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« La révolution sera numérique » : le manifeste de John Doe, le lanceur d’alerte des « Panama papers »

« La révolution sera numérique » : le manifeste de John Doe, le lanceur d’alerte des « Panama papers »
Le lanceur d’alerte anonyme dénonce, au-delà du cabinet Mossack Fonseca, les dérives d’un système que ni la justice ni les politiques n’ont su réguler. Le lanceur d’alerte anonyme des « Panama papers », qui utilise le pseudonyme « John Doe », a transmis au journal allemand Süddeutsche Zeitung un manifeste écrit en anglais pour expliquer pourquoi il a remis à la presse les 11,5 millions de fichiers des archives de Mossack Fonseca. Le Monde reproduit une traduction intégrale de ce texte. Pour en savoir plus : Le lanceur d’alerte des « Panama papers » sort du bois pour expliquer sa démarche L’inégalité des revenus est un des marqueurs de notre époque. Les « Panama papers » fournissent une réponse convaincante à ces questions : une corruption massive et généralisée. Entre-temps, un débat international a démarré, ce qui est encourageant. A cet égard, j’ai quelques réflexions à partager. « Des milliers de poursuites pourraient découler des “Panama Papers” » Les médias ont échoué. Related:  Transformation digitale & Social Good Techtech

The Startup Zeitgeist · The Macro Twice per year — once in the win­ter and once in the spring — thou­sands of men and women apply to Y Com­bi­na­tor. Each of these bright minds has his or her own vi­sion of the fu­ture of tech­nol­ogy. They pitch ideas re­lated to Bit­coin, drones, new drugs, vir­tual re­al­ity, and nearly every other topic you could imag­ine. Since 2008, we’ve re­ceived tens of thou­sands of these ap­pli­ca­tions. But re­cently, we com­mis­sioned Priceo­nom­ics (YC W12) and their data stu­dio to an­a­lyze eight years’ worth of our anonymized ap­pli­ca­tion data. So let’s re­view the data, start­ing with a sim­ple ex­am­ple. There’s a ques­tion on the Y Com­bi­na­tor ap­pli­ca­tion “Who are your com­peti­tors? When Twit­ter was new and rapidly grow­ing in 2010, there were many star­tups doing Twit­ter-like apps and tools for Twit­ter users, who were ap­pro­pri­ately con­cerned that Twit­ter might com­pete with them. Some star­tups are now mak­ing the top lists of com­peti­tors too.

Désautomatiser la société automatique : entretien avec Bernard Stiegler Bernard Stiegler est philosophe. Il a consacré une grande partie de son travail aux enjeux liés au numérique. Il dirige par ailleurs l’Institut de Recherche et d’Innovation (IRI) lié au centre Georges Pompidou à Paris. Chaque semaine dans l'Atelier des médias, nous tentons de vous présenter les grandes tendances de notre monde en termes d'information et de nouvelles technologies. Où nous mènent ces nouvelles réalités? L'internet, les mégadonnées, les géants à deux milliards d'utilisateurs. source image en couverture

Vers la mort du Design Thinking ? - Les cahiers de l'innovation Quand j’ai cherché ce qu’était le « design thinking » la première fois, je suis tombé sur cette définition : le design thinking permet de réaliser des produits ou des services « désirables par le consommateur, même s’il n’aurait jamais exprimé clairement un tel vœu, réalisables techniquement et viables économiquement », résume Véronique Hillen, aujourd’hui doyenne de la Paris-Est d.school à l’École des ponts . Le design thinking est « un mode d’application des outils de conception utilisés par les designers pour résoudre une problématique d’innovation, par une approche multidisciplinaire centrée sur l’humain ». Si certains annoncent déjà la mort du design thinking, ses méthodologies se retrouvent aujourd’hui disséminés dans toutes les situations où quelque chose est conçu (nouveau produit ou service). Même si les principes du design thinking sont de plus en plus adoptés par les entreprises (cf. cet article : le design thinking se rapproche-t-il du coeur des entreprises ?)

