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Malades du travail

Malades du travail
Même si certaines entreprises ont pris conscience des risques psychosociaux, les salariés malades du travail apparaissent de plus en plus nombreux. Les jeunes diplômés n’échappent pas au phénomène. De 30 000 à… 3 millions. Telle est l’impressionnante fourchette qui permet d’évaluer, en France, le nombre de personnes touchées par le burn-out (épuisement professionnel). Le premier chiffre est avancé par l’Institut de veille sanitaire (InVS), le second par un cabinet spécialisé dans la prévention des risques. C’est en ce sens que la ministre de la santé, Marisol Touraine, a annoncé courant février la mise en place d’un groupe de travail chargé de définir « médicalement le burn-out et la manière de le traiter ». Hausse de l’intensité du stress Signe de la progression du sentiment de mal-être au travail, le nombre de dossiers présentés pour des affections psychiques devant les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles augmente sensiblement depuis 2012. Related:  Témoignages Presse

Marin Ledun : «A partir de combien de gens en souffrance le forfait à 19,99 euros est-il acceptable ?» Marin Ledun a travaillé comme chercheur chez France Télécom entre 2000 et 2007. Il a subi au quotidien la pression exercée sur les salariés de l’entreprise par la direction d’alors pour remplir les objectifs du plan Next. Il a fini par craquer et partir. Et il a fait de cette terrible expérience un formidable polar, les Visages écrasés, publié en 2011 au Seuil et en 2012 en poche (Points). Un livre qui a remporté le grand prix du roman noir de Beaune en 2012 et adapté pour Arte avec Isabelle Adjani (diffusion à l’automne). Aujourd’hui, Marin Ledun est un des principaux auteurs de polars en France. Racontez-nous les années Next… J’étais sociologue des usages à France Télécom R & D. Vous n’aviez rien vu venir ? Rien. Pourquoi en faire un polar ? En 2010, j’ai publié un entretien avec un médecin psychiatre formidable, Brigitte Font Le Bret, Pendant qu’ils comptent les morts [éd. Cela vous a fait du bien ? Vous en voulez à Didier Lombard, votre ex-PDG ? Alexandra Schwartzbrod

– Jag såg henne hoppa mot döden PARIS. Den 32-åriga kvinnan hatade sin nyutnämnde chef. Efter ett möte gick hon rakt in på sitt kontor på fjärde våningen och hoppade ut genom fönstret. Hon var den sjunde anställda på France Telecom att ta livet av sig – på ett par månader. Fransmännen kallar det för hyperstress – anställda som inte orkar längre och tar livet av sig. Telekomjätten France ­Telecom har drabbats så hårt av det tragiska fenomenet att regeringen i förrgår kallade ledningen till krismöte. Det senaste dödsoffret i den bisarra trenden är en 32-årig kvinna som dog på bolagets fakturacenter utanför Paris i fredags. Kollegan Francis Le Bras, 56, har fortfarande gråten i halsen när han pratar med Aftonbladet. ”Vi skrek och skrek” Frankrikes finansminister Christine Lagarde. Kvinnan var den sjunde anställda i telekombolaget att ta livet av sig på mindre än två månader. Precis innan kvinnan hoppade från fönstret hade hon suttit i ett personalmöte. –? När mötet var över gick hon rakt in på sitt kontor och ut genom fönstret.

Lettre ouverte au PDG de France Télécom Pour France Télécom, il n'a plus de nom. Comme ses collègues, à chaque fois qu'il doit effectuer une transaction, il est identifié par un code comportant quatre lettres et quatre chiffres. Le sien, c'est DYDO 5 403 et c'est donc ainsi qu'il a choisi de signer cette « lettre ouverte » à son PDG. Il y a six ans, déjà, en 2002, il avait tenté de mettre fin à ses jours dans le bureau d'un cadre. Le service dans lequel il officiait comme technicien qualifié à la gestion du réseau était promis à la fermeture. Il tire des fils toute la journée mais il a choisi « de ne plus se taire ». Paule Masson}} [*Lettre ouverte*] Devant le désastre humain de ces derniers jours, je me permets de vous interpeller pour apporter ma vision d'agent France Télécom sur ce séisme que vous n'avez pas vu venir, enfermé que vous êtes dans votre tour de Babel. Avec les PDG qui vous ont précédé, MM. Les syndicats, parlons-en... Quel projet proposez-vous à ces personnels en errance pour se reconstruire ?

