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Proche & Moyen Orient : foyer de conflit depuis 1945 - Histoire-Géo - Terminale - Les Bons Profs

Proche & Moyen Orient : foyer de conflit depuis 1945 - Histoire-Géo - Terminale - Les Bons Profs
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Le pétrole, enjeu géostratégique au Moyen-Orient Le Moyen-Orient est une région secouée par les conflits (israélo-arabe depuis 1947, Iran-Irak entre 1980 et 1988, guerres dites du Golfe en 1991 et 2003, Afghanistan depuis 1979…). Elle est surtout le premier réservoir mondial de pétrole. L’or noir est-il un enjeu géostratégique de cette partie du monde ? Quel lien le pétrole entretient-il avec les guerres qui affectent la région depuis plus d’un demi-siècle ? Espace plutôt désertique et difficile, le Moyen-Orient offre aux peuples qui y vivent. Ressource énergétique prépondérante sur tous les marchés économiques mondiaux, le pétrole est très demandé. Aucune puissance mondiale ne peut donc se désintéresser de la région. Le pétrole au Moyen-Orient est un enjeu géostratégique qui se décline à toutes les échelles : régionale comme mondiale.

ARTE+7 | La fin des Ottomans (2/2) Six siècles durant, l’immense Empire ottoman a imposé sa puissance sur trois continents et sept mers. Terre des Lieux saints des trois monothéismes, mosaïque de langues, de cultures et de religions sans équivalent dans l’histoire, cette puissance exceptionnelle s'est pourtant effondrée en moins d’un siècle, de l’indépendance de la Grèce, premier État-nation à s’émanciper de l’Empire en 1830, jusqu’à l’avènement de la République de Turquie en 1923, sous l'égide de Mustafa Kemal Atatürk. Des guerres israélo-arabes à l'éclatement de la Yougoslavie, de l'invasion de l'Irak au chaos syrien, ses ruines et ses lignes de faille, autant ethniques que religieuses, ont façonné un monde moderne dont les fractures multiples apparaissent désormais au grand jour. Passionnant et dense, ce documentaire en deux parties retrace avec fluidité la mécanique politique, économique et sociale qui a conduit l’Empire ottoman à sa fin. 2.

Premier conflit israélo-arabe de 1948 Le 29 novembre 1947, l’ONU adopte un plan de partage de la Palestine, qui est combattu par les Arabes et par les Juifs. Avant même le départ des Britanniques et la fin du mandat, des combats sont engagés entre les deux parties : les Palestiniens veulent empêcher le partage de la Palestine et la mise en place du plan de l’ONU et les Juifs veulent sécuriser la zone qui leur est attribuée par le plan de partage, ce qui passe par l’expulsion des populations arabes. Les Palestiniens sont encadrés par des partisans du grand mufti de Jérusalem, Hajj Amine al-Husseini et sont aidés par l’Armée de libération arabe, composée de combattants arabes. Quant aux Juifs, mieux préparés sur le plan de l’organisation militaire par leur participation à la Seconde Guerre mondiale au côté des armées britanniques, ils agissent au sein du Stern, de l’Irgoun et de la Haganah. Dans le domaine de l’armement, ils reçoivent en avril 1948 des armes tchécoslovaques. Bibliographie

Le Proche-Orient au début du XXème siècle - Histoire à la carte Cette carte fait partie d’un ensemble de 18 cartes animées portant sur Le Proche-Orient depuis le début du XXe siècle L'Orient arabe recouvre l'espace situé entre la Méditerranée et la Mésopotamie, la Péninsule arabique et la vallée du Nil. A l'exception de certaines populations, comme les Kurdes au Nord-est, on y parle l'Arabe. Une grande pluralité religieuse caractérise la région. La majorité de la population est de confession musulmane sunnite, mais on compte également des communautés schismatiques de l'Islam, dont les plus importantes sont les Chiites, principalement, en Irak et au Liban, les Wahhabites dans la péninsule arabique ainsi que les Alaouites et les Druses dans les régions montagneuses du littoral. Une grande part de cet Orient arabe est soumise au pouvoir du Sultan d'Istanbul, le protecteur du pèlerinage à La Mecque ; la ligne de chemin de fer reliant Istanbul à Médine lui permet d'exercer son contrôle jusqu'au Hedjaz.

ARTE+7 | La fin des Ottomans (1/2) Six siècles durant, l’immense Empire ottoman a imposé sa puissance sur trois continents et sept mers. Terre des Lieux saints des trois monothéismes, mosaïque de langues, de cultures et de religions sans équivalent dans l’histoire, cette puissance exceptionnelle s'est pourtant effondrée en moins d’un siècle, de l’indépendance de la Grèce, premier État-nation à s’émanciper de l’Empire en 1830, jusqu’à l’avènement de la République de Turquie en 1923, sous l'égide de Mustafa Kemal Atatürk. Des guerres israélo-arabes à l'éclatement de la Yougoslavie, de l'invasion de l'Irak au chaos syrien, ses ruines et ses lignes de faille, autant ethniques que religieuses, ont façonné un monde moderne dont les fractures multiples apparaissent désormais au grand jour. Passionnant et dense, ce documentaire en deux parties retrace avec fluidité la mécanique politique, économique et sociale qui a conduit l’Empire ottoman à sa fin. 1.

Révolte arabe de 1936-1938 Alors que l’organisation sioniste se renforce et que l’immigration juive s’accélère en Palestine mandataire, les tensions entre les communautés juives et arabes se font de plus en plus ressentir tout au long de l’entre-deux-guerres. La Révolte arabe de 1936-1938, destinée à former un Etat arabe indépendant, marque la radicalisation de la lutte arabe palestinienne. La montée des tensions entre Sionistes, Arabes et Britanniques La Palestine est depuis 1922 sous mandat britannique. L’arrivée d’Hitler au pouvoir en Allemagne en 1933 entraine une nette accélération de l’immigration juive vers la Palestine. L’éclatement de la révolte Le 15 avril 1936, dans ce contexte troublé, deux Juifs sont tués dans la région de Naplouse par des extrémistes arabes. D’origine urbaine, la révolte s’étend aux milieux ruraux à partir du mois de mai. L’échec du plan Peel et la reprise de la contestation

Aux origines de la crise du Qatar : entre rivalité pour l’hégémonie régionale et enjeux de politique intérieure Chronique d’une rupture annoncée : retour sur le déroulement de la crise Le 5 juin 2017, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l’Egypte annoncèrent la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar, et déclarèrent un blocus terrestre, aérien et maritime à l’encontre de celui-ci, lui reprochant de soutenir des mouvements terroristes et de maintenir des relations étroites avec l’Iran, bête noire des régimes du Golfe. La crise fait suite à la publication par le site de la Qatar News Agency le 23 mai 2017, de propos conciliants envers l’Iran, le Hamas et Hezbollah, attribués à l’émir Tamim ben Hamad Al-Thani. L’émir du Qatar continue à ce jour à maintenir le bras de fer diplomatique en refusant toute conciliation et en développant ses relations avec d’autres alliés régionaux, notamment l’Iran et la Turquie. Une rivalité ancienne pour l’hégémonie régionale L’Iran et les Frères musulmans : l’argumentaire contestable de l’Arabie saoudite Conclusion

Les provinces arabes de l'Empire ottoman à la fin du XIXe siècle (6/13) : Les opinions sur la question égyptienne Dans le cadre de sa série pluri-annuelle, consacrée aux provinces arabes de l'Empire ottoman, Henry Laurens, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire « Histoire contemporaine du monde arabe », nous entraîne à nouveau au cœur de la "révolution Égyptienne" de 1881-82 qui voit l’émergence d’un parti national. Nous retrouvons les Anglais et les Français qui guettent les manœuvres respectives de chacun et qui sont à l'affût des moindres complots et les Égyptiens qui s'inquiètent des appétits des Français depuis la conquête tunisienne. Pourquoi les Européens dénoncent-ils la virulence arabe et le fanatisme musulman ? Comment Lord Blunt tente-t-il de se positionner comme médiateur entre le consulat britannique et les chefs du parti national ? Par l’analyse des différents journaux de l’époque, nous assistons au-delà du conflit politique à la montée en puissance du facteur culturel. "Au XIXe, en quelques décennies, on rattrape plus de trois siècles. Intervenants

Revue Vingtième Siècle. Revue d'histoire 2009/3 Attention : Cette offre est exclusivement réservée aux particuliers. Si vous souhaitez abonner votre institution, veuillez vous adresser à votre libraire ou à votre fournisseur habituel. Les prix ici indiqués sont les prix TTC. Pour plus d'informations, veuillez consulter les conditions générales de vente. L'histoire du Proche-Orient contemporain, généralement abordée dans une perspective géopolitique, se trouve souvente réduite à la chronique compartimentée des guerres et des batailles. Articles Page 3 à 11 Pour une histoire collective et décloisonnée du Proche-Orient contemporain Articles - Foyers Page 12 à 25 Arabisme, nationalisme arabe et identifications transnationales arabes au 20e siècle Page 27 à 46 Les sionismes au 20e siècle, entre contextes et contingences Page 47 à 61 Le siècle de la Turquie Une histoire contemporaine ? Articles - Frontières Page 62 à 76 Construction nationale et discrimination au Proche-Orient De la fin de l'Empire ottoman à nos jours Page 77 à 90 Page 91 à 104 Page 105 à 119

