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Sahel : la guerre des sables, par dessus les frontières - Philippe Leymarie

Sahel : la guerre des sables, par dessus les frontières - Philippe Leymarie
La France, en collaboration avec les armées nationales des pays d’Afrique occidentale et avec la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies au Mali (Minusma), assure l’essentiel de la sécurité dans ces parages. C’est ce qui fait d’ailleurs de « l’ennemi français » une des cibles privilégiées des djihadistes, comme l’ont montré les attentats de mars et novembre 2015 à Bamako, ainsi que les tueries de janvier et du vendredi 13 novembre à Paris. Le principal outil militaire français est actuellement l’opération Barkhane, à vocation interrégionale et conçue pour durer. Du faible au fort Dans la pratique, le processus a été assez lent. Mais le système sécurisé d’échange de renseignements sur les mouvements djihadistes n’a toujours pas vu le jour, les échanges restant essentiellement bilatéraux. Les structures régionales de coopération pour lutter contre le terrorisme et le réflexe de travailler ensemble sont en place. Principe d’incertitude L’urgence et le temps long Related:  G6 - Le Sahara, ressources et tensions

Géopolitique des réseaux criminels en Afrique. J-C Antoine LE CONTINENT africain à lui seul constitue de plus en plus un enjeu de première importance dans les années à venir, tant par ses paramètres démographiques et économiques que par les rivalités géopolitiques et criminelles, voire terroristes, qui s’y développent de manière accélérée. De 100 millions d’habitants au début du XXème siècle, la population africaine a presque triplé en une moitié de siècle. Elle a dépassé les 640 millions d’habitants en 1990 et approche 1,2 milliard en 2015. Selon l’Institut National d’Etudes Démographiques (INED), en 2100 la population africaine pourrait très probablement atteindre voire dépasser les 4 milliards, à tel point que de nombreux observateurs internationaux voient dans cette augmentation une sorte de véritable « bombe à retardement ». Cette évolution rapide est évidemment en partie due à un taux moyen de fécondité de 4,7 enfants par femme tandis que la moyenne mondiale tourne autour de 2,5 enfants par femme. 1. L’appât du gain 2.

Une ressource : des cartes pour comprendre les défis du développement de l'Afrique subsaharienne - Histoire-géographie - Éduscol La connectivité s’accroit de manière rapide en Afrique et des chercheurs du département d’étude d’Internet à l’université d’Oxford mènent des recherches quant à ces « changements de la connectivité et les potentialités de développement de l’économie du savoir en Afrique subsaharienne ». En réalité, la connectivité amplifie les effets inégalitaires des dynamiques de mondialisation. Ainsi, de nombreuses cartes traitent de ce thème et indiquent la manière dont cette aire régionale s’insère dans la mondialisation. Une récente publication intègre donc ces espaces subsahariens à un « archipel de déconnexion ». En effet, l’offre de haut-débit y est encore très coûteuse et cette inaccessibilité économique semble même s’intensifier ces dernières années. Chacune de ces cartes est disponible en ligne et il est aisé de les exploiter en classe. Actualité à exploiter avec :

www.irmcmaghreb.org - Disparités socio-spatiales et inégalités écologiques : nouveaux défis du développement territorial en Tunisie et en Afrique du Nord Responsable : Alia GANA Chercheurs associés : Partenaires institutionnels : Résumé : Comme viennent de le démontrer les mobilisations populaires en Afrique du Nord,c’est à l’échelle des territoires que les inégalités du développement sont plus particulièrement perçues et vécues. 1. 2. la micro-entreprise et la diversification des économies rurales ; 3. 4. La mise en perspective de ces analyses thématiques permettra, outre l’approfondissement de la réflexion théorique et conceptuelle sur les inégalités socio-spatiales, de mieux cerner les liens qu’entretiennent la transformation des systèmes sociaux d’activités à l’échelle des territoires et la réorganisation des dispositifs institutionnels de gestion des ressources territoriales (gouvernance locale) dans la perspective d’un développement territorialement durable. Activités :

Face à la régionalisation de Boko Haram. Géopolitique 26/07/2009 Insurrection de Boko Haram dans plusieurs Etats du Nigéria et exécution de Mohamed Yusuf. 24/08/2014 Aboubakar Shekau annonce l’instauration du « califat islamique » sur le nord-est du Nigéria. 30/05/2015 Entrée en fonction du président élu Muhammadu Buhari. 07/03/2015 Boko Haram fait allégeance à Daech. 22/08/2015 L’Union africaine finalise la création d’une force régionale mixte de 8700 soldats basés à N’Djamena. Carte. Copyright M. Grand producteur de pétrole, le Nigeria se présente comme l’Etat le plus peuplé du continent africain avec ses 181,8 millions d’habitants – et le septième pays le plus peuplé du monde. Apparu à Maiduguri en 2002 sous le nom de « Congrégation des Compagnons du Prophète pour la propagation de la tradition sunnite et la guerre sainte » (Jama’atu Ahlis-Sunnah Lidda’awati Wal Jihad), cette secte se rassemble autour de Mohammed Yusuf, admirateur des talibans afghans et de Oussama Ben Laden. Boko Haram, une famille élargie Boko Haram. . . . . Carte. Sources

