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En finir (vraiment) avec la «démocratisation de la culture»

L'échec des politiques dites de "démocratisation de la culture" nous oblige à repenser notre approche des politiques culturelles. Comment ? Voici quelques pistes proposées par le sociologue Olivier Donnat. Depuis sa création, une des principales missions du ministère français de la Culture est de promouvoir un meilleur accès à la culture. Selon Olivier Donnat, sociologue et auteur du rapport sur les pratiques culturelles des Français, cet objectif de démocratisation a été peu à peu oublié sans que celui-ci soit atteint. Article extrait de Culture et société : un lien à reconstruire, sous la direction de Jean-Pierre Saez, Editions de l’Attribut, 2008. Le ministère français des Affaires culturelles, quand il fut créé en 1959, s’est vu confier comme principale mission de « rendre accessible au plus grand nombre les œuvres capitales de l’humanité et d’abord de la France », ce qui plaçait d’emblée la question du public au cœur de la politique culturelle. Dès lors, l’alternative est claire. Related:  jeanclp

Les publics de Beaubourg bousculent La Distinction ? Extraits de l'entretien accordé par Jean-Louis Fabiani à la revue Sciences humaines, n° 273, août-septembre 2015. " En 1977, avec Pierre-Michel Menger, nous avons étudié les publics du Centre Georges-Pompidou, nouvellement ouvert à l'époque. Les visiteurs se sont révélés être plus diversifiés que les analyses de Bourdieu le laissaient penser, notamment dans son ouvrage qu'il préparait à l'époque, La Distinction (1979). Nous avons montré qu'il y avait une nouvelle catégorie de public de niveau bac +2, à cause du développement du salariat et de l'enseignement. Mais Bourdieu ne voulait pas l'entendre. La Bpi conserve cette première étude, ainsi que la préface rédigée par Bourdieu qui l'accompagne, dans son centre de documentation Etudes et recherche.

Les politiques publiques de la culture en France On comprend aisément, à la lecture de la somme considérable d’informations contenues dans le cadre des 124 pages réglementaires du « Que-sais-je ? » sur la politique culturelle française, la pertinence du pluriel de son titre. Pierre Moulinier a été chargé d’études et de recherche au ministère de la Culture et de la Communication, ce qui lui vaut une connaissance approfondie de la question, à laquelle s’ajoute une indéniable virtuosité pour dresser d’une façon claire, méticuleuse et organisée un tel inventaire – que l’on veut espérer exhaustif – des interventions de l’État et des collectivités territoriales dans les champs, désormais multipliés, concernés par les politiques publiques de la culture. La diffusion des compétences Une organisation démultipliée Des résultats contrastés En abordant, dans sa troisième partie, les résultats de cette action publique foisonnante et tentaculaire, Pierre Moulinier soulève l’épineuse question de son évaluation. Une politique culturelle « désenchantée »

Museum 2.0 Démocratie participative, tourisme et culture Faire participer les usagers, demander des avis, réaliser des projets qui engagent les citoyens, est-ce possible pour une ville?Une région? Un département? Un musée? Un monument? Redonner, grâce au partage d’un budget, un peu d’initiative aux habitants, est-ce déraisonnable? I- MODE D’EMPLOI DU BUDGET PARTICIPATIF Le Budget 2015 : précisons que cette année l’enveloppe dédiée au budget participatif s’élève donc à 75 millions d’euros d’investissement, répartie de la façon suivante : 37,3 millions d’euros pour l’échelon parisien, 37,7 millions d’euros pour les budgets participatifs d’arrondissement (dont la moitié correspond à l’abondement par la Maire de Paris). 1- QUI PEUT PARTICIPER ? 4. 5. 6. On peut d’ailleurs télécharger le budget participatif – mode d’emploi ainsi que la Charte du budget participatif 2015. CONCLUSION / ET POUR LE TOURISME ET LA CULTURE?

