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« Learning centres : vers un modèle à la française »

« Learning centres : vers un modèle à la française »
Les journées sur les learning centres organisées par Médiat Rhône-Alpes et le SCD de l’université de Lyon 1 ont été introduites par Suzanne Jouguelet, auteur du rapport « Les learning centres : un modèle international de bibliothèque intégrée à l’enseignement et à la recherche 1 ». Elle s’est risquée à proposer une définition, en rappelant que learning signifie apprentissage mais aussi appropriation des savoirs, et que le terme center implique qu’il s’agit d’un lieu central. En effet, un learning centre est un lieu que l’on se préoccupe d’aménager de façon accueillante et d’ouvrir largement, mais aussi un ensemble de services qui visent à faciliter l’acquisition de connaissances. Elle a rappelé également que le créateur du premier learning centre, Graham Bullpitt, considère que l’anticipation des besoins des usagers est fondamentale et que, par conséquent, il ne peut y avoir de modèle « prêt-à-porter ». De multiples comptes rendus d’expérience Pédagogie, recherche et documentation Related:  Bibliothèques, services et évolutions des modèles

FADBEN Jean-Yves CAPUL, sous-directeur des programmes d’enseignement, de la formation et du développement numérique, DGESCO Bénédicte ROBERT, chef du département de la recherche et du développement, de l’innovation et de l’expérimentation, DGESCO Nicolas DOMPNIER, professeur documentaliste Yves DEBIEN, proviseur de lycée honoraire Michelle CAINE, ia-ipr EVS, académie de Dijon Pierre DANEL, ia-ipr EVS, CTICE, académie de Clermont Ferrand Julien ROCHE, directeur du service commun de documentation, Université de Lille Jean-Jacques PELLE directeur de l’éducation, Conseil général du Finistère Jean-Charles RINGARD, directeur de l’éducation, Conseil régional des Pays de la Loire Modérateur : Pascal COTENTIN, ia-ipr, CTICE, CRDP de Versailles Pour vous, les » learning centres » à la française, c’est quoi et pourquoi vous intéressez-vous à ce concept ? Nicolas Dompnier, professeur documentaliste, cité internationale Grenoble Michèle Caine, ia-ipr EVS, académie de Dijon Quelles perspectives ?

Les learning centres : un modèle international... Formation et bibliothèque : une conception renouvelée Le double mérite de l’étude est, d’une part de montrer que ce concept va bien au-delà des frontières anglo-saxonnes auxquelles on a tendance à le contingenter, d’autre part de s’interroger sur la possible adaptation (et non copie ou imitation) des missions de ces centres au contexte français. La synthèse proposée en préambule permet de résumer l’originalité de ces learning centres, qui sont loin d’être un effet de mode, et qui ne se cantonnent pas à l’approche « tout-numérique » qu’on a parfois stigmatisée à leur égard. « L’intégration entre l’enseignement (teaching), l’acquisition de connaissances (learning), la documentation et la formation aux technologies (training) est… au cœur de cette notion qui renouvelle la conception de la relation entre formation et bibliothèques. » Des professionnels qualifiés Sur quoi, au-delà de l’originalité de l’approche, se base le succès, indéniable, de ces learning centres ? La question des publics

Rolex Learning Center Il est de tradition quand on imagine l’avenir des bibliothèques de se tourner vers des terres lointaines, de songer avec mélancolie à l’Europe du Nord, de rêver des pays anglo-saxons, de s’inscrire dans une tradition de l’ailleurs (les pays asiatiques, nouvel eldorado des bibliothèques !) comme pour mieux se persuader que la distance à parcourir serait la preuve irréfutable de notre indéfectible attachement à cet obscur objet du passé que serait la bibliothèque encyclopédique. Avec l’ouverture du Rolex Learning Center le 22 février 2010 à Écublens, il va peut-être falloir s’habituer à être plus curieux de nos voisins suisses, à accepter l’idée que, discrètement, une communauté scientifique imagine ce que sera, peut-être, la bibliothèque du futur, en en confiant le design à des architectes venus de l’empire du Soleil-Levant. Ainsi le rêve devient projet, sa réalisation un exploit technique, et son ouverture un terrain d’envol vers une autre approche des chemins de la connaissance.

