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Introduction à la lecture numérique

Introduction à la lecture numérique
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S01E06 C’est la nouvelle antienne : Internet nous enferme dans une bulle informationnelle. Parce que nous nous informons de plus en plus via ce que nos « amis » postent sur Facebook, via ce que Facebook sélectionne pour le placer dans notre fil d’actualité, via ce que les gens que nous suivons sur Twitter tweetent ou retweetent etc. Bref, les « gate keepers » traditionnels que sont les médias et autres autorités perdent du terrain en faveur de processus plus horizontaux, qui mêlent le relationnel et l’algorithmique. Tout cela est indéniable. Mais est-ce pour autant un drame ? D’abord, la déploration d’une époque révolue où l’information était plus sérendipitaire serait à tempérer. Et puis, est-ce que l’information nous est jamais arrivée d’elle-même ? Et puis il ne faut pas négliger l’immense confort de ces filtres. Néanmoins, il y a une différence essentielle, c’est la nature de ces nouveaux filtres. Xavier de La Porte – Rédacteur en chef de Rue89

S01E02 «En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts.» Vous n’en pouvez plus de ce message qui s’affiche sans cesse sur Internet ces derniers mois ? Le plus simple alors est de cliquer sur “OK” et d’en finir. Mais si jamais l’idée vous venait de vouloir répondre “Non”, un seul clic n’y suffira pas. Il faut un tutoriel entier. Première possibilité : bloquer les cookies sur le navigateur Chaque navigateur Internet permet de bloquer les cookies tiers, ces fichiers qui vous suivent sur Internet de site en site. Deuxième possibilité : Utiliser un add-on Après l’épisode 1, on vous a proposé une liste d’outils qui permettent de suivre ou de bloquer certains trackers, dont les cookies.Disconnect, par exemple, est une petite extension qui affiche à tout moment sur la barre du navigateur les cookies utilisés par le site sur lequel on navigue. « N’allez tout simplement pas sur Internet »

S01E03 On le savait déjà, Facebook collecte une quantité impressionnante d’informations sur le quotidien et le mode de vie de ses 1,4 milliard d’utilisateurs. Ce qu’on sait moins, c’est que Facebook ne se contente pas de collecter les données que vous postez volontairement. Votre navigation sur des millions d’autres sites est également prise en compte. Pour cela, il suffit d’insérer sur n’importe quelle page une touche « J’aime » ou une fonction de connexion, le fameux « login via Facebook ». Axciom gère par exemple les données clients de 15 000 entreprises partout dans le monde, y compris en France. C’est là qu’entre en jeu Atlas, la nouvelle acquisition de Facebook. Mais comment un achat en boutique peut-il être relié à un profil ? Wolfie Christl est à la fois développeur, chercheur, activiste, spécialiste du commerce de données…Cet article a été rédigée avec la participation de Christiane Miethge pour Do Not Track et a été publié dans le Frankfurter Allgemeinen Zeitung.

S01E04 On ne va pas se mentir, protéger son smartphone, c’est quasiment mission impossible. Mais après quelques semaines à pister les trackers, voici quelques trucs que j’ai appris. Contrôler votre smartphone 1 – Certaines de vos applications ont besoin de vos données personnelles pour fonctionner. D’autres pas. 2 – Avant de télécharger n’importe quoi, assurez-vous de l’utilité que vous en avez. 3 – Si vous le souhaitez, vous pouvez désactiver la géolocalisation. 4 – Le suivi publicitaire peut-être limité. Être anonyme 5 – Pour naviguer de façon tout à fait anonyme, vous pouvez télécharger Tor ou Orweb, développé par le Guardian Project. 6 – Ne vous connectez pas en wifi gratuit. 7 – Si vous souhaitez aller plus loin, n’hésitez pas à vous tenir informé sur le site du Guardian Project qui a développé des outils permettant d’anonymiser les images, de chiffrer les communications etc. Zineb Dryef

S01E05 Vous voulez connaître les habitudes des usagers de téléphonie mobile ? Big Data. Vous voulez rejoindre une clientèle ciblée sur le Web? Big Data. 2015 est l’année du Big Data. Des méga-croisements de données Des analyses statistiques, il y en a toujours eu. Aujourd’hui, on les produit par quintillions ces données. Pourtant, la véritable révolution du Big Data, ce n’est pas tant une question de grandeur que la manière dont on peut désormais croiser ces données. Catégoriser pour mieux régner Pour y voir clair dans ce fouillis d’informations, les algorithmes identifient des répétitions ou des modèles dans de larges segments de la population. Pour que les algorithmes fonctionnent adéquatement, il faut classer les individus dans des catégories toujours plus précises. Prédictions et discriminations Comme le rappelle Kate Crawford, interviewée dans l’épisode 05, ce sont les minorités et les populations déjà discriminées qui sont les plus affectées par les erreurs de prédictions. Faites le test

