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Vandana Shiva : « L’idée que nous sommes maîtres de la nature n’est qu’une illusion »

Vandana Shiva : « L’idée que nous sommes maîtres de la nature n’est qu’une illusion »
Elle est l’auteure de plusieurs livres dénonçant les organismes génétiquement modifiés (OGM) et l’agriculture intensive. L’Indienne Vandana Shiva a fondé en 1991, dans le nord de son pays, le mouvement Navdanya (« Neuf semences ») qui enseigne l’agriculture biologique et a donné naissance à plus d’une soixantaine de banques de semences destinées à préserver les variétés locales. Agée de 64 ans, lauréate du prix Nobel alternatif en 1993, elle discutera, lors du Monde Festival – le 18 septembre à Paris – avec l’astrophysicien Etienne Klein, des relations entre science et progrès. Un débat au Monde Festival : La science peut-elle aller contre le progrès ? D’ici à la fin du siècle, 10 milliards d’humains vivront sur Terre. Avant de se lancer dans une grande avancée, on doit se poser les questions suivantes : est-ce nécessaire ? Le contrôleur général national a expliqué que ces importations massives entraînaient de la corruption. C’est à ça que doit ressembler la vraie science. Related:  Responsabilité environnementaleIls changent le monde...

lemonde.fr LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martine Valo (Honolulu (Hawaï), envoyée spéciale) La faune et la flore disparaissent inexorablement de la planète. « Nous les perdons à un rythme inédit », assure Jane Smart, directrice de la conservation au sein de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Celle-ci a publié, dimanche 4 septembre, l’actualisation de sa fameuse liste rouge des espèces menacées, et le constat est très inquiétant. Sur les 82 954 espèces animales et végétales prises en compte, 23 928 (29 %) sont qualifiées de « menacées », dont 5 107 sont en « danger critique », 7 602 « en danger » et 11 219 sont considérées comme « vulnérables ». Cet inventaire a été réalisé par ce vaste réseau de protection de l’environnement auquel collaborent environ 10 000 experts internationaux et auquel adhèrent ONG et gouvernements. La dernière actualisation générale de la liste rouge datait de 2009. Espèces invasives Perte d’habitat Le plus grand primate en danger Et M. Je m’abonne

L’ÉNERGIE NÉGATIVE, COMMENT S’EN DÉBARRASSER Image crédit : /pixabay.com Il n’y a pas de personnes chanceuses et d’autres mal chanceuses. Il y a simplement des personnes qui savent attirer la chance et d’autres qui font tout, inconsciemment, pour l’éloigner ! Si on pense et on parle de façon négative ; on attire les choses et les situations négatives ! il faut y croire et le répéter mentalement et verbalement à soi tous les jours. Ainsi, si vos pensées restent bloquées sur le fait que vous n’avez pas réalisé un souhait ou un désir, la loi d’attraction sera cohérente avec cette image d’échec ; et vous n’arriverez jamais à atteindre vos buts quel que soient vos efforts. Pour changer votre attitude négative et pour se préparer au succès à tous les niveaux, il faut d’abord utiliser un langage intérieur constructif. Tout, absolument tout ce qui arrive dans votre vie, est attiré à par vous ! Je vous répondrai, qu’inconsciemment vous possédez des croyances qui font de vous une personne négative sans vous en rendre compte. 3.

Oz, le premier robot agricole Il désherbe, il bine, il tracte, il ­transporte. Et peut-être demain vendangera-t-il, sèmera-t-il, élaguera-t-il les vergers, pulvérisera-t-il les ­récoltes ou remplacera-t-il l’homme pour les travaux les plus difficiles. Oz est un petit ­robot de 45 centimètres de large pour un mètre de long, haut comme trois pommes. Vitesse de croisière : 1 km/h ; consommation : moins de 1 euro à l’hectare. Sorti des ateliers de l’entreprise Naïo Technologies, aux portes de Toulouse, dans la commune de Ramonville-Saint-Agne (Haute-Garonne), il est unique au monde et sillonne depuis trois ans les ­parcelles de poireaux, d’asperges ou de pommes de terre. « Soulager des tâches pénibles » Guidé par une caméra laser, muni d’un GPS, en mode quatre roues motrices, il peut travailler jusqu’à dix heures par jour, mais uniquement sur des terrains bien plats, bien alignés. « Avec les robots, on se dirige vers la réduction, voire la disparition, des produits phytosanitaires. » Aymeric Barthes, ingénieur chez Naïo

