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La nouvelle doctrine stratégique turque, par Thierry Meyssan

La nouvelle doctrine stratégique turque, par Thierry Meyssan
Durant le coup d’État, plusieurs soldats ont été décapités par des islamistes de l’AKP et leurs têtes jetées dans le Bosphore. Ici, un islamiste fouette des soldats qui ont été arrêtés. L’armée laïque a été épurée sans aucun rapport entre les soldats impliqués dans la tentative de putsch et ceux qui sont sanctionnés. De nombreuses erreurs d’interprétations ont été commises sur l’évolution de la Turquie au cours des trois derniers mois, notamment après la démission du Premier ministre Ahmet Davutoğlu (22 mai) et la tentative de coup d’État militaire (15 juillet). Le faux coup d’État Balayons d’abord les absurdités à propos du coup d’État. Le coup a été organisé avec les États-Unis depuis la base de l’Otan à Incirlik et en s’appuyant sur l’Armée de l’Air qui est contrôlée par la multinationale Lockheed Martin, Par conséquent deux interprétations uniquement sont possibles : Soit les États-Unis ont adressé un avertissement au président Erdoğan pour le rendre plus docile. L’évolution à venir Related:  Turquie

Brisante Einschätzung der Bundesregierung : Türkei "Aktionsplattform" für Islamisten Die Bundesregierung sieht die Türkei als "zentrale Aktionsplattform für islamistische Gruppierungen". Das geht nach ARD-Informationen aus einer vertraulichen Stellungnahme der Regierung hervor. Präsident Erdogan unterstütze militante Organisationen im gesamten Nahen und Mittleren Osten. Von Arnd Henze, ARD-Hauptstadtstudio Die Zusammenarbeit mit islamistischen und terroristischen Organisationen im Nahen und Mittleren Osten ist nach Einschätzung der Bundesregierung seit Jahren bewusste Politik der türkischen Regierung und wird von Präsident Recep Tayyip Erdogan aktiv unterstützt. Beziehungen zur Hamas gezielt intensiviert Damit stellt die Bundesregierung erstmals offiziell eine direkte Verbindung zwischen dem türkischen Präsidenten und einer Terrororganisation her - denn als solche wird zumindest die Hamas seit 2003 in der Europäischen Union eingestuft. Bisher bewusste Zurückhaltung der Bundesregierung Offenbar keine Abstimmung mit dem Auswärtigen Amt SPD beunruhigt

Les grands travaux d'Erdogan, entre rêve d'une "nouvelle Turquie" et folie des grandeurs Le troisième pont du Bosphore, inauguré vendredi à Istanbul, s'inscrit dans une série de grands travaux voulus par le président Recep Tayyip Erdogan pour bâtir une "nouvelle Turquie", dans lesquels ses détracteurs voient une "folie des grandeurs". Près de 900 millions de dollars (798 millions d'euros), plus grande portée du monde, circulation ferroviaire et automobile: avec ce projet d'envergure, Erdogan entend laisser une nouvelle trace dans l'histoire de la Turquie moderne, marquée par les dates d'achèvement des deux premiers ponts du Bosphore (1973 et 1988). L'évènement lui offre également l'occasion d'un bref moment de gloire dans une Turquie toujours assommée un mois et demi après un putsch raté, qui a fait entrer ses chars dans le nord de la Syrie et a encore été secouée vendredi matin par un attentat mortel dans le sud-est attribué à la guérilla kurde. - 'Vitrine politique' - - Aéroport tentaculaire - Read the article on News Republic

Géopolitique : Vers un nouvel axe Moscou-Ankara-Téhéran? Les chancelleries occidentales attendent avec une certaine fébrilité le résultat de la rencontre entre le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et son homologue russe, Vladimir Poutine, organisée ce mardi à Saint-Pétersbourg. Un événement inimaginable il y a seulement quelques semaines. De nombreux experts y voient le signe d’un «basculement géostratégique», d’une «rupture» aux conséquences potentiellement considérables. Lire aussi l'éditorial Le pari risqué d'Erdogan Pas de lune de miel en perspective entre les deux pays, mais des intérêts bien compris qui pourraient peser sur l’issue du conflit syrien et le rapport de force régional. Jusque-là Moscou et Ankara étaient sur des lignes diamétralement opposées. A ce moment-là, l’irréparable semblait avoir été commis. Les diplomates russes n’hésitaient alors pas à lâcher, sous le sceau de la confidence, qu’Erdogan était «fou». Le coup d’Etat avorté contre le pouvoir turc du 15 juillet 2016 semble avoir précipité les choses.