Alain Giffard affordance.info La "viscosité" c'est, nous dit Wikipédia, "l'ensemble des phénomènes de résistance à l'écoulement se produisant dans la masse d'une matière, pour un écoulement uniforme et sans turbulence. Plus la viscosité augmente, et plus la capacité du fluide à s'écouler facilement diminue, plus l'énergie dissipée par l'écoulement sera importante." Bref c'est l'inverse de la fluidité. L'algorithme visqueux. Dans une interview récente au magazine Usbek & Rica, sur le sujet de la lutte contre les discours de haine ou contre les logiques de radicalisation à l'échelle des plateformes sociales et de leurs algorithmes, Gérald Bronner parle de "viscosité sociale". "On pourrait créer par les algorithmes de la viscosité sociale sur les informations douteuses, sans les retirer pour autant. En bref, que les algorithmes participent au ralentissement et à la réflexion plutôt qu'à l'accélération, à la viralité et à la dimension pulsionnelle de la rediffusion. Retour vers le futur fluide et sans friction.

Le constat d’un auteur de fausses infos sur Facebook : « Personne ne vérifie. C’est effrayant » Paul Horner possède un petit empire de sites qui font des canulars plus ou moins marrants. Il pense que la différence, après l’apparition du catalyseur Trump, est que les gens croient tout ce qu’ils lisent, même quand on leur prouve que c’est faux. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Luc Vinogradoff On a beaucoup parlé ces dernières semaines des « fake news », de faux articles contenant de fausses informations publiés sur des sites obscurs qui sont partagés sur Facebook autant, voire parfois plus, que les articles de médias traditionnels. On sait que de plus en plus de gens partagent ces articles, ce qui ne veut pas forcément dire qu’ils y croient ou même qu’ils les lisent. Qui écrit ces articles ? Le Washington Post en a rencontré un. Paul Horner est un ancien du milieu. « Les gens sont clairement plus bêtes » Qu’est-ce qui a changé pour que les faux articles de Horner – comme « les manifestants anti-Trump à ses meetings sont payés » – soient maintenant pris pour argent comptant ?

documentation - le document de collecte et la culture numérique En préambule à la question de la pédagogie et de l'enseignement, il faut prendre en compte la totale mutation du statut du document numérique que décrit très bien Bruno Latour : "Tout se passe comme si l’on avait dérelié les ouvrages, découpé les revues en articles distincts dont chacun circule à part, puis libéré chaque document cité pour le renvoyer à d’autres documents dont la nature, la dimension, la circulation, le commentaire, obéissent à des règles d’usage, à des habitudes de lecture, à des droits d’accès, à des business plans totalement différents... On partait de documents, voilà qu’on se trouve devant des « paysages de données » [Latour, 2011]. A cette mutation du document fait écho le développement de nouvelles pratiques informationnelles liées à l'environnement de lecture numérique et caractérisées selon Alexandre Serres par deux traits principaux :

Pascal Duplessis: Média de masse @ Les 3 couronnes Introduction 1- Définition Les médias de masse désignent les moyens de diffusion à grande échelle de contenus d'information, de culture et de divertissement. Ils sont principalement représentés par la télévision, la radio, le cinéma, l'affichage et la presse. Leur particularité est de privilégier la diffusion plutôt que la communication sur une logique de push et un modèle de un vers tous. Internet et le web présentent un type nouveau et particulier puisqu'ils permettent, notamment depuis le web 2, une véritable communication entre les usagers connectés ainsi qu'une réciprocité entre l'émetteur et le récepteur. Autrefois nommés « mass medias », ils sont aujourd'hui le plus souvent appelés simplement « médias ». 2- Présentation de l'étude Afin de délimiter le curriculum effectivement réalisé par les professeurs documentalistes, une étude a été conduite au milieu de l'année 2015 sur l'ensemble des fiches de préparation disponibles sur le web. 1.1- Cartographie du domaine « Média de masse »

L'Information-Documentation en dix tableaux : Ce qui est réellement enseigné par les professeurs documentalistes Pourquoi faut-il revenir sur l'Information-Documentation ? Depuis l'introduction de l'éducation aux médias et à l'information (EMI) dans la loi d'orientation et de programmation de 2013, les professeurs documentalistes se trouvent confrontés à une situation inédite et pour le moins paradoxale. Alors que l'institutionnalisation des contenus d'enseignement de l'EMI (2015) aurait dû faire nettement apparaître le riche arrière plan épistémologique de l'Information-Documentation, entraînant la légitimation de cette matière et sa reconnaissance, tout en distinguant le professeur documentaliste qui en est à l'origine, il apparaît au contraire que la matière info-documentaire est ignorée et que les acteurs légitimes sont dessaisis de cet enseignement. La méthode : partir des pratiques didactiques des professeurs documentalistes La principale originalité de cette nouvelle proposition réside dans la méthode utilisée. L'analyse de 462 fiches de préparation de séances Des notions à plusieurs facettes

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