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Un questionnaire contre les articles scientifiques bidons à l’usage de l’internaute naïf

Un questionnaire contre les articles scientifiques bidons à l’usage de l’internaute naïf
Un chercheur travaille à l'étude sur les nanoparticules dans un laboratoire de l'Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS), le 31 mars 2011 à Vandoeuvre-lès-Nancy. AFP / JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN Le café est bon pour la santé, ou peut-être est-ce l'inverse, la charcuterie augmente les risques d'infertilité masculine, un verre de vin au dîner ne fait jamais de mal, mais plus on boit, plus on a des idées de droite, la consommation de marijuana aide à réduire l'obésité, mais en même temps, le cannabis rend bête... Le Web et les médias sont friands de ces études scientifiques plus ou moins sérieuses. Le blog Inspecteur viral, hébergé par la version québécoise du journal Métro, a mis au point une solution à l'usage de l'internaute crédule. Le principe est simple : pour vérifier la fiabilité d'un article rendant compte d'une étude scientifique, l'internaute est invité à le passer au crible d'un questionnaire. Signaler ce contenu comme inapproprié Related:  Fake news, hoaxs, rumeurs, intox: détecter, comprendre, prévenir

Amalgame avec les SDF, reprise de faits divers anciens : les hoax sur les migrants se multiplient La crise des migrants continue d’inspirer de nombreux canulars et intox sur les réseaux sociaux. Nous avons déjà évoqué en début de semaine les dizaines de fausses photos circulant après les événements tragiques du Nouvel An à Cologne, en Allemagne. Il s’agissait le plus souvent de femmes agressées dans d’autres occasions, mais présentées comme des victimes du 31 décembre. Lire aussi Cologne : de vraies agressions qui suscitent de fausses images Mais au-delà du fait divers de Cologne, d’autres fausses informations, souvent accompagnées de photos, ont circulé dans la semaine. L’instrumentalisation des SDF C’est un argument récurrent contre les migrants : ils sont accusés d’abuser de la solidarité nationale, au détriment des sans domicile fixe « français ». Prenons ce comparatif, qui circule beaucoup vendredi 14 janvier : Le montage de photos oppose le sort des SDF, condamnés à dormir dans la rue, au dispositif proposé aux migrants, des lits dans des gymnases. Samuel Laurent

CloneZone. Créer un faux site à partir d'un vrai -Les Outils Web CloneZone est un incroyable outil en ligne qui permet de créer en quelques secondes un faux site Internet à partir de n’importe quelle page Web. Une petite prouesse technique pour s’amuser ou pour mettre en garde contre les dangers de l’Internet où les apparences sont parfois trompeuses. CloneZone permet de prendre conscience de la facilité avec laquelle il est possible de créer un faux site qui ressemble comme deux gouttes d’eau ou presque à un site officiel. L’utilisation de CloneZone est déconcertante de simplicité. Vous pouvez changer le texte d’un clic, CloneZone vous propose même un petit traitement de texte intégré pour mettre en forme votre texte. Tout absolument tout sur la copie de la page web d’origine est modifiable. CloneZone vous propose par défaut quelques sites célèbres pour vous amuser mais vous pouvez clôner n’importe quel site Web en ligne qui ne demande pas de mot de passe. Lien: Clone Zone.

Le dahu, animal protégé; La partie montagneuse de la commune de Reignier, la "Colline", située à l'ouest de la ligne de chemin de fer, a été classé zone de protection du dahu, par arrété de biotope du Préfet de la Haute-Savoie en date du 1er avril 1967. La chasse au dahu y est strictement interdite, de même que sa photographie. Des aires spéciale de retournement pour dahu ont été aménagées, grâce à l'aide généreuse de la Direction Départementale de l'Agriculture. Cet animal méconnu a été l'objet de nombreux articles de presse récents. Nous en reproduisons deux ci-dessous avec l'aimable autorisation des auteurs. Malheureusement, se pose aujourd'hui la grave question de savoir si, comme tant d'autres espèces, le dahu est en voie de dispartion. Le dahu, insaississable et pourtant vivace EN CETTE époque où la bio-diversité est en chute libre, le cas du dahu défie la logique. Est-ce pour cela que l'animal est parvenu à rester si vivant dans notre imaginaire ? Marcel Jacquat, par exemple. Animal social Catherine Vincent

Chasse au dahu (chasse au dahut) Avant d'écrire cette page, j'ai pris l'avis d'un avocat, car la chasse du dahu est formellement interdite. Je vous indique donc que c'est une infraction, et que ce que je vous dis raconte la façon de chasser au temps où c'était permis. A vous de voir si vous voulez prendre des risques, ce n'est plus mon affaire.... Pour chasser le dahu, il faut, trois jours avant, confectionner les omelettes : trois ou quatre de cinq oeufs chacune (des oeufs de poule conviennent très bien). Je rappelle que le dahu de Camargue n'aime pas les omelettes trop fraiches. On met les omelettes dans un sac, on s'équipe bien, on prend de l'eau et une petite tente pour la nuit. Lorsqu'on est dans la zone de chasse, on poste le chasseur principal avec un sac à la limite de l'eau et de la berge, avec une grosse omelette au fond du sac. Automatiquement le dahu est attiré (ça peut prendre une bonne heure).

