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En France, l'hypermarché à la papa n'a plus la cote

En France, l'hypermarché à la papa n'a plus la cote
Voilà une nouvelle qui devrait réjouir les contempteurs de la grande distribution à la française, ce modèle qui s’exporte aujourd’hui partout dans le monde mais a contribué à ruiner moult petits commerçants et dessiné dans l’hexagone un paysage urbain, et surtout périurbain, avouons-le, plutôt sinistre : le modèle de l’hypermarché version XXL bat de l’aile ! Selon la définition de l’Insee, la taille d’un hyper doit dépasser les 2.500 m2 et les deux tiers de ses ventes doivent être réalisés dans l’alimentaire. En France, c'est historique, les maîtres de l’hyper sont Carrefour et Auchan. Ils sont sur le créneau depuis près de cinquante ans. Deux géants dont les surfaces commerciales n’ont cessé d’augmenter et dépassent aisément les 20.000 m2 - les hypers Leclerc, Géant Casino ou Intermarché sont rarement aussi grands. Ainsi, le Carrefour de Villiers en Bière, dans le 77, s’étale sur 24.000 m2 tandis que le Auchan de Vélizy, dans le 78, atteint lui les 19.000 m2 ! La fin d'une époque Related:  Grande Distribution

La grande distribution / L'économie mondialisée / Accueil - Fondation SQLI La grande distribution occupe une place centrale et dévastatrice dans notre société. Cinq centrales d'achat couvrent en France 90% des produits de consommations courantes et donnent ainsi à la grande distribution un pouvoir quasi absolu. Ces centrales d’achat ont pour seul objectif d’acheter le moins cher possible. La qualité des produits, leurs conditions d’exploitation ou leur lieu de production n’entrent pas dans les premiers critères de choix. Peu importe que les aliments soient à faibles valeurs nutritives, chargés de pesticides ou cultivés à l’autre bout de la planète, seul compte le prix, nonobstant les impacts sociaux et environnementaux. Télécharger l'image Le champ d’actions de la grande distribution ne se limite pas à l’alimentaire mais couvre progressivement tous les biens de consommation : habillement, équipements ménagers, produits parapharmaceutiques, bijoux, voyage… Citations

Découvrez 15 ans de développement du drive... Les images valent parfois mieux qu’un long discours. Et l’infographie sur le développement du drive préparée par Bonial (spécialiste de la médiatisation des catalogues digitaux) et le panéliste Nielsen a le mérite d’illustrer l’incroyable poussée de ce mode de distribution. Depuis la première ouverture recensée en l’an 2000 à Leers dans le département du Nord, plus de 2600 drives ont ouvert leurs portes. Entre 2012 et 2013, leur taux d’implantation a explosé, puisque 1,9 click&drive ont vu le jour au quotidien et leur nombre a dépassé celui des hypermarchés classiques l’an dernier. "Nous estimons qu’à maturité, ce segment de marché devrait représenter d’ici 2018 entre 5.5 et 7 % des ventes de la grande distribution alimentaire" commente Laurent Zeller, pdg de Nielsen France. La carte des 15 ans de progression ininterrompue du drive en France

Les géants de la distribution en croissance... Dépassé par Costco… Il y a de quoi l’avoir mauvaise. Malgré une bonne année 2013 en France et en Amérique latine, Carrefour est relégué à la dernière marche du podium mondial de la grande distribution, victime de la baisse de l’euro face au dollar. En attendant, il faut reconnaître que le distributeur américain, sur le point d’ouvrir son premier magasin en Ile-de-France, a réalisé une très bonne année aussi, en croissance de 7,7%. Comme chaque année, le cabinet Deloitte publie son top 250 de la distribution mondiale. Les chiffres de 2013 ne paraissent que maintenant à cause des entreprises dont l’exercice décalé s’est terminé en 2014. Avec un chiffre d’affaires total de 4 354 milliards de dollars, il est en progression de 4,1%, malgré de fortes disparités en fonction des zones géographiques ou des modes de distribution. Les Français bien placés Et les Français ? Leclerc n’a pas à rougir non plus. Walmart presque cinq fois plus gros que Carrefour Top 10 des distributeurs mondiaux en 2013

« Nous sommes au début de l'histoire du drive » Loire le 08 novembre 2016 - Sophie Bonnevialle-Chesneau - Économie - article lu 252 fois Olivier Dauvers est un spécialiste de la distribution depuis 25 ans. Ancien rédacteur en chef des magazines Linéaires et Rayon boisson, il édite notamment une étude sur le marché des drives chaque mois. Comment l’histoire du drive a-t-elle commencé en France ? Elle a démarré en 2000. Aujourd’hui, le drive n’a t-il pas passé son âge d’or ? Désormais on est sur une progression plus lente : 250 ouvertures par an, ce qui reste beaucoup. Justement, à quoi attribuez-vous le succès du drive ? Il se résume en deux idées. Avec la possibilité de mesurer ses dépenses plus facilement qu’en supermarché, puisque le panier s’affiche à mesure sur le compte client en ligne, les clients dépensent-ils moins ? On va moins souvent au drive qu’en hypermarché. Les références sont tout de même moins nombreuses qu’en supermarché, n’est-ce pas un frein pour les consommateurs ? -1 ménage sur 4 fréquente un drive