Nous avons besoin d’une critique sérieuse de l’activisme sur le Net Le journaliste, auteur de SF et blogueur, Cory Doctorow (Wikipédia) a rédigé un long, mais passionnant article dans Le Guardian qui prend appui sur une lecture (très) critique du récent mais déjà fort commenté livre The Net Delusion: The Dark Side of Internet Freedom de Evgeny Morozov. C’est cette vibrante défense d’internet, récemment traduite par le Framablog, que nous souhaitons vous donner à lire aujourd’hui. Nous avons besoin d’une critique sérieuse de l’activisme sur le Net Net Delusion (NdT : que l’on pourrait traduire par Les mirages du Net ou Internet, la désillusion) avance la thèse que la technologie ne profite pas nécessairement à la liberté, mais par quel autre moyen les opprimés se feront-ils entendre ? Net Delusion est le premier livre de l’écrivain et blogueur d’origine biélorusse Evgeny Morozov, dont le thème de prédilection est la politique étrangère. Au cœur du livre, on trouve des remarques extrêmement judicieuses. Le rôle de Twitter Technologie et révolution

Innovation frugale : l'effet de mode est-il passé ? - Les cahiers de l'innovation Navi Radjou, en grande partie à l’origine du « phénomène innovation frugale » C’est la crise ! Ceux qui ont mon âge entendent cette rengaine depuis qu’ils sont petits et, depuis 2008, il semblerait que la situation s’aggrave encore et que, au moins en France, nous nous installions doucement dans l’atonie. Le monde accélère mais nous le regardons passivement, semblant vouloir progressivement sortir de l’histoire, un peu par mollesse, un peu par nostalgie. L’argent devient rare, les pouvoirs publics et les particuliers sont contraints de s’endetter, des projets ne voient pas le jour faute de financement, les entreprises et les institutions coupent dans des dépenses dites inutiles, … C’est dans ce contexte morose qu’est apparu il y a quelques années le concept revigorant d’innovation frugale, traduction française du mot hindi Jugaad . Faites mieux avec moins ! L’idée n’est pas de faire moins avec moins mais bel et bien de maintenir le niveau de service, tout en diminuant les coûts

Un clic pour une cause On définit généralement le slacktivisme comme un activisme paresseux; voyez par exemple cet article publié sur la page de l'Atelier des médias de RFI. Parce qu’on reproche aux slacktivistes de se contenter de cliquer pour participer à un mouvement collectif virtuel. Et ce, qu’il s’agisse de s’opposer à une décision politique, à un groupe paramilitaire ou à une multinationale. À titre d’exemple, cette pétition lancée par un programmeur colombien de 28 ans contre les FARC, qui a été signée par plus de 12 millions de personnes, comme on peut le lire dans un articles de 2010 publié sur le défunt site d'Owni. Les vocables se sont multipliés autour de ce militantisme sur Internet : slacktivisme, clicktivisme, slackertivisme, fauteuil révolutionnaire (moins récent), bénévolat virtuel. Engagement confortable et efficace ? Par son action rapide et confortable, le "clicktiviste" s'offrirait une bonne conscience à bas prix, sans contribuer au changement. Alors vraiment paresseux les slacktivistes?

La "Blockchain", une nouvelle façon d'échanger entre les hommes par Rémi Sulmont , Loïc Farge Vous vous souvenez de la première fois que vous avez entendu le mot "Internet" ? Vous vous souviendrez de la première fois que vous avez entendez le mot "Blockchain" (la "chaîne de bloc", en français). On se méfie des révolutions technologiques qu’on nous annonce toutes les cinq minutes. Mais là, tous les experts du numérique le disent : cette révolution de la "Blockchain" est comparable à l’Internet amorcée il y a 26 ans. Car ce n’est pas une innovation : c’est carrément une nouvelle façon d’échanger entre les hommes. Depuis des centaines des années, on fait des transactions grâce à des tiers : un magasin hier ou un site web aujourd'hui. Ces milliers d’acteurs valident la transaction et vous disent à vous et au vendeur : "Allez-y, vous êtes fiables tous les deux". Un système infalsifiable Si ce registre est public, n’importe quel petit malin peut alors modifier les données ? Innovation révolutionnaire