Vidange du Lac d'Annecy, printemps 2002 Démasquer une intox en 5 étapes - L'Autre JT Les fausses informations et rumeurs sont le nouveau fléau des réseaux sociaux. Heureusement Jean-Marc Manach vous apprend à déjouer les intox et à retrouver la source de ces histoires inventées de toute pièce ! Vous avez un doute sur une information appuyée sur une image ? Voilà les quelques étapes à suivre : 1- Faire un clic droit sur la photo 2- Sélectionner « Copier l’adresse de l’image » 3- Aller sur Google et cliquez sur l’icône de l’appareil photo à droite « recherche par image » 4- Coller le lien de l’image 5- TADA ! Vous pouvez également suivre la même manœuvre en passant par TinEye, autre moteur de recherche par image inversée. Vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas vérifier vos sources. ;-)

Guide de survie numérique : comment détecter et éviter de propager des rumeurs ? Comment ne pas se laisser piéger par une intox sur le web ? RSLN vous propose trois étapes indispensables pour éviter de participer à la propagation d’une rumeur. Les tragiques événements de novembre l’ont montré une fois de plus : il en faut peu pour que les rumeurs, même les plus insensées, se propagent en temps réel sur le web. 1. Cela peut sembler anodin, mais ce qui semble un pré-requis avant le partage est souvent oublié. Site de la publication : est-ce un site institutionnel (ministère, préfecture, etc.) ? Une minutie consciencieuse difficile à tenir dans l’empressement de l’actualité, mais qui évite d’attribuer à Donald Trump des propos tenus dans un autre contexte… et à l’ambassadeur de France aux Etats-Unis de le souffler en place publique. 2. Non, l’ami dont le fils de la voisine est le cousin par alliance d’un membre important de la DGSE n’est décidément pas une source à prendre au sérieux. 3.

Démêler l'info de l'intox sur Internet Une histoire de fake Après les attentats de 2015, chacun s’est accordé à dire qu’il était impérieux d’éduquer plus finement nos élèves à l’utilisation d’Internet. Les fake et autres théories du complot s’immisçant insidieusement sur les murs Facebook et les fils Twitter des ados doivent nous amener à réagir sur le terrain de la pédagogie. C’est autant de questions qu’il faut poser aux élèves à partir de situations et d’exercices pratiques pour démêler le vrai du fake, l’info de l’intox. Le complotisme pointe (encore) le bout de son nez par Fabrice Erre, enseignant et auteur de BD (source : En 2010, j’avais pour ma part monté un IDD avec mon collègue d’Anglais intitulé « Les Décodeurs de l’information ». -> lien vers la séquence <- Un tutoriel sur l’utilisation de Google image pour dater et sourcer une image donnera aux élèves un outil simple et efficace pour lever les doutes. Commentaires

Un jeu sérieux pour apprendre à repérer la bonne info sur Internet Internet est devenu une source intarissable de références que ce soit pour les grands et les petits. Par contre, ces derniers ne sont pas toujours conscients que dans cette mer d'informations, tout n'a pas la même valeur. C'est pour leur apprendre à discerner le bon du mauvais sur la Toile que, comme nous vous en parlions dans cet article, Thierry Robert, bibliothécaire à la direction associée des Bibliothèques publiques de Montréal, a créé le jeu sérieux Escouade B qui s'adresse aux 6 à 16 ans. Dans ce jeu, les jeunes internautes sont conviés à abattre 6 monstres qui terrorisent à la fois Internet et le métro de Montréal. Ils devront se promener sur les différentes lignes pour que cesse ce régime de terreur. En se promenant dans les couloirs du métro, le joueur rencontrera aléatoirement des pages Web. Escouade B est un jeu sérieux réussi. Niveau : Primaire

Non, l’accent circonflexe ne va pas disparaître Plusieurs médias ont évoqué une « réforme de l’orthographe » dont l’application serait imminente. La réalité est bien différente. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent « La mort de l’accent circonflexe » ; « L’accent circonflexe va disparaître à la rentrée » ; « Adieu circonflexe, la réforme de l’orthographe va s’appliquer en septembre » : voilà quelques-uns des titres qu’on pouvait lire, jeudi 4 février, dans la presse. Une nouvelle qui a immédiatement suscité commentaires et traits d’humour sur les réseaux sociaux. Le syndicat étudiant UNI et l’observatoire des programmes scolaires ont même publié un communiqué rageur contre la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, qui « se croit autoriser [sic] à bouleverser les règles de l’orthographe et de la langue française ». Mais pourquoi ce soudain emballement ? Cette réforme, violemment combattue et qui avait suscité des débats passionnés, ne présentait pas de caractère obligatoire. Alors d’où vient la nouveauté ?

