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Lois Jim Crow, Ku Klux Klan : la face obscure de l’Amérique - Amériques

Lois Jim Crow, Ku Klux Klan : la face obscure de l’Amérique - Amériques
Si elle est l’occasion de célébrer le 50e anniversaire de la marche vers Washington et du fameux discours de Martin Luther King prononcé le 28 août 1963, l’année 2013 marque également le 150e anniversaire de la bataille de Gettysburg (1-3 juillet 1863), considérée comme le tournant de la guerre de Sécession, cette guerre civile qui vit s’affronter l’Union des États du Nord abolitionnistes et la Confédération des États du Sud esclavagistes. Entre ces deux dates, les États-Unis ont institutionnalisé la ségrégation raciale, une période de près de cent ans durant lesquels les Noirs ont été traités comme des citoyens de deuxième classe dans la majeure partie du pays. Les lois Jim Crow, ferment de la ségrégation La plupart de ces lois sont connues sous le nom de « Lois Jim Crow », en référence au personnage fictionnel d’une chanson - ‘Jump Jim Crow’ - datant de 1828 et mettant en musique les tribulations de Jim Crow, un Noir du Sud profond. Séparés et inégaux Le combat continue C.Carmarans Related:  Sites & articles

James Meredith celui qui a fait plier le Mississippi ségrégationniste - Amériques Le jour où James Meredith a grimpé les quelques marches du porche de la vénérable université d’État du Mississippi, la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis venait de faire un grand bond en avant. Ce jeune vétéran de l’armée de l’air américaine, né à Kosciusko dans le Mississippi en 1933, a toujours dit n’avoir découvert le racisme à l’égard des Noirs qu’à l’âge de 15 ans. Jusque-là, il vivait protégé du racisme anti-Noir du Mississippi, dans la ferme de ses parents au milieu de ses neuf frères et sœurs. Révélation Cette révélation, il l’aura lors d’un voyage en train avec un de ses frères, après avoir rendu visite à de la famille établie au nord du pays. Engagé dans l’armée de l’air américaine en 1951, ses différentes affectations aux Etats-Unis et à l’étranger lui permettent de prendre toute la mesure de la situation peu enviable des Afro-Américains. En janvier 1961, deux jours après la prestation de serment du président John F. La guerre entre le Mississippi et les Etats-Unis

« Séparés mais égaux » : Les Afro-Américains face à l'échec de la Reconstruction L'article ci-après, extrait de la publication du département d'État intitulée Libres enfin : le mouvement des droits civiques, contient les éléments suivants : La Reconstruction au Congrès L'avènement de « Jim Crow » Booker Washington - La quête de l'indépendance économique W. E. B. Du Bois : l'incitation à l'agitation politique Plus de 600.000 Américains périrent au cours de la guerre de Sécession. L'une des conceptions, associée au Parti démocrate au cours du XIXe siècle et au début du XXe, mêlait individualisme, suspicion à l'égard de l'emprise de l'administration, préférence accordée à l'autorité des États sur le pouvoir fédéral et, au moins dans le Sud, croyance tenace en la supériorité des Blancs. Son credo de base était souvent résumé dans le slogan free labor, ou « liberté dans le travail ». Après que le Nord eut, par sa victoire, mis fin à l'esclavage, son idéologie exigeait que les affranchis bénéficient des droits du citoyen. La Reconstruction au Congrès W.

Samarra: la lutte pour les droits civiques des Noirs Américains. * Sur L'Histgeobox: - Sagbohan Danialou: "Commerce triangulaire". Le chanteur béninois interprète une émouvante chanson sur la traite négrière. - 2 J.B. - 3 Billie Holiday:"Strange fruit". - 9. - 15. - 16. - 17 Betty Fikes:"Back of the bus". - 19. - 23. - 24. - 27. - 33. - 73. - 71. -70. - 69. - 65. Foule raciste protestant contre l'inégration de quelques élèves noirs à Little Rock (Arkansas) en 1957. - 42. - 41. - 40: Earl Sixteen: "Malcom X". - 39. - 37. Le "dimanche sanglant" de Selma, en 1965. - 48. - 87. - 94. - 101. - 107. - 111. - 113. - Bob Dylan: "Only a pawn in their game". - 126. Le chef de police Laurie Prichett fait face à Martin Luther King à Albany en 1961. - Neil Young: "Alabama". - MC5: "Motor city is burning". - Bob Dylan: "George Jackson". - Louis Armstrong: "Go down Moses". - Joan Baez: "Birmingham sunday". - Simon and Garfunkel: "7 o'clock silent night". - Burning Spear: "Marcus Garvey". * Sur Lire-Ecouter-Voir: - La musique au temps des Black Panthers. * Photographies.

