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Les causes de la Première Guerre Mondiale

Les causes de la Première Guerre Mondiale
Par Georges Brun Publié le 20 mai 2015 « … Elle était merveilleuse, cette vague tonique qui, de tous les rivages de l'Europe, battait contre nos cœurs. Mais ce qui nous rendait si heureux recelait en même temps un danger que nous ne soupçonnions pas. La volonté fertile de consolidation intérieure commençait partout, en même temps, comme s'il s'agissait d'une infection bacillaire, à se transformer en désir d'expansion. Si aujourd'hui on se demande à tête reposée pourquoi l'Europe est entrée en guerre en 1914, on ne trouve pas un seul motif raisonnable, pas même un prétexte. Stefan Zweig (1881-1942), Les rayons et les ombres sur l'Europe, 1944, éd. posthume. Introduction Autant les causes du second conflit mondial apparaissent clairement, - choc d’idéologies messianiques et faillite des démocraties -, autant celles de la « Grande guerre » apparaissent multiples, floues, incohérentes et absurdes…au point de diviser nombre d’historiens et de critiques : Voici quelques citations intéressantes : Related:  Première Guerre mondiale1ère GM

Centenaire de la bataille d'Amiens : "Le début de la fin" pour les Allemands L'avion hypersonique, le grand bond en avant de la Chine En savoir plus Les sanctions américaines, un danger pour le pouvoir iranien ? En savoir plus RD Congo : Joseph Kabila ne briguera pas un nouveau mandat présidentiel En savoir plus Ramazani Shadary, "l'oiseau rare" adoubé par Kabila pour la présidentielle En savoir plus Mali : la Cour constitutionnelle confirme un second tour Keïta-Cissé En savoir plus Séisme en Indonésie : au moins 130 morts, le bilan "va continuer d'augmenter" En savoir plus Droit à l'IVG : les Argentines dans l'attente du feu vert des sénateurs En savoir plus Zimbabwe : brève interpellation d'un leader de l'opposition En savoir plus Amnistiée, l'ex-Première dame Simone Gbagbo a été libérée En savoir plus L'UE défie Trump après le retour des sanctions contre l'Iran En savoir plus Chez Ford, place à l'ouvrier augmenté En savoir plus

Les cicatrices de la grande guerre Un devoir de mémoire Le vendredi 8 novembre, à l'Elysée, une allocution du président de la République, prononcée devant des élus de tout le pays, doit présenter le programme officiel des commémorations de la Grande Guerre. L'intervention est attendue: elle indiquera dans quel état d'esprit François Hollande abordera le centenaire de 1914. Est-ce le chef des armées qui prendra la parole, ou l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste? Nul n'a oublié qu'en 1998, Lionel Jospin, alors Premier ministre, demandait, dans un discours prononcé à Craonne, la réintégration «dans notre mémoire nationale des soldats fusillés pour l'exemple». Les aléas politiques ont d'ailleurs failli remettre en cause la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale qui avait été créée par arrêté du 5 avril 2012 - Nicolas Sarkozy étant à l'Elysée. Pourquoi un tel engouement pour la Grande Guerre? En un siècle, la mémoire de la Première Guerre mondiale a connu différentes phases.

Antoine Prost "Censure et propagande pendant la 1ère Guerre mondiale" Antoine Prost, professeur émérite à l’Université de Paris I (Centre d’histoire sociale du XXe siècle), a travaillé sur l’histoire ouvrière, celle de l’éducation et celle de la guerre de 1914. Il a notamment publié Les Anciens combattants 1914-1940, (2014), Penser la Grande Guerre (avec Jay Winter, 2004), Verdun 1916, une histoire franco-allemande, (avec Gerd Krumeich, 2015). Il préside le Conseil scientifique de la Mission du Centenaire 1914-1918 et celui du Mémorial de Verdun. RetroNews : Comment la censure s’exprime-t-elle en France pendant la Grande Guerre ? Antoine Prost : Dès le début de la guerre, la censure s’exerce sur les morasses, les planches des journaux prêtes à être imprimées : elle supprime des passages entiers de texte, ce qui fait qu’on a souvent des blocs blancs dans les journaux ou les livres. Deux principes organisent la censure :- Ne pas donner des informations à l'ennemi dont il pourrait se servir contre nous ;- Entretenir le moral de la population.

Les grandes phases de la guerre sur le front Ouest- Chemins de mémoire de la Grande Guerre en Nord-Pas de Calais La Première Guerre mondiale s’est étendue sur 51 mois, du 1er août 1914 au 11 novembre 1918. Le conflit a concerné, pour des durées variables, quatre fronts sur le sol de l’Europe : le front Ouest, d’emblée perçu comme la zone décisive de l’affrontement, le front Est, avec la Russie, le front italien, dans les Alpes, le front des Balkans, face à l’Empire Ottoman. Seul le premier a été actif sur l’ensemble du conflit, et c’est là que s’est joué le dénouement final. Sur le front Ouest, pour tenter de chasser l’armée allemande des territoires occupés, les Alliés ont mobilisé les forces d’une coalition de plus de 20 nations, mais l’essentiel a reposé sur les armées française et britannique ; cependant, les Etats-Unis, entrés en guerre au printemps 1917, joueront un rôle considérable dans le basculement final du conflit, à l’été 1918, qui aboutira à la victoire des Alliés. Chronologiquement, la Grande Guerre, sur le front Ouest, a connu trois grandes phases : 1. 2. 3.

