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Gamification: innovation pédagogique ou effet de mode ?

Sur le point de travailler avec des game-designers pour pousser plus loin le principe de jeu dans mes formations, j’ai interrogé Valérie Boudier* sur la gamification, le serious game et ce qu’ils apportent vraiment à l’expérience apprenante. Valérie Boudier est Responsable Pédagogique de KTM Advance** depuis 8 ans. Cliquez ici ou sur l’image pour voir sa vidéo sur TedX. A ma grande surprise, Valérie considère la gamification comme un effet de mode ! AA : Valérie, est-ce que jouer c’est apprendre ? Il y a savoir, et savoir-faire… Lorsque l’on est à l’école, on apprend à apprendre… et à retenir ! AA : Quelle est la place du serious game dans l’offre de formation des entreprises ? Le serious game permet aussi de se confronter à soi-même : de vivre une expérience pour voir ce dont on est capable. Source schéma : Valérie Boudier AA : Le serious game est-il une modalité pédagogique innovante ? AA : Comment définis-tu le serious same ? AA : Le Serious Game est-il accessible à tous ? Related:  se former à distance / Intelligence collaborativeDIGITAL LEARNING

Relevez le défi de digitalisation de votre offre formation Un contexte économique international complexe et les dernières évolutions législatives relatives à la formation professionnelle en France, poussent nombre d’entreprises à rationaliser leur offre de formation. Cette rationalisation est également une réponse aux enjeux réaffirmés d’envisager la formation comme un investissement incontournable et d’accélérer le mouvement global de digitalisation de l’entreprise. En lien avec les 4 priorités qui structurent aujourd’hui le quotidien de la fonction formation, je vous propose de passer en revue dans ce billet les 3 principales étapes à franchir pour réaliser cette transformation. 1 – Réalisez le diagnostic de votre offre formation En tout première étape il s’agit de « savoir où vous en êtes ». Les constats les plus fréquents étant l’empilement, le doublonnage ou autres recoupements de thèmes à l’intérieur d’une même offre, bien souvent fruits de l’historique des demandes et des réorientations régulières de votre stratégie d’entreprise.

SARL ou SAS ? Comparons la SARL à la SAS pour mieux choisir En dehors des entrepreneurs individuels, la majorité des créations d’entreprise se font soit sous la forme d’une SARL ou alors sous la forme d’une SAS. Ces deux formes juridiques sont l’objet d’un débat intense dans l’univers de la création d’entreprise, car la SAS et la SARL possèdent chacune des spécificités importantes. Cet article évoque les différences importantes entre une SARL et une SAS, afin de vous permettre de comparer correctement ces deux statuts et de répondre efficacement à la question : dois-je créer une SARL ou une SAS ? Comparaison entre la direction d’une SAS et d’une SARL Une SARL est obligatoirement dirigée par un ou plusieurs gérants nommés dans les statuts ou par acte séparé, qui sont obligatoirement des personnes physiques. Une SAS est dirigée par un président, personne physique ou personne morale nommée dans les conditions prévues par les statuts, et par d’éventuels autres organes mis en place librement par les associés. SARL ou SAS ?

Une méthodologie en 3 étapes pour définir vos objectifs de formation e-learning Comment définir vos objectifs de formation e-learning et créer votre fil rouge ? Définir les objectifs pédagogiques de vos parcours e-learning constitue une étape IN-DIS-PEN-SA-BLE avant d’entamer la phase de conception. Ceci afin de développer des parcours cohérents, motivants et adaptés à votre public. En effet, rien de pire que de reprendre tels quels les tables des matières de syllabus existants ! Je vous invite donc à découvrir et appliquer la méthodologie ci-dessous pour définir les objectifs pédagogiques de vos formations e-learning. Découvrez une méthodologie en 3 étapes pour définir les objectifs de votre formation e-learning, et créer un fil rouge de manière simple et efficace. 1. Un objectif général consiste à identifier ce que l’apprenant sera capable de faire, une fois la formation terminée. Notez que le « afin de… » est essentiel : il permet de relier les objectifs de la formation aux objectifs du promoteur de la formation (organisation, entreprise, organisme de formation…).

Formateurs, pourquoi et comment digitaliser les formations Le modèle SAMR – pour Substitution, Augmentation, Modification, Redéfinition, élaboré par Ruben Puentedura, nous donne une grille de lecture de l’introduction du digital dans la formation. La simple substitution – un quiz sur les smartphones remplaçant les bons vieux cartons colorés- est amusante mais ne modifie pas véritablement l’expérience des apprenants. D’autres usages du digital permettent de redéfinir cette expérience, de l’enrichir. Introduire le digital dans nos formations, c’est donc nous demander en quoi les technologies peuvent favoriser un engagement plus actif des apprenants, et le réinvestissement des acquis en situation de travail. Les 100 outils « au top » Jane Hart, dans sa 9ème enquête sur les outils pour apprendre, publie la liste des 100 premiers outils. Le classement des outils par fonctionnalités est particulièrement intéressant. Sans prétendre à l’exhaustivité des fonctionnalités et des outils recensés par Jane Hart, j’obtiens cette photographie pour 2015 :

