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Slow journalism : quand les médias changent de rythme

Slow journalism : quand les médias changent de rythme
Le slow journalism peut se définir par un nouveau contrat passé avec le lecteur. « C’est plus que de la lecture, c’est de l’immersion », s’enthousiasme Amélie Mougey, journaliste au Quatre Heures, mensuel en ligne à l’aspect attrayant. Le slow journalism entre en rupture avec le rythme de production et de diffusion de l’information classique. « On essaie toujours d’aller en profondeur [dans l’anayse] des sujets de façon à être à l’opposé d’un média de réaction », revendique Claire Berthelemy de l’Imprévu, magazine en ligne qui s’est fait une spécialité de traiter les sujets survolés par les autres médias. Des affaires judiciaires aux catastrophes naturelles en passant par les conflits sociaux, nombreux sont les sujets qui ont fait grand bruit le temps d’un scandale avant de retourner aux oubliettes. Aller en profondeur pour traiter les sujets, c’est aussi l’idée cachée dans les plis du 1, un hebdomadaire papier fondé par Eric Fottorino, ancien directeur du Monde, en 2014. Related:  Mediasnouvelles écritures

« L’humain est encore qualifié pour juger de la valeur d’un article » Comment définir le slow journalism ? Marie-Catherine Beuth : Je distingue slow news et slow journalism. Dans le slow journalism, on va trouver des projets de médias créés par des journalistes qui veulent traiter l’actualité un peu différemment. Le résultat, ce sont souvent des articles très longs, avec un coté magazine, où la promesse est de dire « on prend son temps » pour lire et comprendre l’information. C’est l’exemple du Quatre Heures. Vous vous situez dans le slow news. Marie-Catherine Beuth : Le constat de départ est que nous avons une surabondance d’informations, et le numérique permet de produire toujours plus d’informations, par toujours plus de personnes, et d’y accéder en toujours plus d’endroits. News On Demand est d’abord cette promesse d’essentiel avec le minimum de culture générale sur l’actualité qu’il faut avoir. Ensuite, il y a une deuxième couche sur la profondeur –article court ou long- pour permettre au lecteur de choisir comment il veut allouer son attention.

Beyond 800 words: new digital story formats for news The 800-word article is still the dominant form of online news from most publishers. This largely seems to be a legacy from printed newspapers and to a lesser extent this is true for online news video online too, with much of it still produced in traditional made-for-TV formats albeit shorter. But back in 2014 research from Quartz found that “the place between 500 and 800 words is the place you don’t want to be”. They found that this length lacked both the focus and share-ability of a short piece and the pay-off of a longer piece. This length of article isn’t distinctive and is often duplicative. The news industry in 2017 has well-recognised problems around attracting and retaining audiences. For the inception of a BBC R&D project to explore alternatives to these conventional formats I’ve conducted a review of the landscape of digital news, looking for innovations in article and video formats online. I’ve grouped most of what I found into these 12 categories: Short & vertical video Audio.

Définition - Historique Sans les agences, la presse ne pourrait pas fonctionner. La plus grande partie des informations que véhiculent les media de toutes formes est collectée, mise en forme et transmise par les agences de presse. Consulter la liste des agences de presse L’agence de presse est un maillon essentiel et incontournable dans la chaîne de l’information. Elle s’adresse à tous les types de media dans le monde entier : presse écrite, radio, télévision, internet. Elle collecte l’information à tous les niveaux : local, régional, national, international. Elle est généraliste ou spécialisée (économie-finances, sports, religions, loisirs, …) 70 ans de la FFAP par ffap75 Le concept d'agence de presse est né en France en 1835, grâce à Charles Havas. En 1848, six journaux new-yorkais s'unissent pour créer l'Associated Press. En 1851, Julius Reuter, qui avait notamment travaillé pour Charles Havas, fonde l'agence Reuter.