Géopolitique du Sahara dans la mondialisation. B. Lecoquierre Depuis une soixantaine d’années, le Sahara a connu une somme de mutations tout à fait impressionnante : découverte des hydrocarbures, décolonisation, migrations, urbanisation croissante, sècheresse, guerres civiles, implantation de réseaux terroristes, trafic de drogue, Printemps arabe… Avec ces impulsions et ces chocs successifs, le plus grand désert du monde est devenu le cadre d’enjeux qui le dépassent, tout particulièrement sur le plan géopolitique. Le Sahara s’est trouvé peu à peu intégré dans les logiques de la mondialisation par les flux de différente nature qui en font une terre de passage ouverte sur le monde et par les groupes terroristes qui y ont trouvé refuge et ont constitué des réseaux mouvants. Le djihadisme saharien : le précédent de la Première Guerre mondiale Le djihadisme saharien du XXIème siècle n’est pas une situation absolument nouvelle et un précédent existe dans ce domaine. Les racines du djihadisme saharien contemporain Carte. Migrations transsahariennes

Etude de cas : Le Caire : une mégapole du Sud. Introduction : Situer Le Caire à différentes échelles. Support : DIAPO 2 + texte ci-dessous. Document : "La ville d’al-Qâhira fut fondée en 969 par le général Jawhar al-Siqilli (le Sicilien) et les Kutamas pour le compte du calife fatimide Al-Muizz li-Dîn Allah, resté dans sa capitale, Mahdia, en Ifriqiyya (Tunisie). Sous le sultanat de Saladin, fondateur de la dynastie ayyubide, la ville se dote d’une citadelle (1176-1207) et d’un mur d’enceinte en pierre englobant Fustat. Leur occupation n’engendre toutefois guère de changements dans la physionomie du Caire (hors l’édification en 1528 du mausolée de Suleiman Pacha). Vice-roi puis khédive entre 1863 et 1879, Ismaïl Pacha entreprend à son tour d’importants aménagements urbains (adduction d’eau, réseau d’égouts, éclairage public, tramways), parallèlement à l’ouverture du canal de Suez (1869). Pendant la période d’influence britannique, la population cairote augmente considérablement, atteignant deux millions d’habitants en 1939.

Sahara occidental : un territoire, une multitude d'appellations - Philippe Rekacewicz Cette esquisse a fait l’objet d’une numérisation, laquelle a été un peu simplifiée par rapport à l’esquisse originale : En complément, on peut aussi considérer cette carte qui montre comment cette ancienne colonie espagnole a été lentement « recolonisée » par le Maroc. Au tout début du mois de mars 2016, lors de sa visite dans la zone contrôlée par le Front Polisario, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, a utilisé le mot « occupation » pour décrire la situation, ce qui a déclenché une très grosse fâcherie avec les autorités marocaines. Mais indirectement, Ban Ki Moon n’a pas exprimé autre chose que ce qu’est la position officielle des Nations unies : Tous les États membres des Nations unies, y compris le Maroc, ont accepté de déterminer le statut final [à l’issue d’un référendum d’autodétermination] des territoires sahraouis en vertu des résolutions de l’Assemblée générale adoptées sans vote ».

Etude de document type bac sur l’Afrique dans la mondialisation Le commentaire: Commentaire de doc Afrique dans la mondialisation Les pistes de correction: La réflexion s’organisera autour de la notion de développement. L’introduction évoquera la place de l’Afrique dans la mondialisation (faible) mais aussi une intégration en cours et une croissance économique certaine (globalement). Le plan suivant peut être envisagé : 1-Des atouts… : une population jeune et dynamique, des ressources naturelles et agricoles. 2- …..qui pourraient être valorisés dans le cadre de la mondialisation… : les avantages comparatifs de l’Afrique devront être développés et le fonctionnement de la mondialisation expliquée de manière synthétique (avec l’aide du chapitre la mondialisation en fonctionnement). Une conclusion montrant que l’Afrique n’est pas vouée inévitablement au mal développement sera valorisée. Seront aussi valorisés les commentaires introduisant la diversité des situations africaines, entre états faillis, PMA, intermédiaires ou émergents.

