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« La classe inversée est une révolution, mais pas celle que l’on croit »

« La classe inversée est une révolution, mais pas celle que l’on croit »
Après l’intervention de Paul Devin, IEN, pour qui tout miser sur la classe inversée est "une illusion", Héloïse Dufour, présidente d’Inversons la Classe, répond point par point. Héloïse Dufour, d’Inversons la Classe, veut mettre la classe inversée dans la « malette pédagogique de chaque enseignant ». Pour vous, la classe inversée est-elle une révolution ? La classe inversée est une révolution, mais pas celle que l’on croit. En revanche, ce qui est révolutionnaire, c’est la diffusion “virale” de la classe inversée, qui se fait par les acteurs de l’éducation, sur le terrain. Certains, comme Paul Devin, considèrent que les tenants de la classe inversée diabolisent le cours magistral et ont tort de se focaliser sur une seule méthode… Bien sûr que nous ne devons pas nous focaliser sur une seule méthode ! L’un des intérêts de la classe inversée, c’est qu’elle peut être adaptée, et que l’enseignant peut la faire évoluer. Pas question d’opposer classe inversée et cours magistral. Fabien Soyez Related:  pedagogie

"Classe inversée", analyses et débats Une première définition de la classe inversée, « le cours à la maison les devoirs en classe », n'est-elle pas dépassée aujourd'hui, au vu des écrits des experts ici présents ? On a pu souligner en effet qu'il s'agit plutôt d'accomplir des tâches cognitives simples chez soi et des tâches collaboratives et cognitives élevées en classe. On a pu aussi y voir la simple réalisation favorisée par le numérique de pratiques préconisées tout au long de l'histoire de la pédagogie (de la maïeutique socratique à la méthode Freinet). Cette table ronde, proposée dans le cadre du Plan National de Formation lors des Boussoles du numérique, a pour objet de définir la classe inversée et d'analyser ses mises en œuvre souhaitables et possibles. elle fait suite à la présentation d'expériences :

La classe inversée, un modèle à suivre pour l’école numérique ? Pas certain… Les microcosmes éducatifs ne bruissent que de ça… Après les MOOC et les tablettes, la classe inversée est, semble-t-il, au cœur de la réflexion de tous ceux qui veulent bien se préoccuper de faire avancer la pédagogie et de la mettre en adéquation avec son temps. Écrivez un article avec, dans le titre, l’expression « classe inversée » ou, mieux, « flipped classroom » qui fait tout de suite plus branché et vous verrez votre notoriété en ligne atteindre des sommets. Pour tout vous dire en secret, ce billet n’a d’autre but que celui-là… L’état de l’art Faisons le point. Sitôt « débarquée » de la DNE, l’été dernier, Catherine Becchetti-Bizot s’est vue confier une mission d’étude « des pratiques mobilisant des pédagogies actives liées à l’utilisation des outils et ressources numériques » à laquelle elle travaille d’arrache-pied, parcourant la France pour y rencontrer les collègues qui pratiquent la classe inversée. Les interrogations, les doutes Redécouverte des pédagogies actives ?

Inverser la classe : effets sur la formation de futurs enseignants 1L’Université de Sherbrooke encourage l’innovation pédagogique en soutenant, à l’aide de fonds ponctuels, les enseignants proposant des projets originaux. C’est dans ce cadre que nous avons mis en place l’expérimentation d’un dispositif de classe inversée dans un cours d’évaluation des apprentissages offert à deux cohortes d’étudiants inscrits en troisième année de baccalauréat en enseignement secondaire. Bien que ce cours ait été donné durant plusieurs années, l’émergence d’une problématique pédagogique particulière nous a incité à tenter de la résoudre en proposant un dispositif pédagogique innovant. Notre démarche d’innovation s’inscrit dans une perspective de Scholarship of Teaching and Learning (SoTL) (Kreber, 2002) qui a soutenu la formalisation de nos actions dans toutes les étapes du projet. 3La recherche que nous avons menée autour du dispositif de classe inversée dont nous ferons état dans cet article émerge avant tout d’une problématique pédagogique. 2.1. 2.2. Figure 1.

