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Concentration des médias (2) : convergences et dépendances

Concentration des médias (2) : convergences et dépendances
Après une période aussi mouvementée dans le grand Monopoly des médias, on se pose volontiers cette question : qui détient les médias privés en France ? Le Monde répond par une infographie, L’Obs par une autre]. On y compte un petit nombre de groupes se partageant la quasi-totalité des médias « traditionnels » (presse, radio, télé) de diffusion nationale et leurs déclinaisons sur Internet [1]. Par ailleurs, les entreprises de télécommunications possèdent également les infrastructures de diffusion de certains médias (Internet et télévision via les « box ») ; elles sont ainsi propriétaires à la fois des « tuyaux » et de ce qui y passe (les fameux « contenus » : articles, vidéos…). Le Monopoly : un jeu à jouer entre amis En France, un petit groupe de personnes contrôle donc l’essentiel des moyens privés de production de l’information télévisuelle et radiophonique (ainsi que leurs sites internet). Prise en main d’un média : le choc des moyens, le poids de l’encadrement Related:  Médias

Indépendance des médias : les nouvelles garanties apportées par la loi Promulguée le 14 novembre, la loi visant à renforcer la liberté, l'indépendance et le pluralisme des médias marque, selon la ministre de la Culture et de la Communication, "une réelle avancée pour l’indépendance de l’information et le pluralisme des médias". Nouvelles protections, nouveaux droits Après un débat parlementaire particulièrement riche, la loi renforçant la liberté, l'indépendance et le pluralisme des médias a été promulguée le 14 novembre 2016 par le Président de la République. « Ce texte présente des avancées majeures pour notre démocratie », s’est réjouie Audrey Azoulay mardi 15 novembre, ajoutant que « le combat pour l'indépendance ne concerne pas que seulement les journalistes mais l'information donnée au public ». Des avancées majeures pour notre démocratie (Audrey Azoulay) Les garanties offertes par la loi Première garantie : la loi rend obligatoires la charte d'éthique et le comité d'indépendance.

Lexique pour temps de grèves et de manifestations La langue automatique du journalisme officiel est une langue de bois officielle. I. Consensus sous surveillance « Réforme » : Quand une réforme proposée est imposée, cela s’appelle « LA réforme ». Et s’opposer à cette réforme devient : le « refus de la réforme ». Ne plus dire : « les travailleurs combattent les politiques libérales qui favorisent chaque jour davantage les revenus du capital et dissolvent l’Etat social ». « Réformistes » : Désigne ou qualifie les personnes ou les syndicats qui soutiennent ouvertement les réformes gouvernementales ou se bornent à proposer de les aménager. « Modernisation » : Synonyme de « réforme » ou de l’effet attendu de « LA réforme ». « LA modernisation » est, par principe, aussi excellente que « LA réforme »... puisque, comme l’avait fort bien compris, M. de La Palisse, fondateur du journalisme moderne, la modernisation permet d’être moderne. « Ouverture » : Se dit des opérations de communication du gouvernement. II. III. IV.

EMI 6ème -Séquence 3- séance 1 Typologie et caractéristiques des mass-media La séquence 3 « Média culture » débute enfin avec les premiers groupes de sixième. Pour la construction de cette séance, je me suis grandement appuyée sur le wiki notion de la FADBEN, et sur la notion de média. La notion de média est assez complexe. En effet le média est à la fois Une technologie de communicationUn support de communicationUne source d’information Il me paraît trop complexe d’expliquer en sixième ces trois dimensions, en deux séances (comme prévu dans la progression mise en place cette année). En effet, la notion d’information recouvre aussi plusieurs dimensions : l’information donnée [data] et l’information sociale. Nous sommes donc face, dans le cadre de cette séance, à l’aspect news de l’information, l’information d’actualité des mass-media. Objectifs de la séance: Déroulement de la séance: Pour introduire la séance, il s’agit de compléter un schéma présentant les trois mass-media principaux (15′) Exercice 1Chaque numéro dans le schéma correspond à une question. Exercice 2

« Avec nous, ou avec les terroristes » : les éditorialistes-faucons sont de retour Au-delà de l’évidente condamnation de ces actes ignobles et de l’expression de la solidarité avec les victimes et leurs proches, certaines organisations et certains individus ont tenté de faire entendre une voix discordante, refusant de s’identifier de manière acritique à la politique française, qu’elle soit étrangère ou intérieure. Ces voix discordantes ont-elles raison ? Là n’est pas la question. Il s’agit plutôt de savoir si elles ont le droit de s’exprimer dans l’espace public et, singulièrement, dans l’espace médiatique. Or de toute évidence, certains considèrent qu’il est urgent de faire taire ces voix dissonantes. « Crétins » Cela a commencé dans la nuit du 13 au 14 novembre, avec un éditorial signé Joseph Macé-Scaron, publié sur le site de Marianne avant d’être repris (et parfois reformulé) dans la version papier du magazine. Toujours dans Marianne, Jack Dion caricature une nouvelle fois les propos de ce qu’il nomme « la brigade islamo-gauchiste » [5]. « Ils excusent les tueurs »

