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Déclaration d’indépendance du Cyberespace

Déclaration d’indépendance du Cyberespace
Hier, l’autre grand invertébré à la Maison Blanche a signé le Telecom « Reform » Act of 1996, tandis que Tipper Gore prenait des photos numériques de l’événement pour les inclure dans un livre appelé 24 heures dans le Cyberespace [24 Hours in Cyberspace]. On m’avait aussi demandé de participer à la création de ce livre en écrivant quelque chose d’approprié à la circonstance. Étant donné l’horreur que serait cette législation pour l’Internet, j’ai jugé que le moment était bien choisi pour faire acte de résistance. Après tout, le Telecom « Reform » Act, qui est passé au Sénat avec seulement 4 votes contre, rend illégal, et punissable d’une amende de 250 000 dollars, de dire « shit » en ligne. Comme de dire l’un des 7 mots interdits dans les médias de diffusion grand public. Ou de discuter l’avortement d’une façon ouverte. Cette loi a été mise en oeuvre contre nous par des gens qui n’ont pas la moindre idée de qui nous sommes, ni où notre conversation est conduite. Voici donc… Related:  Révolution crypto

Cyberespace Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Historique[modifier | modifier le code] Le cyberespace dans l’œuvre de William Gibson[modifier | modifier le code] Une notion influente dans les œuvres de science-fiction ultérieures[modifier | modifier le code] Concept[modifier | modifier le code] Ramené au sens premier du mot cybernétique, le cyberespace serait l'espace qui mène l'information. Le mot est devenu de facto un synonyme d'Internet puis du World Wide Web popularisé par les écrits de précurseurs comme Hakim Bey, Bruce Sterling ou John Perry Barlow. L'ANSSI définit le Cyberespace comme un espace de communication constitué par l’interconnexion mondiale d’équipements de traitement automatisé de données numériques[9]. Espace[modifier | modifier le code] Ubiquité : la communication peut être établie vers ou reçue de n’importe où et à tout moment. Couches[modifier | modifier le code] Le professeur Martin C. Temps[modifier | modifier le code] Individu[modifier | modifier le code] Notes

Internet n'a pas à être "civilisé" LE MONDE | • Mis à jour le | Par Patrice Lamothe, PDG du moteur de recherche communautaire Pearltrees et Thomas Gomart, directeur du développement stratégique à l'IFRI "Au e-G8, je me sens comme un Indien ou un Africain en train de regarder les puissances coloniales s'armer pour conquérir ma terre". Ce tweet du journaliste américain Jeff Jarvis résume le clivage entre le monde de l'Internet et ceux qui cherchent à le "civiliser", au premier rang duquel figure désormais Nicolas Sarkozy. Opération de communication, l'e-G8 aura eu le mérite de souligner l'importance croissante du numérique, longtemps cantonné en France à un secrétariat d'Etat, de mettre en scène des rapports de domination et surtout de révéler le choc de conception en matière de gouvernance entre les Etats et Internet. Commande politique financée par des industriels et orchestrée par un groupe publicitaire, l'e-G8 aura finalement traduit une conception étroite du système international.

Une nouvelle déclaration d'indépendance du cyberespace. En hommage à John Perry Barlow. Pour archivage personnel (et pour lui donner un accès hors de tout paywall) je republie ici cette tribune parue vendredi 9 Février dans Libération. Une traduction anglaise est déjà réalisée et sera publiée après ce billet pour disposer d'une adresse "propre" dans le cyberespace. John Perry Barlow était parolier des Grateful Dead, membre fondateur de l'EFF, militant infatigable des libertés numériques, et l'auteur de l'une des pièces majeures du puzzle de la culture web et de l'internet des pionniers : la déclaration d'indépendance du cyberespace. "Nous sommes en train de créer un monde où tous peuvent entrer sans privilège et sans être victimes de préjugés découlant de la race, du pouvoir économique, de la force militaire ou de la naissance. Nous sommes en train de créer un monde où n’importe qui, n’importe où, peut exprimer ses croyances, aussi singulières qu’elles soient, sans peur d’être réduit au silence ou à la conformité. Plus rien dans cet extrait n'est vrai. 7 février 2018.

Le web : promesse tenue ? Que les choses soient claires. Le web, «mon» web, est d'abord, depuis plus de 15 ans que je le fréquente, une source perpétuelle de découverte, d'enrichissement (symbolique s'entend), et d'émerveillement, y compris devant les choses pourtant en apparence les plus triviales, les plus inessentielles. Dernier exemple me concernant, cette découverte . Si le web est cela, s'il peut encore l'être c'est parce que, trivialement, au prix d'une acculturation somme toute minimale qui tiendrait en quelques lignes de code HTML, chacun a la possibilité de partager, c'est à dire de «présenter aux autres» en autorisant toutes les réappropriations possibles, chacun à la possibilité de partager ses opinions, ses réflexions, ses créations. Que les choses soient dites Le web, «le» web n'est plus aujourd'hui ce réseau de réseau, non propriétaire, sans droits d'accès. La question est celle de savoir si l'utopie du web peut raisonnablement basculer vers une dystopie. Dystopie C'est l'histoire d'une utopie.