Comment développer le digital en formation ? Le terme digital est partout présent en cette rentrée. Il semble aujourd’hui supplanter dans le langage courant celui de numérique, dont il est pourtant synonyme. Dans son sens 1er, il désigne ce « qui est lié au doigt », mettant ainsi en évidence l’émergence du tactile dans l’utilisation des nouveaux outils technologiques à notre disposition. Au-delà de la question des termes, la vague « digitale » ou « numérique » déferle donc sur l’entreprise interrogeant à la fois : sa culture et modes de fonctionnement,ses métiers (commercial, marketing, RH….) et sa manière de les exercer,ses façons d’apprendre,ses outils. Concernant l’impact du digital dans les façons d’apprendre, force est de constater une relative hétérogénéité des entreprises en ce qui concerne l’intégration des approches de type «Digital Learning ». Passons en revue quelques-uns de ces freins plus ou moins exprimés par les entreprises aujourd’hui et quelques-unes des pistes pour les traiter : « Trop gadget » « Trop risqué »

De nouveaux lieux pour apprendre De nouveaux lieux apparaissent : fablab, living lab, learning labs … Tous, à un degré divers selon leur objet, mettent à disposition des moyens pour faire, coopérer, créer ensemble. Des universités d’entreprise reconfigurent leurs locaux en s’appuyant sur ces « espaces inspirants ». Dans ce premier billet sur ce sujet, je m’intéresse à l’évolution des représentations sous-jacentes à ces nouvelles configurations. La configuration de l’espace reflète une représentation de l’acte d’apprendre Je viens animer une formation en « intra », dans une entreprise. La marge de manœuvre résidera dans la possibilité de déplacer les tables, de circuler autour, d’entrer dans le rectangle … Elle est parfois bien réduite … Nouveaux lieux pour nouveaux apprentissages Il ne s’agit pas seulement d’apprendre différemment. Comme l’indique Diana G. Les problèmes à résoudre en situation réelle sont complexes, et sollicitent fréquemment de croiser différents enjeux et champs de connaissances.

« A chaque projet de formation son mix pédagogique » - E-learning & MOOc - Focus RH Digital learning, blended, MOOCs, qu'appelle-t-on aujourd'hui e-learning? Aude Dellacherie: Preuve qu’il est difficile à remplacer par des expressions comme « formation ouverte et à distance », le terme e-learning est entré dans le dictionnaire de la langue française depuis plusieurs années… La notion de e-learning, telle qu’on la trouve le plus souvent utilisée, désigne soit de l’auto-formation asynchrone en ligne soit tout dispositif de formation qui intègre de la formation en ligne. Dans le premier cas, on pourrait parler de sens restreint, et on pense à ces films et à ces vidéos, suivis par les apprenants sur leur PC, leur tablette ou smartphone, essentiellement pour s’informer et se tester en bout de course. Dans le second cas, le terme de e-learning pourrait tout aussi bien être remplacé par les expressions blended learning, hybrid learning ou digital learning ! Quelques exemples ? Dans quelle mesure peut-il être intéressant pour une entreprise de recourir au e-learning?

Modalités pour apprendre à distance et digitalisation de la formation Suite du commentaire de l’étude conduite entre les mois d’avril et mai 2015 par L’Observatoire Cegos auprès de 2500 salariés et de 600 DRH-RF, commencé dans deux billets précédents. Nous nous intéressons cette fois aux modalités de formation à distance privilégiées par les entreprises et à la tendance générale à la digitalisation. 4 modalités arrivent en tête pour apprendre à distance On note au global que 4 modalités arrivent en tête pour apprendre à distance : modules e-learning, Classe virtuelle, vidéos et réseau social suivis des SPOC, COOC et MOOC. Ces 4 modalités sont à des valeurs très proches avec 2 d’entre elles, modules E Learning et classe virtuelle, à des valeurs pratiquement équivalentes (1 seul point d’écart) et 2 autres, vidéos et réseau social d’entreprise, à des valeurs égales (17%). On peut noter la très bonne tenue de ces 2 dernières modalités qui se situent en effet à moins de 5 points d’écart des 2 premières. Pour apprendre à distance, chaque pays ses préférences

Le blended learning, toujours objet de réflexion - E-learning & MOOc - Focus RH Le blended learning est une méthode d’apprentissage mixte où l’enseignement se fait en partie en ligne, et en partie en présentiel. deux modalités de cours complémentaires et pensées pour offrir une expérience intégrée , tels sont parmi les premiers mots du Livre Blanc publié voici quelques jours par 360Learning, spécialiste français de la formation en ligne. Un plaidoyer pour cette formule d’enseignement qui, si elle n’est pas fondamentalement nouvelle, semble aujourd’hui recueillir de nombreux suffrages. Rappelons que le blended renvoie à une notion d’apprentissage par de multiples canaux. Et que les apprenants d’il y a quelques décennies qui cumulaient cours classiques, soutien téléphonique et devoirs à la maison étaient eux aussi blended. En présentiel, le temps sera utilisé pour un travail de fond laissant la part belle aux échanges et aux questions des apprenants. Sans oublier les travaux collectifs. Antoine Teillet