1963 : un idéal de la culture pour tous / Maison de la culture de Bourges (historique) - Scène nationale / Les lieux / Spectacle vivant (musique, danse, théâtre...) / Nos secteurs d'activité / DRAC Centre / Régions Ouverte en 1963, la maison de la culture de Bourges est inaugurée par André Malraux, ministre des affaires culturelles, en 1964. C’est en 1961, que la première maison de la culture voit le jour, au Havre, à l’initiative d’André Malraux, alors ministre des affaires culturelles. Comme le rappelle le livret publié par le ministère de la culture à l’occasion de son cinquantenaire, l’aventure des maisons de la culture est à la fois portée par un idéal, celui de la culture pour tous, et par une utopie, celle de la « culture élitiste pour tous ».Par ce projet, Malraux affirme aussi son ambition d’une décentralisation culturelle initiée par les pionniers de la décentralisation dramatique mais peinant à trouver sa place face à la suprématie parisienne. A partir de 1992, le label « scène nationale » vient unifier un réseau de référence construit à travers diverses étapes : les maisons de la culture en 1962, les centres d'action culturelle en 1971 et les centres de développement culturel en 1982.

Publics et pratiques créatives en ligne Aurélie Aubert Maître de conférences en SIC, Université Paris 8 CEMTI (EA3388) Co-organisatrice du séminaire « Pratiques créatives sur internet », au laboratoire Communication et Politique du CNRS[1]. Flickr – Vera Groningen L’avènement de la deuxième génération des outils du web, que l’on nomme habituellement le web 2.0, a non seulement modifié nos comportements communicationnels, mais a aussi induit des transformations au sein des pratiques créatives des amateurs d’art. La mutation des pratiques culturelles et de l’acte créatif grâce au web questionne des thématiques aussi variées que celles des spécificités de l’acte créateur, de la place des productions artistiques dans les représentations et les sensibilités, des variations culturelles et des différentes formes qu’elles génèrent selon les époques. Un avant et un après l’ère numérique : la logique du réseau et de la visibilité mise en œuvre Le public dans les mondes de l’art Quelle place pour l’auteur ? Références [3] H.

Entretien avec Jacques Rancière : Où en est l'art? Dans un long entretien dissensuel, Jacques Rancière réaffirme son engagement esthétique en livrant un point de vue tranchant sur les dernières tendances de l’art actuel. Et dit pourquoi il n’a encore jamais été commissaire d’exposition. -En 2000, vous publiez un long entretien intitulé Partage du sensible dans lequel, pour le dire vite, vous conceptualisez la révolution esthétique comme révolution des formes de l’existence sensible par opposition à la révolution des formes de l’Etat. Depuis lors, les concepts clés de votre politique de l’esthétique (« subjectivation », « émancipation », « dissensus », etc.) ont connu un vif succès dans le monde entier au point d’être utilisés avec des significations et dans des contextes extrêmement différents. Et vous-même n’avez cessé d’être sollicité pour des entretiens autour de questions esthétiques. -Il est très répandu de faire débuter la modernité avec la Révolution française. -« Contemporain » est un terme équivoque.

L'intérêt général et les intérêts particuliers  - Approfondissements Découverte des institutions <p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation.</p> La conception de l’intérêt général, notamment dans sa distinction avec les intérêts particuliers, varie selon les pays. Plus spécifiquement, on constate une forte opposition entre modèles français et anglo-saxon. La conception anglo-saxonne L’intérêt général et les intérêts particuliers ne s’y opposent pas réellement. Cette conception, qui a joué un grand rôle dans les pays anglo-saxons, et tout particulièrement aux États-Unis, a eu des conséquences très concrètes dans la politique des États concernés. C’est là une conséquence directe de la conception de l’intérêt général comme somme des intérêts particuliers. La conception française Dans la conception française, l’intérêt général ne résulte pas de la somme des intérêts particuliers. Il n’est en effet que tardivement admis que l’État puisse être concurrencé dans sa mission de détermination et de poursuite de l’intérêt général.

A Review of Participatory Curatorial Practices in Theory and Practice in Cultural Institutions | Anne van Dam or simply „communities‟, „representatives‟, „participants‟, or just „visitors‟. Each of these denominations has a slightly different definition and is used to denote a specific kind of participant. Source community is often used to denote groups with a shared heritage who are asked to participate because they have a connection with the subject of the participative curatorial project: they can be the culture of origin of used objects or part of the culture the exhibition is about. denotes groups with a shared background but one that does not necessarily relates to the subject of the exhibition. to work together with a specific community but opts to work with one or two representatives, rather than several persons from the community. „Participants‟ and „visitors‟ are mostly used in literature to denote participants that do not share a specific background but are often participating as volunteers because of private interest or participate randomly in in-exhibition participatory practices.

Philippe Meirieu : De l’enseignement de la morale dans l’individualisme contemporain… " La morale authentique, c’est celle qui institue un « nous ». Pas un « nous » qui existe déjà, mais un « nous » qu’elle fait exister". C'est évidemment une allusion à la mise en place de l'Enseignement moral et civique. Comme à chaque rentrée, je fais le tour des principales librairies de Lyon, où je réside, afin de voir le poids et la nature des publications pédagogiques et sur l’école. Quand la pédagogie passe à la trappe, le « développement personnel » triomphe Or, cette année, plus encore que les années précédentes, j’ai eu toutes les peines du monde à repérer le « coin pédagogie » dans les librairies : réduit le plus souvent à un petit rayon derrière un pilier, il s’était atrophié au-delà de toutes mes craintes. Conséquence : beaucoup d’enseignants continuent à se « prolétariser » à leur insu et ne rencontrent plus la culture pédagogique – réduite à quelques ersatzs- qu’à travers les « instructions officielles » et la « communication verticale » des « conférences pédagogiques » !

Etudes - Etude sur l’identification et l’analyse d’initiatives réussies d’accès à la culture en France et à l’étranger La question de l’accès et du rapport des populations à l’art et à la culture est une problématique récurrente dans les préoccupations des responsables politiques et des professionnels des secteurs culturels, de l’éducation et de l’action sociale. Fondée sur des enjeux étroitement liés aux questions d’insertion sociale et de citoyenneté, la problématique de l’accès à l’art et à la culture recoupe un ensemble de notions complexes aux sens variables (démocratisation de la culture, démocratie culturelle, égalité d’accès à la culture, médiation, élargissement des publics, actions en faveur des publics spécifiques, diversité et droits culturels, pratiques artistiques et participation des habitants à la vie culturelle…). Elle transcende ainsi la question des publics, des pratiques, des politiques d’offre et d’équipements. Commanditaire : Commissariat Général à la Stratégie et à la Prospective Début des travaux : été 2013Fin des travaux : mars 2014

Plate-Forme Interrégionale | Échos des rencontres professionnelles d'Avignon 2015 Plusieurs réseaux ont profité du festival d'Avignon pour présenter, voire officialiser, un texte sur leurs valeurs et engagements respectifs. Au-delà de l'impact que ces productions peuvent avoir en cette période de mutations et d'élections, ces textes sont le reflet d'une démarche et d'un travail commun entre lieux de production/diffusion et artistes/compagnies, mais aussi plus largement, de la volonté d'un secteur professionnel à participer plus activement à sa propre structuration. Élaborée par le Groupe des 20 Rhône-Alpes et le Rassemblement de Compagnies et Collectifs Rhône-Alpes (RACCOR), elle répertorie des bonnes pratiques et propose un lexique commun Elle présente les engagements des membres, les objectifs de reconnaissance qu'ils ses donnent et les moyens pour y parvenir. Le Souffleur De Verre Les gens que j’aime, Les aventures d’Aglaé au pays des malices et des merveilles 9 juillet - 11h – Site Louis Pasteur - Atelier de la pensée : Mensonge, fiction et politique Inscription: ICI

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