background preloader

Aldous Huxley: "Je suis terrifié de voir mes prophéties réalisées"

Aldous Huxley: "Je suis terrifié de voir mes prophéties réalisées"
Que nous dit le passé de notre futur, ou plutôt de notre présent ? A l’occasion de l’exposition Une brève histoire de l’avenir, qui s’ouvre ce lundi 24 septembre au Louvre, la série Mémoires Vives vous propose de réécouter comment, il y a de cela 30 à 70 ans, nos prédécesseurs envisageaient le futur. J'avais projeté ce monde nouveau à une distance de six siècles, et je me trouve assez terrifié de me rendre compte que beaucoup de ces prophéties se sont réalisées en une seule génération. Aldous Huxley, à propos du Meilleur des mondes Vous êtes plutôt "Matrix" ou "Le meilleur des mondes"? © Warner Bros En 1961, le romancier Aldous Huxley a publié Le meilleur des mondes il y a déja une trentaine d'années. Dans un autre passage de cette même interview, Huxley revient sur d'autres aspects peut-être un peu moins connus de sa vie, son rapport au mysticisme et son expérience de la mescaline et des hallucinations qu'elle provoque. Barjavel: le nucléaire, "moyen barbare de se procurer de l'énergie" Related:  MAN 44 - Comment le numérique transforme l'entreprise et le managementTOOJ - urbanisme

Manager...le numérique m'a tué ? - Passions RH De retour d'un colloque organisé par l'IGS dans les locaux d'IBM à Bois Colombes, et ayant pour thème "Digital learning et la réforme de la formation professionnelle", j'ai pu entendre des acteurs de talents (Bruno Croiset ACCOR et FAFIH, Elise Wack Directrice Formation de SSP, Severine Lacostaz Responsable formation AXA, Nicolas Fournier, directeur développement des compétences Monoprix, Jean Philippe Masse, Digital RH France IBM, Denis Florean Expert IBM, et Marc Dennery, Directeur Associé C-Campus.) Il existe un large consensus sur la situation aujourd'hui : on ne peut plus freiner le développement du numérique en entreprise. C'est une réelle chance pour permettre la modernisation de nos entreprises et de nos organisations. En revanche le numérique modifie l'environnement tout entier. Je partage bien entendu le constat mais tire la sonnette d'alarme sur quelques points : - Il convient de se poser la question de quels savoirs transmettre et à qui avant de choisir les outils...

Sarcellopolis, portrait sensible d’une ville Sarcellopolis Sébastien Daycard-Heid, Bertrand DéVé et Cédric Faimali © Yes-Sir films C’est un parcours à bord du bus 368, qui traverse la ville de Sarcelles (dans le Val-d’Oise) que proposent Sébastien Daycard-Heid et Bertrand Dévé dans leur (très beau) webdocumentaire Sarcellopolis, récompensé par un Visa d’Or (catégorie webdocumentaire) au dernier Festival Visa pour l’Image de Perpignan. Une promenade visuelle et sonore interactive de vingt minutes dans une ville de région parisienne souvent stigmatisée, que tout le monde connaît, sur laquelle beaucoup ont un avis, mais où personne ne va. Les plans en steadycam, les travellings font voir une ville belle, 60 ans après la construction du Grand Ensemble créé par les architectes Jacques Henri Labourdette et Roger Boileau. Sarcelles : 90 communautés pour quelque 60 000 habitants… Multiculturelle, Sarcelles est une ville complexe, que les médias ont toujours aimé caricaturer. Des valeurs républicaines Voir et entendre Sarcellopolis

Ces abominables tueries peuvent s'expliquer par la dérive de nos sociétés On entend dire, après l'effroyable affaire Merah, que le monstrueux ne connaît pas d'explications. C'est ce qu'a soutenu le rabbin Gilles Bernheim dans Libération, et c'est ce qu'a redit Henri Guaino sur France Culture. Leibniz soutenait au contraire que la conception rationnelle du monde consiste à poser que toute chose a sa raison, c'est-à-dire sa cause - y compris les choses les plus déraisonnables, folles et meurtrières. Comme le savait Goya, c'est le sommeil de la raison qui engendre les monstres, et c'est encore plus vrai dans le monde contemporain que caractérise l'hyperpuissance des moyens - revolvers 11.43, webcams, médias de masse, robots financiers - et l'impuissance des fins, c'est-à-dire leur perte, qui, faisant perdre aussi la raison, favorise les passages à l'acte en tous genres que provoque une constante excitation de la pulsion de destruction dans un monde devenu lui-même intrinsèquement et tragiquement pulsionnel. Bernard Stiegler a publié Etats de choc.

Entreprise libérée : à la libération, on rase gratis Au-delà des difficultés liées à ce que certains appellent la « crise du travail », du sens du travail, de sa ou ses finalités et des dérives que tout le monde constate, la mode de l’entreprise libérée apporte des réponses qui semblent artificielles tant sur le plan de l’éthique que de la performance économique et sociale. À y regarder de plus près, ce mouvement que l’on nous présente comme étant en rupture d’avec l’approche taylorienne et l’organisation scientifique du travail (OST) peut, sous certains aspects, apparaître comme une simple évolution de celle-ci. L’article publié sur Parlons RH relatif aux impostures de l’entreprise libérée a provoqué quelques centaines de réactions, ouvert la voix (e) à d’autres prises de position, permis a quelques « opprimés » de l’entreprise libérée de s’exprimer et généré de nombreux articles de qualité… Je retiens de tout cela que la position exprimée, c’est-à-dire une vision critique de la mode de l’entreprise libérée, n’est pas si minoritaire.