ARTE+7 | Erdogan, l'ivresse du pouvoir À l'heure où la guerre et ses tragédies embrasent le Moyen-Orient, le président de la République turque Recep Tayyip Erdogan est devenu l’une des personnalités incontournables dans le jeu des nations, l'une des plus contestées aussi. Parvenu au pouvoir en 2003, en tant que Premier ministre, il s'est d'abord imposé aux yeux du monde, et même des opposants à son Parti de la justice et du développement, l'AKP, comme un dirigeant moderniste d'un genre nouveau. Proeuropéen et libéral mais prônant l'islam politique, ce chef charismatique rebat les cartes du jeu national en arrachant l’État au contrôle de l’armée, en concédant aux Kurdes une certaine dose d’autonomie culturelle et en renouant avec la tradition ottomane dans toute la région. À l'extérieur, il semble chercher une "troisième voie", entre coopération et distanciation avec l'Occident. Enquête portrait

La Turquie menace de fermer la base stratégique d'Incirlik à la coalition - Moyen-Orient « Le droit de dire "nous allons fermer Incirlik" est toujours entre nos mains, mais, comme je l'ai déjà dit, les conditions seront évaluées », a déclaré Ibrahim Kalin, porte-parole du président Recep Tayyip Erdogan, interrogé sur la chaîne de télévision 24 TV. Il a ajouté que la question ne se posait pas de façon « urgente ». Selon Dorothée Schmid, spécialiste des politiques européennes en Méditerranée et au Moyen-Orient, à l'Institut français des relations internationales (Ifri), cette menace brandie par Ankara n’est pas très surprenante. « C’est une pression un peu habituelle de la part des autorités turques. La base d’Incirlik, une très grande base qui est située près d’Adana à la frontière avec la Syrie, est un élément très important pour la coalition anti-Daech et pour les opérations aériennes de la coalition en Syrie. Et les Turcs sont parfaitement conscients du fait que c’est un atout stratégique important pour les Etats-Unis. La question des Kurdes syriens

Washington relance le scandale Erdoğan Comme si de rien n’était, le ministre de l’Économie, Nihat Zeybekçi, et le vice-Premier ministre, Numan Kurtulmus, décernent en juin 2015 un prix à l’homme d’affaire irano-azéri-turc Reza Zarrab, accusé d’avoir blanchi 2,8 milliards de dollars pour le compte de l’AKP. Le 17 décembre 2013, profitant d’un voyage au Pakistan du Premier ministre de l’époque, Recep Tayyip Erdoğan, 91 suspects étaient arrêtés par la Justice turque, dont 26 furent déférés aux tribunaux. Selon les magistrats, ils avaient créé une organisation criminelle pour contourner l’embargo US vis-à-vis de l’Iran et blanchir des fonds détournés à la République islamique. Parmi les suspects, on trouvait un homme d’affaire turco-azéri-iranien, les enfants des ministres de l’Environnement, de l’Économie et de l’Intérieur, l’ancien négociateur pour l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, le directeur de la principale banque publique, et un magnat de l’immobilier. Côté iranien, l’affaire a été prise au sérieux.

Clinton, Juppé, Erdoğan, Daesh et le PKK, par Thierry Meyssan Publié en 2013, le plan Wright reprend les éléments du plan Juppé pour la Libye, la Syrie et l’Irak. Cependant, Robin Wright va plus loin en incluant des projets pour l’Arabie saoudite et le Yémen. En arrivant au pouvoir à Ankara, en 2003, le parti islamiste AKP a modifié les priorités stratégiques de la Turquie. Débutée avec succès, cette politique —dite de « zéro problème »— conduisit Ankara non seulement à ne plus craindre Damas et son soutien au PKK, mais à lui demander de l’aider à négocier une sortie de crise. Réalisant qu’il n’était pas possible de maintenir de bonnes relations avec tous les États de la région compte tenu du conflit palestinien, Ankara choisit de soutenir les Palestiniens face à Israël. Alors qu’en 2011 le Royaume-Uni et la France se lançaient dans une double guerre contre la Libye et la Syrie, à la demande et sous le contrôle des États-Unis, la Turquie s’y opposa logiquement. C’est alors que tout bascula… Comment la France a fait basculer la Turquie

"Un Etat fascisant s'installe de plus en plus sûrement en Turquie" Cengiz Aktar est politologue, chercheur à l'Istanbul Policy Center. Spécialiste des questions européennes, il a longtemps travaillé pour les Nations unies et notamment au sein du HCR. Il revient sur la situation en Turquie et le silence des nations au moment où le vice-président américain Joe Biden est en visite. Interview. Le vice-président américain Joe Biden est en visite en Turquie. Une nouvelle fois, des voix s'élèvent pour réclamer qu'il aborde avec le président Erdogan la question des droits de l'homme de plus en plus gravement bafoués. - Il y aura plusieurs sujets sur la table lors de la visite du vice-président américain, que ce soit le déploiement d'une force turque en territoire irakien ou bien encore la dernière incursion en territoire syrien qui aurait eu pour but de poser des mines anti-personnelles ou encore les pourparlers à Chypre en vue de la création, enfin, d'un Etat fédéral de Chypre qui unifierait les deux entités. - Pas uniquement. Vous-même, êtes vous inquiété ?