Les learning centres dans le secondaire : stratégie institutionnelle et enjeux pour la formation des élèves et l’identité de l’enseignant documentaliste - Table Ronde - Les Trois Couronnes - Didactique de l'Information Documentation 1. Le CDI-learning centre, une idée qui prend forme rapidement Une activité et des avancées conséquentes sont observables sur les terrains institutionnel (DGESCO, IPR-EVS, réseau CRDP) et professionnel (les académies). En témoignent, pour le moins, un séminaire ESEN en mars 2011, un vademecum DGESCO dont la sortie est annoncée en mars 2012, ainsi que de nombreuses communications de l’Inspection générale écrites, vidéos et orales sur le web et dans divers colloques. Enfin, sachons qu’il existe déjà des CDI qui s’affichent comme des learning centres ou qui s’inscrivent dans des projets « innovants » à profil LC. Ce n'est donc plus une idée à la mode mais bien une réalité qui se met concrètement et sûrement en place, et pas si subrepticement qu’on pourrait le penser pour peu que l’on tienne une veille informationnelle sur la profession. 2. Premier repère : la déresponsabilisation pédagogique du professeur-documentaliste Second repère : l’ancrage à la Vie scolaire. Conclusion

Nouveaux espaces et nouveaux services : learning centers et idea stores Ces mystérieux Learning Centers sont-ils pour les bibliothèques publiques et universitaires un nouveau paradigme à l’heure du numérique ou les bibliothèques ont-elles toujours été des « lieux d’apprentissage » et des « boîtes à idées » dont on se plaît désormais à souligner cette dimension par des termes anglo-saxons dans une optique de buzz ? Quels enseignements tirer des exemples étrangers pour construire ou réaménager une bibliothèque et moderniser ses services ? La journée d’étude organisée par Médiaquitaine le 26 mai dernier a constitué une « boîte à idées » stimulante pour des participants venus de la France entière. Un nouveau modèle de bibliothèque ? Le Learning Center n’est pas un modèle universellement déclinable mais plutôt un équipement « personnalisé » que chaque université doit construire à partir d’une analyse de l’existant et de ses objectifs. Aux Pays-Bas En France À l’heure du numérique, les tutelles s’interrogent parfois sur le caractère stratégique des bibliothèques.

Les bibliothèques troisième lieu Concept encore peu répandu en France, la bibliothèque troisième lieu 1 incarne un modèle phare aux États-Unis, où l’appellation « third place library » fleurit sur la biblioblogosphère et dans la littérature bibliothéconomique. Elle y fait figure de voie d’avenir et semble se matérialiser également dans plusieurs établissements européens, notamment au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Europe du Nord, où la filiation directe à ce modèle est parfois ouvertement revendiquée, à l’exemple du « Fil rouge », bibliothèque centrale de la ville de Hjoerring, au Danemark, présentée au dernier congrès de l’Ifla 2 (International Federation of Library Associations and Institutions). Si le concept est abondamment utilisé, il reste toutefois peu documenté, peu explicité, et son usage peut connaître des acceptions divergentes. Il paraît donc opportun de se pencher sur ses caractéristiques afin d’en restituer l’essence et de mieux saisir le succès qu’il remporte 3. Qu’est-ce que le troisième lieu ?

Actualité - Learning center et CDI (suite) Toujours d’actualité, la conception de l’évolution du CDI en learning center voulue par l’inspection générale que nous avions signalée dans une brève : Learning center et CDI, est au coeur du débat qui anime la profession. Certains éléments peuvent éclairer les différents points de vue en présence. D’un côté la "démarche de ré-invention du CDI" avec la prise de position de la hiérarchie tout d’abord exposée pendant le (colloque de l’Esen sur les Learning Center ), puis représentée par la vision de l’avenir des CDI et des espaces scolaires développée dans un entretien de Jean-Louis Durpaire Inspecteur général de l’éducation nationale depuis 2002, président des Capes de documentation et celui de Jean-Pierre Veran IPR, vive-président du jury des CAPES externes et du concours de recrutement des CPE : Les CDI tardent-ils à entrer dans le monde du web 2.0 ? Une interview de JL Durpaire dans Educavox dans le cadre de Ludovia fin août 2011. Vive le learning center ! Mise à jour 9 janvier 2012

Dix idées à voler pour vos bibliothèques Parce que seules les bonnes idées méritent d’être volées, voici une sélection personnelle de 10 initiatives dans les bibliothèques qui me semblent mériter d’être volées, donc copiées, donc adaptées! [<a href="//storify.com/silvae/10-ateliers-originaux-dans-les-bibliotheques" target="_blank">View the story &laquo;&nbsp;10 idées à voler pour vos bibliothèques&nbsp;&raquo; on Storify</a>] Sur le même thème Outiller les travailleurs du savoir : html vers epub J'aime beaucoup cette petite extension pour navigateurs (Firefox en particulier). Elle s'appelle GrabMyBooks.

Littératie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sur les autres projets Wikimedia : littératie, sur le Wiktionnaire Selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la littératie est « l’aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d'étendre ses connaissances et ses capacités. » (dans le rapport publié le 14 juin 2000 : La littératie à l’ère de l’information). Terminologie[modifier | modifier le code] « The next best thing to knowing something, is knowing where to find it. » « Ce qu'il y a de mieux en dehors de savoir quelque chose, c'est de savoir où le trouver » – Samuel Johnson Cette citation de l'écrivain et savant anglais Samuel Johnson n'a rien perdu de sa vérité encore aujourd'hui. Origine du concept[modifier | modifier le code] Le concept est issu du mot anglais literacy (« alphabétisme ») qui s'oppose à illiteracy (analphabétisme).

Entretien avec David Aymonin sur le learning center: Le learning center est au centre de nombreuses interrogations. Quoi de mieux dès lors que d’interroger David Aymonin, celui qui dirigea le Rolex center et qui est aujourd’hui en Nouvelle Calédonie au SCD de Nouméa après après avoir été conservateur de bibliothèques en Métropole mais aussi responsable de diverses structures documentaires de par le monde. Vous trouverez ici quelques éléments sur lui, même s’ils sont déjà un peu anciens. Bonne lecture et à vos réactions. En préambule à « l’interviouwe » qui va suivre, je voulais d’abord te remercier Olivier de m’avoir contacté dans ma lointaine contrée, désormais la Nouvelle Calédonie, pour me donner l’occasion de réfléchir et de m’exprimer sur le sujet des learning centers, en l’élargissant à celui des bibliothèques scolaires appelée chez nous CDI, et en me permettant de constater à quel point le monde entier est confronté aux mêmes questions, de l’Australie à la Nouvelle Zélande, en passant par la Finlande ou la Suisse. 1. 2. 3. 4. 6. 7.

Comment créer un tiers-lieu ou un lieu partagé ? Infographie décisionnelle Comment créer un tiers-lieu ou un lieu partagé ? Maxime Arnaud est l’auteur de cette infographie mode d’emploi – en pdf (voir ci-dessous) organisée autour d’étapes clés et 6 phases essentielles pour se lancer dans un projet de lieu partagé parmi 8 types : colocation de bureaux, centre d’affaires, télécentre, espace de coworking, atelier partagé, hackerspace ou fablab. Panorama des possibles pour un tiers-lieu ou lieu partagé L’infographie Comment créer un tiers-lieu tient compte de retours d’expériences en France réunis par la Coopérative des Tiers-Lieux. Sur cette affiche sous la forme d’un schéma de processus – organigramme (« flowchart »), il est signalé des points à prendre impérativement en compte, des pratiques efficientes, des principes pour un projet collectif de tiers-lieu réussi sans oublier les écueils et dérives. Une vision que l’équipe qui a conçu et pensé cette infographie tiers-lieu appelle un « panorama des possibles ». Créer un tiers-lieu : Bonnes pratiques décisionnelles

Enjeux et problématiques des Learning Centres : l’exemple de Lille 3 Le site de la Conférence des présidents d’université a mis en ligne un rapport ayant pour ambition de synthétiser l’ensemble des questions que peuvent soulever la conception et la mise en place d’un Learning Centre. Nous en proposons ici un résumé, augmenté d’autres publications récentes et de nos propres commentaires. Notre propos sera illustré par l’exemple de Lille 3, université pleinement engagée dans cette problématique, avec la création d’un Learning Centre thématique. Le rapport « Mettre en place un Learning Centre : enjeux et problématiques » est le deuxième volet réalisé par la Caisse des dépôts, faisant suite à une étude portant sur l’université numérique dont nous avions également donné un long écho dans Insula en août 2010 pour sa partie documentaire. Learning Centre : un nom Le nom du LC de Lille 3 Learning Center archéologie/égyptologie. L’expression Learning Centre n’a pas été francisée, n’ayant pas d’exact équivalent. Learning Centre : une histoire Learning Centre : un lieu

Actualités - Les centres de connaissances et de culture Télécharger la vidéo " Du CDI au centre de connaissances et de culture " La transcription du clip Les centres de connaissances et de culture, dits "3C", sont des projets éducatifs et pédagogiques à part entière. Les centres de connaissances et de culture répondent aux changements qu'ont induit les évolutions technologiques dans l'accès à l'information et aux connaissances. Les centres de connaissances et de culture permettent aussi de décloisonner espaces et temps scolaires, pour donner aux élèves plus d'autonomie dans leur parcours et plus d'occasions de collaborer entre eux. Un centre de connaissances et de culture est un lieu d'accueil.

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