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Le djihadisme : des éléments pour comprendre

Le djihadisme : des éléments pour comprendre
Comme annoncé dans l'Éclairage du 14 novembre, « Pour contribuer à la réflexion après les attentats du 13 novembre 2015 », nous complétons nos propositions de ressources scientifiques pour aider à comprendre et à enseigner. Certaines sont en libre accès : d'autres sont des ouvrages en librairie dont nous présentons la table des matières et les comptes-rendus publiés. Nous remercions tous ceux qui nous ont suggéré des références, et vous invitons à continuer à le faire via la page de contact du site. Des termes à éclaircir Gilles Kepel, « Jihad », Pouvoirs 1/2003 (n° 104), p. 135-142 www.cairn.info/revue-pouvoirs-2003-1-page-135.htm Cet article de 7 pages, écrit en 2003, présente le concept de jihad, central dans la doctrine islamique, qui caractérise une situation d’exception. Antoine Sfeir, « Salafisme », blog. Des articles et ouvrages Généralités Bernard Rougier (dir.), Qu'est-ce que le salafisme ? En Occident, en Europe, en France Un site spécialisé (en anglais) Des cartes Related:  Aborder un drame avec les élèvesEtat islamique

ISLAM – Salafisme, jihadisme | Le blog d'Antoine Sfeir Racine : de salaf, « ancêtres » ou « pieux prédécesseurs », quête de l’authenticité et retour à la pureté des sources. Ce concept appartient à l’islam sunnite. Au contraire de l’islamisme, le salafisme n’est donc ni un mouvement religieux à revendication politique, ni une organisation à proprement parler, plutôt une tendance de « régénération » de la foi et de réislamisation de la société. Un salafiste peut être considéré comme un musulman « ultra-orthodoxe ». Doctrine Le salafisme prône : le retour à l’islam des origines par l’imitation de la vie du Prophète, de ses compagnons et des deux générations suivantes ;le respect aveugle de la sunna (tradition islamique, comprenant le Coran, les hadiths et la sira). Il condamne : Histoire Le salafisme s’impose progressivement dans tout le monde musulman, des pondoks (écoles coraniques) indonésiennes aux jeunes musulmans d’Europe. Aujourd’hui, le salafisme se décline en trois courants principaux : En France et en Europe : Pour aller plus loin : J'aime :

Etat islamique et géopolitique : cinq cartes pour comprendre Les réactions internationales à l'expansion de l'Etat islamique Carte mise à jour le 02/12/2015 L’"assemblage hétéroclite d'Etats" qu’est la coalition selon la politologue Myriam Benraad ne résiste pas depuis sa création en septembre 2014 à la pression des intérêts individuels de chacun, focalisé sur son partenaire privilégié : gouvernement irakien pour les Etats-Unis, milices chiites pour l'Iran, front Al-Nosra pour la Turquie ou l'Arabie saoudite, Kurdes, tribus sunnites... Ces ambitions stratégiques frontalement opposées compromettent tout projet politique alternatif en Syrie et en Irak, qui, seul, permettrait d’affaiblir durablement l’"Etat Islamique". Suite aux attentats de Paris le 13 novembre, l'intensification de la mobilisation militaire et diplomatique (France, Etats-Unis, Russie, Royaume-Uni, Allemagne...) pourrait néanmoins modifier le jeu stratégique des alliances. Sources : ONU, AFP, ministère des Affaires étrangères Carte mise à jour le 03/12/2015

Origine, puissance, financement : les clefs pour comprendre l’Etat islamique L’organisation, qui a revendiqué les attentats du 13 novembre, est une nébuleuse dont les contours sont difficiles à cerner. Le Monde.fr | 20.11.2015 à 16h31 • Mis à jour le 20.11.2015 à 20h20 | Par Mathilde Damgé L’organisation, qui a revendiqué les attentats du 13 novembre, est une nébuleuse dont les contours sont difficiles à cerner. Voici 5 points essentiels pour l’appréhender. 1. Son origine L’Etat islamique (EI), qui a revendiqué les attentats de Paris et de Saint-Denis du 13 novembre, est né de la guerre en Irak. L’appellation « Etat islamique » n’est véritablement apparue qu’en 2014, l’organisation s’étant d’abord appelée Etat islamique en Irak (EII), puis l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). En France, où l’EI n’est pas considéré comme un Etat, on l’appelle Daech, l’acronyme en arabe de « Daoula islamiya fi Al-Iraq wal-Cham », soit « Etat islamique en Irak et au Levant ». 2. Rakka, en Syrie, est présentée par l’EI comme le poste de commandement central de l’organisation.