The Crypto Anarchist Manifesto Le manifeste crypto anarchiste de Timothy C. May La première version du texte date de 1988. Voilà la version lue par Timothy C. May au Cypherpunk Meeting de septembre 1992. Un spectre surgit dans le monde moderne, le spectre de la crypto-anarchie. La technologie informatique est sur le point de fournir aux individus et aux groupes la possibilité de communiquer et d’interagir les uns avec les autres d’une manière totalement anonyme. La technologie de cette révolution – et il s’agira bien d’une révolution sociale et économique – existait en théorie depuis une décennie. L’Etat essaiera bien sûr de ralentir ou d’arrêter la diffusion de cette technologie, en invoquant les nécessités de la sécurité nationale, l’utilisation de la technologie pour le trafic de drogue et l’évasion fiscale, et des craintes de désintégration sociétale. Debout, tu n’as rien d’autre à perdre que tes clôtures de barbelé ! Texte original : A specter is haunting the modern world, the specter of crypto anarchy. Timothy C.

En Russie, mobilisation contre un « Internet souverain » déconnecté du monde Près de 15 000 personnes, selon les organisateurs, 6 500 selon la police, ont défilé, dimanche 10 mars, à Moscou, contre un projet de loi destiné à isoler l’Internet russe du reste du monde en cas de besoin. Le texte devait être adopté en deuxième lecture à partir de mercredi à la Douma, la chambre basse du Parlement. Un appel à la « résistance numérique » a été lancé par ses détracteurs qui dénoncent la tentation du pouvoir de s’orienter vers un « modèle chinois », en exerçant un contrôle de plus en plus étroit sur le réseau. Porté notamment par le sénateur Andreï Klichas et le député Andreï Lougovoï – ex-agent du KGB accusé par le Royaume-Uni d’avoir empoisonné au polonium l’un de ses anciens comparses, Alexandre Litvinenko, mort en 2006 –, le projet de loi insiste sur la souveraineté nécessaire du Runet, l’Internet russe, décrit comme une possible forteresse assiégée « compte tenu du caractère agressif de la stratégie de la cybersécurité des Etats-Unis ». « Mesures de sécurité »

Joseph Carl Robnett Licklider Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Joseph Carl Robnett Licklider Joseph Carl Robnett Licklider (né le - décédé le ) est un informaticien américain aussi connu sous les noms de J.C.R. ou Lick. Après des premiers travaux en psychoacoustique, il s'intéressa très vite aux technologies de l'information. En 2013, il a été admis, à titre posthume, au temple de la renommée d'Internet, dans la catégorie des pionniers. Biographie[modifier | modifier le code] Un terminal SAGE. Il étudia à l'université Washington à Saint Louis, où il obtint un BA en 1937, (physique, maths et psychologie), et un master de psychologie en 1938. En 1960, Licklider écrit son fameux papier Man-Computer Symbiosis, qui soulignait le besoin d'une interaction plus simple entre les ordinateurs et leurs utilisateurs. Licklider énonça pour la première fois des idées relatives à un réseau global d'ordinateurs en 1962, à BBN, dans une série d'articles traitant du concept de réseau galactique. En 1968, J. M.

La domination des géants du numérique est-elle un nouveau colonialisme ? - Idées Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft… En offrant nos données personnelles à ces géants aussi puissants que des Etats, nous les laissons nous exploiter, selon le sociologue et chercheur italien Antonio Casilli, qui plaide pour un “tournant décolonial numérique”. On les dit plus puissants que certains Etats. Les géants de l’économie numérique – Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft en tête – n’ont qu’à jeter un œil par les fenêtres que nous leur ouvrons sur nos vies pour savoir ce que nous faisons, ce que nous consommons ou ce à quoi nous rêvons. Une position à laquelle s’oppose fermement le sociologue et chercheur italien Antonio Casilli, maître de conférences en humanités numériques à Télécom ParisTech et auteur, en 2010, des Liaisons numériques. Ces asymétries et ces rapports de force font émerger un discours critique de la situation de puissance des entreprises du numérique, de plus en plus assimilée à une forme de colonisation. Les tâcherons du clic

Ressources utiles (et utilisées) durant ces deux jours de formation | Formations lir&crire. Durant ces deux jours, auront été parcourus, en détail ou en passant, de nombreux sites d’auteurs et de ressources, de ceux qui font du web une ressource ouverte, renouvelée, accessible, un lieu où agit l’intelligence collective. Revue de détail dans l’ordre chronologique. Mon site personnel : Ecriture 1 – Internet : évènement, ordinaire, signe, trace Nous sommes partis de ce texte de Georges Perec, L’infra-ordinaire : Autres ressources Perec : Autre matière-source "évènements" de Anne-James Chaton (livre-disque chez Al Dante) (voir cette intervention de Charles Pennequin, telle que la reprend Pierre Ménard, à ce sujet). Les biographies des auteurs (exercice 2) Anne-James Chaton Emmanuel Delabranche bios de Fred Griot, de François Bon Travail avec images (exercice 4)

Manifeste d'un Cypherpunk par Eric Hughes La vie privée[1] est nécessaire pour une société ouverte dans l’ère électronique. La vie privée n’est pas un secret. Une affaire privée est ce qu’un individu ne veut que le monde entier sache, mais une affaire secrète est ce qu’un individu ne veut que quiconque sache. La vie privée est le pouvoir de se révéler sélectivement au monde. Lorsque deux partis ont une certaine forme d’échange, chacun possède ensuite un souvenir de leur interaction. Puisque nous désirons une vie privée, nous devons nous assurer lors d'un échange que chaque parti ait seulement connaissance de ce qui sera directement nécessaire à cet échange. Par conséquent, la vie privée dans une société ouverte requiert des systèmes d’échanges anonymes. La vie privée dans une société ouverte requiert également la cryptographie. Nous ne pouvons attendre des gouvernements, des entreprises et des autres organisations majeures sans visage de nous accorder une vie privée par acte de bienveillance. En avant. Eric Hughes

Cyberlibertarien. Contre-culture. Cyber-utopie by francoisbouyer Jun 27

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