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Antonio Gramsci

Antonio Gramsci
Antonio Gramsci Écouter, né le 22 janvier 1891 à Ales (Sardaigne) et mort le 27 avril 1937 à Rome, est un philosophe, écrivain et théoricien politique italien. Biographie[modifier | modifier le code] La Sardaigne (1891-1911)[modifier | modifier le code] Portrait d'Antonio Gramsci, en 1906. Antonio Francesco Sebastiano Gramsci naît à Ales (Sardaigne) le 22 janvier 1891, fils de Francesco Gramsci (1860-1937) et de Giuseppina Marcias (1861-1932). La famille paternelle de Gramsci est d’origine albanaise[1]. Il y épouse – contre l’avis de sa propre famille – Giuseppina Marcias, fille d’un employé des impôts. Giuseppina doit élever seule ses sept enfants (l'aîné, Gennaro, a 14 ans lorsque son père est arrêté, Antonio a 7 ans). La maladie dont il souffre toute sa vie se déclare pendant sa troisième année. Lorsque son père, sorti de prison au début de 1904, est réhabilité, retrouve un emploi au bureau du cadastre, Antonio peut reprendre ses études au collège du bourg voisin de Santu Lussurgiu. Related:  Communistes (H)

Palmiro Togliatti Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Palmiro Togliatti le 23 juillet 1950. Palmiro Togliatti (né le 26 mars 1893 à Gênes et mort le 21 août 1964 à Yalta) est un homme politique italien. Il fut l'un des fondateurs du Parti communiste italien, qu'il dirigea comme secrétaire général de 1927 à 1934, puis de 1938 jusqu'à son décès. Ce Gênois étudia le droit à l'université de Turin. Il écrit des textes de propagande sous le nom de plume d'Ercole Ercoli jusqu'en 1926, époque où le régime fasciste l'expulse du pays. « Pour le salut de l’Italie, réconciliation du peuple italien ! [réf. nécessaire] Cet appel s’inscrit dans une des stratégies géopolitiques de Staline, en prévision du conflit mondial qui s’annonce. En 1944, Mussolini ayant été renversé, il est autorisé à rentrer en Italie où il reprend la direction du Parti et devient membre des gouvernements d'unité nationale qui se succèdent jusqu'à l'éviction des ministres communistes (1947).

Enrico Berlinguer Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Enrico Berlinguer (API [berliŋ'gwɛr]), né le 25 mai 1922 à Sassari, en Sardaigne, et mort le 11 juin 1984 (à 62 ans) à Padoue, en Vénétie, est un homme politique italien, secrétaire général du Parti communiste italien de 1972 à sa mort. Biographie[modifier | modifier le code] Un début prometteur[modifier | modifier le code] Né dans une famille de petite noblesse sarde, de tradition républicaine, il adhère au PCI et participe à la résistance anti-fasciste à partir de 1943 ce qui lui vaut d'être emprisonné pendant 3 mois. Secrétaire général du PCI[modifier | modifier le code] La rupture avec l'Union soviétique[modifier | modifier le code] D'après le juge Rosario Priore, des agents soviétiques auraient tenté de l’assassiner en 1973 lors d’un voyage en Bulgarie[1]. Cependant, l'alignement total du PCF sur la politique étrangère soviétique et l'éclatement du PCE après le retrait de Santiago Carillo désagrègent cette union.

Santiago Carrillo Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Santiago José Carrillo Solares (né le 18 janvier 1915 à Gijón, Asturies et mort le 18 septembre 2012 à Madrid[1]) est un homme politique et un écrivain espagnol, dirigeant du PCE (Partido Comunista de España, Parti communiste d'Espagne) de 1960 à 1982. Après la mort de Francisco Franco (20 novembre 1975), il a joué un rôle important dans le processus de la transition démocratique espagnole, qui aboutit à la ratification de la Constitution espagnole de 1978. Origines[modifier | modifier le code] Santiago Carrillo est élevé au sein d'une famille ouvrière asturienne qui déménage à Madrid lorsque son père, Wenceslao Carrillo (en), syndicaliste et dirigeant local du PSOE et de l'UGT, est muté pour prendre des responsabilités nationales. La IIe République[modifier | modifier le code] La guerre civile[modifier | modifier le code] Le déclenchement du conflit en juillet 1936 surprend Carrillo à Paris. L’exil[modifier | modifier le code]

Eurocommunisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'eurocommunisme est un courant communiste apparu dans les années 1970 en Europe de l'Ouest, notamment en Italie. L'origine[modifier | modifier le code] L'échec[modifier | modifier le code] Ce mouvement se disloque pour des raisons propres à chaque parti et pour des raisons internationales. Le PCF provoque la rupture de l'Union de la gauche en France en 1977, quand il s'aperçoit que le PS lui prend une partie de son électorat, ce qui met à nu de véritables divergences politiques. Voir aussi[modifier | modifier le code] Histoire du communisme Bibliographie[modifier | modifier le code]

