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Interdisciplinarité : il y a « matière » à éduquer

Interdisciplinarité : il y a « matière » à éduquer
Le hasard a voulu que la publication du Dossier de veille de l’IFÉ (Institut français de l’éducation) consacré à l’interdisciplinarité coïncide avec la réforme du collège. Il s’agissait d’aborder la littérature de recherche sur l’interdisciplinarité au niveau de l’enseignement secondaire, non en partant du travail en équipe des enseignants, mais plutôt du côté des contenus d’enseignement, de la place qu’occupe l’interdisciplinarité dans le curriculum et de ses liens avec les matières scolaires. Je me suis alors intéressée à tout ce qu’on enseigne dans le cadre scolaire et qui ne dépend pas stricto sensu d’une seule discipline comme l’interdisciplinarité et les « éducations à… » : la citoyenneté, la santé, les médias et l’information, etc. Ce qu’on pourrait appeler des contenus transversaux. Une pression sociale en faveur des contenus transversaux à l’école ? L’exemple en France de l’éducation à la citoyenneté témoigne aussi de cette difficulté. Sur la librairie Related:  Pratiques pédagogiques et techniques de formation

LES TECHNIQUES PEDAGOGIQUES L’interdisciplinarité constitue une voie d’excellence La réforme du collège voit de nouveau en cette rentrée se développer invectives, flashes et philippiques. La réforme conduirait à un renoncement (à quelles valeurs ?). Elle aboutirait à un égalitarisme niveleur (la réforme remettrait-elle en cause les notes, les livrets scolaires, les examens ?). On assisterait à un abaissement du niveau (les détracteurs se font prédicteurs ou voyants). La nuance n’est pas dans l’air du temps des contempteurs. Revenons sur cette tribune publiée dans les journaux du quatre juin dernier, signée par trois anciens ministres de l’éducation : messieurs Bayrou, Chevènement, Ferry, et deux philosophes, messieurs Onfray et Bruckner : « Nous n’acceptons pas l’affaiblissement des disciplines au profit d’une interdisciplinarité floue, sans contenu défini, dont les thèmes sont choisis selon la mode et l’air du temps, imposés autoritairement et uniformément par le ministère, conduisant au "zapping" pédagogique ». Ce sont des construits historico-sociaux. Pilotis

Confiance en soi : pas si simple ! On connait les nombreux méfaits de la mésestime de soi en matière scolaire. On peut par exemple se référer à l’étude sur une assez grande échelle qui montre qu’un exercice de dessin géométrique conduit à beaucoup d’échecs pour les élèves peu confiants dans leurs capacités en géométrie, alors que les mêmes peuvent davantage réussir si on n’étiquette pas l’exercice comme étant de la géométrie. On peut regarder une vidéo qui filme une véritable leçon de fabrication de la mésestime de soi. On peut renvoyer à ces enquêtes internationales qui pointent le manque de confiance en eux d’une grande partie des élèves français par rapport à ceux d’autres pays. Tout cela est exact et on ne peut qu’encourager les enseignants à …encourager leurs élèves, à croire en leurs potentialités, à accompagner leurs progrès fussent-ils timides et fragiles. « Tous capables » édicte un célèbre slogan d’un mouvement pédagogique et on a bien envie d’adhérer à cette exhortation.

Les compétences du XXIe siècle Plusieurs organismes internationaux se sont attelés à définir cet ensemble de savoirs et de savoir-faire sur lesquels nos systèmes éducatifs devraient se concentrer pour former les futures générations aux besoins de l’économie de la connaissance. Ces nouvelles aptitudes ont été dénommées les « compétences du XXIe siècle ». Qu’il s’agisse des travaux en la matière de l’OCDE, du groupement d’expert internationaux ATC21S ou encore de l’organisation américaine P21, on retrouve plusieurs points communs permettant de dégager trois blocs principaux : des compétences génériques d’apprentissage, des compétences d’innovation et de création et des compétences de collaboration. Face à la révolution de l’informationLe premier ensemble répond à la nécessité de savoir manoeuvrer dans un monde bouleversé par la révolution de l’information et de la communication. Le développement d’une telle culture nécessite que les apprenants n’aient plus peur de l’échec.

Aménager autrement sa salle de classe : une clé de la réussite des élèvesLeWebPédagogique Depuis le début de l’année scolaire, j’ai pris l’habitude de m’exiler dans d’autres salles que la mienne. J’ai enseigné dans la classe de mon collègue d’Arts plastiques, au CDI, en salle informatique, dans la salle polyvalente, dans une prairie surplombant la ville ou dans les couloirs des musées. L’activité menée avec les élèves justifie de changer d’espace de travail. Rester entre les quatre murs de ma classe limite ma pratique professionnelle : les élèves n’ont pas accès à un ordinateur hormis le mien (je reste donc le principal pourvoyeur d’informations), je manque de ressources papiers (dictionnaires, atlas, magazines attendent patiemment au CDI), le seul vidéoprojecteur interactif de l’établissement est en salle informatique et le lot d’IPAD un matériel dont je rêve encore. J’ai la chance d’occuper la même salle tout au long de la semaine. 1. « Ce qui est important: c’est de savoir que la disposition de la salle où va avoir lieu la formation ou l’enseignement, n’est pas neutre.

