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Tout ce qu’il faut savoir sur les pesticides

Tout ce qu’il faut savoir sur les pesticides
Consommation, risques pour la santé et l’environnement, coût économique, législation et alternatives… Tour d’horizon des questions que posent ces substances chimiques. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Angela Bolis Alors que l’usage de pesticides dans les campagnes françaises ne cesse de grandir, tout autant que la conscience des risques qu’ils présentent pour la santé et l’environnement, la onzième semaine pour les alternatives aux pesticides s’est ouverte du 20 au 30 mars, avec au programme des centaines d’événements, dont une « marche verte citoyenne » samedi à Paris. Une consommation en hausse Des risques sanitaires qui inquiètent L’environnement, et les abeilles, en première ligne Un coût économique insoupçonné Que dit la loi ? Du côté des alternatives, agriculture bio et agroécologie Une consommation en hausse Lire la synthèse sur l’échec accablant de la « ferme France » en matière de pesticides Des risques sanitaires qui inquiètent L’environnement, et les abeilles, en première ligne Related:  Des dangers pour la santé

Et si les pesticides coûtaient plus qu’ils ne rapportent ? Le Monde | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart Hasard du calendrier, le lancement de la semaine mondiale des alternatives aux pesticides, organisée du 20 au 30 mars, coïncide cette année avec la publication d’une vaste étude sur les « coûts cachés » de l’utilisation de ces substances. Ce travail de longue haleine, entrepris par deux chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et publié dans la dernière édition de Sustainable Agriculture Reviews, est le premier à colliger l’ensemble des connaissances disponibles sur ce que les économistes appellent les « externalités négatives » liées à l’utilisation des produits phytosanitaires. Ce fardeau économique, estiment les chercheurs, peut dans certains cas excéder largement les bénéfices offerts par les herbicides, fongicides et autres insecticides. Selon leurs estimations, le rapport coûts-bénéfices des pesticides de synthèse était ainsi largement défavorable aux Etats-Unis au début des années 1990.

Les dangers du stockage de denrées alimentaires mar 16 14 Mes Questions à la Commission et au Conseil Selon l'article 5.b du règlement (CE) n° 852/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 relatif à l'hygiène des denrées alimentaires, « Les exploitants du secteur alimentaire qui produisent ou récoltent des produits végétaux doivent prendre des mesures adéquates, afin, le cas échéant, de garantir, au besoin, des conditions de production, de transport et de stockage hygiéniques et la propreté des produits végétaux » (Point 5.B) Or, en 2009, la société Nutréa-Triskalia de Plouisy a employé un pesticide pourtant interdit depuis 2007, le Nuvan Total, pour traiter des céréales entreposées dans un silo à grain. La Commission entend-elle, à minima, faire respecter les règlements qu'elle a mis en place. Au vu des nouvelles connaissances (rapport du CIR) concernant la toxicité des pesticides la Commission entend-elle enfin interdire de nouvelles substances (le glyphosate entre autres) ?

Que valent les chiffres de « Cash Investigation » sur les pesticides ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart La confraternité, dit-on, est une haine vigilante. Les journalistes de « Cash Investigation » en font la pénible expérience depuis la diffusion, début février sur France 2, de leur enquête fouillée sur les pesticides. Au centre des critiques, un chiffre : 97 %. Ce serait, apprend-on dans le film, la proportion des aliments en circulation en Europe contenant des traces de produits phytosanitaires. Est-il bidon ? Il faut le dire sans barguigner : cette affirmation de l’EFSA est fausse.

Victimes des Pesticides C'est une carte qui fait froid dans le dos car elle recense des centaines de témoignages de victimes de pesticides dans la France entière ! La carte interactive recense des citoyens, des collectifs, des associations qui luttent dans leur région contre l'exposition aux pesticides. A travers des témoignages vidéo, ils expliquent comment ils se sont retrouvés concernés par les pulvérisations de produits chimiques. Générations futures a recueilli un nombre impressionnant de témoignages de professionnels et de riverains victimes des pesticides. Toutes ces personnes interviewées indiquent leurs difficultés à se faire entendre et surtout leurs inquiétudes sur ces produits chimiques auxquels ils sont exposés. Il est également administrateur de Phyto-Victimes, l'association créée par Paul François, cet agriculteur charentais qui a gagné son procès contre Monsanto. Dussol

