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Régions : les découpes à la loupe

Régions : les découpes à la loupe
Trois cartes, trois regards sur les régions françaises, le découpage territorial et la capacité de penser l’espace. La géographie et le géographe peuvent-ils nous aider à comprendre ce grand écart dans le temps entre la France de 1780 et celle de 2015 ? Un territoire qui n’a pas fondamentalement changé, presque immuable, alors que toutes les conditions de la gouvernance de l’espace ont été bouleversées. Quoi de commun entre la malle-poste (voiture hippomobile dédiée au transport des dépêches et du courrier) et le TGV, entre la royauté et la République ? La base économique d’une France essentiellement agricole à une société de services et de loisirs, la hiérarchie urbaine et la population - 25 millions d’habitants environ à la fin du XVIIIe, plus de 64 de nos jours - sont différentes. Paul Claval nous montre comment un géographe, en 1780, a apporté sa contribution à la réflexion sur l’espace. Version XVIIIe : Des circonscriptions carrées Des régions carrées ? La part de l’histoire ? Related:  PREMIERE GEOGRAPHIE

Les territoires ruraux seront urbains (ou ne seront pas) Les territoires ruraux seront urbains (ou ne seront pas) Jacques Lévy. Je commencerai par deux remarques. Première mauvaise nouvelle : le rural n’existe plus « ici » Première d’entre elles, si le rural a existé, s’il existe toujours, il n’existe plus ici. Non seulement le rural n’existe plus ici, mais il est en outre appelé à s’éteindre. Deuxième mauvaise nouvelle : l’agriculture est mal placée pour répondre aux exigences du développement durable Deuxième mauvaise nouvelle. L’agriculture française est pourtant brillante, hautement technologique comme cela a été rappelé lors de la séquence dédiée à l’agroécologie. Depuis quelques années, se développe en sciences sociales une nouvelle approche des territoires via le concept des réseaux. Campagnes : embrassez l’urbanité ! Le Gers est-il un département rural ? Cela a été dit par les élus de la table ronde sur les politiques publiques : la France est constituée d’archipels d’aires urbaines. Gare aux heurts de sécession Il n’y a pas de fatalités

CARTES. Comment la France des villages devient la France des villes La France des villages sera-t-elle bientôt de l'histoire ancienne ? Sur les 36 529 communes de France métropolitaine, plus d’une sur deux compte moins de 500 habitants au 1er janvier 2013, selon les dernières données de l'Insee, publiées jeudi 31 décembre. Elles ne représentent plus que 7% de la population française, contre 11% en 1968. Depuis cinquante ans, leur nombre diminue fortement, passant de 24 200 en 1968 à 19 800 en 2015. Le phénomène est notamment lié à l'accroissement de la population française : après un phénomène d'exode rural jusqu'au début des années 1980, de nombreux villages ont depuis dépassé le seuil des 500 habitants, explique l'Insee. Francetv info vous propose de visualiser, à partir des données diffusées par l'Insee, la lente disparition de ces communes de moins de 500 habitants, représentées en bleu sur cette carte. A l'inverse, les villes, qui comptent plus de 2 000 habitants selon la définition de l'Insee, se développent dans l'Hexagone.

Pauvreté et inégalités : état des lieux dans les villes de plus de 20 000 habitants Pour mieux connaître la pauvreté, pour mieux la combattre, la Gazette poursuit l’analyse des données produites par Le Compas, bureau d’études spécialisé dans l’analyse des données sociales, sur la base des dernières données de l’Insee sur les revenus de la population. Pour la première fois, l’établissement national de statistiques fournit en effet des données sur les revenus des habitants « calculés en enlevant les impôts directs payés et en ajoutant les prestations sociales », précise Louis Maurin, directeur d’études au Compas. Ces données, plus précises, sont cependant basées sur les revenus 2012 de la population, mais elles ne remettent pas en cause les précédentes simulations que nous avions effectuées avec Le Compas sur le classement des villes les plus pauvres, en 2014. Selon Louis Maurin, elles dessinent, avec d’autres travaux récents de l’Insee, « une carte de France de la pauvreté qui s’éloigne de l’image des plus pauvres regroupés en périphérie des villes !

(1) Les découpages malheureux de la France périphérique Le nouvel ouvrage de Christophe Guilluy repose, comme le précédent, sur l’opposition entre une France des métropoles - où se créent les richesses et où «se concentre une nouvelle bourgeoisie qui capte l’essentiel des bienfaits du modèle mondialisé» - et une France périphérique des catégories populaires - celle des villes petites et moyennes et des territoires ruraux. Dans ce dernier essai, le Crépuscule de la France d’en haut, l’auteur se livre à une violente critique d’une classe dominante qui, derrière la façade de la «société multiculturelle et cool des grandes métropoles», impose la mondialisation libérale et «valide une organisation territoriale […] qui participe à la relégation des plus pauvres». Cette fracture est, selon lui, à l’origine d’un processus de désaffiliation sociale et culturelle des classes populaires qui se traduit par le rejet des élites de la «France d’en haut» (syndicats, partis traditionnels, médias).