Peut-on réellement encore innover en formation L’innovation est permanente en formation. La pratique de formation est une succession de réinvention et de remise en contexte d’idées, de rêves, d’intuitions propres à l’humanité. Parfois, ce qui est innovant dans un contexte est connu de longue date dans un autre. Parfois pour être plus modeste, pour moins effrayer, le terme de diversification sera plus propice. La diversification des pratiques, des usages, des façons d’enseigner et d’apprendre est un processus continu. Un cycle de copie- imitation-détournement-modification-amélioration est observable. Bibliographie CRISTOL, D. (2014), Former se former et apprendre à l’ère numérique. CRISTOL, D. (2011), Innover en formation. CRISTOL, D. (2011), Management et innovation : 60 nouveaux exercices.

Des briques de Lego® pour animer des groupes de travail Si vous animez un groupe sur des questions stratégiques, vous disposez de nombreux outils pour mettre les participants en activité. Brainstorming, travail en petits groupes, utilisation de post-it et de techniques d'animation traditionnelles seront au menu. Avec les mêmes questions : Chacun pourra-t-il s'exprimer de manière équilibrée ? Depuis quelques années, des facilitateurs utilisent des Lego® pour animer ce type de réunions. Beaucoup de facilitateurs ont été formés à la méthode et forment une communauté qui communique régulièrement sur cette approche. Les origines L'utilisation de Lego® pour animer une réunion remonte au milieu des années 90 quand Johann Roos et Bart Victor, alors enseignants à l'IMD de Lausanne l'utilisent... avec une équipe d'encadrement de l'entreprise qui produit les Lego®. Seymour Papert poursuit le constructivisme de Piaget et propose une approche constructionniste. Plus récemment, certains ont constaté une proximité avec les méthodes de pédagogie inversée.

Les 10 méthodes les plus innovantes en termes de pédagogie scolaire 1) L’interactivité au service des profs Dans diverses universités, l’interactivité commence à se répandre. La technologie permet à celle-ci de gagner en efficacité. Ainsi, l’INSA de Lyon s’est lancé dans l’expérimentation de boîtiers électroniques qui permettent de faire réagir les étudiants et peuvent les faire participer à des exercices de manière plus interactive. Une autre technique qui vient de faire son apparition est le buzz groupe : les étudiants sont constitués en équipe par les enseignants et des projets leur sont confiés dont ils auront la charge de présenter au reste des étudiants. 2) La pédagogie inversée Bien souvent aller en cours ne suffit plus. A cette fin, l’usage des ENT (Espace Numérique de Travail) commence à se développer de plus en plus. Les Moocs (Massive Online Open Courses) tendent à prendre de l’importance. La méthode fait ses preuves puisque les étudiants se sentent plus concernés par les matières enseignées que s'ils les avaient apprises en cours. via EducPros

Comment innover en matière de pédagogie ? Je vous présente une infographie très intéressante sur les pédagogies innovantes réalisée par des ‘étudiants’ de la Web School Factory #WSFpedago @WSFparis sur twitter. Cette infographie présente différents pratiques d’enseignement et de partage du savoir via les outils numériques (Web 2.0 et Elearning). . Voici un échantillon de chapitres et outils que vous pourrez visualiser en accédant à la ressource via ce lien : Traitement des ressources de cours Unishared est un système de prise de notes collaboratives pour étudiants Partage de cours Sharepoint 2010 La classe hors de la classe Beebac Les plateformes collaboratives Merci aux auteurs pour leur travail Bonne consultation Olivier L

Les jeux sérieux Les jeux sérieux : entre jeu de rôle et jeu vidéo Les jeux de rôle sont fréquemment utilisés pour simuler des situations professionnelles et impliquer les élèves et étudiants. Ils sont depuis longtemps des outils au service de nos enseignements permettant de placer les élèves et les étudiants dans des postures professionnelles. La pédagogie du jeu quel qu’il soit, du jeu de l’oie au jeu de société, n’est plus à prouver aussi bien pour ses fonctions d’éveil, de découverte, de stimulation voire de construction d’une éthique. De nombreux jeux vidéo comme SimCity, Caesar ou Civilization ont déjà exploré le domaine des jeux de simulation permettant de développer des infrastructures ou d’organiser la vie de peuplades en suivant des contraintes proches du réel. On retrouve à l’état embryonnaire ce que sont les jeux sérieux aujourd’hui, plus axés sur le concret et l’apprentissage. Aujourd’hui les jeux sérieux sont objets d’un marché de plus en plus concurrentiel. Sitographie

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