cyberaction Les futurs élus de la Région Bretagne doivent défendre les salariés de Triskalia [ 730 participations ] cyberaction mise en ligne le dimanche 8 novembre 2015 Proposée par Union Régionale Solidaires et Collectif de Soutien aux ex-salariés de Triskalia, victimes des pesticidesEn partenariat avec Eau et Rivières, Confédération paysanne 35, Union syndicale Solidaires, Générations Futures, Phyto-Victimes, Attac, Collectif « Les Jours Heureux », La Bonne Assiette, AMAP d’Armorique, Sortir du nucléaire, Amis du Monde Diplomatique, EELV, Ensemble, Nouvelle Donne, Parti de Gauche, CADTM Elle sera envoyée à Front de gauche - Xavier COMPAIN, Parti Breton - Bertrand DELEON, EELV – René LOUAIL, Oui la Bretagne – Christian TROADEC, LR-UDI – Marc LE FUR, PS – Jean-Yves LE DRIAN, FN - Gilles PENNELLE, DLF - Jean-Jacques FOUCHER, Breizhistance - Gaël ROBLIN En soutien à Aux ex-salariés de Nutréa-Triskalia : Stéphane Rouxel Pascal Le Brigand Claude Le Guyader Laurent Guillou Gwenaël Le Goffic (sa veuve Edith) Elle prendra fin le : dimanche 13 décembre 2015 Plus d'infos Signer ! credible

Les 10 aliments à consommer bio absolument Passer à une alimentation bio ne se fait pas du jour au lendemain. C'est le fruit d'un cheminement de pensée, mais aussi une rupture avec son mode de consommation. Quels sont donc les principaux aliments qu'il faut acheter bio ? Si le ministère de la santé nous incite à manger 5 fruits et légumes par jour ce qu'il ne précise pas, c'est qu'il est préférable de consommer des aliments bio. En effet, les pesticides utilisés constituent un risque important pour la santé des consommateurs et le rinçage seul ne suffit malheureusement pas à limiter les risques d'ingestion de résidus de pesticides. Le seul moyen d'être certains de ne pas consommer de produits chimiques reste l'alternative bio. Or, le prix du bio souvent plus élevé que celui des produits classiques, représente un frein pour les consommateurs qui ne savent pas quels aliments privilégier. La salade S'il est bien un aliment qu'il faut consommer bio, c'est la salade. Les fraises Les pommes Le raisin Le poivron La pomme de terre Le bœuf

Il suffit de 7 jours d’alimentation bio pour diminuer les pesticides chez des enfants Une alimentation bio fait chuter les taux de plusieurs pesticides chez des enfants de milieux modestes. Mais le changement alimentaire n'a pas de prise sur tous les pesticides. Les aliments issus de l’agriculture conventionnelle apportent des résidus de pesticides, ce qui n’est généralement pas le cas de l’agriculture bio, comme l’ont montré déjà plusieurs études qui trouvent une diminution de la charge en pesticides dans le corps, après un tel régime. Mais l’alimentation n’est pas le seul vecteur d’exposition des enfants. L'étude est publiée dans Environmental Health Perspectives. 40 enfants âgés de 3 à 6 ans ont participé à l’étude : 19 garçons et 21 filles. Avant la semaine de régime bio, plusieurs pesticides ont été fréquemment détectés : le 2,4 D (90% des échantillons) et le metolachlor mercapturate ou MET, dans 72% des échantillons, le 3-PBA, un métabolite non spécifique des insecticides pyréthrinoïdes, dans 82%. Lire : La Meilleure Façon de Manger (Lire un extrait ICI >>)

Pesticides : c’est notre santé qui est en jeu ! Nous publions aujourd’hui un rapport intitulé « Les pesticides sèment le trouble », faisant état des impacts sanitaires dus à l’utilisation de ces substances. Depuis les années 1950, l’agriculture industrielle a banalisé l’utilisation massive de pesticides chimiques de synthèse. Dans de nombreux cas, ils sont répandus de façon préventive, alors même que les cultures ne sont victimes d’aucune maladie ou d’aucun parasite ! Nous sommes tous exposés à ces pesticides à travers notre alimentation, l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons et même à travers la poussière dans nos maisons. Les agriculteurs et leurs familles parmi les plus touchés Les agriculteurs, par la nature de leur travail, ainsi que leurs familles, sont les plus touchés par ces substances toxiques. Les femmes enceintes sont également très vulnérables car les pesticides peuvent impacter le bon développement du fœtus. Nous avons rencontré le docteur Charles Sultan, endocrinologue et professeur au CHU de Montpellier.

L’exposition aux pesticides augmente le risque cardiovasculaire Certains pesticides sont des perturbateurs endocriniens qui augmentent le risque cardiovasculaire et l’inflammation chez des femmes d'âge mûr. Une nouvelle étude parue dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism rapporte que l’exposition aux pesticides, et pas seulement l’obésité, peut contribuer à augmenter le risque de maladie cardiovasculaire et l’inflammation chez des femmes obèses en pré-ménopause. Lire : 93% des cours d'eau français contaminés par les pesticides Dans cette étude, les chercheurs se sont plus particulièrement intéressés à l’exposition aux pesticides polychlorés, connus comme des œstrogènes environnementaux car ils peuvent imiter et interférer avec l’hormone œstrogène : on les appelle des xénoestrogènes. Ces perturbateurs endocriniens peuvent impacter la réponse immunitaire et les chercheurs s’intéressent également à eux comme facteurs de risque de l’obésité, la résistance à l’insuline et les maladies cardiovasculaires. Lire : les pesticides sont partout

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