47 salariés de Dia ne sont plus payés depuis deux mois Deux mois sans salaires et à bout de nerfs. 20 Minutes révèle ce matin que 47 salariés de huit magasins Dia n'ont toujours pas perçu leurs salaires de juillet et d'août. Leur dernier paiement remonte au mois de juin et il avait d'ailleurs été réalisé en retard. Ces problèmes font suite à la vente par Carrefour d'une partie des grandes surfaces Dia au groupe polonais Gastt. Huit magasins situés dans le Nord, en région parisienne, dans le Rhin, dans le Rhône et à Marseille ont ainsi été vendus en mai. Ils ont ensuite été fermés pour travaux et devaient rouvrir sous l'enseigne Okey. Situation d'urgence "La situation est dramatique pour les salariés, explique à L'Express Nathalie Lerouge, représentante Force Ouvrière (FO) dans le Pas-de-Calais. FO a donc entamé une action judiciaire auprès du Tribunal de commerce de Paris d'un côté. Interrogé par 20 Minutes, Adam Kuzmicz le dirigeant de Gastt déclare lui que "les fonds sont bloqués chez le notaire.

Comment les supérettes réinvestissent nos centres-villes - 23 mai 2015 Dans sa petite épicerie de la rue des Capucins, à Lyon, Achraf Elghodhbani "ne [s]e plain[t] pas". Les packs de bière sont posés sur le sol, le papier toilette sur le haut des étagères et le pain frais près de la caisse de l’ex-Crémerie savoyarde. Du dépannage à l’ancienne. Dans ce quartier en pleine mutation – créateurs, libraires indépendants, architectes apprécient ses ruelles pentues –, les affaires marchent de mieux en mieux. Vraiment ? Avant, c’était un Petit Casino, mais il y a deux ans on est devenus Casino Shop. Ce relooking opéré par la maison mère a boosté son chiffre d’affaires. Relooké, le Casino de la Croix-Paquet a boosté son chiffre d'affaires. "C’est drôle, il y a trente ans, on les a vus tous partir. "Dans le centre, les supérettes arrivent à fond. La fin du tout voiture Plus la ville est grande et dense, plus le phénomène est flagrant. Les gens sont prêts à payer pour gagner du temps. Les supérettes ne servent plus seulement à dépanner. Amplitude horaire et proximité

Le décryptage éco. Costco, le grossiste de la distribution s’installe en France Costco, c’est un grossiste comme l’allemand Métro mais un grossiste aussi pour les particuliers, et pas seulement pour les professionnels. Vous et moi pourrons, pour une cinquantaine d’euros d’abonnement, aller y acheter des produits en grande quantité pour profiter de prix cassés sur des articles souvent fabriqués en Chine. L’offre va de la pizza à la télévision ou l’ordinateur. 4 000 références chez Costco, Dix fois moins qu’ailleurs mais achetées en masse pour baisser les coûts et présenter le meilleur rapport qualité-prix. La présentation, comme chez tous les discounters, est sans chichis, en carton, dans un hangar. Costco a mis 5 ans à poser le pied en France. Il a déjà deux magasins en Espagne et prévoit d’en ouvrir une dizaine chez nous, principalement autour de Paris. 13 700 mètres carrés ouvriront donc au printemps de l’année prochaine. Cette implantation qui inquiète Etre là avant la signature du TTIP

Hypermarché : naissance du concept. L’histoire de l’hypermarché - c’est-à-dire le lancement et la mise au point d’une formule de vente originale - s’est révélée parfaitement adaptée à son époque. Mais c’est bien plus que cela. Ce fut une véritable révolution économique et sociale qui bouleversa le paysage commercial, changea le comportement de la quasi-totalité des consommateurs et finalement les fit bénéficier de conditions d’achat incomparables. L’origine de l’hypermarché que l’on appelle souvent « à la française » est, en fait, doublement américaine parce que l’hypermarché est une application directe du libre-service, système de vente inventé aux Etats-Unis, et de la grande surface. C’est seulement après la seconde guerre mondiale que les commerçants français découvrent les vertus du libre-service : amélioration du panier moyen des consommateurs par la tentation d’acheter des produits devenus séducteurs et disponibles, et réduction des frais de fonctionnement. Marcel Fournier est fils de commerçants. Bibliographie :

Supermarchés : un robot pour porter les courses En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous permettre de partager du contenu via les boutons de partage de réseaux sociaux, pour vous proposer des publicités ciblées adaptées à vos centres d'intérêts et pour nous permettre de mesurer l'audience. Pour en savoir plus et paramétrer les cookies Supermarchés : un robot pour porter les courses Il pourrait bien remplacer le charriot en supermarché. Un robot est actuellement testé dans un supermarché d'Auxonne (Côte-d'Or). Franceinfo Mis à jour le , publié le Son atout : il est capable de porter vos courses et de vous suivre dans les rayons des supermarchés. Un budget de 10 000 euros par robot Ce concept a vu le jour au Portugal et il sera commercialisé à partir de 2017. Le JT

La fin des hypermarchés - Chroniques L'hypermarché ne cesse de perdre du terrain. Les ventes ont reculé de 3 à 4% l'an dernier, selon les chiffres du magazine spécialisé Linéaires. Chez Carrefour, l'hypermarché ne représente plus que 52% des ventes, contre 65% il y a dix ans. Le modèle de l'hyper-consommation est à bout de souffle. Se réapproprier son métier de commerçant On voit même apparaître des magasins qui ne vendent plus rien, plus de marchandises! La boutique est de retour Le commerçant se réapproprie ainsi son métier de commerçant : la satisfaction du client. Axel de Tarlé - Le Journal du Dimanche

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