Jihad Le terme jihad est désormais entré sous sa robe arabe dans le vocabulaire du français – comme de la plupart des langues occidentales. Connu des seuls spécialistes il y a encore une dizaine d’années, il est aujourd’hui pour un large public l’objet d’une identification spontanée, au même titre que le sont dans un autre registre, toubib ou ramadan. Pourtant la perception commune de ce mot « translaté » est limitative par rapport à sa vaste carrière sémantique dans son idiome d’origine, l’arabe. Alors qu’il évoque simplement en langue européenne la « guerre sainte » menée par des musulmans contre leurs ennemis – l’envers de la croisade – et a, depuis le 11 septembre 2001, des connotations qui le réduisent quasiment au terrorisme pratiqué par certains militants islamistes –, son usage dans son domaine langagier originel est infiniment plus vaste. Ainsi, Jihad est un prénom porté par musulmans comme chrétiens arabes.

Daesh, des cartes pour comprendre l’ampleur de la menace | Veille cartographique 2.0 Daesh, l’Etat Islamique etc. les noms sont nombreux pour définir les lâches qui veulent terroriser le monde. Toutefois, j’ai décidé d’appeler cette menace Daesh car comme l’exprime Laurent Fabius (ministre des affaires étrangères) : « Le groupe terroriste dont il s’agit n’est pas un État, il voudrait l’être, mais il ne l’est pas ». Daesh existe depuis 2006 mais la « notoriété » médiatique s’est faite beaucoup plus tard. En effet, le 29 juin 2014, Daesh autoproclame un califat à cheval sur l’Irak et la Syrie qui cherche à s’agrandir. Lorsqu’un territoire est conquis, l’organisation terroriste met en place une administration et des institutions embryonnaires (tribunaux religieux, conseil de vie, services sociaux etc.). Avant d’attaquer la France et l’Occident, il est important de rappeler que Daesh exécutait déjà des actes barbares pour assurer son autorité dans une partie du Moyen-Orient dans le but de contrôler les populations et accroître la puissance de l’organisation. Sources:

Irak... De l’occupation étrangère à l’Etat islamique Myriam Benraad est docteur en science politique de l’IEP de Paris, spécialiste de l’Irak et du monde arabe. Elle est chercheur associée au Centre d’études et de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM-CNRS). "L’Etat islamique, ou Daech (surnom de l’organisation terroriste dans le dialecte irakien, tiré de l’acronyme arabe Dawla al-islamiyya fi al-iraq wa al-cha) apparaît aujourd’hui, dans les médias et les représentations politiques, comme l’adversaire absolu de l’Occident, celui qui multiplie attentats et actes de barbarie, qui met le Moyen Orient à feu et à sang et qu’il faut combattre à tout prix. A l’origine de cet état de guerre perpétuelle et de ce chaos dans lequel ont sombré les populations civiles, il y bien entendu l’intervention américaine du printemps 2003, qui fit des sunnites, accusés d’avoir soutenu le régime de Saddam Hussein, des parias dans le jeu politique irakien, et qui a laissé derrière lui un champ de ruines. Le livre est divisé en 13 chapitres

Les logiques de la « radicalisation » Qu’est-ce que la radicalisation ? Sur quelles logiques certains phénomènes de passage à l’action violente et d’identification à des thèses vues comme extrémistes reposent-ils ? Qui sont les acteurs choisissant, à notre époque, d’embrasser le « jihadisme » comme matrice idéologique d’un antagonisme exacerbé entre « défenseurs » et « ennemis » de l’islam ? Est-il possible, et, si oui, de quelles façons, de « déradicaliser » certains profils psychologiques, pour peu que l’on prenne connaissance des dynamiques non seulement individuelles, mais également des tendances plus structurelles pouvant expliquer la constitution d’une éthique de la véhémence et de l’extrémisme ? La radicalisation « jihadiste » : définir les contours d’un phénomène mondialisé La radicalisation doit tout d’abord être envisagée comme un cheminement, qu’il convient de distinguer du terrorisme (qui est d’abord une action). Un « modèle européen de radicalisation » : comprendre, puis agir Bibliographie

Premières frappes contre Daech en Irak et en Syrie depuis le Charles de Gaulle Les frappes étaient annoncées - ce lundi matin encore, François Hollande avait prévenu : "Notre porte-avions qui va bientôt arriver sur zone a été clairement mandaté pour frapper et frapper dur contre Daech". C'est en Irak que les chasseurs embarqués sur le Charles-de-Gaulle ont d'abord frappé ce lundi. Le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, l'a annoncé : "Nous avons frappé à Ramadi et à Mossoul en appui au sol de forces locales qui étaient en progression contre des troupes de Daech". Un peu plus tard dans la soirée, le ministère de la Défense a annoncé que d'autres frappes avaient été menées depuis le porte-avions français, mais cette fois en Syrie. Les 26 chasseurs embarqués sur le porte-avions triplent la capacité de frappe française dans la région.

