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Etat islamique et géopolitique : cinq cartes pour comprendre

Etat islamique et géopolitique : cinq cartes pour comprendre
Les réactions internationales à l'expansion de l'Etat islamique Carte mise à jour le 02/12/2015 L’"assemblage hétéroclite d'Etats" qu’est la coalition selon la politologue Myriam Benraad ne résiste pas depuis sa création en septembre 2014 à la pression des intérêts individuels de chacun, focalisé sur son partenaire privilégié : gouvernement irakien pour les Etats-Unis, milices chiites pour l'Iran, front Al-Nosra pour la Turquie ou l'Arabie saoudite, Kurdes, tribus sunnites... Survolez ou cliquez sur les Etats dans la carte pour obtenir des informations sur l'engagement de chacun d'entre eux. Sources : ONU, AFP, ministère des Affaires étrangères La riposte contre l'"Etat islamique" : qui intervient où depuis les attentats Carte mise à jour le 03/12/2015 Déplacez-vous dans la carte, zoomez et dézoommez avec le bouton +/-, passez sur les zones d'intervention pour obtenir des précisions : L'influence régionale de l'"Etat islamique" Les attentats revendiqués par l'"Etat islamique" dans le monde Related:  Etat islamique

Le djihadisme : des éléments pour comprendre Comme annoncé dans l'Éclairage du 14 novembre, « Pour contribuer à la réflexion après les attentats du 13 novembre 2015 », nous complétons nos propositions de ressources scientifiques pour aider à comprendre et à enseigner. Certaines sont en libre accès : d'autres sont des ouvrages en librairie dont nous présentons la table des matières et les comptes-rendus publiés. Nous remercions tous ceux qui nous ont suggéré des références, et vous invitons à continuer à le faire via la page de contact du site. Des termes à éclaircir Gilles Kepel, « Jihad », Pouvoirs 1/2003 (n° 104), p. 135-142 www.cairn.info/revue-pouvoirs-2003-1-page-135.htm Cet article de 7 pages, écrit en 2003, présente le concept de jihad, central dans la doctrine islamique, qui caractérise une situation d’exception. Antoine Sfeir, « Salafisme », blog. Des articles et ouvrages Généralités Bernard Rougier (dir.), Qu'est-ce que le salafisme ? En Occident, en Europe, en France Un site spécialisé (en anglais) Des cartes

Origine, puissance, financement : les clefs pour comprendre l’Etat islamique L’organisation, qui a revendiqué les attentats du 13 novembre, est une nébuleuse dont les contours sont difficiles à cerner. Le Monde.fr | 20.11.2015 à 16h31 • Mis à jour le 20.11.2015 à 20h20 | Par Mathilde Damgé L’organisation, qui a revendiqué les attentats du 13 novembre, est une nébuleuse dont les contours sont difficiles à cerner. 1. L’Etat islamique (EI), qui a revendiqué les attentats de Paris et de Saint-Denis du 13 novembre, est né de la guerre en Irak. L’appellation « Etat islamique » n’est véritablement apparue qu’en 2014, l’organisation s’étant d’abord appelée Etat islamique en Irak (EII), puis l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). En France, où l’EI n’est pas considéré comme un Etat, on l’appelle Daech, l’acronyme en arabe de « Daoula islamiya fi Al-Iraq wal-Cham », soit « Etat islamique en Irak et au Levant ». 2. Rakka, en Syrie, est présentée par l’EI comme le poste de commandement central de l’organisation. 3. 3. 4.

Jihad Le terme jihad est désormais entré sous sa robe arabe dans le vocabulaire du français – comme de la plupart des langues occidentales. Connu des seuls spécialistes il y a encore une dizaine d’années, il est aujourd’hui pour un large public l’objet d’une identification spontanée, au même titre que le sont dans un autre registre, toubib ou ramadan. Pourtant la perception commune de ce mot « translaté » est limitative par rapport à sa vaste carrière sémantique dans son idiome d’origine, l’arabe. Mais cet « effort » se réalise aussi au sein de la communauté des croyants et au-delà d’elle, dans le domaine social et politique, pour étendre le domaine de l’islam à l’ensemble de la planète, selon la conception messianique propre à la plupart des religions. Ce bouleversement de toutes les valeurs se situe au cœur de celle des modalités du jihad qui présente le caractère le plus contraignant : le jihad de défense, proclamé lorsque la « terre d’islam » est attaquée par les non-musulmans.

