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Le centième singe

Le centième singe
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les macaques japonais de l'expérimentation Le centième singe est une expression désignant, à l'origine, un phénomène supposé par lequel un apprentissage se serait répandu depuis un petit groupe de singes à toute la population des singes de la même espèce, une fois qu’un certain nombre d’entre eux aurait été atteint (masse critique ou transition de phase). Dans le courant New Age, l'expression se rapporte à une propagation paranormale d’une idée, d’un savoir ou d’une capacité au sein d'une population humaine (comme dans le concept de résonance morphique de Rupert Sheldrake) sans qu’il y ait de transmission visible et une fois qu’un nombre clé de personnes aurait acquis ce savoir ou cette capacité. Le phénomène est généralement considéré dans la communauté scientifique comme une légende urbaine. Origine de la théorie[modifier | modifier le code] L’expérimentation examinée[modifier | modifier le code] Critiques[modifier | modifier le code] Related:  Se déconditionner

Résistance au changement Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le conservatisme au sens générique est un phénomène psychologique relativement courant, appelé aussi résistance (ou aversion) au changement ou immobilisme, consistant à désirer, et tenter d'obtenir par diverses formes de comportements d'opposition ou de préservation, le maintien du statu quo par aversion à l'incertitude. Le terme vient de conserver; du latin conservare, «maintenir, observer (une loi, une coutume)» composé de servare «préserver, garder». Domaines où ce phénomène est répandu[modifier | modifier le code] Informatique : la résistance au changement est particulièrement fréquente dans ce domaine. Biais conservateur et psychologie du travail[modifier | modifier le code] La résistance au changement est particulièrement étudiée en psychologie du travail. Ainsi, les résistances au changement traduisent ce besoin de repères, que l'importation rapide d'une nouvelle façon de travailler, non comprise par les sujets, risque de brouiller.

ludo Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire. Espéranto[modifier | modifier le wikicode] Étymologie[modifier | modifier le wikicode] (Date à préciser) Du latin ludus. Nom commun[modifier | modifier le wikicode] ludo /ˈlu.do/ Jeu. Expressions[modifier | modifier le wikicode] Olimpiaj ludoj Ido[modifier | modifier le wikicode] Étymologie[modifier | modifier le wikicode] (Date à préciser) De l’espéranto ludo. Nom commun[modifier | modifier le wikicode] ludo /ˈlu.dɔ/ Jeu. Latin[modifier | modifier le wikicode] Étymologie[modifier | modifier le wikicode] (Date à préciser) Julius Pokorny [1], s’appuyant sur la forme archaïque loedus de ludus, l’apparente au grec ancien λοίδορος, loídoros (« injurieux ») → voir « se jouer (= se moquer) de quelqu’un ». Pour Lewis & Short [2], du radical sanskrit *krīd- avec la même chute du /k/ qu’entre laus et clueo. Verbe[modifier | modifier le wikicode] Jouer. lūdō transitif Employer à s’amuser. jocor, nugor loué.

Expérience de Asch Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expérience de Asch, publiée en 1951, est une expérience du psychologue Solomon Asch qui démontre le pouvoir du conformisme sur les décisions d'un individu au sein d'un groupe[1]. Description de l'expérience[modifier | modifier le code] Exemple : la ligne de gauche est la ligne de référence ; les trois lignes de droite sont les lignes de comparaison. Solomon Asch invita un groupe d'étudiants (entre 7 et 9) de 17 à 25 ans à participer à un prétendu test de vision auquel avaient auparavant été soumis des sujets témoins qui n'eurent aucun mal à donner toujours la bonne réponse. Les complices et le sujet furent assis dans une pièce et on leur demanda de juger la longueur de plusieurs lignes tracées sur une série d'affiches. Après l'annonce des résultats, le sujet attribuait généralement sa piètre performance à sa propre « mauvaise vue ». Variantes[modifier | modifier le code] L’expérience de Asch comprend différents facteurs.

Conformisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Emprunté de l’anglais « conformist », le mot est dérivé du français, « conforme » et fait référence, au XVIIe siècle, à la personne qui menait une conduite traditionaliste et qui était en accord avec le contexte et le milieu où elle vivait, celui qui professait la religion officielle [1]. Ce processus très largement étudié en psychologie sociale correspond à un changement d'opinion, de comportement ou même de perception des individus, que l'on observe dans des situations de pression sociale ou d'influence sociale. Il existe différentes formes de conformisme, qui impliquent les individus de manière plus ou moins forte[2]. Celui-ci a des implications dans plusieurs secteurs comme dans la consommation, les goûts musicaux, la mode, l'économie, ... Enfin, ce phénomène reste important pour le fonctionnement de la société car sans lui, elle ne pourrait fonctionner[3]. Terminologie[modifier | modifier le code] Le conformisme par complaisance Antonyme :

illusion Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire. Français[modifier | modifier le wikicode] Étymologie[modifier | modifier le wikicode] Du latin illusio (« ironie », « illusion, tromperie ») dérivé de illudere (« jouer avec, se jouer », « railler »). Nom commun[modifier | modifier le wikicode] illusion /i.ly.zjɔ̃/ féminin Fausse apparence matérielle ou morale qui, en nous faisant voir les choses autrement qu’elles ne sont, semble se jouer de nos sens ou de notre esprit. Synonymes[modifier | modifier le wikicode] fausse apparence Antonymes[modifier | modifier le wikicode] Dérivés[modifier | modifier le wikicode] Expressions[modifier | modifier le wikicode] faire illusion, paraître, à quelqu’un, autre que l’on n’est réellement.Se faire illusion à soi-même, S’abuser soi- même et à son avantage. Traductions[modifier | modifier le wikicode] Prononciation[modifier | modifier le wikicode] France : écouter « illusion [i.ly.zjɔ̃] » illusion sur Wikipédia

Expérience de Milgram Graphique montrant que 65 % des sujets de l'expérience infligent des souffrances maximales si on le leur ordonne Reconstitution de l'expérience de Milgram (extrait)[1]. L’expérimentateur (E) amène le sujet (S) à infliger des chocs électriques à un autre participant, l’apprenant (A), qui est en fait un acteur. La majorité des participants continuent à infliger les prétendus chocs jusqu'au maximum prévu (450 V) en dépit des plaintes de l'acteur. L’expérience de Milgram est une expérience de psychologie publiée en 1963 par le psychologue américain Stanley Milgram[2]. L'expérience a suscité de nombreux commentaires dans l’opinion publique, ainsi que dans le milieu de la psychologie et de la philosophie des sciences, et a inspiré de nombreuses œuvres de fiction ou de télévision. Déroulement de l'expérience[modifier | modifier le code] Fac-similé de l'annonce publiée en 1961 par l'équipe de S. L'expérimentateur et l'élève sont en réalité deux comédiens. Contexte[modifier | modifier le code]

Aversion à l'incertitude Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En psychologie, l'aversion à l'incertitude est une forme d'aversion au risque se traduisant par la crainte, assez répandue, qu'en cas d'incertitude (situation pourtant générale dans la vie et dans la société, comme dans tout système dynamique) il y ait plus à perdre qu'à gagner. On constate dans la pratique qu'en ce qui concerne les enjeux importants un individu est disposé à engager des ressources pour réduire son incertitude (par exemple : achat de portes blindées, souscription de contrats d'assurance). En ce qui concerne les enjeux plus modestes, au contraire, il se montre prêt à en dépenser pour augmenter cette même incertitude : si un changement de vie, même de probabilité très faible, peut en être espéré (ex: loterie et jeu de hasard)ou tout simplement pour échapper à l'ennui (ex; jeu de cartes, réussites, patiences...) En économie[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Portail de la psychologie

maya Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire. Français[modifier | modifier le wikicode] Étymologie[modifier | modifier le wikicode] (Nom 1, adjectif) (1877) Mot d’origine mexicaine. (Nom 2) Transcription du mot bulgare мая. Adjectif[modifier | modifier le wikicode] maya /ma.ja/ masculin et féminin identiques Variantes orthographiques[modifier | modifier le wikicode] (rare avec majuscule initiale avec valeur adjectivale) Cette forme naturelle dans le principe a dû être exagérée par l’habitude qu’avaient quelques-uns de ces peuples de déformer le crâne des nouveaux-nés par des moyens artificiels. Note[modifier | modifier le wikicode] Certains considèrent maya comme invariable ; l’usage courant autorise le pluriel. Les coutumes maya ou (plus courant) Les coutumes mayas. Nom commun 1[modifier | modifier le wikicode] maya /ma.ja/ masculin (Linguistique) Langue parlée par les Mayas et leurs descendants. Dérivés[modifier | modifier le wikicode] maya Un.