jeunes, bobos, coupables : et si on n'avait rien compris à la gentrification ? Beaucoup d'encre a coulé sur le Sephora qui s'est installé rue du Faubourg du Temple. Belleville Hills est à la mode, en voici la preuve tangible. Déjà cet hiver, Vetements organisait un défilé de mode au Président, le restaurant chinois emblématique du quartier. Pour Anne Steiner, maître de conférences en sociologie à Paris Ouest Nanterre, le coupable n'est pas nécessairement celui qu'on croit. Vous avez beaucoup travaillé sur les cafés de Belleville. Le quartier de Belleville se gentrifie, non ? Vous parlez de ''frein'' à la gentrification c'est la penser comme un problème. En revanche, on reproche à des jeunes diplômés qui gagnent 1500 euros par mois et qui se contentent de toutes petites surfaces, d'habiter ces quartiers de l'Est parisien. Mais cette jeunesse, c'est le peuple ! D'ailleurs, on parle tout le temps des bobos, c'est un peu une obsession française. Mais la gentrification fait monter les prix d'un quartier et empêche les classes populaires de continuer à y vivre.

Saint-Brieuc. La nouvelle grande agglo compte 151 020 habitants Le 1er janvier, l’agglomération briochine est passée de 13 à 32 communes. Ce nouveau grand territoire intercommunal a gagné près de 3 000 habitants en cinq ans, d’après les derniers chiffres de l’Insee. De 115 882 à 151 020 habitants Jusqu’au 31 décembre 2016, Saint-Brieuc Agglomération comptait officiellement 115 882 habitants. Le dynamisme de l’agglo Première conclusion à en tirer : le dynamisme du territoire. Saint-Brieuc perd 806 habitants Une tendance perdure : c’est la fuite des Briochins de la ville centre vers les communes de la périphérie. Trégueux a attiré 541 habitants Le territoire gagne donc des habitants grâce au dynamisme des communes périphériques. Une augmentation de 10 % à Plaintel Plédran (6 480, +462) et Plaintel (4 265, +398) affichent un dynamisme encore plus important à l’échelle du nombre d’habitants (+7,7 % et +10,3 %). Moins d’habitants à Saint-Quay

Démographie. Le nombre d’habitants par commune au 1er janvier 2017 Les chiffres de l'Insee au 1er janvier 2017 sont entrés en vigueur. Le nombre d’habitants est calculé en 2014. Bégard : 4 769 habitants Belle-Isle-en-Terre : 1 081 habitants Bourbriac : 2 323 habitants Brélidy : 298 habitants Bringolo : 447 habitants Bulat-Pestivien : 435 habitants Calanhel : 210 habitants Callac : 2 224 habitants Canihuel : 371 habitants Carnoët : 691 habitants Coadout : 574 habitants Duault : 366 habitants Glomel : 1 427 habitants Gouarec : 894 habitants Goudelin : 1 723 habitants Grâces : 2 480 habitants Guingamp : 7 003 habitants Gurunhuel : 444 habitants Kergrist-Moëlou : 639 habitants Kerien : 277 habitants Kermoroc’h : 440 habitants Kerpert : 284 habitants La Chapelle-Neuve : 437 habitants Landebaëron : 188 habitants Laniscat : 776 habitants Lanloup : 253 habitants Lanrivain : 511 habitants Lanrodec : 1 269 habitants Le Merzer : 986 habitants Le Moustoir : 681 habitants Lescouët-Gouarec : 212 habitants Loc-Envel : 67 habitants Locarn : 411 habitants Lohuec : 273 habitants Magoar : 88 habitants

Les collectivités territoriales et le big-bang intercommunalLa Géothèque Le paysage territorial français est largement chamboulé depuis le 1er janvier 2017 par la mise en application des nouveaux périmètres des intercommunalités. Suite à la loi NOTRe, ce sont en effet près de la moitié (45%) des EPCI à fiscalité propre qui ont évolué (fusion, extension…), afin de tenir l’objectif de réduction de nombre de groupements affiché par l’État (environ – 40%). Se faisant, c’est tout une nouvelle géographie de la France qui émerge, avec des découpages auxquels nous ne sommes pas encore habitués. Une étude cartographique plus approfondie sera publiée prochainement par l’Association des Maires Ruraux de France afin de mettre en évidence les enjeux liés à l’administration de ces nouveaux espaces de la vie démocratique. Version Noir et Blanc Imprimable NB : Le sujet étant complexe et l’erreur étant humaine, si vous êtes un(e) spécialiste et que vous repérez une erreur ou une imprécision, n’hésitez pas à nous contacter pour nous le faire savoir ! Version PDF couleur

Terra Nova | Que peut le numérique pour les territoires isolés ? Les territoires isolés (communes où moins de 25 % des actifs travaillent dans une aire urbaine soit 10 % des communes françaises pour 1,2 million de personnes) connaissent un sentiment d’abandon et de décrochage. Les raisons en sont multiples : la métropolisation de l’économie a conduit à concentrer les emplois et la création de richesses dans le cœur des grandes agglomérations ; la crise des finances publiques s’accompagne d’une raréfaction des ressources budgétaires et, dans certains cas, d’un repli des services publics ; la mondialisation entraîne une nouvelle division internationale du travail et le dépérissement de certains sites industriels excentrés. Cette étude fait le pari contraire. La transition numérique, qui représente une mutation structurelle de l’ensemble de notre tissu productif, social et politique, n’est pas une menace pour ces territoires. Elle est déjà une réalité, une chance et permet le désenclavement des territoires isolés. Proposition 1 Proposition 2 Proposition 3

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