La géographie des « morts pour la France » Archives. La Bretagne et la Corse font-elles partie des régions où davantage de vies ont été sacrifiées ? L’exploitation de la base de données « Mémoires des hommes » du ministère de la défense permet d’analyser qu’il y a bien eu inégalité devant la mort. Mais les raisons sont davantage socio-économiques que territoriales. LE MONDE | 13.05.2014 à 15h29 • Mis à jour le 02.11.2018 à 10h37 | Par Henri Gilles, Jean-Pascal Guironnet et Antoine Parent Le sentiment que des régions ont été plus sacrifiées que d’autres durant la Grande Guerre, bien présent dans la mémoire collective, en particulier en Bretagne et en Corse, est-il fondé ? Nous avons tenté de les expliquer à partir de variables testables empiriquement, dans le but d’identifier et de « reconstruire » une rationalité, au sens économique, des choix du haut commandement. La cliométrie (terme formé sur « Clio », muse de l’Histoire) consiste en l’application à l’histoire de modèles économiques enrichis de techniques économétriques.

Agenda et actualités – Dernières nouvelles de la Grande Guerre et du Crid 14-18 Brefs souvenirs 4/12 La FAOL Il ne faut pas oublier que c’est la Fédération audoise des œuvres laïques (FAOL), Ligue de l’Enseignement, qui a lancé l’édition de Louis Barthas avec la fabrication artisanale d’une plaquette de format A4 tirée en offset à 500 exemplaires, reprenant sur 72 pages des extraits du manuscrit pour utilisation en classe. La plaquette fut envoyée à François Maspero, et la réponse positive de celui-ci fut immédiate : une édition intégrale s’imposait. La FAOL participa largement à la diffusion et au succès du livre. Continue reading « Chroniques – 4/12 La FAOL » Autour de la tombe du Soldat inconnu français : un débat engagé Jean-François Jagielski Nous allons, ce 11 novembre, commémorer le centenaire de l’arrivée du Soldat inconnu à Paris. Le présent article s’appuie sur une étude du cas français que nous avions publiée en 2005. Pour lire la suite et l’intégralité de l’article de Jean-François Jagielski : SI débat engagé JFJ Brefs souvenirs 3/12 François Maspero

Le jardin tropical de Paris, mémoire oubliée des soldats coloniaux - RFI En bordure du bois de Vincennes, dans la banlieue parisienne, le temps semble s’être arrêté en un lieu bien mystérieux. Dans le jardin tropical, la nature a repris ses droits depuis plusieurs décennies. Injustement oublié, cet écrin de verdure renferme pourtant le témoignage des liens qui unissaient la France et ses colonies. « Le Moyen-Orient est la région la plus durablement touchée par la guerre de 1914-1918 » Eugene Rogan est professeur d’histoire contemporaine du Moyen-Orient à l’université d’Oxford (Royaume-Uni). Il est l’auteur de Histoire des Arabes de 1500 à nos jours (Perrin, 2013). Israël, Palestine, Syrie, Liban… il explique l’impact qu’a eu le règlement de la première guerre mondiale. Pourquoi les puissances européennes ont-elles entrepris de dépecer l’Empire ottoman (1299-1923) alors que la guerre n’était pas terminée ? Eugene Rogan : Pour comprendre pourquoi, il faut remonter à la question d’Orient au XIXe siècle : les Européens étaient préoccupés par la préservation de l’Empire ottoman. Pour la Grande-Bretagne, la France et la Russie, il semblait alors que son ­effondrement était imminent. C’est là que se ­situe le péché originel : les Alliés n’étaient pas d’avis que le Moyen-Orient soit capable de se doter de son propre agenda politique. Est-ce la guerre qui a provoqué la chute de la Sublime Porte ? L’Empire ottoman aurait pu survivre s’il n’était pas entré en guerre.

EPI mémoire de la Première Guerre mondiale. 3F. - Actualités pédagogiques - Collège du Val d'Oudon - Le-Lion-d'Angers Qu'est-ce qu'un cookie ?Un « cookie » est un fichier texte susceptible d'être déposé sur votre terminal à l'occasion de votre visite de notre site. Il a pour but de collecter des informations anonymes relatives à votre navigation et de vous adresser des contenus adaptés. Seul l'émetteur d'un cookie est susceptible de lire ou de modifier des informations qui y sont contenues.Les données collectées sont relatives notamment aux caractéristiques du système d'exploitation, du navigateur ou du terminal que vous utilisez (ordinateur, tablette ou téléphone mobile), à votre localisation, à votre utilisation.Ces données sont confidentielles et ne seront pas transmises à un tiers.Finalité des cookies utilisés sur le siteLes cookies que nous émettons permettent :d'établir des statistiques et volumes de fréquentation et d'utilisation des divers éléments composant notre site (nombre de pages vues, nombre de visites, activité, fréquence de retour, etc.)

1914-1918 : Des Amérindiens dans les tranchées La tourmente qui a emporté l’Europe dans la Première Guerre mondiale est allée chercher ses combattants bien au-delà des zones de combats. Ainsi, des milliers d’Amérindiens se sont engagés dans les armées américaine ou canadienne. Pour cela, ils ont revêtu les uniformes des « Visages pâles ». Au combat, ils ont souvent fait plus que leur part et nombreux sont ceux qui ne sont jamais revenus. Nous allons vous raconter l’histoire de quelques-uns d’entre eux… Standing Buffalo, petit-fils de Sitting Bull Qu’est-ce qui a bien pu pousser ce jeune homme d’à peine 20 ans à venir s’enrôler pour combattre dans une guerre qui ne risquait pas de l’atteindre, lui, Joseph Standing Buffalo, jeune Sioux établi dans les vastes prairies du centre du Canada ? Sitting Bull, le vainqueur de Little Big Horn et grand-père de Standing Buffalo © U.S. Chant pour la mort du guerrier Sitting Bull, tribu Assiniboine Comme tous les engagés de l’armée canadienne, Standing Bull est examiné sous toutes les coutures. .

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