Accords Sykes-Picot En 1915, en même temps que des négociations sont entamées entre le chérif Hussein de La Mecque et la Grande-Bretagne, cette dernière négocie avec la France le partage des provinces arabes de l’Empire ottoman. Les négociations commencent en novembre 1915 et sont menées par François Georges-Picot, ancien consul de France à Beyrouth et délégué à l’ambassade de France à Londres, et par sir Mark Sykes, parlementaire britannique et spécialiste de l’Empire ottoman. Pour la France, les négociations portent sur la Syrie naturelle, territoire s’étendant de la Cilicie au Sinaï, et du littoral méditerranéen à Mossoul. Sykes de son côté, et comme promis à Hussein de La Mecque, estime que la zone française ne peut s’étendre que sur la Syrie du nord, car les villes de Damas, Homs, Hama et Alep sont réservées à Hussein, et la Palestine à la Grande-Bretagne. Bibliographie

Un bref tour d’horizon des recherches historiques sur le génocide des Arméniens : sources, méthodes, acquis et perspectives Bibliographie Des DOI sont automatiquement ajoutés aux références par Bilbo, l'outil d'annotation bibliographique d'OpenEdition.Les utilisateurs des institutions qui sont abonnées à un des programmes freemium d'OpenEdition peuvent télécharger les références bibliographiques pour lequelles Bilbo a trouvé un DOI. Le service d'export bibliographique est disponible aux institutions qui ont souscrit à un des programmes freemium d'OpenEdition.Si vous souhaitez que votre institution souscrive à l'un des programmes freemium d'OpenEdition et bénéficie de ses services, écrivez à : contact@openedition.org Ahmad Feroz, The Young Turks: the Committee of Union and Progress in Turkish Politics, 1908-1914, Oxford : Clarendon Press, 1969. Akçam Taner, From Empire to Republic: Turkish Nationalism and the Armenian Genocide, Londres, New York : Zed Books, 2004. Akçam Taner, İnsan hakları ve Ermeni Sorunu. Bozarslan Hamit, Histoire de la Turquie. Dadrian Vahakn, German Responsibility in the Armenian Genocide.

Comité Union et Progrès dans l'Empire ottoman Le Comité Union et Progrès (CUP) est un parti réformiste d’opposition qui s’inscrit dans la mouvance Jeunes-Turcs, formée contre le régime autoritaire mis en place par le sultan ottoman Abdul Hammid II (sultan de 1876 à 1909). Les premières organisations clandestines d’opposition jeune-turque datent de 1889. Ses membres viennent d’horizons et de courants divers, des plus conservateurs aux plus anarchiques. Formation et prise de pouvoir du Comité Les mouvements d’opposition se développent cependant en 1907 avec la fusion du groupe Jeune-turc de Paris dirigé par Ahmed Riza, avec la Société ottomane pour la liberté créée à Salonique une année auparavant. Cependant, très rapidement, le manque de programme précis crée d’importantes divergences au sein du Comité et les revendications irrédentistes s’accentuent dangereusement. La politique du Comité Union et Progrès

La Question d’Orient Le siège de Vienne de 1683 et les accords de Karlowitz de 1699 signent la fin de l’expansion territoriale de l’Empire ottoman en Europe. Au XIXème siècle, l’apogée de l’Empire ottoman est passée et son autorité a considérablement diminué. Privilégiant le renforcement du pouvoir religieux au détriment du pouvoir politique, il n’a de pouvoir qu’en nom dans certaines provinces éloignées et ce sont les grands familles locales qui sont le véritable cœur du pouvoir. L’Empire ottoman face aux nationalismes Les premières revendications nationales qui secouent l’Empire ottoman et mettent à l’ordre du jour la « question d’Orient » se déroulent en Serbie. Les secondes revendications nationalistes apparaissent en Grèce. Les revendications nationales n’ont cependant pas uniquement lieu dans les Balkans. Les grandes puissances européennes et l’intégrité de l’Empire ottoman Suite à ce traité, l’équilibre des pouvoirs entre les différentes puissances européennes est redéfini.

Jeunes-Turcs et révolution de 1908 dans l’Empire ottoman A la fin du XIXe siècle, l’Empire ottoman est fortement affaibli. Le sultan Abdul Hamid II, au pouvoir depuis 1876, considère que le seul moyen de contenir les manifestations d’indépendance des nationalités et les ingérences occidentales est d’affirmer un pouvoir central fort. Il dissout le Parlement en février 1878 et revient à l’absolutisme. L’émergence des Jeunes-Turcs Le mouvement d’opposition Jeunes-Turcs se forme à partir de 1889 lorsque quatre étudiants de l’Ecole de médecine militaire de Constantinople décident de se regrouper dans une organisation secrète. Le mouvement se développe également à l’extérieur de l’Empire où de nombreux Ottomans ont fui la censure et la répression. Il propose aux dissidents, à partir de 1896, des postes dans son administration et dans ses ambassades. Les différents courants Jeunes-Turcs Deux principaux courants émergent. La révolution de 1908 et l’arrivée au pouvoir des Jeunes-Turcs Les événements vont se précipiter à partir de 1907. Bibliographie

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