Jean Kanapa Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jean Kanapa (1921- 5 septembre 1978), né d'une famille très aisée, il deviendra un intellectuel et un dirigeant du Parti communiste français. Biographie[modifier | modifier le code] Proche de Jean-Paul Sartre, il est reçu à l'agrégation de philosophie pendant l'Occupation. Il adhère au PCF en août 1944[1], tente une carrière d'écrivain mais se tourne bientôt vers les activités politiques. Conseiller de Waldeck Rochet puis de Georges Marchais, il théorise et accompagne les évolutions politiques du PCF dont il est membre du comité central[2] puis du bureau politique jusqu'à sa mort. Ayant travaillé dans les pays de l'Est, stalinien dans les années 1950, il mesure l'impasse dans laquelle les pays socialistes sont engagés et réussit à convaincre Georges Marchais de prendre ses distances avec le modèle soviétique. Il meurt prématurément du cancer à 56 ans, quelques mois avant une refonte de la ligne du PCF. Publications[modifier | modifier le code]

Nikita Khrouchtchev Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Nikita. Fils de paysans du gouvernement de Koursk, il fut forgeron dans sa jeunesse avant de devenir commissaire politique durant la guerre civile et de gravir les échelons de la hiérarchie soviétique avec l'aide de Lazare Kaganovitch. Khrouchtchev émergea comme le vainqueur de la lutte de pouvoir provoquée par la mort de Staline en 1953. Profitant des erreurs politiques de Khrouchtchev, ses rivaux gagnèrent en influence et le renversèrent en octobre 1964. Jeunesse[modifier | modifier le code] Khrouchtchev est né en 1894 dans la Russie impériale à Kalinovka, village de l'ancien gouvernement de Koursk (actuellement oblast de Koursk en Russie, situé à proximité de la frontière actuelle avec l'Ukraine. Kalinovka était un village paysan ; l'institutrice de Khrouchtchev, Lydia Chevtchenko, rapporta plus tard qu'elle n'avait jamais vu un village aussi pauvre que celui-là[4]. Donbass[modifier | modifier le code]

Lazare Kaganovitch Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lazare Moïsseïevitch Kaganovitch (en russe : Лазарь Моисеевич Каганович) né à Kabany le 22 novembre 1893 et mort le 25 juillet 1991 est un homme d'État soviétique. Il est membre du bureau politique du Parti communiste de l'Union soviétique sous la direction de Joseph Staline. Biographie[modifier | modifier le code] Un fidèle de Staline[modifier | modifier le code] Joseph Staline avec Lazare Kaganovitch. Kaganovitch est issu d'une famille juive pauvre des environs de Kiev. Faisant partie de la toute première équipe de Staline, Kaganovitch connait alors une rapide ascension : candidat au Comité central en 1923, il en est membre l'année suivante. Élu suppléant au Politburo, il en devient titulaire en 1930 et — longévité remarquable —, y demeure jusqu'en 1957, ayant par ailleurs rejoint le Præsidium du Soviet suprême en 1952. Un collaborateur zélé[modifier | modifier le code] Une cible de la déstalinisation[modifier | modifier le code]

Viatcheslav Molotov Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Viatcheslav Mikhaïlovitch Molotov (en russe : Вячеслав Михайлович Молотов ; né le 9 mars 1890[1] et mort le 8 novembre 1986) est un homme politique et diplomate soviétique. Chef du gouvernement de l'URSS de 1930 à 1941, ministre des affaires étrangères jusqu'en 1949, membre titulaire du Politburo de 1926 à 1957, il était considéré comme le bras droit de Joseph Staline. Il demeura un membre influent du Parti communiste de l'Union soviétique jusqu'à son éviction lors de la déstalinisation. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Après des études au Gymnasium (école secondaire ou lycée) de Kazan, il s'inscrit en 1906 au Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR) sous le pseudonyme de Molotov (du russe : molot (молот) marteau), abandonnant son patronyme de Skriabine. En 1912, il est l'un des fondateurs de la Pravda. Viatcheslav Mikhaïlovitch Molotov est ministre des Affaires étrangères de 1939 à 1949[4].

Alexandre Chliapnikov Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Alexandre Gavrilovitch Chliapnikov (en russe : Александр Гаврилович Шляпников ; 1885-1937) est un communiste ukrainien, membre de l'Opposition ouvrière au sein du Parti bolchevique. Enfance[modifier | modifier le code] Alexandre Gavrilovitch Chliapnikov est né le 30 août 1885 à Mourom troisième de quatre enfants d'une famille d'orthodoxes vieux-croyants. Vie militante[modifier | modifier le code] Il rejoint le POSDR de Moscou en 1903, avant de participer à un meeting suite au dimanche rouge où il sera arrêté et envoyé à la prison de Vladimir[1]. Au pouvoir[modifier | modifier le code] Retourné clandestinement en Russie, il organise en février le soviet de Petrograd et prépare le retour de Lénine. Chliapnikov plaide pour une coalition gouvernementale avec les mencheviks et le Parti socialiste-révolutionnaire de gauche (SR de gauche). Notes et références[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code]

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