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« Monsieur le Président, vous êtes tombé dans le piège ! »

« Monsieur le Président, vous êtes tombé dans le piège ! »
David Van Reybrouck, d’expression néerlandaise, est l’auteur de nombreux ouvrages dont Congo, une histoire (Ed. Actes sud), pour lequel il a notamment reçu en 2012 le prix Médicis dans la catégorie « essai ». L’écrivain et historien interpelle le président français sur le champ lexical guerrier de son discours, samedi 14 novembre, lendemain des attentats qui ont endeuillé Paris. Et sur la surenchère que cela pourrait entraîner. Monsieur le Président, Le choix extraordinairement irréfléchi de la terminologie que vous avez utilisée dans votre discours de samedi après-midi [14 novembre 2015], où vous répétiez qu’il s’agissait d’un « crime de guerre » perpétré par « une armée terroriste » m’a interpellé. « Ce qui s’est produit hier à Paris et à Saint-Denis, près du Stade de France, est un acte de guerre et, face à la guerre, le pays doit prendre les décisions appropriées. Destabilisation de la région Les conséquences de ces paroles historiques sont connues. Et pourtant, que faites-vous ? Related:  EI

Les attentats à Paris révèlent les limites de Daesh Photo FLORENCE, Italie — Comme l’a déclaré le Président François Hollande, la France est bien en guerre contre Daesh. La France considère le groupe Islamiste comme son ennemi numéro un. Elle le combat en première ligne avec les Américains au Moyen-Orient, et comme seule nation occidentale dans le Sahel. Vendredi soir la France en a payé le prix. Au Moyen-Orient, les principaux acteurs ont d’autres adversaires qui leur semblent plus importants. Le gouvernement turc est très clair : son ennemi principal c’est l’irrédentisme kurde. Les Kurdes, qu’ils soient syriens ou irakiens, ne cherchent pas à écraser Daesh, seulement à défendre leurs nouvelles frontières. Pour les Kurdes d’Irak, la menace principale c’est la reconstitution d’un état central fort à Bagdad, qui pourrait contester l’indépendance de fait dont jouit le Kurdistan irakien aujourd’hui. Les Chiites irakiens, malgré les pressions américaines, ne semblent pas prêts à mourir pour reprendre Fallouja. Continue reading the main story

Pakistan : au moins 141 morts, dont 132 enfants, dans l'attaque d'une école Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Un commando taliban a attaqué, dans la matinée du mardi 16 décembre, une école accueillant des enfants de militaires à Peshawar, principale ville du nord-ouest du Pakistan, qui compte environ 4 millions d'habitants. En fin d'après-midi, l'armée pakistanaise a annoncé la fin des combats contre les six assaillants du Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), à l'origine de l'attaque. Au moins 141 personnes ont été tuées dans l'assaut, dont 132 enfants. Plusieurs organisations internationales et chefs d'Etat du monde entier ont condamné l'attaque terroriste, la plus meurtrière qu'ait connu le Pakistan. Voir aussi : Le récit de l'attaque d'une école par des talibans au Pakistan Que s'est-il passé à Peshawar ? Vers 10 h 30 (6 h 30 en France) six talibans déguisés en militaires ont pris d'assaut l'école, située dans les faubourgs de la ville de Peshawar. L'attaque a-t-elle été revendiquée ? Qu'est-ce que le TTP ?

Financement de l'islamisme radical : un ex-chef de la DST met en cause le Qatar et l'Arabie saoudite L'ancien chef de la DST (Direction de la surveillance du territoire) Yves Bonnet a mis en cause, lundi 8 octobre, l'argent de la drogue, mais aussi celui de l'Arabie saoudite et du Qatar dans le financement de réseaux islamistes radicaux. Dans un entretien publié lundi par La Dépêche du Midi, M. Bonnet estime que ces réseaux posent la question du trafic de drogue, mais, selon lui, "il y aussi le problème de l'argent qui est alloué par des pays salafistes". Les projets du Qatar en France suscitent des interrogations dans la classe politique. >> Lire : "Fonds qatari pour les banlieues : Ciotti inquiet" >> Lire : "Le fonds du Qatar en France suscite de plus en plus de réserves à droite" Une cellule islamiste radicale a été démantelée samedi et l'un de ses membres, un Français de 33 ans de la communauté antillaise, a été tué à Strasbourg après avoir ouvert le feu sur des policiers venus l'interpeller.