France Telecom : les collègues de Stéphanie appréhendent Le ministre du Travail, Xavier Darcos, doit recevoir en début de semaine prochaine le P-DG de France Télécom Didier Lombard, sur la question. Dans un entretien au Journal du dimanche, le directeur des ressources humaines de France Télécom, Olivier Barberot, évoque une nécessaire amélioration des dispositifs d'accompagnements des salariés, alors que l'entreprise est en pleine restructuration. Cependant, stopper les restructurations est selon lui "inenvisageable". "Nous évoluons dans un secteur où la technologie et les demandes des clients changent très vite", fait-il valoir. Jeudi, la direction de France Télécom a annoncé une série de mesures à la suite des suicides de plusieurs salariés de l'entreprise. Les mutations forcées de salariés sont gelées jusqu'au 31 octobre, a annoncé aux syndicats Olivier Barberot, lors d'une réunion du comité d'hygiène et de sécurité de la société à Paris. Ecoutez aussi : Une employée de France Telecom se suicide à Paris

L'enquête sur les suicides à France Telecom est close Des juges viennent de clore l'enquête sur la vague de suicides à France Telecom, qui vaut à son ex-patron Didier Lombard et à l'entreprise d'être mis en examen pour harcèlement moral. Cette enquête est suivie de près par syndicats et spécialistes du droit du travail: elle est susceptible d'ouvrir la voie à la reconnaissance par la justice d'un harcèlement moral institutionnel, contrairement aux cas ordinaires où le lien est direct entre l'auteur présumé et sa victime. Devenu Orange, France Telecom est la première entreprise du CAC 40 à avoir été mise en examen pour harcèlement moral. Selon les syndicats et la direction, 35 suicides de salariés de l'entreprise se sont produits en 2008 et 2009. Les plaignants y voient les conséquences d'un "système" mis en place pour pousser les salariés au départ dans un contexte d'ouverture à la concurrence. "Fragiliser psychologiquement les salariés" La nouvelle direction du groupe, menée par Stéphane Richard, a depuis pacifié l'entreprise.

Suicides à France Télécom : l’ex-PDG poursuivi pour «harcèlement moral» | Public Senat Rebondissement dans l’affaire de la vague de suicide d’employés de France Télécom. Didier Lombard, ancien PDG du géant de la téléphonie, avait entre 2006 et 2009 engagé l’entreprise dans une restructuration colossale. 20 000 postes furent supprimés et 10 000 changements de métiers avaient été opérés. Un séisme qui aurait poussé des salariés à commettre l’irréparable. 35 suicides ont eut lieu entre 2008 et 2009. Didier Lombard, avait dû démissionner de ses fonctions en 2010, ainsi que le numéro 2 Louis-Pierre Wenès et le DRH Olivier Barberot. Tous les trois étaient convoqués entre mercredi et jeudi par le juge Pascal Gand pour être entendus dans cette affaire. Didier Lombard s’est déjà vu notifier sa mise en examen pour « harcèlement moral », un sort similaire devrait logiquement attendre ses deux anciens collaborateurs. Le marathon judiciaire qui prend ce jour une nouvelle tournure remonte au dépôt d’une plainte contre ces trois dirigeants par le syndicat SUD en décembre 2009.

France's deadly office culture Francis Le Bras discovered he had become a corporate nobody when his name disappeared from the organisational chart on the wall of his Paris office. In 2008, Mr Le Bras's employer, France Telecom, cut his job as a writer of software applications for Minitel, a pre-internet information service for telephone users. While Mr Le Bras, 56, stayed on the payroll, he had no job title, and he says he was shunned by his colleagues. "Suddenly I was nothing," says Mr Le Bras, who has been taking antidepressants while on long-term sick leave at his home in the Paris suburb of Guyancourt. The support of his wife and three children saved him from adding his name to a dismal roster at France Telecom, the former state monopoly that is still 27 per cent owned by French taxpayers. Those deaths have triggered a national debate about whether they are evidence of a wider malaise in French factories and offices. Page 2 of 3 Even with reduced hours, France remains competitive. Page 3 of 3 One-page article