Logorama : film et making of - Histoire des Arts, collège Taaone, 2014/2015 - Collège Taaone Logorama, le film La vidéo et le making of sont à la toute fin de cet article. « Logorama »est un court-métrage d’animation réalisé par H5, réalisé tel un droit de réponse, sans aucune autorisation des firmes concernées. L’analyse du film Thématique : arts, états et pouvoirDomaine : arts du visuel Problématique : comment critiquer notre société de consommation de façon ludique et originale ? 1) Présentation de l’œuvre : - Plus de 3000 logos très connus sont utilisés pour créer les personnages et les décors. ( LOGO : symbole d’une entreprise, d’une marque, d’un groupe )Ils ne sont pas transformés et les auteurs ont dû faire un grand travail de tri et de choix, par exemple il fallait des logos représentant des corps entiers pour les héros. - Les personnages principaux : « le méchant » la serveuse les deux enfants les policiersle clown Esso Big Boy et Haribo Bibendum MichelinRonald Mc Donald 2) Analyse de l’œuvre : 3) Interprétation : Le making of "Logorama" Le film

Le "bouche à oreille" un exercice contre la rumeur à l'école Apprendre à tenir sa langue, à ne pas rapporter inconsidérément ce que l'on vient juste de s'entendre confier, à mettre davantage d'attention dans l'écoute, à évaluer s'il est judicieux ou non de communiquer certaines informations, à faire connaître le message de la façon la plus juste possible : toutes ces compétences peuvent être travaillées et développées notamment avec l'exercice " le bouche à oreille " tel que nous le pratiquons dans nos ateliers. Nombreux sont les petits potins, les bruits qui courent sur la vie privée des éducateurs, mais également dès qu'il s'agit de ne plus avoir cours ! Ainsi la restructuration de certaines classes est devenue " Le collège ferme pour plusieurs mois dès la rentrée prochaine " et la remarque d'un principal à une élève à la tenue particulièrement négligée, " l'uniforme va devenir obligatoire l'an prochain "… Déroulement Il peut se faire avec une classe entière et nécessite la présence de deux éducateurs. Transposition Babeth Diaz

Attention aux rumeurs, 3e version Les séances de la semaine dernière m'ont laissées pantoise, tant les difficultés des élèves ont été localisées pas du tout là où je les attendais. Pour tout dire, j'étais même assez désespérée. - "Madame, c'est quoi un sous-titre ?" - "Ben l'info elle m'arrive par FB" "Oui, mais qui te l'envoie, tu es abonné à des fils d'actualité, tu reçois les infos de qui ?" Bref, y'a du boulot. Alors j'ai fouillé partout, à la recherche de vidéos soft (des journalistes de radio filmés dans leur bureau, ça va ?) Et j'ai changé mon déroulé de séance, plus "scolaire", puisque les tâches complexes leur passent au-dessus de la tête. Voici les documents que j'ai trouvés :

Phuc Dat Bich, le faux compte Facebook qui a trompé tout le monde C’était gros, mais c’est passé : le compte Phuc Dat Bich sur Facebook, dont des médias du monde entier ont parlé ces derniers jours, était un faux savamment conçu. Revenons quelques jours – et même quelques mois – en arrière : le 28 janvier, sur Facebook, un dénommé Phuc Dat Bich, Australien de son état, vietnamien de son origine, publie un post s’interrogeant sur le fait que son profil «a été fermé plusieurs fois», Facebook lui refusant d’utiliser son vrai nom : «Phuc Dat Bich», phonétiquement, c’est «Fuck that bitch», une expression vulgaire signifiant en gros «quelle grosse pute». Preuve à l’appui, il poste une photo de son passeport, où apparaît le visage d’un jeune homme accompagné, donc, du nom «Phuc Dat Bich». Capture d’écran du compte Facebook Phuc Dat Bich. Huit mois plus tard, il y a quelques jours donc, le post de Phuc Dat Bich est devenu viral. Il souligne également les réflexions ayant émaillé certains articles à son sujet, comme «mais à quoi pensaient ses parents» ?

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