Pour les Afro-Américains, amer bilan d’une présidence noire, par Desmond King (Le Monde diplomatique, janvier 2015) Deux vagues de protestations violentes ont secoué Ferguson, dans le Missouri, au cours des cinq derniers mois. Une première en août, quand la mort de Michael Brown, un Afro-Américain de 18 ans tué par un policier, blanc comme l’écrasante majorité des policiers de la ville, a embrasé cette banlieue majoritairement noire. Une seconde en novembre, après la décision d’un jury populaire de ne pas poursuivre l’auteur des coups de feu, M. Darren Wilson. Le mouvement s’est alors étendu à l’ensemble du pays, de San Francisco à New York en passant par Chicago, Seattle, Los Angeles et une multitude de petites villes. Le meurtre d’un jeune Noir par un policier blanc n’a pourtant rien d’extraordinaire aux Etats-Unis. L’égalité de droits entre les citoyens, établie dans les années 1960, puis l’émergence d’une classe moyenne noire et l’élection d’un président afro-américain n’y ont rien changé : les Etats-Unis demeurent traversés par des clivages raciaux. Aumône ou réparation ? M.

Sérierama #12 : La “question raciale” dans les séries américaines - Sérierama, le blog séries TV de Pierre Langlais Invités cette semaine du podcast 100 % séries de “Télérama”, Sébastien Lefait, co-auteur de “La Question raciale dans les séries américaines”, essai publié aux Presses de Sciences-Po. Ensemble, nous discutons du traitement que font les séries américaines des minorités ethniques, des problèmes raciaux, à travers des œuvres comme The Wire, Oz, Homeland ou Les Soprano, mais aussi à la lumière des récents événements de Ferguson et New York et de séries plus récentes comme Black-ish. Aussi au menu, la chronique de Julia Vergely sur Grey's Anatomy, la B.O de Homeland, et mes réponses à vos questions.

Un « éditathon » pour rédiger des pages Wikipédia sur la culture noire Wikipédia a grandi en 2014 d’environ 300 à 350 articles par jour en français (on en est à près de 1,6 million d’articles), et de 800 à 900 par jour en anglais (4,7 millions d’articles). Cette croissance continue de l’encyclopédie libre, qui existe en 288 langues, se nourrit de créations pas toujours isolées : il arrive que des contributions collectives soient lancées, sur un thème commun où chaque participant peut être épaulé. L’aide est apportée, lors d’ateliers collectifs, par des spécialistes du sujet ou des wikipédiens plus aguerris aux chausse-trappes de l’interface wiki. On parle d’éditathon, ou edit-a-thon, sur le modèle du mot hackaton (soit ici un mot-valise avec édition et marathon). Un fonds spécialisé pour mieux sourcer Il aura cette fois pour thème « la culture noire » (au sens de « afro-américaine ») et se tiendra au Schomburg Center for Research in Black Culture (dont l’adresse, 515 Malcolm X Boulevard, à Harlem, est en soi déjà chargée d’histoire des Noirs aux Etats-Unis).

10 Black Authors Everyone Should Read They are poets, playwrights, novelists and scholars, and together they helped capture the voice of a nation. They have fearlessly explored racism, abuse and violence as well as love, beauty and music. While their names and styles have changed over the years, they have been the voices of their generations and helped inspire the generations that followed them. What follows is a list of prominent Black authors who have left a mark on the literary world forever. Who would make your list? Maya Angelou Acclaimed American poet, author and activist Maya Angelou was born in St. “I want to write so that the reader … can say, ‘You know, that’s the truth. Influenced by Black authors like Langston Hughes, W.E.B. A prolific poet, her words often depict Black beauty, the strength of women and the human spirit, and the demand for social justice. Learn more about Maya Angelou. James Baldwin Image: Baldwin, 1982, MDCarchives Amiri Baraka Octavia Butler Butler took the science fiction world by storm. W.E.B.

Comment Anonymous a corrigé le Ku Klux Klan sur son propre terrain La guerre 2.0 est déclarée. Le mouvement de cyberactivistes a lancé des attaques contre des sites du triple K avant de pirater son compte Twitter officiel, l’humiliant au passage. Anonymous a déclaré la guerre au Ku Klux Klan après que ce dernier a menacé de mort les personnes souhaitant manifester à Ferguson, dans le Missouri, où un policier a abattu Michael Brown, jeune afro-américain de 18 ans, le 9 août dernier. Et rien de mieux qu’Internet, le terrain de jeu préféré du mouvement hacktiviste, pour remettre en place le “groupe terroriste” et “raciste” né aux États-Unis, comme le qualifie Anonymous. Une définition qui colle parfaitement aux agissements du KKK, qui prône la suprématie de la “race” blanche sur les autres “races” : un appel à la haine, tout simplement, que ce soit envers les Noirs, les Asiatiques, la communauté Arabe, mais aussi les Hispaniques. @KuKluxKlanUSA @adunc38 @totenkopf @Viking_SS @Shelly_Smyth In honor of the fallen!! “À notre tour de jouer avec vous”

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