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Les grandes théories pédagogiques revisitées par les Nouvelles technologies

Les grandes théories pédagogiques revisitées par les Nouvelles technologies
Skinner et le behaviorisme : des souris et des hommes Disciple de Pavlov, Skinner va modifier le conditionnement classique mis en évidence par Pavlov pour définir un conditionnement opérant en expérimentant d’abord ses principes sur des souris. Le réflexe ne tient plus alors à une réaction de l’organisme mais à des facteurs extérieurs au sujet. Les pensées et les motivations internes n’entraînent pas l’apprentissage d’un comportement. Or pour Skinner, enseigner revient à susciter chez l’élève une nouvelle forme de comportement. Seules les causes externes du comportement doivent être prises en compte. Et c’est ainsi qu’apparaît le processus d’apprentissage linéaire « stimuli-réponse-renforcement (ou punition) », dans lequel chaque notion doit être maîtrisée avant de passer à la suivante, schématisé ici : En 6 minutes (en anglais), Skinner explique le principe de sa machine à apprendre et de l’enseignement programmé : Il introduit les notions de : Related:  Théories

Co-construction du savoir : une nouvelle façon d’apprendre et d’enseigner | Co-construire l'Avenir Co-construction du savoir : une nouvelle façon d’apprendre et d’enseigner | Co-construire l’Avenir Contrairement à l’idée dominante qui assimile l’apprenant à une cruche vide qu’il suffirait de remplir, la recherche de pointe en éducation a depuis longtemps démontré que la participation active de l’apprenant était une condition fondamentale de l’acquisition effective d’un savoir. Cette vision constructiviste de l’apprentissage – qui concentre son attention sur l’activité cognitive individuelle et les différentes façons de la stimuler – considère l’apprenant comme un sujet actif et préconise une véritable #co-construction du savoir 1 Transmettre ou co-construire le savoir ? Partagez sur les réseaux sociaux :

Site de Philippe MEIRIEU : L'EDUCATION EN QUESTIONS 26 films de 13 minutes chacun... Chaque film croise les apports d'une grande figure de la pédagogie avec les questions que se posent au quotidien les praticiens de notre temps. Repères historiques, questions philosophiques et travaux pédagogiques avec des élèves tissent ainsi un "paysage réflexif" qui permet de s'interroger sur les grandes questions de l'éducation et la manière de les affronter aujourd'hui à la lumière de l'histoire de la pédagogie... Ainsi, dans chaque film, on "entre" dans l'oeuvre d'un ou d'une grande pédagogue (sans prétendre, bien sûr, être exhaustif), on voit travailler des maîtres et des élèves sur des thématiques qui se réfèrent à leurs apports et on s'interroge sur les principaux défis éducatifs... Attention ! Cliquez sur le nom de l'auteur pour visionner le film

La pyramide des besoins de Maslow d’un point de vue pédagogique | madamemarieeve Le psychologue Abraham Maslow a établi une hiérarchie des besoins en faisant des recherches sur la motivation. Il a ainsi réalisé, dans les années 1940, la pyramide des besoins. Le fonctionnement doit être perçu tel un escalier. Voici l’explication de chacun des niveaux. Besoins physiologiques: Ils sont liés à la survie. Besoin de sécurité : Ce besoin se réfère au fait que tout individu doit se protéger des dangers. Besoin d’appartenance et affectif : Ce besoin a une dimension sociale. Besoin d’estime : Il est le prolongement du besoin précédent. Besoin de s’épanouir : Ce besoin se retrouve au sommet des aspirations humaines. Nous devons tenir compte, en tant qu’enseignant, de ces besoins. Voilà donc la pyramide vue sous un regard ayant une vision pédagogique: Besoins physiologiques : L’enseignant doit toujours s’assurer que l’enfant est prédéterminé à écouter. Aussi, les enseignants doivent s’assurer qu’il y a une surveillance constante des jeunes. J’aime ça :

Cartographie des courants pédagogiques Le site formateur du web propose une cartographie des courants pédagogiques réalisée par Olivier Legrand, concepteur pédagogique multimédia. Cette heuristique synthétise les grandes théories sur la pédagogie : constructivisme, cognitivisme, béhaviorisme et socio-constructivisme. Pour chaque courant, cette carte mentale présente le principe de construction de l’apprentissage, le rôle de chaque partie, l’enseignant et l’apprenant dans cette construction. Par ailleurs, le document analyse les points forts et les faiblesses de chaque courant et expose des exemples et des références d’applications. Consultez la Carte mentale des courants pédagogique Commentaires commentaires

Cerveau et apprentissage — Enseigner avec le numérique La Fondation La main à la pâte publie en ligne le site satellite Cerveau et apprentissage dont l'objectif est d’éclairer les pratiques éducatives et d’inspirer les professionnels de l’éducation en ce qui concerne les fonctions cognitives. Cet espace web est conçu dans un esprit de partage de connaissances visant à rapprocher le monde de l’enseignement et le monde de la recherche. Il s'agit notamment, pour reprendre la présentation du site, de favoriser des échanges afin de développer une compréhension plus profonde et utile des mécanismes impliqués dans l’apprentissage, et de relier des contenus scientifiques théoriques (ce que les enseignants doivent savoir sur les fonctions du cerveau de l’enfant, sur son développement cognitif, sur l’apprentissage sans ou avec difficultés) à des activités à faire en classe. Le site met à disposition des acteurs de l’éducation trois types d’outils : Sources Cerveau et apprentissage : Réseaux et médias sociaux

Les grandes tendances pédagogiques en écoles de commerce | Guillaume LAURIE Contes et légendes de la neuropédagogie On le dit souvent ici : il ne faut pas hésiter à utiliser les neurosciences pour faire évoluer la pédagogie. Les avancées scientifiques sur la compréhension de notre cerveau et les mécanismes d’apprentissage nous donnent en effet des clés essentielles pour adapter la pédagogie. Mais attention : certains professeurs, pleins de bonne volonté, se font prendre au piège des neuromythes. Un neuromythe est une idée fausse que l’on se fait sur le cerveau. Une telle idée se base généralement sur une véritable découverte scientifique, mais dont une interprétation erronée a été diffusée auprès du public. Le fait est que de plus en plus d’enseignants et de formateurs se laissent tentés par la neuropédagogie, mais faute d’une véritable formation dans le domaine, tombent dans les travers des neuromythes qui y sont associés. Un nouveau problème se soulève alors : comment différencier un neuromythe, qui semble accepté par l’opinion publique, d’une vérité scientifique avérée ?

Les principes d'un enseignement efficace Comment procède-t-on pour enseigner une nouvelle notion de manière efficace? Les recherches en psychologie cognitive sur le cerveau et l’apprentissage ainsi que celles sur les pratiques d’enseignement et d’apprentissage ont permis de dégager les principes d’un enseignement dit « efficace ». Cette infographie présente une adaptation du document « The Principles of Instruction », d’après les propos de Barak Rosenshine, professeur de l’University of Illinois. Pour consultation sur mobile, cliquez ici. Pour imprimer ce document, cliquez ici.

Patrick Rayou : " Essayer de comprendre pourquoi les enfants ne comprennent pas" Comment aider les élèves ? C'est la question, entre autres, de la réforme du collège. C'est aussi le sujet de l'important rapport "Qu'est ce qui soutient les élèves ?", que le Café pédagogique a présenté le 12 février, Patrick Rayou, co-auteur de ce rapport, en éclaire certains points. Une expression revient souvent dans le rapport c'est l'idée d' une "pensée magique" du soutien. Dans certains cas elle est attribuée aux élèves dans d'autres aux professeurs. Pour les enseignants, il peut y avoir la même croyance. Faut-il l'écarter la motivation ? Bien sur que non. Une autre idée du rapport c'est la place du travail. Anne Barrère dans sa thèse sur les lycéens et les enseignants au travail (1) montre bien que cette croyance est partagée par tout le monde et qu'elle va avec la méritocratie. Ce que dit Anne Barrère c'est que ça marche très bien pour ceux qu'elle appelle "les bosseurs" ils travaillent et réussissent. Finalement aider vraiment les élèves ce serait faire quoi ? Bien sur. Note :