Quelles nouvelles aptitudes pour le formateur à l’ère du digital Nous allons nous concentrer dans ce billet sur l’incidence du digital en termes d’usage et de pratiques du formateur. Toutefois, un chantier reste ouvert auprès de tous les acteurs de la fonction formation (responsables, chef de projet formation, formateurs, etc.) pour leur permettre de mieux maîtriser les technologies et de développer une « culture digitale ». Transformation digitale, oui mais par quoi commencer ? « Qu’est-ce qu’un wiki, un outil de curation, un MOOC, un webinar ? Ainsi la stratégie de déploiement de la transformation digitale de la fonction doit d’abord, à mon sens, obligatoirement passer par la case « acculturation digitale » et « B.A.BA technologique ». Quelle prise de conscience des enjeux ? Le digital est partout dans nos activités personnelles et débarque – avec du retard – dans la sphère professionnelle. Quelles nouvelles aptitudes pour le formateur ?

E-learning : Le présentiel n’est pas prêt de disparaître - E-learning & MOOc - Focus RH Aujourd’hui, le terme e-learning ne couvre plus à lui seul l’ensemble des techniques de formation numérique » explique Nathalie Courault, responsable pédagogique en charge du pôle FOAD au sein de l’Ecole (link is external) nationale de financement de l’immobilier–Enfni (link is external). « Un nouveau concept est en effet apparu : le digital learning », Initialement pensée en tant que modalité d’apprentissage, la technologie se pose aujourd’hui comme un outil au service de la formation et le numérique s’intègre dans les parcours de formation, en présentiel comme en distanciel. Une modalité pédagogique souple Difficile cependant de s’affranchir du présentiel Cependant, « il existe un important décalage entre l’offre de formation digitale proposée par les organismes de formation et les besoins exprimés par les entreprises. Environ 50% seulement des besoins sont couverts, révèle Nathalie Courault. "L'apprentissage digital par la qualification du besoin"

Modalités de formation : le présentiel se maintient en France Voici la suite du commentaire de l’étude conduite entre les mois d’avril et mai 2015 par L’Observatoire Cegos auprès de 2500 salariés et de 600 DRH-RF. Dans la continuité du billet CPF : un intérêt commun, nous nous intéressons cette fois, à l’évolution des modalités de formation. Téléchargez l’intégralité de l’enquête sur la formation professionnelle ou son résumé en infographie Le lent recul de la formation présentielle se poursuit dans les 5 pays interrogés 87 % des salariés européens, contre 91% en 2011, ont suivi des formations en salle et en groupe. Pour chacun des 5 pays, France, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne et Italie, 500 salariés et 120 DRH-RF ont répondu à l’enquête. Si on regarde plus précisément les différentes modalités de formation dont ont bénéficié les salariés des 5 pays européens, la formation en salle continue ainsi sa lente régression, observable depuis plusieurs années. L’accompagnement individuel également en régression

Social learning, apprentissage social, de quoi parle-t-on ? Nous autres humains sommes des êtres sociaux. S’il n’est pas au contact d’autres humains, le petit d’homme ne devient pas humain – et passé un certain temps, il ne peut plus acquérir certaines de ses caractéristiques, comme la parole articulée, par exemple. Dans ce sens, tous les apprentissages sont « sociaux », qu’ils se fassent au contact direct de l’autre ou via un média, imprimé ou numérique. L’observation et l’imitation, actes premiers de l’apprentissage social Dans les années 70, la théorie de l’apprentissage social d’Albert Bandura met l’accent sur l’importance de l’observation et de l’imitation des comportements, attitudes et émotions des autres. « Apprendre serait excessivement laborieux, pour ne pas dire périlleux, si les gens devaient seulement s’appuyer sur les effets de leurs propres actions pour en tirer des informations sur ce qu’il faut faire. Un modèle a plus de chance d’être imité si l’observateur le perçoit comme proche de lui. La puissance du social learning A suivre…

Comment implémenter un outil collaboratif avec succès ? Mettre en place un outil collaboratif peut parfois être un défi. Afin de réussir son implémentation, il faut que votre entreprise l’adopte. Suivant la culture de votre entreprise, il serait préférable que l’adoption se fasse de façon verticale, et qu’elle soit menée par les cadres dirigeants. Dans un modèle vertical, il est nécessaire d’obtenir leur adhésion et leur soutien dès le début, ainsi que tout au long du projet. Etape n°1: Gagner l’adhésion Commencez par travailler avec vos équipes de direction assez tôt, de sorte à obtenir une forte adhésion à votre projet de collaboration sociale. En expliquant tout d’abord comment un outil collaboratif social peut les aider à un niveau avancé, vous pourrez initier la discussion sur la façon dont ils pourraient l’utiliser dans leur quotidien. Etape n°2: Inciter à l’utilisation Etape n°3: Encourager les autres à l’utilisation Il est important de savoir que l’adoption des outils collaboratifs ne se fait pas toute seule. 2Share0 15 comments

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