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Histoire-Géographie 4e

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DU BÛCHER À LA GUILLOTINE Le 16 octobre 1793, Marie-Antoinette, jadis reine de France, était décapitée à Paris. Sa tête fut ensuite placée sur une lance et présentée au public, venu assister à cette exécution très attendue dans le cadre de la Révolution française. À cette époque, les exécutions furent nombreuses et surtout facilitées par une nouvelle façon de faire, plus rapide et efficace que la hache ou l'épée: la guillotine. Profitons de cet événement historique pour nous intéresser à l'évolution des méthodes d'exécution! Photo: Exécution de Marie-Antoinette 1- Le bûcher Photo: Jeanne d'Arc au bûcher, miniature du XVe siècle Au Moyen Âge et à la Renaissance, nombreux sont les hommes et les femmes qui ont été exécutés publiquement sur le bûcher. Photo: Juifs sur le bûcher au 15e siècle Le condamné était souvent rasé, puis attaché à un poteau, posé souvent sur une plate-forme de bois, sous lequel et/ou autour duquel étaient placées les bûches à allumer. 2- La roue Photo: Supplice de la roue (1589) 3- La pendaison

La laïcité à l'école | Ministère de l'Education Nationale de la Jeunesse et des Sports Faire respecter le principe de laïcité à l'école La laïcité est un principe de liberté, liberté de croire ou de ne pas croire. Elle est au fondement de notre société et de notre école qui doit préserver les élèves de tout prosélytisme idéologique, économique et religieux. Cet élément n'est pas imprimable. La laïcité à l'école, qu'est ce que ça signifie ? On entend souvent parler de la laïcité de l'État ou de l'École. La laïcité, c'est le principe qui garantit la liberté de croire ou ne pas croire. l'égalité : tous les habitants, quelles que soient leurs religions ou convictions, sont égaux devant la loi la liberté : tous les habitants ont le droit d'exprimer leurs croyances ou conviction et de pratiquer la religion de leur choix, d'en changer ou de ne pas en avoir, mais toujours dans le respect de la liberté des autres la neutralité de l'État : l'État ne peut jamais imposer à qui que ce soit une religion ou de ne pas croire. La laïcité en France, ça date de quand ? L'idée républicaine

La mort par guillotine était-elle douloureuse Il y a un peu plus de 40 ans aujourd’hui, la France guillotinait pour la dernière fois un prisonnier, Hamida Djandoubi, « meurtrier tortionnaire à tendance proxénète« , c’était le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille. Alors que nous célébrons cet anniversaire, la question de la douleur d’une mort par guillotine ressurgit : finalement, était-ce un supplice pour le prisonnier ? En 1905, une expérience intrigua. Un médecin rapporta ses observations de la décapitation d’un dénommé « Languille » dans les Archives d’Anthropologie Criminelle. Le docteur Beaurieux aurait appelé la victime décapitée, dont les paupières venaient de se fermer, et l’individu aurait réagi en ouvrant ses yeux, fixant le docteur avec force, avant de refermer ses yeux lentement, comme « au bord de l’inconscience« . Depuis le début de cette pratique, peu d’études scientifiques sur sa pénibilité ont vu le jour, difficile d’obtenir des réponses d’une tête coupée !

Comment a été inventée la guillotine ? À l’instar du docteur Guillotin, qui, à son insu, a donné son nom à la machine, la France révolutionnaire ne se doutait pas qu’une simple réforme du code pénal allait engendrer l’un des plus redoutables instruments de mort. Une histoire, comme tant d’autres, née à Paris… Contrairement à une croyance répandue, le docteur Guillotin n’est pas l’inventeur de la guillotine. Député de Paris en 1789, ce médecin de formation participa activement aux débats de l’Assemblée Constituante sur la réforme du code pénal, et demanda notamment que soient révisées les exécutions capitales. Avant la Révolution, plusieurs modes d’exécution existaient selon la nature du crime, et le statut du condamné . À la suite de nombreux débats, l’Assemblée décréta en 1791 (via l’article 3 du Code Pénal) que « tout condamné aura la tête tranchée ». Joseph-Ignace Guillotin Un décret dont s’alarma le bourreau de Paris, Charles-Henri Sanson, qui fit part à l’Assemblée des problèmes liés à cette condamnation unique.

Dernières traces visibles de la guillotine à Paris Inaugurée en 1792 en place de Grève (actuelle place de l’Hôtel de Ville), la guillotine a par la suite beaucoup voyagé dans Paris. Place de la Concorde, place de la Nation, cour du Louvre… Des exécutions qui, aux heures les plus sombres de la Révolution française, proposaient au peuple, avide de spectacle et de sang, une mise en scène grandiloquente. Mais les moeurs changent avec le temps et, vers le milieu du 19e siècle, les exécutions, toujours publiques, se déroulent directement devant l’entrée des prisons. Ou comment des idées philosophiques et humanistes engendreront un effroyable instrument de mort. À l’angle de la rue de la Croix-Faubin et de la rue de la Roquette actuelles, dans le 11e arrondissement, se trouvait la prison de la Grande Roquette, où les condamnés à mort étaient enfermés. Paul Schaan, Musée Carnavalet Des dalles dont l’emplacement est encore visible aujourd’hui. À l’entrée du jardin, vous pouvez observer le porche de l’ancienne prison.