ISLAM – Salafisme, jihadisme | Le blog d'Antoine Sfeir Racine : de salaf, « ancêtres » ou « pieux prédécesseurs », quête de l’authenticité et retour à la pureté des sources. Ce concept appartient à l’islam sunnite. Au contraire de l’islamisme, le salafisme n’est donc ni un mouvement religieux à revendication politique, ni une organisation à proprement parler, plutôt une tendance de « régénération » de la foi et de réislamisation de la société. Doctrine Le salafisme prône : le retour à l’islam des origines par l’imitation de la vie du Prophète, de ses compagnons et des deux générations suivantes ;le respect aveugle de la sunna (tradition islamique, comprenant le Coran, les hadiths et la sira). Il condamne : Histoire La filiation du salafisme débute, après les « pieux ancêtres », par l’école hanbalite, la plus rigoureuse des quatre écoles juridiques islamiques, qui ne reconnaît que le Coran et la sunna comme sources du droit musulman et inspire plus tard le wahhabisme, qui règne encore en Arabie séoudite et au Qatar. En France et en Europe :

Daesh, des cartes pour comprendre l’ampleur de la menace | Veille cartographique 2.0 Daesh, l’Etat Islamique etc. les noms sont nombreux pour définir les lâches qui veulent terroriser le monde. Toutefois, j’ai décidé d’appeler cette menace Daesh car comme l’exprime Laurent Fabius (ministre des affaires étrangères) : « Le groupe terroriste dont il s’agit n’est pas un État, il voudrait l’être, mais il ne l’est pas ». Daesh existe depuis 2006 mais la « notoriété » médiatique s’est faite beaucoup plus tard. En effet, le 29 juin 2014, Daesh autoproclame un califat à cheval sur l’Irak et la Syrie qui cherche à s’agrandir. Lorsqu’un territoire est conquis, l’organisation terroriste met en place une administration et des institutions embryonnaires (tribunaux religieux, conseil de vie, services sociaux etc.). Son administration a un budget annuel estimé à 2 milliards de dollars. Source: Cette carte interactive nous montre les attaques de Daesh depuis le 29 juin 2014 jusqu’au 30 septembre 2015. Source: Sources:

Irak... De l’occupation étrangère à l’Etat islamique Myriam Benraad est docteur en science politique de l’IEP de Paris, spécialiste de l’Irak et du monde arabe. Elle est chercheur associée au Centre d’études et de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM-CNRS). "L’Etat islamique, ou Daech (surnom de l’organisation terroriste dans le dialecte irakien, tiré de l’acronyme arabe Dawla al-islamiyya fi al-iraq wa al-cha) apparaît aujourd’hui, dans les médias et les représentations politiques, comme l’adversaire absolu de l’Occident, celui qui multiplie attentats et actes de barbarie, qui met le Moyen Orient à feu et à sang et qu’il faut combattre à tout prix. A l’origine de cet état de guerre perpétuelle et de ce chaos dans lequel ont sombré les populations civiles, il y bien entendu l’intervention américaine du printemps 2003, qui fit des sunnites, accusés d’avoir soutenu le régime de Saddam Hussein, des parias dans le jeu politique irakien, et qui a laissé derrière lui un champ de ruines. Le livre est divisé en 13 chapitres

Premières frappes contre Daech en Irak et en Syrie depuis le Charles de Gaulle Les frappes étaient annoncées - ce lundi matin encore, François Hollande avait prévenu : "Notre porte-avions qui va bientôt arriver sur zone a été clairement mandaté pour frapper et frapper dur contre Daech". C'est en Irak que les chasseurs embarqués sur le Charles-de-Gaulle ont d'abord frappé ce lundi. Le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, l'a annoncé : "Nous avons frappé à Ramadi et à Mossoul en appui au sol de forces locales qui étaient en progression contre des troupes de Daech". Un peu plus tard dans la soirée, le ministère de la Défense a annoncé que d'autres frappes avaient été menées depuis le porte-avions français, mais cette fois en Syrie. "A partir de (...) la Jordanie, deux Mirage 2000 de l'armée de l'air ont été engagés dans la mission. Les 26 chasseurs embarqués sur le porte-avions triplent la capacité de frappe française dans la région.

En Syrie, le régime, la Russie et l’Etat islamique unis pour exploiter un champ de gaz Le complexe gazier de Twinan, dans l’est du pays, a fait l’objet d’un accord entre régime et djihadistes. Avec l’aide technique d’une société russe. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Madjid Zerrouky A 75 kilomètres au sud-ouest de Rakka, la « capitale » syrienne de facto de l’organisation Etat islamique (EI), des torchères continuent d’éclairer de nuit un coin perdu dans la steppe. Le champ de gaz de Twinan et son usine attenante ont été épargnés par les bombardements et les combats qui ravagent le pays, si l’on excepte un raid aérien de la coalition menée par les Etats-Unis, qui a brièvement interrompu la production début décembre 2015. Jusque-là, le complexe a bénéficié de la bienveillance intéressée des autres belligérants : l’installation a été au cœur d’un accord impliquant les djihadistes de l’EI et le régime. Un contrat au profit d’une société russe On retrouve la trace de ce contrat en 2013 sur le site Neftegaz.ru pour ce qui concerne Stroytransgaz. Ingénieurs russes et hélicoptères

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