La structure du Business de France Télécom: Un an après l'affaire des suicides à France Télécom : Il y a un an, le ministère du Travail publiait sur son site la liste des bons et des mauvaises élèves en matière de stress au travail. Cette pression médiatique a-t-elle été efficace ?Non "les employeurs se contentent du diagnostic sans prendre de vraies mesures".Nous sommes plutôt dans le règne du déni. D'un côté, les dirigeants imposent une conception de la performance court-termiste et productiviste. De l'autre, les DRH mettent en place des cellules d'écoute pour recueillir les plaintes des salariés mais sans jamais les prendre en compte. En effet,j’ai arrêté de travailler le 04 juillet 2000 à 20 heures, et j’ai eu mes 45 ans le 08 août 2000. En effet, au moment de la reclassification, en 1992, je n'encadrais pas d'agent en France ; France Télécom m'avait envoyé en mission, comme expert international au Mexique, ou j'encadrais et formais de nombreux agents et cadres Mexicains. MAIS QUE FAIT LE GOUVERNEMENT sur le contrôle des congés de longue maladie ?

ItéléTweet Suicide à France Télécom : "Je suis en trop", écrivait le salarié à sa direction L'homme qui s'est immolé par le feu, mardi 26 avril, avait adressé un courrier de six pages à son employeur en septembre 2009. "Cette lettre ouverte a été reçue le 18 septembre 2009 par le président du CNHSCT (Comité national d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail)", a indiqué un porte-parole du groupe, qui était alors en pleine crise sociale en raison d'une vague de suicides depuis 2008. "Elle a été immédiatement transmise à la directrice des ressources humaines France de l'époque, qui était en charge de centraliser, de dispatcher les nombreux courriers préoccupants que nous recevions à cette époque. Il a ajouté que la "lettre est un élément qui est sans doute important dans les enquêtes aussi bien interne que judiciaire en cours" et assuré que France Télécom allait "donner aux enquêteurs toutes les précisions nécessaires".

Suicides à France Télécom : enquête sur le système Lombard Cette enquête avait été publiée le 17 septembre 2009 dans le Nouvel Observateur, en pleine vague de suicide à France Télécom. A quel fil s'accrochent nos vies ? Pour Sébastien (1), c'est la photo de sa famille. Le moment où tout a basculé Le malaise à France Télécom est la deuxième maladie de la rentrée, après la grippe. Après avoir mis le problème sur le compte de fragilités personnelles, la direction du groupe, sur forte pression de l'Etat, se mobilise. Sébastien se rappelle pourtant de sa fierté d'entrer à France Télécom, il y a 25 ans. Il se souvient très bien du moment où tout a basculé. "Le problème, c'est vous" L'animateur a dit : "Vous voyez où est le problème ? Evidemment, Sébastien a compris. Le marché des télécommunications est très concurrentiel. "Nous ne sommes plus au service d'usagers, nous nous battons désormais pour satisfaire des clients. Les affaires sur le palier "On me fait comprendre que je commence à vieillir". Personne n'est à l'abri Mission opérationnelle temporaire

Suicides Inside France Telecom Prompting Sarkozy Stress Testing Francis Le Bras, a France Telecom SA employee A France Telecom signage Jan. 25 (Bloomberg) -- Francis Le Bras discovered he’d become a corporate nobody when his name disappeared from the organizational chart on the wall of his Paris office. In 2008, Le Bras’s employer, France Telecom SA, cut his job as a writer of software applications for Minitel, a pre-Internet information service for telephone users. While Le Bras, 56, stayed on the payroll, he had no job title, and he says he was shunned by his colleagues. “Suddenly I was nothing,” says Le Bras, who’s taking anti-depressants while on long-term sick leave at his home in the Paris suburb of Guyancourt. Le Bras says the support of his wife and three children saved him from adding his name to a dismal roster at France Telecom, the former state monopoly that’s still 27 percent owned by French taxpayers, Bloomberg Markets magazine reported in its March issue. National Debate Estimates of how many suicides in France are work related vary.

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