En Syrie, le régime, la Russie et l’Etat islamique unis pour exploiter un champ de gaz Le complexe gazier de Twinan, dans l’est du pays, a fait l’objet d’un accord entre régime et djihadistes. Avec l’aide technique d’une société russe. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Madjid Zerrouky A 75 kilomètres au sud-ouest de Rakka, la « capitale » syrienne de facto de l’organisation Etat islamique (EI), des torchères continuent d’éclairer de nuit un coin perdu dans la steppe. Le champ de gaz de Twinan et son usine attenante ont été épargnés par les bombardements et les combats qui ravagent le pays, si l’on excepte un raid aérien de la coalition menée par les Etats-Unis, qui a brièvement interrompu la production début décembre 2015. Dès octobre 2014, le collectif d’activistes anti-EI « Rakka se fait massacrer en silence » dénonçait un arrangement entre le régime et les djihadistes pour se partager la production du site. Un contrat au profit d’une société russe On retrouve la trace de ce contrat en 2013 sur le site Neftegaz.ru pour ce qui concerne Stroytransgaz.

Carte interactive : toutes les attaques de Daech dans le monde Depuis la proclamation du rétablissement du califat le 29 juin 2014, Daech (l'organisation de l'Etat islamique) n'a pas cessé ses attaques, en Syrie et en Irak, où le théâtre de ses actions s'étend avec les ralliements successifs d'autres organisations terroristes, ou ailleurs dans le monde, comme on vient d'en vivre un triste exemple. Pour mieux comprendre l'étendue de l'influence et de la zone d'opération de l'organisation terroriste, le Washington Post a produit, et régulièrement mis à jour depuis, une carte interactive et chronologique de ses frappes. Un outil simple et clair pour mieux appréhender où Daech agit, et à quel rythme. Esclavage, rançons, pétrole, pillage… Comment se finance l’Etat islamique Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé Mercredi 18 novembre, le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé la création d’une commission spéciale chargée de combattre le financement du terrorisme dans le cadre du renforcement de la lutte contre les djihadistes de l’organisation Etat islamique (EI). Cette annonce fait suite aux conclusions de l’enquête sur la destruction en vol le 31 octobre, au-dessus du Sinaï, d’un avion charter russe qui effectuait la liaison entre Charm El-Cheikh, en Egypte, et Saint-Pétersbourg. Une destruction attribuée à l’explosion d’une bombe et revendiquée par l’EI. Dimanche, deux jours après les attentats de Paris et Saint-Denis, la France a demandé pour sa part, par l’entremise de son ministre des finances, Michel Sapin, lors du G20 en Turquie, « des décisions concrètes en matière de lutte contre le financement du terrorisme ». L’heure semble donc être à l’action. Quelles sont les sources principales de financement du groupe terroriste ? Le pétrole

Le vrai, l’à moitié vrai et le complètement faux Par Grégoire LEMARCHAND La police prend position aux abords d'un des restaurants parisiens attaqués le 13 novembre après un mouvement de foule déclenché par de fausses rumeurs, deux jours après les attentats (AFP / Dominique Faget) PARIS, 18 novembre 2015 – Sur les réseaux sociaux, les attentats du 13 novembre à Paris ont déclenché une tempête encore plus folle que celle qui s’était déchaînée en janvier, lors des attaques sanglantes contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher. L’heure tardive, le fait que les événements se soient produits simultanément à plusieurs endroits de la ville ont contribué à faire enfler les rumeurs en tout genre. Ce vendredi soir, je suis chez moi quand les premiers tweets sur les attaques commencent à fuser sur ma timeline. Quand je sors précipitamment de chez moi pour retourner à l’AFP, je suis frappé par le nombre de gens dans la rue qui ont les yeux vissés sur leurs téléphones portables. Une masse mouvante et gigantesque de données Réactions en chaîne

Forbes Brasil Redação O que ocorre exatamente na Síria? De onde vêm mais de quatro milhões de refugiados? Foram essas perguntas que incentivaram o grupo #WhyMaps a fazer um vídeo, no começo de outubro, que explica em pouco mais de 10 minutos e 15 mapas a história da Síria e da região, que têm sido o centro das atenções do mundo neste ano, em grande parte graças ao grupo terrorista Estado Islâmico (Isis). RANKING: 5 grupos terroristas que mais matam no mundo Em seu primeiro projeto, o Why Maps narra, em espanhol, história do Oriente Médio de forma didática, por meio de mapas. VEJA TAMBÉM: Terroristas podem ter usado um PS4 para planejar os atentados em Paris Embora tenha sido lançado no dia 8 de outubro, mais de um mês antes dos ataques terroristas à França, na última sexta-feira (13), o vídeo explica como o Estado Islâmico usa um antigo discurso para conseguir seguidores em uma luta contra o “Ocidente”. SAIBA MAIS: 14 países com mais reatores nucleares em construção

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