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Comprendre la pédagogie coopérative

Comprendre la pédagogie coopérative
Pour prendre sa place dans le monde, Il est nécessaire d’apprendre à travailler ensemble ; ce n’est pas inné ; cela suppose des compétences particulières qui mettent en œuvre des habiletés fondées sur les valeurs du vivre ensemble. « Dans les années 1970, les premiers modèles organisés de pédagogie coopérative connaissent un départ prometteur sous l’impulsion de chercheurs comme Roger et David Johnson, Robert Slavin, Spencer Kagan, Elisabeth Cohen et autres. Cette émergence plafonne rapidement jusqu’à ce que les différentes réformes pédagogiques viennent donner un souffle nouveau à la pédagogie coopérative. […] La simple transmission des savoirs ne suffit plus. Il faut désormais guider et soutenir la construction des connaissances… »* L’originalité de Jim Howden1 est « de définir une approche pédagogique complexe poursuivant la double visée d’apprendre à coopérer et coopérer pour apprendre, en se basant sur des valeurs qui lui sont propres »2. Related:  FORMATEUR

Une nouvelle génération de formateurs fait son entrée - We Are Learning Pendant que toute une partie des enseignants, des formateurs, des éducateurs et du grand public, s'accroche à la vieille idée, dite de bon sens, que : "sans relations humaines directes, il ne peut pas y avoir de pédagogie valable et performante" ; pendant que toute une partie du monde de l'éducation ricane à l'évocation des e-learning, du blended learning, des MOOC, des serious games, de la gamification, des LMS "avancés"... et attend que cette "mode" se passe ("tout cela finira au placard, comme tant d'innovations techniques") ; pendant tout ce temps là, les formateurs nouvelle génération se forment, se perfectionnent, expérimentent et renouvellent en profondeur la formation professionnelle. Quels sont ces "formateurs nouvelle génération", ces révolutionnaires, nouveaux hussards de la République, qui sont disqualifiés par la masse des bien- pensants ? Ils gèrent à la fois des connaissances, des expériences et de l'intelligence relationnelle Conclusion À propos de

La différenciation pédagogique Apprendre avec les pédagogies coopératives. Démarches et outils pour Quel est son propos ? Il s’agit de mettre en mains de tout enseignant débutant ou expérimenté la possibilité de s’insérer progressivement dans une révolution pédagogique qui va faire de l’élève, ou plus exactement des élèves, j’y reviendrai, les acteurs principaux de l’apprentissage. Le temps serait-il revenu pour les enseignants de marquer une indifférence aux acquis en termes de connaissances et de compétences ? De s’adonner aux errances de l’autonomie utilisée comme un moyen et non comme un but à atteindre ? Il n’en est rien et il devient vite évident que Sylvain Connac se méfie d’une lecture trop angélique des outils des pédagogies Freinet et institutionnelle. Richard Étienne, professeur de sciences de l’éducation à l’université Montpellier III.rietienne@wanadoo.fr Entretien avec Sylvain Connac Dans l’ouvrage, il est question du « maître comme institution zéro ». Vous ne parlez guère des manuels, sauf pour rappeler que Célestin Freinet en souhaitait la disparition.

Sur la différenciation pédagogique (diaporama, Ac de Dijon) La différenciation « La lutte contre les difficultés scolaires passe par la classe » S.Boimare Pour entrer dans la différenciation il faut accepter des pratiques qui favorisent les buts de maîtrises. Des pratiques qui favorisent des buts de maîtrise : Activités d’apprentissages qui rencontrent les centres d’intérêts des élèves Le degré d’autonomie accordé aux élèves dans le choix des tâches ou le rythme de travail L’attention portée à l’effort et aux progrès personnels La reconnaissance de l’erreur, « normal » dans l’apprentissage Ces pratiques développent des compétences de tous les élèves quel que soit leur niveau par rapport aux autres. Des pratiques qui favorisent des buts de performance : L’accent sur la comparaison entre les élèves La reconnaissance du résultat ou du produit plutôt que du processus d’apprentissage La valorisation des élèves les plus performants Ces pratiques développent la compétition, la sélection, la promotion. 1-la différenciation. 4-Les types d’évaluation