« Permis de tuer au Sahel » Tribune. Depuis l’intervention française au Mali, le ministère de la défense se félicite régulièrement de la « mise hors de combat » de présumés terroristes. L’armée française administre la peine de mort, alors que la France l’a abolie en 1981 et que sa diplomatie promeut l’abolition partout à travers le monde. Ce curieux paradoxe vient de l’absence de réflexion sur la manière de lutter contre le terrorisme. La France a épousé la conception américaine de lutte contre le terrorisme, la fameuse war on terror, sans en mesurer les conséquences et surtout sans en constater la tragique inefficacité. Lire aussi : Au Mali, une paix incertaine dans un Nord fragmenté Je fais pourtant partie de ceux qui considèrent que l’intervention était une décision politique courageuse du président Hollande. Vengeance contre légitime défense La lutte contre le terrorisme ne peut se limiter à l’élimination de chefs présumés. Cet Etat malien post-indépendance n’a jamais été une bénédiction pour ces populations.

de Villepin à propos de l'Etat islamique : 6 minutes d'intelligence et de lucidité - vidéo Dailymotion Diesel, la France, elle s’en moquait comme de sa première pâtée Elle s’appelait Diesel. Malgré son nom qui sent le macho de cinéma, c’était une chienne. Lancée par les forces de police du RAID dans la planque de terroristes à Saint-Denis, elle a été tuée par une explosion provoquée par une femme. Elle a fait sauter sa ceinture d’explosifs. Tout est nouvelle dans l’avalanche d’événements qui nous ensevelissent ces derniers jours. L’utilisation de chiens d’assaut et de chiens renifleurs d’explosif est indispensable dans de telles opérations, rappelle la police. Le #je suisunchien est créé pour rassembler les réactions. Un chien, ça vous regarde avec des yeux mouillés, ça vous émeut, ça vous prend aux tripes ou au cœur, loin du cerveau et de la raison. Mais là, on ne fait que dans la sensiblerie.

Tony Blair présente "des excuses" pour l'invasion de l'Irak et reconnaît une responsabilité dans la montée du groupe État islamique par Eléanor Douet Plus de douze ans après le début de l'invasion de l'Irak, l'ex-Premier ministre britannique Tony Blair a présenté "des excuses" pour cette intervention en 2003, durant laquelle il fut le principal allié de George W. Bush, dans une interview à la chaîne américaine CNN, qui doit être diffusée lundi 26 octobre. Face à Farid Zakaria, commentateur en faveur de l'invasion américaine à l'époque, avant de basculer du côté des opposants, Tony Blair reconnaît également une part de responsabilité dans la montée actuelle de l'organisation État islamique (EI) en Irak et en Syrie voisine. "Je présente des excuses pour le fait que le renseignement était faux.

Polémique. Pourquoi Paris suscite-t-il plus d’empathie que Beyrouth ? Les attentats de Paris ont provoqué une vague d’émotion très largement relayée par la presse internationale et les internautes, notamment sur leurs profils Facebook. Mais de nombreuses voix, à Beyrouth, à Moscou et ailleurs dénoncent une solidarité à géométrie variable. “Le 12 novembre à 18 heures, un double attentat secoue Bourj El-Barajneh, dans la banlieue sud de Beyrouth, faisant 44 morts. Le lendemain soir, 7 attaques, tuant 129 personnes, endeuillent Paris. Le sentiment de beaucoup de Libanais, c’est que “les vies arabes comptent moins [que d’autres]. Les filtres tricolores appliqués sur les profils des utilisateurs de Facebook ont également créé la discorde sur les réseaux sociaux en Russie. D’autres ont appelé à éviter “la concurrence des victimes”, rapporte Ioulia Melamed sur le site du quotidien en ligne Gazeta.ru.

Quand Matteo Renzi lance la rébellion contre l’Allemagne dont l’Europe a besoin... dans l’indifférence absolue de la France de François Hollande Atlantico : Dans une interview donnée au Financial Times, Matteo Renzi salue les résultats économiques de l’administration Obama, notamment en les comparants à la déception en termes de croissance et d’emplois en Europe. Le modèle américain est-il applicable en Europe ? Quels sont les freins existants à sa mise en application ? Nicolas Goetzmann : Il est déjà utile de saluer la perspective prise par Matteo Renzi. La pertinence de cette approche repose sur un fait simple, l’Europe, comme les Etats Unis, fonctionne avec une seule Banque centrale. Quant à l’application de ce modèle au continent européen, il ne s’agit que d’un choix politique. « Maintenant, il s’agit d’une nouvelle Italie qui est en mesure de dire ce qu’elle pense de l’Europe ». Cela est malheureux pour la France, mais Matteo Renzi cherche simplement à remplir le vide laissé par François Hollande. atlantico sur facebook notre compte twitter Ajouter au classeurSuivre ce contributeurLecture zen Intéressé par cet auteur ?

