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L'Atelier : Accelerating Innovation

L'Atelier : Accelerating Innovation
Si on écarte l'aspect technique de la Smart City, quelle est sa phénoménologie et, surtout, quelle devrait être sa finalité ? Ultime volet de ce sujet et certainement le plus important : le concept de Smart City avec tout le cortège de promesses qui l'accompagne à présent, n'est-il finalement qu'un nouvel avatar de la Cité idéale dont l'Histoire nous montre qu'il ressurgit de façon récurrente aux moments charnières des transitions de nos sociétés ? Les utopies citadines abondent dans la littérature depuis l'antiquité : l'Atlantide de Platon, l'Eldorado de Voltaire, Utopia de Thomas More... L'Homme et la Société L’une des interprétations possibles de l'Atlantide, décrite par Platon dans le Timée, est qu'elle serait plus une critique en creux d'Athènes et de ses institutions qu'un récit historique. L'Homme et le Cosmos (comme ordre du monde physique) L'Homme et la Nature (environnement, vie, santé, mort) L'Homme et son destin (ainsi que les conditions de sa réalisation) Les Cités idéales... Related:  Urbanisme > Smartcities

En finir avec la Smart City Barcelone, envoyé spécial Un vieux concept… des années 2000 Les urbanistes de l’IAAC fondaient la motivation de ce colloque sur une critique de la Smart City, une vision de l’urbanisme propre aux années 2000. Pour résumer cette vision de l’avant-crise, il faut se placer dans les suites de l’explosion des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les années 1990. Les politiques de développement urbain ont commencé à investir dans la technologie, considérant que cela permettait de mettre en œuvre de nouveaux systèmes de gestion des services urbains, comme par exemple les transports, l’eau, mais également de piloter des réseaux énergétiques intelligents ou des bâtiments économes en énergie, pour ne citer que quelques exemples. «Les systèmes et dispositifs intelligents ont formé une nouvelle couche cachée, permettant d’améliorer les performances, mais restant fondamentalement distincte de la matérialité et de la spatialité de la ville. La ville interface La ville «ad hoc»

C’est ennuyeux mais... la ville écolo est sexiste Yves Raibaud est spécialiste de la géographie du genre, chargé de mission Egalité femmes-hommes. Il est chercheur au laboratoire Aménagement, développement, environnement, santé et sociétés (Adess), à Pessac, en Gironde. Yves Raibaud. « À quoi ressemblera la ville de demain ? Comment la penser, la construire et la gérer ? En premier lieu, l’analyse d’une enquête [1] montre que les femmes, de tous âges, seraient défavorisées par les « bonnes pratiques » de mobilité dans la ville durable, et notamment l’abandon de la voiture. La voiture, un moyen de protection pour affronter la nuit Les piétonnes regrettent qu’on éteigne de bonne heure les éclairages de rue pour faire des économies tandis qu’on éclaire et arrose abondamment des stades, considérés comme nécessaires à l’attractivité des métropoles et fréquentés uniquement par des hommes. L’une de nos enquêtes sociologiques [3] porte en particulier sur une opération de concertation autour des nouvelles mobilités urbaine organisée en 2012.

« La smart city n'aime pas les pauvres ! » | Usbek & Rica En guise d’échauffement avant le OuiShare Fest 2017, le think tank OuiShare organisait une table ronde à Paris, le 15 février, sur le thème « La smart city n’aime pas les pauvres ! ». Les points de vue d’architectes, chercheurs, associations et entreprises se sont confrontés autour de cette affirmation péremptoire. Des objets connectés au service de l’urbanisme, une optimisation des flux grâce aux big data, une capacité d’adaptation rapide de l’espace public selon les besoins des habitants, une cogestion en démocratie directe des citoyens grâce aux technologies… La notion de « ville intelligente » recouvre une réalité plutôt vaste et carrément floue. Dépendance et perte de résilience Premier constat dressé par les intervenants : la smart city n’est pas une idée neuve. « Nos égouts sont déjà connectés. « On s’aperçoit que la technologie ne peut pas résoudre à elle seule des problèmes fondamentalement humains et politiques » Pauvreté terriroriale et sociale

La ville intelligente n’aime pas les pauvres ! En préparation du prochain OuiShare Fest sur le thème des villes qui aura lieu du 5 au 7 juillet 2017 à Paris, l’équipe de Ouishare, la communauté « dédiée à l’émergence de la société collaborative », organisait une première table ronde sur un sujet d’autant plus provocateur que posé en forme d’affirmation : « la Smart City n’aime pas les pauvres ! » Vérifions ! Les critiques du concept mouvant de ville intelligente sont de plus en plus nourries. Si le numérique et la technologie ont bien investi les villes, force est de constater que ce n’est pas selon le scénario que prévoyait la Smart City, qui était plutôt celui d’un contrôle et d’une optimisation des fonctions de la ville par les grands acteurs de la ville. Comme le soulignait très bien Clément Pairot sur Ouishare Mag, la tension que provoque une forme de technologisation de la ville semble incompatible avec sa diversité sociale. Est-on déjà dans la ville intelligente ? Image : Programme photographié par Christophe Ducamp.

Comment Chartres devient une smart city grâce à son réseau électrique Développer de nouvelles technologies autour d'installations déjà existantes permet à la ville d'Eure-et-Loir de s'équiper à moindres frais. La solution était là, juste au-dessus de leur tête mais encore fallait-il y penser. Chartres, le spécialiste des solutions intelligentes d'éclairage Citeos et la start-up locale SysPlug ont eu l'idée simple de s'appuyer sur les lignes qui transportent le courant pour déployer capteurs et autres solutions connectées destinés à optimiser les usages de la ville. "On peut placer des capteurs sur les poteaux d'éclairage public, placés tous les 25 à 30 mètres. "On peut placer des capteurs sur les poteaux d'éclairage public" Sur la première zone de test, un dispositif de smart lighting permet notamment, grâce à 17 luminaires LED intelligents, d'adapter en permanence la luminosité : "des capteurs thermiques à rayon infrarouge détectent les passants et enclenchent un éclairage plus intense pour les guider au mieux dans l'obscurité. L'objectif ?

The truth about smart cities: ‘In the end, they will destroy democracy' | Cities A woman drives to the outskirts of the city and steps directly on to a train; her electric car then drives itself off to park and recharge. A man has a heart attack in the street; the emergency services send a drone equipped with a defibrillator to arrive crucial minutes before an ambulance can. A family of flying maintenance robots lives atop an apartment block – able to autonomously repair cracks or leaks and clear leaves from the gutters. Such utopian, urban visions help drive the “smart city” rhetoric that has, for the past decade or so, been promulgated most energetically by big technology, engineering and consulting companies. Yet there are dystopian critiques, too, of what this smart city vision might mean for the ordinary citizen. And what role will the citizen play? The smart city concept arguably dates back at least as far as the invention of automated traffic lights, which were first deployed in 1922 in Houston, Texas. But how safe is open data?

« L’Etat a un rôle à jouer dans le développement de villes intelligentes » Le député PS du Maine-et-Loire Luc Belot prépare un rapport sur les smart cities dont la publication est prévue à la mi-avril. Il dévoile au « Monde » son approche de cette mutation urbaine. LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Laetitia Van Eeckhout Porteur d’une mission sur la smart city, la ville intelligente, que le gouvernement lui a confiée en novembre 2016, Luc Belot, député socialiste (PS) du Maine-et-Loire, doit remettre d’ici à la mi-avril son rapport au premier ministre, Bernard Cazeneuve. Durant cinq mois, le parlementaire a écouté les collectivités et les acteurs économiques locaux, notamment les entreprises innovantes et les start-up. Pourquoi un rapport officiel sur les smart cities, les villes intelligentes, aujourd’hui ? Il est important de poser publiquement le sujet maintenant. L’Etat a-t-il un rôle à jouer pour soutenir le développement de la ville intelligente ? L’Etat a un rôle important à jouer.

Smart city : la CNIL dresse un tableau sombre pour les libertés individuelles Tentation du contrôle des individus, aide à la surveillance, concurrence des services numériques... La smart city pose de nombreux défis aux autorités et habitants. Parmi les propositions pour s'en prémunir, une « portabilité citoyenne » des données de plateformes privées. Alors que les villes se rêvent en territoires connectés, abreuvés de données des citoyens, la prise en compte des utilisateurs est encore balbutiante. Le but du cahier : « remettre à leur juste place les discours prométhéens annonçant l’avènement d’une smart city centralisée, pilotée depuis un unique tableau de bord, avec l’algorithme comme grand ordonnateur » écrit Isabelle Falque-Pierrotin, la présidente de la commission. Télécharger le cahier Smart city et données personnelles de la CNIL Dans leur volonté de traiter des données, les collectivités doivent apporter des garanties, comme l'implication des citoyens dans la collecte et l'utilisation des informations. La ville ne doit pas contrôler ses habitants

La «smart city» n’est pas si «smart» que ça Au vu de ce méga test de QI urbain, l’Europe ne compterait en tout et pour tout que six surdouées présentant la caractéristique d’être dotées d'une «politique ou d'une stratégie de ville intelligente»: Amsterdam, Barcelone, Copenhague, Helsinki, Manchester et Vienne. Sur un échantillon constitué des 468 plus grandes villes européennes analysées, pas de quoi pavoiser. Ni pour l’Europe, ni a fortiori pour la France. Heureusement, Lyon, classée dixième, sauve l’honneur. Appellation fourre-tout Mais, au fait, que faut-il entendre par «smart city»? Bien sûr, le palmarès des smart cities françaises hisse, lui aussi, la mobilité au rang de priorité. On pourrait égrener à l’infini les variations conceptuelles de la smart city À la limite peu importe. Lyon n’est pas un cas isolé. Logique d’empilement sans cohérence d’ensemble Même sentiment de confusion lorsqu’on cherche à savoir précisément ce que recouvre une «stratégie smart city» à travers l’exemple de Lyon. Partenaires très privilégiés

Délogés après quatre ans planqués dans une yourte - Vaud Situation illégale à plus d'un égard Les habitants de cette yourte sont en triple irrégularité. Primo, la loi interdit «toute construction en forêt et dans un périmètre de 10 m de la lisière», rappelle Jean-François Métraux. Parallèlement, le logement a été implanté hors zone à bâtir. Enfin, même si le terrain avait été constructible, la commune n'a pas été sollicitée. Or, toute construction habitable doit suivre un processus de mise à l'enquête publique et obtenir l'aval des autorités locales. Professeur de sociologie urbaine à l'EPFL, Luca Pattaroni explique le succès de la vie en yourte par la quête de ralentissement à laquelle aspire notre société. C'est un garde-forestier qui est tombé par hasard, à la mi-février, sur cette habitation bucolique au bord d'un cours d'eau. Comment la structure de 27 m2 et 3m50 de haut a-t-elle pu passer inaperçu durant tout ce temps?

« L'immeuble-ville », une bonne réponse à la surpopulation urbaine ? Si l'on en croit les dernières projections des Nations Unies, la population mondiale va passer de 6,8 milliards en 2017 à 9,1 milliards en 2050. Pour répondre à ce défi démographique, bâtir des villes nouvelles et connectées est une option qui séduit de nombreux acteurs, de Bill Gates à l'Arabie saoudite. Mais à terme, il s'agit aussi d'éviter la saturation des grands centres urbains. C'est pour éviter cet écueil que Javier Lopez-Menchero Ortiz de Salazar a conçu, dans le cadre du concours d'architecture Skyscraper 2017, le projet Espiral 3500 : un « immeuble-ville » qui intègre, au sein d'un même édifice, des espaces privés (notamment des appartements) et des espaces publics (parcs, commerces, rues, etc.). Entretien avec le jeune architecte espagnol, qui a peut-être trouvé « la » solution pour qu'à l'avenir, nos villes restent vivables. Comment vous est venue l'idée de concevoir un bâtiment regroupant des services que l'on trouve normalement dispersés dans une ville ?

Les bénéfices de la numérisation des réseaux électriques se chiffreraient en milliards d’euros par an – Le Monde de l'Energie L’‘Agence internationale de l’énergie vient de consacrer un rapport à la numérisation du système énergétique mondial et à ses implications pour les acteurs de l’énergie. Au total, ce seraient près de 100 milliards d’euros par an que les Smart Grids pourraient permettre aux producteurs et aux distributeurs d’électricité d’économiser. Le rapport dresse, dans un premier chapitre, un tableau très complet des impacts de la numérisation sur la demande d’énergie les secteurs des transports, du bâtiment et l’industrie. Il se penche, ensuite, sur les impacts potentiels de la numérisation sur les secteurs du pétrole du gaz et du charbon avant d’aborder la transformation numérique du système électrique. On retiendra du rapport de l’AIE, au-delà des analyses générales, toute une série d’indications chiffrées et de projections à l’horizon 2040 : investissements dans la transformation numérique, impacts potentiels sur les opérations, sur l’économie du secteur et sur les prix. Articles similaires

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