Mimétisme comportemental Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sur le plan comportemental, le mimétisme est un mécanisme fondamental de l'apprentissage. Enfin, sur le plan psychologique, c’est selon René Girard le mécanisme fondamental du comportement humain, dont dérive la totalité des éléments de culture, selon une certaine logique. Le mimétisme comportemental pour l'apprentissage[modifier | modifier le code] Apprentissage de la pêche des jeunes cygnes. La reproduction d'un geste est à la base de la mémorisation d'une technique. C'est en voyant l'autre faire que l'on se représente l'utilité ou l'intérêt de la chose faite, en même temps que l'on découvre l'apparence que prend ce geste. Le mimétisme intervient pour toutes sortes d'apprentissages : l'utilisation de son corps dans l'espacel'utilisation d'outils et l'acquisition de techniquesl'acquisition du langagel'acquisition de mécanismes mentaux (déduction, résolution de problèmes) Selon René Girard, le mimétisme est une relation ternaire, mimétisme

Normopathie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En psychodynamique, la normopathie désigne la tendance à se conformer excessivement à des normes sociales de comportement sans parvenir à exprimer sa propre subjectivité. Histoire[modifier | modifier le code] Cette personnalité a été décrite par Joyce McDougall (normopath)[1]. Christopher Bollas la décrit (normotic personality), après un long séjour en Chine, comme « l'atténuation et finalement la disparition de la subjectivité, en faveur d'un moi conçu comme un objet matériel parmi les autres produits humains[2]. » Le psychanalyste Christophe Dejours rapproche la notion de normopathie de celle de « banalité du mal » développée par la philosophe Hannah Arendt à propos d'Adolf Eichmann, l'organisateur de la déportation des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale[3]. Diagnostic[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia :

Robert Dilts Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Robert Dilts Compléments Robert Dilts (né en 1955) est un auteur, formateur et consultant américain travaillant dans le domaine de la Programmation Neuro-Linguistique (ou PNL) depuis sa création en 1975 par John Grinder et Richard Bandler. À partir des années 80, il formalise le modèle des "niveaux logiques", qui entraînera une seconde génération en PNL. Auparavant, Grinder et Bandler avaient modélisé la manière d'explorer le vécu subjectif et sensoriel d'un sujet, ainsi qu'une multitude de techniques de changement. Robert Dilts développera également des techniques essentielles dans le changement des croyances (ou conceptions, convictions), sur les stratégies de génies de notre culture (De Vinci, Mozart, Disney, Bateson, Freud...), mais aussi des modèles pour engendrer des changements aux sein des organisations. Dilts a participé à la rédaction de l'Encyclopedia of Systemic NLP. Œuvres[modifier | modifier le code]

Théorème du singe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le théorème du singe est un exemple d'« histoire enseignement », une historiette présentée sur le mode narratif, non nécessairement véridique, dont la morale permet d'enseigner ou d'expliciter un phénomène. Ici, le théorème du singe est utilisé pour mettre en valeur le fonctionnement du conditionnement mental. Cette histoire est présentée comme le récit d'une expérience scientifique comportementale menée sur des chimpanzés. Le récit de l'expérience[modifier | modifier le code] De singes et de bananes. Une vingtaine de chimpanzés sont isolés dans une pièce où est accrochée au plafond une banane, et seule une échelle permet d'y accéder. Rapidement, les chimpanzés apprennent qu'ils ne doivent pas escalader l'échelle. Un des singes est remplacé par un nouveau. L'expérience est poursuivie jusqu'à ce que la totalité des premiers chimpanzés qui avaient effectivement eu à subir les douches froides soient tous remplacés. (en) G.

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