Riposte d’Anonymous aux attentats du 13 novembre : le vrai et le faux « Sachez que nous vous trouverons et que nous ne lâcherons rien. Nous allons lancer l’opération la plus importante jamais réalisée contre vous, attendez-vous à de très nombreuses cyberattaques. » Après les attentats du 13 novembre, le groupe informel de hackeurs Anonymous avait menacé l’Etat islamique (EI) dans plusieurs vidéos et messages publiés sur les réseaux sociaux. Lire aussi : Anonymous menace à nouveau l’Etat islamique Outre que, contrairement à ce qui a souvent été écrit, les Anonymous n’ont pas déclaré ce jour-là la guerre à l’EI – ils l’avaient déjà fait après les attentats de janvier –, de nombreuses informations, souvent erronées, circulent sur les réseaux sociaux. Le compte@opparisofficial revendique 5 500 comptes de l’EI fermés Rien pour l’instant ne permet de le confirmer, d’autant que ce compte ne donne aucune indication sur la façon dont #OpParis aurait pu parvenir à ce résultat. Sur le site Web OpParis, on trouve certes une liste de plus de 5 000 comptes.

Comment Michel Onfray est devenu la caution intellectuelle de Daech Lorsque son Traité d'athéologie est paru en 2005, Michel Onfray devait être loin de penser que, dix ans plus tard, il deviendrait la coqueluche du groupe sunnite djihadiste Daech. Et pourtant, c'est bien ce qu'il s'est passé. Ce vendredi 21 novembre, il est apparu dans une vidéo de propagande du groupe Etat Islamique. Ce n'était pas la première fois que Michel Onfray tenait de tels propos. "Onfray reprend mot pour mot le discours de l'EI" On comprend donc mieux pourquoi le philosophe bénéficie d'une certaine popularité dans les rangs des Français de l'EI, malgré son statut de "mécréant". Lors d'une interview sur France Inter le 16 novembre, David Thomson expliquait d'ailleurs que Onfray était en train de devenir une des "coqueluches" de l'EI. "Les djihadistes avaient raison d'appliquer la charia" Comme le rappelait France 24, la renommée d'Onfray dans les milieux djihadistes n'est pas récente.

« Nous payons les inconséquences de la politique française au Moyen-Orient » Exigeons que Paris cesse ses relations avec les régimes saoudien et qatari qui ont été les soutiens financiers de l’EI, réclament les historiens Sophie Bessis et Mohamed Harbi. Soyons réalistes, demandons l’impossible, clamaient dans les rues de Paris les utopistes de mai 1968. Etre réaliste aujourd’hui, c’est réclamer à ceux qui gouvernent d’aller aux racines de ce mal qui, le 13 novembre, a tué au moins 129 personnes dans la capitale française. Comme nous savons à quel point l’étroitesse des rapports entretenus dans tout le monde arabe entre les sphères politique et religieuse a pu faciliter son émergence, nous n’avons aucune intention simplificatrice. Sur l’islamisme d’abord. Le djihadisme est avant tout l’enfant des Saoud et autres émirs auxquels elle se félicite de vendre à tour de bras ses armements sophistiqués. Le soutien apporté ces derniers mois au régime turc de M. Cécité volontaire Les morts du 13 novembre sont aussi les victimes de cette cécité volontaire.

En fait, les terroristes de Daech sont des trolls pianistes… - Extension du domaine du jeu Quand j’étais petit, les pubs me dictaient l’image de la famille parfaite : souriante, unie et aimante, par des après-midi ensoleillées, partageant un moment ensemble. Mais si j’ai eu une enfance merveilleuse, les moments que nous partagions n’étaient pas ceux des pubs : c’était le dîner, les promenades, la lecture… Moi je voulais jouer à des jeux de société où on a l’air de s’amuser comme des petits fous ! Mais ma mère ne voulait pas, elle n’aime pas les jeux de société. Alors je faisais des crises d’enfant, je cassais les nouilles à tout le monde pour jouer, j’insistais et le truc qui marchait super bien c’était de provoquer : « Je parie que je te bats au 1000 bornes ! Boîte du jeu de plateau « LIFE » Une autre victoire Si vous taquinez assez longtemps votre cousin, il finit par se dire que ça prendra moins d’efforts de vous botter le train que d’argumenter sans fin et hop, on joue. Pourquoi les troll ? De même, les trolls ne sont pas là pour gagner. « U mad bro » (t’es vénère mec ?)

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