Quelques éléments de la psychologie cognitive pour aider les professionnels à concevoir des situations d'apprentissages Cette captation vidéo a été réalisée le 3 juin 2015 lors d'une journée de formation intitulée : Les dispositifs, la classe, l’établissement ; quels soutiens à l’engagement des élèves ? Cette journée a été l’occasion de réfléchir aux enjeux d’une aide apportée de manière cohérente et ajustée aux besoins des élèves, dans un contexte marqué par la controverse autour de l’insuffisante efficacité des dispositifs d’accompagnement des élèves. Quels pas de côté ces dispositifs font-ils faire aux enseignants, aux praticiens, afin de mieux comprendre la nature des difficultés des élèves ? La réflexion s'est appuyée notamment sur le travail d’une équipe de recherche qui a étudié durant deux années les formes de soutien proposées aux élèves en difficulté dans des configurations locales très différentes. Écouter les enregistrements de la journée Une approche en quatre niveaux pour aider les professionnels à concevoir des situations d'apprentissage. player1 Le processus attentionnel (De 4min24 à 7min)

Intelligences multiples - Idées ASH Le contenu de ces pages est issu essentiellement de mes notes personnelles d'une intervention très enrichissante de Bruno HOURST, lors d'une conférence pédagogique. Professeur de mathématiques, Bruno Hourst a cherché une approche pédagogique qui permette aux élèves en difficulté scolaire - mais qui ont tous des richesses - de pouvoir apprendre en exploitant ces richesses. Cette approche pédagogique vient d’un mouvement anglo-saxon qui s’est posé la question de savoir pourquoi certains mémorisent très vite. « La suggestopédie » du bulgare Georgi Lozanov. L’approche pédagogique du mieux-apprendre s’appuie sur quelques principes clés : L’importance de l’environnement d’apprentissage (environnement physique, mental, émotionnel, social). La notion de plaisir : L’effort imposé doit être évité. Les images mentales : Elles sont un outil très puissant que les enfants perdent de nos jours du fait qu’on leur apporte trop d’images. Les pauses : Attention ! La détente concentrée : Yoga d'école : Brain Gym :

Les digital natives existent-ils Dans ce cadre conceptuel renouvelé privilégiant le continuum entre technique et culture plutôt que l'opposition binaire entre mythe et réalité, il nous faut considérer les digital natives comme une figure performative, un être de papier qui fait agir et qui par-là se trouve doté d'une existence empirique. Ainsi, parce qu'ils sont évoqués dans les représentations de l’échelle des âges imaginaires du numérique, les digital natives remplissent un rôle fonctionnel bien réel, celui de passeur d’usage intergénérationnel : « Le téléphone mobile avec le clavier non tactile, j'ai commencé à en être addict quand mes filles habitaient loin de moi. « Il a bien fallu. Et du côté des jeunes praticiens endossant le statut mythique des « digital natives », ils se doivent de cultiver l'immanentisme de leur littératie numérique. Le mythe des « digital natives » peut donc paradoxalement autant faire écran à la compréhension des pratiques que les éclairer. Crédit photo : Maurizio Pesce / Flickr

Les compétences du XXIe siècle - Archiclasse À l’ère de la culture numérique, les questions d’éducation sont au coeur de la réflexion de nombreux pays qui interrogent leur système actuel pour essayer de l’accompagner vers de nouvelles exigences liées aux évolutions culturelles, sociétales, éthiques et économiques des sociétés. L’Union Européenne insiste sur les besoins futurs de tout citoyen d’acquérir de solides « compétences de base » en lecture, en calcul, en sciences et en technologies. Ce socle de compétences constitue un fondement préalable au développement professionnel ; il rend ainsi possible l’adaptation d’un individu à la transformation des métiers. Parallèlement, de grands organismes internationaux tels que l’UNESCO, l’OCDE ont élaboré des référentiels de connaissances et de compétences liées au numérique. Elles sont classées en trois grands domaines : Ces compétences s’intègrent dans des aptitudes à développer : communication, créativité, pensée critique, collaboration résolution de problème Pour approfondir :

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