La Surélévation à Paris : Mode d'Emploi - Architectes-Paris La loi Alur de Cécile Duflot votée en mars 2014 instaure la suppression du Coefficient d’Occupation des Sols (COS) qui était de 3 à Paris : 3 m² de surface plancher pour 1m² de terrain au sol. Cette loi ouvre donc de nouveaux droits de construire. Anne Hidalgo, actuelle maire de Paris, compte bien profiter de cette loi. Pourquoi surélever un immeuble ? Paris est une des capitales les moins hautes en termes de bâtiments. En supprimant le C.O.S, la loi ALUR souhaite réinvestir cette technique dans les rues larges d’au moins 12 mètres. En tout, 11.520 immeubles qui seraient concernés, soit 8,6% des immeubles que compte la capitale. RM Architecte Oui, mais comment décide-t-on de surélever un immeuble ? Dans les copropriétés, c’est l’Assemblée Générale des propriétaires qui étudie la proposition, et 2/3 de voix favorables sur la totalité des votants sont nécessaires. Les surélévations ne sont cependant pas envisageables sans l’intervention d’architectes. Hardel + Le Bihan Architectes

"La Société des affects": pour en finir avec le capitalisme Economiste, philosophe, sociologue, dramaturge… Frédéric Lordon circule aisément entre plusieurs statuts, manie les mots, concepts, idées ou chiffres en choisissant de les décupler dans un même geste plutôt que de les découper en sous-catégories rigides. Un dramaturge espiègle se cache chez le sociologue objectif, un philosophe classique éclaire l’économiste hétérodoxe. En assumant de jouer avec les frontières figées du théâtre de la pensée, en revendiquant la nécessité de ne pas céder au didactisme simplificateur exigé par la sphère médiatique, Frédéric Lordon reste un intellectuel aussi discret que central dans le paysage de la pensée. A la mesure de sa rareté, sa parole médiatique fait pourtant à chaque fois du bruit et titille ses ennemis, dont beaucoup d’économistes écoutés dans les antichambres du pouvoir. Méfions-nous donc de la croyance naturelle dans la force de la volonté individuelle, détachée du contexte dans lequel elle s’inscrit.

Jérôme Ballarin, 1762 Consultants - Management et équilibres de vie Thèmes et idéesNos invitésNos analysesÉmissions Les incontournables Olivier Passet La crise chinoise met l'Europe face à ses responsabilités mondiales Alexandre Mirlicourtois La croissance mondiale suspendue à l'Europe Frédéric Fréry L’avantage au premier entrant, c'est une fadaise Philippe Gattet La banque et l'assurance face aux jeunes Accueil > Nos émissions > Parole d'auteur stratégie > Management et équilibres de vie Management et équilibres de vie Par Jérôme Ballarin - Président de 1762 Consultants et de l’Observatoire de l’Equilibre des Temps et de la Parentalité en Entreprise En savoir plusRegarder plus tardTélécharger Precepta Stratégiques a reçu Jérôme Ballarin, président de 1762 Consultants et de l’Observatoire de l’Equilibre des Temps et de la Parentalité en Entreprise, dans le cadre de son ouvrage "Manager par les équilibres - Le bien-être des collaborateurs au service de l'efficacité collective ". Une interview menée par Thibault Lieurade. Les dernières émissions Twitter Mots-clés x

Micromegapolis, lorsqu'une ville rencontre Gaïa Territoire et interdépendance 1La question posée – l'existence et l'importance d'un international sans territoire – intervient dans un contexte de scepticisme croissant à l'égard des théories conventionnelles en relations internationales. Le terme même de « relations internationales » semble fausser l'objet d'étude en le liant à une conception dépassée de l'ordre mondial, conception trop exclusivement Westphalienne. 2Le défi économique à la territorialité Le premier défi a été lancé en économie politique. Pourquoi n’y a-t-il pas plus d’«entreprises libérées» ? Une difficulté à passer de la critique à l’action Ce qui fait le succès auprès du grand public du modèle d’« entreprise libérée », c’est la critique en creux des résurgences du taylorisme, de la lourdeur des bureaucraties qui démotivent le personnel en raison d’une hiérarchie rigide, de la multiplication des procédures et du reporting, etc. Cependant, passer d’une attitude critique à une attitude constructive, en étant force de propositions, est difficile. Autant, la critique est un moyen de s’unir contre un même « ennemi », autant quand il s’agit de proposer des alternatives, le consensus est plus difficile à trouver. Il existe ainsi nombre de contempteurs des modes de management actuels, en particulier chez les chercheurs. Une difficulté à se transformer sans troubler Par expérience, le passage vers un mode de management dit libéré est déconcertant pour la ligne managériale qui peut se sentir remise en cause, désavouée. Pour consulter la série de billets sur le sujet :

Related: