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Grandeur et décadence de l'empire geek

Grandeur et décadence de l'empire geek
Longtemps considérés comme marginaux, les fanas de science-fiction, de jeux vidéo ou de comics voient aujourd'hui leur culture largement récupérée. De quoi bousculer une communauté jusque-là peu habituée à se remettre en question. « Pour les grands médias, les geeks sont essentiellement une masse de curieux qui peuvent éventuellement constituer un bon sujet s'ils arrivent à les ridiculiser suffisamment. » Dans une vidéo datée de septembre 2013 (264 910 vues sur YouTube), un certain Usul, cheveux longs, air flegmatique, pipe au bec et pseudo emprunté au héros de Dune (le roman de Frank Herbert adapté au cinéma par David Lynch), dressait ce constat, avant d'ajouter : « Mais chez les journalistes de la presse culturelle de gauche, les geeks commencent à être ­cool.» Difficile de prétendre le contraire. D'une sous-culture… … à une métaculture Nouveau langage En devenant populaire, la culture geek s'immisce partout. Position dominante Tribalisme Related:  Culture, individus et sociétésculture numérique

Viens chez moi, je suis à la bibliothèque Tricot, yoga, cuisine, jeux vidéo... et même lecture. Les médiathèques municipales ont remplacé le bistrot comme “troisième lieu”, après la maison et le travail. Une mutation qui attire le public, mais déplaît parfois aux puristes de la culture. De derrière la baie vitrée de la bibliothèque Mériadeck, au quatrième étage, la vue est à couper le souffle : Bordeaux, la « ville des 3 M » (Montaigne, Montesquieu, Mauriac), se déploie jusqu'à l'horizon. Assis sur des chaises longues mises à leur disposition, des usagers en profitent, comme au bord de la mer. D'autres bienheureux n'ont pas résisté, en ce début d'après-midi, à l'appel de Morphée : ils font la sieste. « Comme chez eux », « comme à la maison » : tel est désormais le leitmotiv, le mot d'ordre même, des médiathèques françaises. C'est le concept de « troisième lieu », cet espace du quoti­dien qui vient après la maison et le travail, et qui, longtemps, fut le bistrot ou l'église. Pour certains bibliothécaires, la coupe est pleine.

Fusillades à Paris : Facebook et Twitter se mobilisent pour chercher les disparus par Claire Gaveau , Avec AFP Quelques heures après les attentats qui ont frappé la ville de Paris, et dont le bilan provisoire est extrêmement lourd, les réseaux sociaux se sont activés pour venir en aide aux personnes mais aussi pour rassurer l'entourage des personnes présentes à Paris lors de ces attaques survenues, vendredi 13 novembre. En tête de liste des réseaux sociaux ? Les deux géants américains Facebook et Twitter. Facebook déclenche son "safety check" Facebook a lui déclenché son bouton d'urgence : "Il semble que vous soyez dans la région touchée par les attaques terroristes à Paris. Une technique qui n'est pas nouvelle cependant alors que cette application a été lancée en octobre 2014, au départ pour signaler à ses proches que l'on était en sécurité lors des catastrophes naturelles. Une chaîne de solidarité sur Twitter Un grand élan solidaire s'est développé sur Twitter après ces attaques terroristes. Autre signe de solidarité, sous le hashtag #PorteOuverte.

Le tableau (noir) de l’inégalité des chances - Idées Force est de constater que, dans notre système scolaire, le fossé entre les élèves se creuse de plus en plus en fonction de leur milieu d'origine. L'école de Jules Ferry a-t-elle vécu ? Enquête entre les murs. Quand on y pense, il n'a pas tort, Jamel Debbouze : « Un Arabe à la tête du musée du Louvre, ça fait rêver... mais quelle utopie ! Sait-on que les fils et filles de cadres supérieurs ont 2,9 fois plus de chances que les enfants d'ouvriers d'avoir le bac et huit fois plus d'obtenir un bac S ? Vite, des coupables ! Les universités françaises n'accueillent aujourd'hui que 11 % d'enfants d'ouvriers contre 30 % de cadres supérieurs. Le jugement est dur. L'école a, bien sûr, des circonstances atténuantes : « C'est injuste de balancer en vrac cet échec, en le comparant au prétendu "âge d'or" d'une école qui intégrait tout le monde, déclare Nathalie Broux, professeure de français au lycée Jacques-Feyder d'Epinay-sur-Seine. Bibliothèque ?

Prospective : prédire l'avenir passe-t-il par la fiction ? - BABEL OUEB © Daniel Martin Diaz / Self-Aware System Imaginez le monde de demain, où la matière elle-même serait connectée jusqu'à la plus petite échelle. Quand les nano-technologies permettront d'implanter des circuits imprimés et des puces RFID dans les cellules vivantes, les tissus, et les objets du quotidien. À quoi ressemblerait ce monde ? Lorsque l'on parle de prospective, on avance bien souvent à tâtons, en cherchant dans les signes visibles aujourd'hui ceux qui pourraient s'accentuer demain. Afin d'enrichir leurs réflexions, l'Institute For The Future a commandé six nouvelles d’anticipation à des auteurs de science-fiction réputés. Babel Oueb #42 : Prospective : Prédire l'avenir passe-t-il par la fiction ? An Aura of Familiarity / Une Aura Familière : le .pdf en version originale (anglais) en téléchargement gratuit. Prospective : l’avenir passe par la fiction. Pour aller plus loin... Le site de l'auteur Warren Ellis (et de ses podcasts de qualité intitulés SPEKTRMODULE)

Bernard Stiegler: «L’accélération de l’innovation court-circuite tout ce qui contribue à l’élaboration de la civilisation» «Disruptif». Le terme, dixit le dictionnaire de l’Académie française, dérive du latin disrumpere, «briser en morceaux, faire éclater». Dans le langage des entreprises du numérique, «l’innovation disruptive», c’est l’innovation de rupture, celle qui bouscule les positions établies, court-circuite les règles du jeu, impose un changement de paradigme. De Google à Uber, la «disruption» bouleverse nos vies connectées. Vous décrivez la disruption, cette accélération de l’innovation, comme une «nouvelle forme de barbarie». En ce que cela s’oppose à la civilisation. En quoi ce que nous vivons est-il différent de ruptures technologiques majeures antérieures ? La déstabilisation est devenue permanente. Il n’y a pas de «nouvelle pensée» qui émerge mais, écrivez-vous, une absence de pensée… Nous n’arrivons plus à élaborer des savoirs. Qu’est-ce que la disruption nous «fait», individuellement et collectivement ? Elle nous rend fous. La situation est donc si désespérée ? De quelle manière ?

Pour l'intelligence collective, par Pierre Lévy (Le Monde diplomatique, octobre 1995) Cyberespace et démocratie Face à l’irruption des nouvelles technologies de la communication et de l’information, certains penseurs mettent en garde contre les dérives et les dangers que cela suppose pour la démocratie. D’autres, comme l’auteur de l’article ci-dessous, y voient, au contraire, l’occasion d’un nouvel élan pour la participation civique des citoyens. Sa thèse, en particulier, de « l’intelligence collective » est séduisante qui annonce, grâce aux performances du multimédia, une nouvelle étape du projet républicain garantissant « l’accès de tous au savoir ». L’intelligence collective est le projet d’une intelligence variée, partout distribuée, toujours valorisée et mise en synergie en temps réel. Savez-vous combien de temps les agents de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) consacrent à recueillir des informations sur les compétences des personnes qui viennent s’y inscrire pour la première fois ? L’intelligence collective est fondée, (...) Pierre Lévy

Au pays de Galles, un sentiment d’abandon Au pays de Galles, un sentiment d’abandon c, l chrbn t l’cr snt nll prt t prtt. Ls drnèrs mns t crs ds vllys d sd d pys d Glls nt frm crs d l dcnn pss. Ls dchts mnrs nt dspr ds cllns. Chcn rcnt vc l mêm tnnmnt l pssg d nr vrt d cs vlls cfrdss x rlfs q s’trnt d nrd sd - ls lcx ls ppllnt ls «fngrs» («ls dgts»). lls nt rtrv lrs clrs d’rgn, pr-ndstrlstn. Ms tnt d’ndcs rppllnt ct ncmbrnt pss ndstrl… c, ds stts t mmrx l glr ds trvllrs d chrbn, cmm Sx Blls, ù n cp d grs cût l v 45 mnrs n 1960. Pierre Lévy, l'intelligence collective Au sommaire : - plongé dans son ordinateur : « François Hollande n'aurait-il pas oublié quelque choses aux Etats-Unis ? » - le son : Tron. Cela fait approximativement 5 ans que j'ai contacté Pierre Lévy (page Wikipédia, blog, @plevy sur Twitter) pour la première fois en lui demandant quand il passerait par chez nous. Tout cela Pierre Lévy l'a développé dans de nombreux ouvrages depuis L’intelligence collective. Nous allons parler de tout cela, mais j’ai aussi envie d’avoir son regard sur l’évolution d’Internet, regard rétrospectif sur l’évolution d’Internet depuis ces années 90, mais aussi regard prospectif. Pierre Lévy est titulaire de la chaire de recherche du Canada en Intelligence collective à l’Université d’Ottawa et membre de la société royale du Canada. A lire sur : « Comment faire politique avec les trolls ?

Ne jamais perdre de vue les arts visuels Traditionnels parents pauvres des politiques culturelles et éducatives publiques, les arts visuels sont aujourd’hui plus malmenés que jamais. Point aveugle d’un système éducatif entièrement modelé par le primat de l’intelligible sur le sensible et de politiques culturelles encore structurées autour des deux piliers du patrimoine et du spectacle vivant, le domaine est la cible de coupes budgétaires de plus en plus drastiques. Du centre d’art le Quartier à Quimper à l’école d’art de Perpignan, dont la fermeture est annoncée pour cet été, en passant par le musée Nicéphore-Niépce de Chalon-sur-Saône et les écoles d’art de Chalon et d’Avignon, dont la survie est menacée, la liste des établissements artistiques en voie de disparition, ou en cours de précarisation, ne cesse de s’allonger. Le premier enjeu est cognitif. * Et président de l'association nationale des écoles supérieures d'art (Andéa) Emmanuel Tibloux Directeur de l’ E cole nationale supérieure des beaux-arts de Lyon*

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