Gladwell, Réseaux sociaux et Slacktivisme Les réseaux sociaux ne peuvent entrainer un réel engagement social, un activisme IRL. C'est ce que défend Malcolm Galdwell dans les colonnes du New-Yorker. Analyse et petit rappel sur la structure des réseaux sociaux. Avez-vous lu le dernier papier de Malcolm Gladwell ? Si vous ne l’avez pas fait, c’est un peu comme si vous pensiez que MySpace est à la mode. Pour Gladwell, l’engagement social, l’activisme sur les médias sociaux est une légende. Je vous vois venir, vous allez me rappeler les élections Iraniennes, l’élection de Barack etc. Gladwell affirme que ces soi-disant révoltes fomentées sur Twitter n’auraient en fait été que des distorsions médiatiques, politiques et technologiques de la réalité vues de l’Occident. Voici le premier paragraphe du dit papier : At four-thirty in the afternoon on Monday, February 1, 1960, four college students sat down at the lunch counter at the Woolworth’s in downtown Greensboro, North Carolina. Structure des réseaux sociaux Réseau classique Petit-Monde

Promising, la veille - Veille métiers, compétences et innovations pédagogiques Design : de la pensée à l’action-Dominique Sciamma-Directeur, Strate Ecole de Design | Journal des Grandes Ecoles De tout temps, la France a été une terre de sciences, d’inventions et d’innovation. Le Génie français n’est pas un vain mot, qui a amplement participé à la mise en forme du monde moderne. Sourced through Scoop.it from: journaldesgrandesecoles.com See on Scoop.it – Les approches par le Design Thinking A Stanford, les étudiants utilisent le « design thinking » pour apaiser les tensions sociales Des étudiants de la d.school californienne tentent d’améliorer les relations entre les jeunes et la police grâce aux nouvelles technologies. Sourced through Scoop.it from: www.lemonde.fr Le design Thinking dans l’amélioration des politiques publiques et du vivre ensemble ! See on Scoop.it – Les approches par le Design Thinking Nicole Rege Colet : « Les pionniers de l’innovation sont assez isolés dans les universités » Sourced through Scoop.it from: www.letudiant.fr De l’université au Learning Lab

Sci-Hub, le Pirate Bay de la recherche scientifique, est de retour Sci-Hub donne accès, gratuitement, à 47 millions d’articles de chercheurs. Objectif affiché : lutter « contre l’inégalité de l’accès à la connaissance ». C’est l’éternel jeu du chat et de la souris : un site donne accès à du contenu piraté, est poursuivi en justice, fermé par les autorités, puis ouvre à nouveau sous un autre nom de domaine… avant d’être à nouveau poursuivi. Le site qui a cette fois réapparu, après avoir été fermé, ne pirate ni musique ni films, mais des articles de recherche scientifique. Sci-Hub donne ainsi accès, gratuitement, à 47 millions d’articles de chercheurs, selon les chiffres donnés par le site. Du contenu d’ordinaire payant, publié par de grands éditeurs de revues scientifiques. Un système de solidarité « Nous luttons contre l’inégalité de l’accès à la connaissance dans le monde, peut-on lire sur le site. « Quand j’étais étudiante au Kazakhstan, je n’avais accès à aucun article de recherche. Lire aussi Les bibliothèques clandestines de l’édition scientifique

chair - Open Labs in France (2015) Objectives Creativity and innovation rely on evolutionary practices. The emergence of new technologies (notably the transformation into the digital world), the implication of public research agencies, and the increasing role of active end-users in new collaborative processes deaply impact innovation-related practices. Today, new co-creation and interaction spaces emerge, with the subsequent original organizational modalities: "open labs". These initiatives situate in a deliberate and original path towards "openness" and co-conception, that is privileged all along the innovation process or at specific steps. In France, these initiatives are no longer an exception. What about these initiatives and the associated models? This project features an original design in articulating together the activities of an expert group and a research project, both facilitated together by the FutuRIS platform at the French association ANRT, and by the newPIC chair at Paris School of Business.

Christopher Kullenberg, World War Web A la tête de Telecomix, un collectif qui lutte contre la mise sous surveillance du web, le Suédois Christopher Kullenberg a permis aux révoltés tunisiens et égyptiens, lors du Printemps Arabe, de briser le bouclage du web dans leurs pays. Pour accompagner le Summer Of Peace d’ARTE, Tracks sort de ses archives une série de reportages consacrés aux « démineurs », ces hommes et ces femmes qui ont l’art de dégoupiller les conflits et d’enterrer la hache de guerre. Dès le 17 juillet et jusqu’au 26 août, retrouvez trois fois par semaine un sujet collector de Tracks dédié à ces casseurs de violence.

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