Camille Desmoulins au Palais-Royal Jusqu'au 12, l'agitation parisienne est demeurée sporadique. Il s'agit plus d'une atmosphère inflammable que d'émeutes. La plupart des gens espèrent encore tellement en Necker que même les plus malheureux se tiennent dans des limites. Il avait guetté les occasions dans les tribunes des Menus-Plaisirs, où faute d'avoir pu se faire élire par son pays natal de Guise, en Picardie, et déjà plus journaliste qu'avocat, il glanait les informations et tentait d'approcher quelques-unes des célébrités de l'heure. Avec ou sans lui, la foule déchaînée fait procéder à la fermeture des théâtres, y compris l'Opéra, dont elle considère que le fonctionnement serait un scandale en ce jour devenu un jour de deuil.

états généraux 1. Définition Dans l'ancienne monarchie française, jusqu'à la Révolution de 1789, on appelait Assemblées des états, ou simplement États, des assemblées politiques qui se tenaient à des époques plus ou moins régulières pour délibérer sur des questions d'intérêt public. Ces assemblées se nommaient États, parce qu'elles étaient composées de députés envoyés par les trois ordres, ou états, du royaume : clergé, noblesse, et tiers état. On distinguait les états généraux, qui comprenaient les délégués de tout le royaume – ou d'un très grand nombre de provinces –, et les états particuliers, ou états provinciaux, qui ne réunissaient que les délégués d'une seule province. 2. Les états généraux sont nés d'une évolution du droit féodal et de la nécessité pour le roi de recevoir l'appui de ses sujets. 3. En 1302, Philippe le Bel recherchait l'appui du pays dans son conflit avec le pape Boniface VIII. 4. Les états généraux de 1356-1358 et 1484 5. Au xviie siècle 6.

8 choses que vous ne saviez pas sur la Bastille Ancienne forteresse située à l’emplacement de l’actuelle place de la Bastille, celle-ci fut entièrement détruite le 14 juillet 1789 lors de la Prise de la Bastille, évènement qui reste gravé dans la mémoire collective comme le déclencheur de la Révolution Française. Mais connaissez-vous réellement la Bastille ? Découvrez le avec ces 8 chiffres et anecdotes. 1. Fête Nationale Chaque année, lors de la fête nationale du 14 juillet, ce n’est pas la prise de la Bastille que la France célèbre, mais la fête de la Fédération. 2. La Bastille fut à l’origine un château fort construit à la fin du 14e siècle à la porte Saint-Antoine, haut de 24 mètres et encerclé de 8 tours rondes reliées entre elles par un mur de 3 mètres d’épaisseur. 3. Du 9 juin 1794 au 12 juin 1794, 73 personnes furent guillotinées place de la Bastille. 4. Voltaire fut envoyé deux fois à la Bastille. 5. Le mystérieux Masque de fer a bel et bien existé. 6. 7. 8.

Balade Paris sous la Révolution Du Palais Royal jusqu’à la Place de la Concorde, cette balade vous fera découvrir de nombreux témoins encore visibles de la Révolution française. Vous arpenterez notamment la célèbre rue Saint-Honoré, où ont vécu de nombreux députés des premières assemblées nationales, et flânerez dans le jardin des Tuileries avant de finir place la Concorde, haut-lieu des exécutions capitales pendant la Terreur. Une balade dans l’un des plus beaux quartiers de la capitale, ancien coeur de la Révolution française. Palais Royal (métro Palais Royal Musée du Louvre) Sur la Place du Palais Royal, vous vous trouvez entre le Louvre, ancienne demeure des Rois de France, et le Palais Royal, construit par le Cardinal de Richelieu en 1628. Aux n° 57 à 60 de la Galerie de Montpensier était autrefois établi le Café de Foy. Sortir du palais Royal, traversez l’avenue de l’Opéra et prenez la rue Saint-Honoré. Allez tout droit jusqu’à l’église Saint-Roch (296, rue Saint Honoré). Continuez tout droit rue Saint-Honoré.

Marie-Antoinette et Fersen ont-ils été amants ? Si l'amour que Fersen et Marie-Antoinette se portent l'un à l'autre ne fait aucun doute, reste LA question : l'ont-ils consommé ? Les biographes sont bien en peine d'être catégoriques. Aucune des lettres entre la reine et le soldat* ne fait allusion à une quelconque relation charnelle. Sauf que... Des passages -- peut-être licencieux estiment certains -- ont été biffés par on ne sait quelle main et d'autres soigneusement codés. Voilà les historiens réduits à des conjectures où affleure toujours le doute. Fersen, l'éternel célibataire Quant à la psychologie de la reine, elle plaide aussi pour une passion romanesque bien chaste. Et Fersen ? * Prochainement publiées sur www.archives-nationales.culture.gouv.fr.

Marie-Antoinette et Axel de Fersen, le coup de foudre qui a fait la France Aucune reine française n'a autant fait couler d'encre. L'Autrichienne, la jeune épouse du roi Louis XVI, est une personnalité à part, comme on a pu le voir à travers de nombreux films, romans, ou biographies. Souvent son côté libre marque les esprits. Une fois de plus, avec cette histoire, elle ne déroge pas à la règle. Sauf que sa liberté lui coûtera en partie sa vie. Mariée depuis 1770 au futur roi des France, fille de Marie-Thérèse, l'archiduchesse d'Autriche, reine de Hongrie et de Bohème, et de l'empereur germanique François Ier de Lorraine, sa mère n'avait qu'une idée: rapprocher les Habsbourgs des Bourbons. Elle y rencontre Hans Axel de Fersen le jour du bal de l'Opéra. Marie-Antoinette, elle, n'a d'yeux que pour cet homme, ce Suédois, né en 1755 à Stockholm, la même année que la Reine. Louis XV meurt le 10 mai 1774. Trois ans plus tard, délaissée par son mari, désavouée par le peuple français, la reine traîne son ennui au Trianon, Fersen rentre.

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