Les “pure players” ou le pari de la presse en ligne La presse papier est en crise ? De plus en plus de médias font le pari d'une présence exclusive sur le Net. Entre quête du clic et précarité financière, ces “pure players” peuvent-ils tirer leur épingle du jeu ? Rue89, Mediapart, Slate, Huffington Post, Owni... depuis 2007, de nouveaux médias en ligne avec des drôles de noms bousculent le paysage traditionnel des Figaro(.fr), Le Monde(.fr), Libé(.fr). Ces sites d'information généraliste nés sur le Web sont des « pure players », indépendants (ou presque) des groupes de presse. Hérauts du numérique, ils revendiquent un autre ton, une liberté éditoriale, sans toujours en avoir les moyens. De Rue89 au Huffington Post, tous les pure players français passés au crible sur notre infographie. De ta cuisine tu sortiras« Maintenant, on a un téléphone par personne ! Mais l'enthousiasme s'étiole. Il y a trois ans, Edwy Plenel et son Mediapart, optaient, dans le scepticisme général, pour le payant. Pour les derniers arrivants, la stratégie s'affine.

Lire : Les briseurs de tabous, de Sébastien Fontenelle Paru en 2012 [1], l’essai de Sébastien Fontenelle mérite toujours autant d’être lu puisque la rhétorique qu’il déconstruit et les phénomènes médiatiques qu’il critique n’ont pas franchement changé, bien au contraire, comme semble en témoigner, par exemple, l’actuel « phénomène Onfray » [2]… En un prologue et dix-huit courts chapitres, l’auteur [3] propose une critique vive et bien documentée du fond de commerce de certains éditocrates et de leurs amis « intellectuels ». L’ouvrage explore le paradoxe selon lequel des journalistes, éditeurs, intellectuels qui peuvent s’exprimer continuellement et abondamment dans les plus grands médias, en viennent à déplorer qu’ils ne peuvent « plus rien dire ». La « bien-pensance » (quand ce n’est pas la « police de la pensée ») interdirait en effet l’expression et la diffusion des propos « subversifs », qui ne se conformeraient pas au « politiquement correct ». Les briseurs de tabous ne sont « ni de droite ni de gauche » Vincent Bollenot

Infographie : les sites d'info pure players passés au crible De Rue89 au nouveau Newsring, voici notre banc d'essai des principaux sites d'information en ligne indépendants de la presse papier. >Lisez aussi notre enquête “Les pure players ou le pari de la presse en ligne En direct de n’importe quoi : Philippe Val et le journalisme Passé maître dans l’art de mélanger le n’importe quoi avec le pas grand-chose, Philippe Val, en effet, a mitonné un long chapitre qui confirme les talents culinaires dont il fait preuve dans l’ensemble de son opus de philosophie politique : « Le journalisme malade du sociologisme » (p. 214-277). Découvertes en toc Notre cuistot commence d’abord par touiller dans son brouet une découverte scientifique : les « deux gènes » du journalisme (p. 214-216). L’un informe, l’autre « emploie le dénigrement, l’insulte […], la rumeur, l’à-peu-près, la suspicion, le discrédit ». Philippe Val préfère le premier, mais pratique le second, comme toute son œuvre à Charlie hebdo permet de le vérifier [1], et comme la bêtise sans malaise de son livre l’atteste une fois encore. Vient ensuite une deuxième découverte scientifique : les « deux familles » du journalisme (p. 216-218). « Sociologisme » en vrac « Sociologisme » encore. Haro sur les sociétés de journalistes, les syndicats et les rédactions ! Résumons.

Weboscope - La presse pour les jeunes et les ados Mon quotidien Journal d'actualités pour les 10-14 ans. 5 numéros sont envoyés gratuitement sur simple demande. A partir de 14 heures, la une du lendemain et des infos en direct sont mises en ligne. Actu Ados Journal d'actualités pour les 14-18 ans. 5 numéros sont envoyés gratuitement sur simple demande. Les Clés de l'Actualité Junior Tous les jours de la semaine, les éditeurs de l'hebdomadaire d'actualités pour les 8-12 ans mettent en ligne une page avec des infos sur l'événement du jour en France et dans le monde. Okapi Le site du journal Okapi pour jeunes adolescents. Phosphore Le site des lycéens et des étudiants avec beaucoup d'informations sur l'orientation (en France!) Coup d'Oeil Un site très récent de l'hebdomadaire belge du même titre qui s'adresse aux 12-16 ans. Chapô les jeunes... Actustar Magazine d'actualité pour des adolescents sur les célébrités du cinéma, du sport et de la chanson. Le Journal des enfants Il s’agit d’un blog.

Elle : petite grammaire d’un contrôle social Un contrôle social lucratif Pour qu’il y ait contrôle social, il faut des normes et des valeurs, ainsi que des sanctions punissant les déviances. L’objectif est clair : préserver la cohésion d’un groupe. Le groupe en question pourra être une société tout entière, auquel cas il sera question de l’État et de ses institutions – police, justice… –, mais ce pourra également être une communauté informelle, comme celle dessinée par les publications à destination des femmes. Car ici se fait jour un dévoiement du concept de contrôle social : l’enjeu réel n’est absolument pas de préserver la cohésion d’un groupe. La grammaire d’Elle Elle est probablement le plus emblématique de ces magazines ; penchons-nous donc sur la manière dont il est rédigé. Dans Elle, « on » peut renvoyer à la rédaction du journal, comme dans les accroches qui parsèment les pages Culture d’un numéro d’août 2014 [3] : « On craque pour… » ; « On vénère… » ; « On part en vacances avec… » ; etc. « On » nous manipule

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