28 minutes - Marie-Amélie Le Fur / L'Europe peut-elle arrêter Erdogan ? | ARTE+7 LA PLUS TITRÉE DES ATHLÈTES HANDISPORT FRANÇAISES Amputée de la jambe gauche en 2004 à l’âge de 15 ans, Marie-Amélie Le Fur voit son rêve de devenir sapeur-pompier s’effondrer. La jeune fille se tourne alors vers son autre passion : l’athlétisme. Quatre mois après son opération, elle est à nouveau sur les pistes de course, équipée d’une lame. DÉRIVE AUTORITAIRE : L'EUROPE PEUT-ELLE ARRÊTER ERDOGAN ? "Envoyé spécial" du jeudi 29 mars 2018 - France 2 - 29 mars 2018 - En replay L’équipe d'"Envoyé spécial" nous entraîne dans ses aventures journalistiques, avec de l’investigation, des rencontres inédites, des face-à-face, des focus, du grand reportage, des portraits fouillés… Arnaud Beltrame, le sens du devoir Son sacrifice bouleverse la France : le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, tué par le terroriste de Trèbes et de Carcassonne, a voué sa vie aux autres. "Envoyé spécial" retrace la carrière de cet officier auprès de ceux qui l’ont connu : de Saint-Cyr Coëtquidan à Bagdad, d’Avranches à Carcassonne, ils témoignent. Un sujet de Pierre Monégier, Laura Aguirre de Carcer, Yvan Martinet, Virginie Vilar et Romain Boutilly. Imprimantes, le coût de la panne ! "L’imprimante est en panne !" Les imprimantes sont-elles conçues pour tomber en panne ? Enquête d’Anne-Charlotte Hinet et Swanny Thiébaut. Turquie : l'enquête interdite En mai 2016, Can Dündar, journaliste turc, sort du tribunal d’Istanbul. Une enquête de Laurent Richard.

La Turquie se lance dans le nucléaire grâce à la Russie Vladimir Poutine entame ce mardi 3 avril une visite de deux jours en Turquie. Il doit notamment inaugurer avec son homologue Recep Tayyip Erdogan le chantier de la première centrale nucléaire turque, construite par la Russie. Un dossier majeur pour les deux pays, et aussi un signe de puissance voulu par Recep Tayyip Erdogan depuis des années. Avec notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette Pour le président turc, le nucléaire est un symbole fort. « La Turquie veut avoir une centrale nucléaire, et elle le veut depuis longtemps. Ainsi, alors qu'il tente de réduire sa dépendance pour le gaz envers la Russie, le gouvernement turc se tourne à nouveau vers elle pour le nucléaire. La Turquie fait donc le pari de l'atome et devrait devenir membre d'ici 2023 du petit club de l'énergie nucléaire. Chronologie et chiffres clés

Le Pakistan invite la Turquie à rejoindre un méga-projet de 64 milliards de dollars - Red'Action « Le Pakistan attache une grande importance à ses relations avec la Turquie et le nouveau gouvernement souhaite renforcer davantage les relations entre Islamabad et Ankara », a déclaré Asad Qaiser, président de l’Assemblée nationale, tout en s’adressant à l’ambassadeur de Turquie au Pakistan, Ihsan Mustafa Yurdakul. Yurdakul a rencontré Qaiser dans son bureau au Parlement à Islamabad. Selon la radio publique, Radio Pakistan, Qaiser a invité la Turquie à rejoindre le CPEC, ce qui profitera à tous les pays de la région. Le CPEC, un méga-projet de 64 milliards de dollars signé en 2014, a pour objectif de relier la province du Xinjiang au nord-est de la Chine présentant une importance stratégique au port pakistanais de Gwadar, par le biais d’un réseau de routes, de voies ferrées et de pipelines pour le transport de fret, de pétrole et de gaz. L’ambassadeur de Turquie a également promis de renforcer ses relations avec le Pakistan.

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