L'agriculture indienne ne parvient pas à répondre à l'augmentation de la demande Selon le premier ministre, le pays s'est reposé sur une "fausse idée de la sécurité alimentaire" et doit revoir son modèle de production. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Julien Bouissou Dans un contexte de flambée des prix alimentaires, le premier ministre indien, Manmohan Singh, a appelé, lundi 1er février, lors d'une conférence réunissant les hauts fonctionnaires du pays, à une augmentation de la production agricole, estimant que l'Inde s'était reposée sur une "fausse idée de la sécurité alimentaire". Après une mousson 2009 catastrophique, la pire de ces quarante dernières années, l'Inde a dû importer du sucre et puiser dans ses stocks de blé et de riz pour satisfaire la demande intérieure. La hausse des prix des denrées alimentaires a atteint 17 % début janvier. Après la "révolution verte" des années 1970, qui a permis à l'Inde de devenir exportateur de blé et de riz, le secteur agricole traverse aujourd'hui une crise structurelle qui menace la sécurité alimentaire du pays.

Auchan devra amender son projet de méga-complexe commercial EuropaCity Prévue au nord de Paris en 2024, l’infrastructure commerciale et de loisirs suscite des critiques, notamment sur son impact environnemental. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laetitia Van Eeckhout Si elle veut poursuivre son projet EuropaCity, méga-complexe commercial et de loisirs prévu au nord de Paris, la branche immobilière du groupe Auchan, Immochan, devra l’amender. Christophe Dalstein, directeur d’EuropaCity, a annoncé dès lundi sa volonté de poursuivre son projet et « de le faire évoluer dans son offre et sa conception architecturale, en y associant l’ensemble des parties prenantes ». Promesse de 11 800 emplois Cette sorte de « temple du temps libre », dont l’ouverture est programmée pour 2024, doit attirer, selon le promoteur, 30 millions de visiteurs par an, dont 6 millions de touristes français et étrangers – soit le double de ceux que draine Disneyland Paris à Marne-la-Vallée ou encore l’équivalent de la fréquentation touristique de Paris en 2013.

Ticket for Change : Activateurs de talents ! Accorder des droits à la nature, une révolution juridique qui bouscule notre vision du monde C’est un mouvement diffus mais puissant, une révolution à bas bruit amorcée depuis une dizaine d’années, et qui s’étend désormais à une vingtaine de pays. De l’Equateur à l’Ouganda, de l’Inde à la Nouvelle-Zélande, par voie constitutionnelle, législative ou jurisprudentielle, des fleuves, des montagnes, des forêts se voient progressivement reconnaître comme des personnes juridiques, quand ce n’est pas la nature dans son ensemble – la Pachamama (la Terre Mère) – qui est promue sujet de droit. Jusque-là plutôt circonscrite à des régions où vivent des populations autochtones, cette évolution juridique s’est étendue pour la première fois à un pays européen, le 21 septembre 2022, avec le vote par le Sénat espagnol des droits de la Mar Menor, une lagune d’eau salée située sur les bords de la Méditerranée, près de Murcie, en Espagne. Cette mutation se heurte toutefois à de fortes oppositions.

L’Inde fait du développement agricole une priorité New Dehli veut doubler les revenus de ses agriculteurs au cours des cinq prochaines années et promet d’électrifier tous les villages d’ici à mai 2018. Le gouvernement indien veut doubler les revenus de ses agriculteurs au cours des cinq prochaines années et promet d’électrifier tous les villages d’ici à mai 2018, dont sont encore dépourvus 300 millions d’Indiens, a annoncé lundi le ministre des finances, Arun Jaitley, lors de la présentation du budget 2016-2017. Cette double promesse envers l’Inde rurale, où habite plus de la moitié de la population (1,295 milliard d’habitants en 2014), est faite au moment où des millions de paysans indiens traversent de fortes difficultés, la sécheresse affectant de nombreux Etats après deux années de mousson insuffisante. « Nous sommes reconnaissants envers nos agriculteurs parce qu’ils sont la colonne vertébrale de la sécurité alimentaire de notre pays », a dit le ministre devant le Parlement.