Didactique professionnelle | Un cours n'est pas conçu pour celui qui enseigne, mais pour celui qui apprend! Qu'est-ce que la différenciation pédagogique? Qu'est-ce que la différenciation pédagogique? En contexte scolaire, toute situation pédagogique peut être représentée par le modèle suivant inspiré de Legendre (2005). Lors d’une situation pédagogique, un sujet fait l’acquisition d’un objet d’apprentissage sous la responsabilité d’un agent qui utilise certaines formules pédagogiques et tient compte de différents aspects du milieu. Tel qu’illustré, il s’établit entre ces quatre composantes, différents types de relations pédagogiques (relation d’apprentissage, relation d’enseignement, relation didactique). Inspirées de ce modèle, dans le cadre de la recherche-action sur la différenciation pédagogique en Montérégie, nous avons défini la différenciation pédagogique comme : En d’autres termes, différencier signifie savoir analyser et ajuster sa pratique de même que l’environnement d’apprentissage de façon à tenir compte des préalables et caractéristiques d’un ou de plusieurs élèves au regard d’un objet d’apprentissage particulier. ASTOLFI, J.

Différenciation - mise en contexte - Pédagogie différenciée et les TIC 1. Choisir une vidéo parmi celles présentées ci-dessous. 2. Vous devez, à partir de cette vidéo, identifier par des commentaires, les moments où c'est soit le contenu, le processus, le produit ou un mélange de l'un ou l'autre qui a permis de faire de la différenciation. De plus, vous devez préciser sur quelle base la différenciation a été faite (style d'apprentissage, forces des apprenants, etc.) 3. Vidéos de référence pour les tâches des équipeS DÉBROUILLARDS ET CURIEUX Choix de vidéos : Vidéo 1 (au primaire) Vidéo 2 (au primaire) Vidéo 3 (au secondaire) Vidéo 4 (au secondaire) Conférence de consensus sur la différenciation pédagogique La recherche au service de la différentiation pédagogique Le CNESCO* organisait une nouvelle conférence de consensus les 8 et 9 mars à Paris dont la thématique était la différentiation pédagogique (DP). Plusieurs chercheurs ont présenté leurs travaux à un jury d’experts qui devra proposer des préconisations au courant du mois d’avril. La DP est une tâche complexe pour les enseignants : « c’est une pédagogie des processus. Elle met en œuvre un cadre souple où les apprentissages sont suffisamment explicités et diversifiés pour que les élèves puissent travailler selon leurs propres itinéraires d’appropriation tout en restant dans une démarche collective d’enseignement des savoirs et savoir-faire communs exigés. » Cette démarche demande une prise en compte de nombreux facteurs comme le montrent les postulats de Burns**, Il n’y a pas 2 apprenants qui : 1 – progressent à la même vitesse. 2 – soient prêts à apprendre en même temps. 3 – utilisent les mêmes techniques d’étude. Co-intervention :

Pédagogie différenciée : 10 conseils + 1 ! Voici un petit pense-bête, à la fois théorique et pratique, permettant de favoriser la mise en place de pratiques différenciées dans sa classe. 1/ Dans une classe, l’hétérogénéité est la règle ! L’homogénéité étant l’exception, il faut cesser d’être surpris de ne pas pouvoir faire avancer tout le monde de la même manière même si les programmes en donnent l’illusion. 2/ La différence entre élèves est normale ! 3/ Dans aucune classe, le travail est accompli en même temps avec la même efficacité. 4/ La différenciation n’est pas un problème, c’est une solution ! 5/ Tous les élèves ont besoin de différenciation ! 6/ La différenciation n’est pas le différentialisme ! 7/ L’individualisation s’équilibre avec une pédagogie coopérative. 8/ Pour différencier le travail des élèves, on doit actionner tous les leviers d’une classe : Le temps (en donner plus ou moins) La difficulté (graduer le travail autour d’une même notion avec des exercices différents) Approfondir par un autre exercice

Un tableur pour suivre les scores de travaux en « îlots bonifiés » Par François Jourde, sur son blog profjourde.wordpress.com Tous ensemble ? La pratique de l’enseignement mixte ou hybride (dans l’espace de la classe et dans l’espace numérique) fait réfléchir à la spécificité des activités ne pouvant avoir lieu que dans la salle de classe. La question est : que pouvons-nous faire à plusieurs dans une salle de classe et que nous ne pourrions pas faire ailleurs ? Peut-on vraiment travailler en groupe ? Une première réponse est bien entendu le face-à-face pédagogique entre un enseignant et un groupe. Un billet mordant de Mara Goyet (et ses nombreux commentaires) rappelle cette difficulté, pour l’enseignant comme pour les élèves. « J’avais […] commencé ma carrière en mettant les élèves par îlots de quatre […]. La question est bien : « Où est-ce qu’on nous apprend à travailler en groupe ? Une méthode : le travail en « îlots bonifiés » Un tableur pour suivre les tables L’intérêt de la fiche de suivi numérique est multiple : Consulter et copier le tableur