Le SAHARA entre PARADIS et ENFER - Clio-Carto Croquis- version lycée terminale NOUVEAU : cette application est disponible en téléchargement gratuit aux formats : PC-Windows, Mac, Android, Iphone et Ipad. Il est aussi possible de les visionner en ligne sur tout support. Sujet : Le Sahara : un espace de ressources et de conflits Ce croquis répond aux exigences des directives de l’inspection générale puisque la question : l’Afrique : les défis du développement est obligatoire au programme. C’est ce que nous allons vous proposer avec cette méthodologie complète, pas à pas, d’après le plan classique suivant : Des ressources mais aussi des contraintes… …et des tensions ATTENTION : Le sujet met l’accent sur une opposition positif/négatif. croquis Sahara et bien d’autres sur : et sur Youtube : « L’Afrique en villes », notre série d’été en 28 épisodes, 15 reporters et 10 000 km Retenez bien ce chiffre : 2035. C’est l’année où, en Afrique, il y aura autant de citadins que de gens vivant dans les zones rurales. Une étape symbolique que le continent franchira quatre-vingt-cinq ans après la France, mais avec des paramètres bien différents. Une vitesse inconnue dans l’Histoire Bien sûr, les pays les plus développés du continent – Afrique du Sud, Maroc ou Côte d’Ivoire – ont déjà franchi ce seuil, et le Nigeria est sur le point de le faire. Sont-elles prêtes pour ce boom ? Ce grand voyage sera ponctué de 28 étapes dans onze pays pour raconter la vie en villes sous toutes ses facettes : santé, environnement, transports – ou plutôt embouteillages –, éducation, alimentation, planification, énergie, etc. Episode 1 Un milliard de citadins dans vingt ans : l’Afrique est-elle prête ? Mais les villes, ce sont aussi des gens. Lire aussi Ville vivable, ville durable ? Des villes nouvelles, des villes propres, il y en a aussi, dans les rêves des architectes du Togo ou du Ghana.

Total en Angola, Areva au Niger : plus de 100 millions de dollars évaporés Une étude publiée par Oxfam, ONE et Sherpa montre que le flou domine encore dans les comptes des industries extractives, et que les Etats concernés subissent des pertes fiscales considérables. Gaz, pétrole et uranium dans le secteur de l’énergie, métaux dans le secteur de la construction, terres rares dans celui des nouvelles technologies… Les ressources extractives représentent un enjeu géopolitique et économique majeur. Mais leur exploitation reste marquée par des pratiques de corruption et d’évasion fiscale, dont pâtissent en premier lieu les populations des pays fortement dotés en ressources minérales et naturelles. Lire aussi : « Il existe une sorte de malédiction des matières premières » Total en Angola : où sont passés les 100 millions de dollars ? Pour Total, l’Angola, premier producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne et l’un des pays les plus pauvres du monde, est tout simplement sa deuxième source d’approvisionnement. Areva au Niger : à qui profite l’uranium ?

Le miracle Botswana C’est un carrefour où les passeports collectionnent les tampons. Au poste frontière de Kazungula, la rivière Chobe prête ses berges à quatre nations : à l’ouest, la Namibie et ses plaines inondées ; au nord, la Zambie et ses herbes jaune soufre ; à l’est, le Zimbabwe et ses forêts de tamariniers ; au sud, une savane infinie où se répand l’odeur sucrée des fleurs d’acajou : le Botswana. Ignorant les frontières et les contingences de l’Histoire, un éléphant dérive au milieu des eaux bleu paon. Quant au respect des règles démocratiques, il est régulièrement salué par les ONG. Lors de son indépendance, il y a cinquante ans, le Botswana avait pourtant peu d’atouts dans son jeu. Un grand bond en avant En 1966, le nouvel Etat comptait parmi les vingt-cinq plus pauvres au monde. Sources : Banque mondiale ; PNUD ; Unicef ; gouvernement du Botswana. L’indépendance acquise pacifiquement et l’accession au pouvoir du charismatique Seretse Khama ne furent pas les seules composantes du «miracle».

(20+) Sahara-Occidental : Le Maroc remonte sur le ring africain Est-ce la fin d’une bouderie diplomatique qui dure depuis trente-deux ans ? Le 12 novembre 1984 à Addis-Abeba (Ethiopie), au cours du 20e sommet de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), le Maroc annonçait sa décision de quitter l’institution pour protester contre l’arrivée d’une délégation de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd). Ce même jour, l’Etat autoproclamé en 1976 par le Front Polisario siégea en effet pour la première fois en tant que membre de plein droit de l’OUA. Un affront insupportable pour Rabat, qui considère depuis toujours les 266 000 km2 du Sahara-Occidental, ancienne colonie espagnole, comme une partie de son territoire national historique et contrôle aujourd’hui 80 % de sa superficie. Le 30 janvier prochain, après une parenthèse de trois décennies, le royaume chérifien pourrait se rasseoir à la grande table de l’OUA, devenue en 2002 l’Union africaine (UA). Coup de maître Car personne n’est dupe. «Entité fantoche» Célian Macé , BIG

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