Edgar Morin : "Il faut enseigner ce qu'est être humain" Edgar Morin, sociologue et philosophe, directeur de recherche émérite au CNRS, plaide pour une prise en compte de la complexité dans l'enseignement. Il intervient au WISE, sommet mondial pour l'innovation dans l'éducation, qui se tient du 29 au 31 octobre à Doha, au Qatar. Quelle est la mission des enseignants du XXIe siècle ? Edgar Morin : La mission essentielle de l'enseignement est de nous préparer à vivre ! Vous souhaitez même qu'on enseigne dès le primaire des notions d'épistémologie : qu'est-ce que la connaissance ? On donne des connaissances sans enseigner ce qu'est la connaissance. D'ailleurs, je trouve que, par la pluridisciplinarité de sa compétence, le maître du primaire est plus réceptif à l'interpénétration des connaissances que celui du lycée ou de l'université, jaloux de sa souveraineté disciplinaire. On n'enseigne pas non plus la compréhension d'autrui et de soi-même, ce qui est également vital. Vous portez un regard sévère sur l'enseignement actuel…... Non.

18 vidéos sur les nouvelles pédagogies Situations-problèmes : regards croisés d'Astolfi et Meirieu Qu’est-ce qu’une situation problème ? La situation-problème est une situation d’apprentissage C’est un moyen d’apprentissage et non le résultat. C’est une stratégie d’enseignement qui favorise l’engagement des élèves. Elle permet la construction des savoirs. La situation-problème, c’est une tâche : globale, complexe, signifiante. La situation-problème est une tâche globale : elle est complète, c’est-à-dire qu’elle a un contexte (des données initiales) et qu’elle contient un but ; elle requiert plus d’une action, plus d’une procédure ou plus d’une opération à faire ; elle pourrait être décomposée en plusieurs parties ou éléments. La situation-problème est une tâche complexe : elle fait appel à plusieurs connaissances et à plus d’un type de connaissances (déclaratives, procédurales et conditionnelles) ; elle amène un conflit cognitif, la solution n’est pas évidente ; elle présente un défi à la portée de l’élève (réaliste et réalisable) ; La situation-problème est une tâche signifiante :

Les objectifs pédagogiques : guide pratique (3/3) Les objectifs pédagogiques : guide pratique (3/3) Un objectif pédagogique doit être exprimé avec précision et clarté, mais ce n’est pas suffisant : Pour être complet, un objectif pédagogique devrait comporter (« devrait », car dans la pratique, les objectifs pédagogiques comportent rarement tous ces éléments) : Un comportement observable (c’est-à-dire vérifiable de manière formelle) : le comportement est indiqué par le verbe dont l’apprenant est le sujet, par exemple :« être capable de remplacer un disque dur SATA défectueux par un disque en bon état ayant les même caractéristiques techniques »Des conditions d’exécution, précisant comment est effectuée l’action, par exemple :« en utilisant la documentation constructeur n° XY-385″Des critères de performances, qui précisent les limites d’acceptation de l’action effectuée, par exemple :« en moins de 30 minutes, et avec un taux d’erreur de moins de 5% » Quelques exemples d’objectifs pédagogiques précis et complets :

La carte de concepts Lorsque vous préparez une formation, vous devez établir les contenus à faire apprendre. Ces contenus se divisent en trois catégories : Le savoir : Il constitue le contenu théorique que les participants à la 1. formation doivent apprendre pour être en mesure de comprendre. Souvent nommé « théorie » ou « notion », le savoir doit être explicité pour que le formateur puisse le présenter et les apprenants se l’approprier. Le savoir-faire : Il constitue le contenu pratique que les participants à 2. la formation doivent être en mesure de réaliser pour démontrer leurs capacités. Le savoir-être : Il constitue le contenu comportemental que le 3. participant doit manifester, à la fin de la formation, pour être en mesure d’utiliser le savoir et de réaliser le savoir-faire visé par les objectifs. L’outil de la carte de concepts facilite le travail du formateur en lui permettant d’organiser les savoirs de sa formation. Composantes de la carte 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Like this: J'aime chargement…

10 tendances pédagogiques à surveiller en 2015 - Infobourg.com En 2014, ce sont probablement les MOOC et la classe inversée qui ont joui de la plus grande visibilité sur le plan du potentiel pédagogique. Quelles sont les tendances pédagogiques dont nous entendrons parler en 2015 et dans les années à venir? Des réponses se trouvent peut-être dans un récent rapport. L’Open University, une institution universitaire britannique dispensant de la formation en ligne, publie depuis 2012 un rapport annuel portant sur les formes de pédagogie innovante. Pour procéder, les auteurs ont d’abord fait une recension des théories, des termes et des paradigmes les plus répandus dans le milieu de l’éducation. Pour en apprendre davantage sur ces pratiques, consultez le rapport, qui définit chacune de ces approches et spécule sur leur impact (élevé, moyen, etc.) ainsi sur la période de déploiement projetée (d’ici 2 à 5 ans, d’ici 1 an, etc.). Bien que disponible seulement en langue anglaise, le rapport est accessible de par sa simplicité et son aspect synthétique.

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