Trouver la bonne organisation De nombreux pédagogues soulignent les bénéfices apportés par le travail de groupe au sein de la classe. Chacun d’eux en préconise une organisation précise. Or, certaines organisations testées en classe ne sont pas toujours satisfaisantes. Nous en proposons une nouvelle approche à partir d’une expérience menée en classe de seconde. Dans un enseignement basé sur le travail de groupe, c’est la mise en activité des élèves qui est recherchée avant tout. D’après PIAGET, l’école active suppose [...] une communauté de travail avec alternance de travail individuel et du travail de groupe parce que la vie collective s’est révélée indispensable à l’épanouissement de la personnalité, sous ses aspects même les plus intellectuels. Renverser les rôlesLe travail a été mené en s’appuyant sur un ensemble de références bibliographiques : chaque groupe comporte quatre élèves regroupés par affinité ; un rôle précis est attribué à chacun : leader, secrétaire, critique, rapporteur. Changer de rôleM. REID, J.

www.marierivoire.fr/index.php/fr/pédaggogie-îlots-bonifiés-travail-de-groupe-quelle-différence.html La question est d’importance, car il y a un monde entre les deux ! Le travail de groupe a toujours existé. Des générations de professeurs et d’instituteurs en ont, depuis la nuit des temps, exploité les bienfaits pédagogiques. En effet, dès la première année, j’avais, moi aussi, préféré mettre mes élèves par quatre autour d’une table, afin qu’ils travaillent en groupes, pour chaque heure de cours. Pourtant, j’aimais l’idée que les élèves puissent échanger, s’aider, s’écouter…mais comment faire pour que la classe ne devienne pas un champ de bataille, ou que ce soit toujours les mêmes individus qui effectuent le travail à la table ? Je laissai tomber l’idée pendant de longues années, ne mettant mes élèves à travailler en groupes qu’épisodiquement. Ce n’est qu’à la suite d’une mutation que je revins sur la question : les élèves rencontrés dans ce nouveau collège me conduisirent à une réaction de survie ! Il permet donc : Ceci n’est qu’un aperçu : le livre vous en révèlera encore davantage.

Travailler en groupe oui mais comment Dossier Professeur un atout pour les élèves en P.P.C.P. des avantages multiples et variés § pour les élèves § pour la relation enseignant - élèves § pour les enseignants § engagement - détermination § exploration - tâtonnements § transformation - traitement § présentation - appropriation § prise de recul - intégration § d’un groupe efficace § d’un groupe inefficace Le travail en groupes : un atout pour les élèves en P.P.C.P. Avec la pluridisciplinarité, le travail de groupe est l’une des dimensions particulières des P.P.C.P. Il s’inscrit dans les principes constructivistes et cognitivistes de l’apprentissage lesquels impliquent une démarche de construction des savoirs à partir de ceux déjà intégrés jusqu’à l’acquisition de ceux qui sont visés. Il rejoint une conception de l’apprentissage s’appuyant sur une activité de recherche et d’exploration après une phase de lancement et d’engagement personnel, laquelle débouche sur une phase d’expression de l’information traitée. · comment répartir les activités ?

Travailler en îlots Nous profitons de la sortie du livre de Marie Rivoire sur le travail en îlots pour lancer une discussion sur les conditions d’un travail de groupes réussi. Deux réactions à ce livre sont à découvrir : une recension élogieuse, par Raoul Pantanella. Et le document à charge contre ce mode de travail, d’un groupe de chercheurs, Christian Puren, Maria-Alice Médioni, Eddy Sebahi. Nous souhaitons que ce soit l’occasion de nous poser cette question : à quelles conditions le travail par groupes peut-il être efficace et faire progresser tous les élèves ? Travailler en îlots bonifiés pour la réussite de tous Marie Rivoire, Génération 5, Chambéry, 2012 Recension par Raoul Pantanella Au moment où le monde éducatif, de l’école au lycée, s’interroge sur l’intérêt qu’il y aurait à supprimer les notes, Marie Rivoire, un professeur d’anglais, nous propose, comme à contre-courant, un système d’évaluation du travail scolaire s’appuyant vigoureusement sur l’utilisation constante de la notation des élèves…

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