Visactu (@visactu) | Twitter « L’information, c’est donner à représenter le monde » Comment va XXI ? Patrick de Saint-Exupéry : Nous tirons à 45 000 exemplaires et avons 10 000 abonnés. Cela fait neuf ans que XXI existe, le premier numéro est paru en janvier 2008. Comment se fait le choix de vos sujets ? Patrick de Saint-Exupéry : XXI traite du monde contemporain. Quel est le lien avec la creative non-fiction, des articles qui expliquent le réel de manière romancée ? Patrick de Saint-Exupéry : Je suis toujours un peu gêné par le mot « romancé », parce que certains peuvent y lire un aspect fictionnel. Vous reconnaissez-vous dans l’appellation slow journalism et pensez-vous avoir une mission par rapport au rythme de production de l’information ? On ne peut pas réduire la compréhension du monde d’aujourd’hui à la seule actualité Patrick de Saint-Exupéry : On se reconnaît dans cette volonté de prendre de la distance avec l’actualité. Cette approche que nous avons de revenir à la narration, c’est un moyen d’équilibrer l’ensemble de la sphère de l’information.

De quels sujets parlez-vous À l’origine de L’imprévu, nous sommes quatre journalistes, anciens collègues au sein d’Owni.fr. Nous nous sommes de nouveau réunis sous une bannière commune, celle de L’imprévu. Outre une part de notre cheminement professionnel, nous partageons une même passion pour l’enquête et souhaitons aborder notre métier sous une nouvelle forme. Nous avons créé L’imprévu – dont nous sommes tous associés – avec la conviction que, dans un monde où l’information est partout, instantanée et souvent oppressante, il devient nécessaire de savoir lever le pied. Rejoints à l’été 2015 par une communicante enthousiaste, et par une équipe qui s’étoffe, nous souhaitons nous aventurer sur des chemins moins balisés. Fondateurs et équipe, voici L’imprévu. Claire Berthelemy, rédactrice en chef et journaliste J’ai toujours cherché à comprendre pourquoi le ciel était bleu et comment la fonte des neiges pouvait amener à la création d’une rivière. Marie Coussin, présidente et directrice de publication

La logique normative de la critique des écrans Dans le nouveau magazine du sociologue Nathan Jurgenson (@nathanjurgenson), Real Life (@_realifemag), lancé avant l’été, la sociologue Jenny Davis (@Jenny_L_Davis) de l’université James Madison, revient sur la critique récurrente de notre aliénation par les écrans. La ligne dominante de la critique à l’encontre des technologies se focalise sur le fait que les téléphones et les médias sociaux éroderaient la connexion « réelle », présentielle, les rapports entre « vrais » humains. En fait, souligne la chercheuse, la critique des écrans porte moins sur les écrans que sur une logique normative des rapports humains. Dans une étude sur les forums d’échange autour de la maladie d’Alzheimer, le sociologue Jason Rodriguez a montré comment ceux-ci ont permis aux participants de maintenir et préserver un lien social ainsi qu’un sentiment de soi.

IRL Pour France Télévisions, le respect de votre vie privée est une priorité Presse française : qui possède quoi, par Marie Beyer & Jérémie Fabre (Le Monde diplomatique, juillet 2016) Dernière mise à jour : décembre 2023 Ce graphique prend le parti de la lisibilité plutôt que de l’exhaustivité. Y figurent des médias d’information qui « font l’opinion » et qui, pour la plupart, dépendent d’intérêts industriels ou financiers, ou de l’État : publications (principalement) généralistes nationales, quotidiens et hebdomadaires régionaux, médias en ligne, audiovisuel national et quelques chaînes de télévision locales. Les titres et groupes de presse indépendants ainsi que la presse dite alternative ne sont pas représentés. Enfin, on a limité les liens capitalistiques aux principaux actionnaires et décideurs. Malgré les nombreux changements intervenus depuis la dernière publication papier, le principe demeure : les entreprises de presse constituent une marchandise de luxe très prisée des grandes fortunes. Des erreurs peuvent subsister.

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