L’extraction de sable dans la baie de Lannion est provisoirement stoppée LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martine Valo Les opposants ont eu gain de cause, au moins provisoirement : l’exploitation de la dune de sable coquillier immergée dans la baie de Lannion (Côtes-d’Armor) est stoppée. « Dans un souci d’apaisement », la Compagnie armoricaine de navigation (CAN), une filiale du groupe Roullier, a annoncé, mardi 13 septembre, qu’elle « décidait de suspendre » jusqu’en novembre ses prélèvements. Elle venait tout juste de les commencer, les 5 et 6 septembre, dans la nuit. Ce début d’exploitation avait redoublé la colère des habitants de la Côte de granit rose. Le message avait été entendu au ministère de l’écologie : Ségolène Royal avait reçu dès le lendemain, lundi 12 septembre, une délégation de ceux qui luttent depuis 2012 contre ce projet minier. Front commun politique Mme Royal n’a pas seulement reçu les associations de défense de l’environnement réunies au sein du collectif Peuple des dunes en Trégor. Phénomène emblématique

S'épuiser à changer le monde: quand notre travail a trop de sens Crédit: 123rf «Quand on travaille pour une entreprise traditionnelle, on peut se dire, «Mon emploi ne m’empêchera pas de dormir, c’est juste un emploi.». Quand on travaille pour une entreprise animée d’une mission sociétale, on se sent toujours coupable de se reposer. Dans sa vie précédente, Stéphanie Fontaine était actuaire. Le paradoexe du changement social: qu'est-ce qu'on peut se faire souffrir à faire le bien... Cet événement, tenu le 3 mai, a mis le doigt sur le paradoxe du monde de l’innovation sociale et du changement social : ceux et celles qui y travaillent s’échinent à transformer la société pour qu’elle soit plus humaine, plus inclusive, plus résiliente, mais leur travail, lui, les mène souvent vers l’épuisement. «Nous sommes habités par une volonté de transformation sociale. Qu'est-ce qui épuise les acteurs de changement? Chaque écosystème a ses déterminants qui peuvent mener ceux qui y travaillent à s’épuiser. -le sentiment d’urgence lié aux enjeux à régler;

Mégabassines : « La débauche de moyens dépêchés par l’Etat contre les opposants contraste avec la tranquillité dont jouissent les tenants de l’agro-industrie » La guerre de l’eau que se livrent, en France, les grands irrigants, d’une part, et les défenseurs de l’environnement et de l’agriculture paysanne, de l’autre, est intéressante à plus d’un titre. Pas pour les images des confrontations parfois violentes, entre militants et forces de l’ordre, qu’elle occasionne de temps à autre, comme en cette fin mars autour des mégabassines de Sainte-Soline et de Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres) : elle est intéressante car elle jette une lumière crue sur les partis pris de l’Etat et sur l’asymétrie radicale de son action dans les situations de conflits sur l’usage de la nature et des biens communs en général. Le productivisme y semble l’emporter sur toute autre considération, qu’elle relève de la science ou même du droit. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Dans les Deux-Sèvres, une mobilisation anti-mégabassines sous haute tension Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Autour des mégabassines, deux visions s’affrontent sur le partage de l’eau

Inde : « J’encourage les agricultrices de mon village à adopter ces techniques ! » | Association CARE France 21 février 2017 À 23 ans, Sunita a permis à sa famille de faire face aux impacts du changement climatique. Avec l’aide de CARE, cette jeune agricultrice indienne a adopté des techniques respectueuses de l’environnement et économes en ressources. Avec l'aide de CARE, Sunita arrive à faire face aux impacts du changement climatique. © CARE / 2017 « Depuis plusieurs années, nos récoltes agricoles étaient très faibles. » « Je vivais l’un des moments les plus difficiles de ma vie quand les équipes de CARE sont venues nous parler », se souvient Sunita, une jeune agricultrice de 23 ans. Sunita fait partie de la minorité Adivasi. « Depuis plusieurs années, nos récoltes étaient très faibles. Les membres de sa famille n’ayant pas de quoi se nourrir, ils ont contracté de lourds prêts auprès de créanciers locaux. « Mon mari quittait régulièrement le village pour chercher du travail. « Je suis très optimiste pour nos récoltes de cette année. » Depuis deux ans, la situation de Sunita s’est améliorée.

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