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Induction (logique)

Induction (logique)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'induction est historiquement le nom utilisé pour signifier un genre de raisonnement qui se propose de chercher des lois générales à partir de l'observation de faits particuliers, sur une base probabiliste. L'idée de départ de cette conception de l'induction était que la répétition d'un phénomène augmente la probabilité de le voir se reproduire. C'est par exemple la façon dont réagit le cerveau chez le chien de Pavlov. L'accumulation de faits concordants et l'absence de contre-exemples permet, ensuite, d'augmenter le niveau de plausibilité de la loi jusqu'au moment où on "choisit" par souci de simplification de la considérer comme une quasi-certitude : ainsi en est-il du deuxième principe de la thermodynamique. On n'atteint jamais la certitude "complète" ; tout contre-exemple approprié peut remettre "immédiatement" cette « loi » en cause. Mais la définition précédente est assez impropre. L'âne, le mulet, le cheval vivent longtemps ; (fr) Related:  Manipulation mentale

Prophétie autoréalisatrice Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une prophétie autoréalisatrice est une prophétie qui modifie des comportements de telle sorte qu'ils font advenir ce que la prophétie annonce. Ce qui n'était qu'une possibilité parmi d'autres devient réalité, par l'autorité de l'oracle qui énonce la prophétie ou par la focalisation des esprits sur cette possibilité. L'inverse, la prophétie autodestructrice ou paradoxe du prophète ou encore paradoxe du prévisionniste, est une prédiction qui, au contraire, détruit les possibilités de réalisation de la prédiction. Dans les deux cas, le fait d'énoncer la prédiction et de trouver des gens pour y croire modifie les anticipations et donc les comportements. Plus généralement, ces prophéties font partie des système à rétroaction, rétroaction positive (amplificatrice, instable) pour les autoréalisatrices, rétroaction négative (amortissante, stabilisatrice) pour les autodestructices. Mécanisme[modifier | modifier le code] Portail de la sociologie

Inhibition latente Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'inhibition latente décrit la capacité à filtrer les stimuli de l'attention, c'est-à-dire prêter moins attention à ce à quoi on est habitué. Le modèle a été développé par Lubow et Moore en 1959[1]. Explications[modifier | modifier le code] L'inhibition latente est le processus cognitif permettant de traiter les stimuli sensoriels. C'est un processus inconscient, sauf chez certaines personnes souffrant d'un "déficit d'inhibition latente". C’est ce mécanisme d’inhibition latente qui fait que notre cerveau opère un tri dans toutes les informations sensorielles et qui nous rend conscients de ce qui est jugé utile et pertinent, en enlevant les bruits, images et sensations de fond. En 2001, les équipes de recherches de Harvard et de Toronto, conduites par Shelley Carson et Daniel Higgins ont publié une étude liant le QI et la schizophrénie[2]. Déficit d'inhibition latente[modifier | modifier le code] Causes[modifier | modifier le code]

Cadre cognitif Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Cadre. Un cadre cognitif en psychologie sociale et en psychologie du raisonnement est un outil cognitif qui permet de faciliter le raisonnement et la prise de décision concernant un sujet précis. La description complète d'un cadre contient le vocabulaire utilisé et les prédicats retenus (qui vont souvent former le « bon sens »). Un cadre est une forme de biais cognitif partageant beaucoup de similarités avec l'heuristique de disponibilité. Les cadres cognitifs sont des outils très puissants en propagande. Pour la personne interpellée, c'est souvent impossible. En propagande, un cadre va déterminer quel seront les idées rejetées ou acceptées par l'audience. Il faut se garder de juger que l'usage d'un cadre cognitif fait preuve de manipulation et de mauvaises intentions. Portail de la psychologie

Subversion Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La subversion (latin subvertere : renverser) désigne un processus par lequel les valeurs et principes d'un système en place, sont contredits ou renversés. Le discrédit et la chute du pouvoir établi se fait dans le cadre de territoires politiquement ou militairement convoités[1]. Explication[modifier | modifier le code] Chacun peut lui conférer un sens positif ou négatif, en fonction de sa propre position par rapport aux valeurs du système en place ou à celles dont se réclament les acteurs de la subversion. Elle peut aussi - plus simplement - servir à faire évoluer les valeurs du système en les remettant en cause. Enfin, elle peut être sublimée à travers le symbole et la représentation artistique. De par sa nature, la subversion est souvent l'objet de censure et de répression. Notes et références[modifier | modifier le code] Annexes[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code]

Pensée unique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expression « pensée unique » est généralement utilisée dans le monde politico-médiatique européen pour accuser de conformisme les idées considérées comme majoritaires dans leurs pays respectifs et dans l'Europe communautaire, surtout depuis le dernier quart du XXe siècle. Elle vise à dénoncer : pour les uns ce qu'ils considèrent comme une domination idéologique qui promeut certains choix de société, présentés comme seuls légitimes, concernant l'économie, l'intégration européenne, la libéralisation des mœurs, l'immigration, etc.pour les autres ce qu'ils voient comme la permanence d'un esprit étatique, collectiviste, centralisateur et nationaliste promu comme seule voie respectable pour servir l'intérêt général et devant primer les libertés et responsabilités individuelles ainsi que l'ouverture sur le monde. Des groupes ayant chacun une pensée déterminée peuvent s'accuser mutuellement d'avoir une « pensée unique ». Qui la diffuserait ?

- Les 7 techniques d'asservissement des Néolibéraux Soren Kierkegaard - Philosophe danois chrétien du XIXème siècle Dans les démocraties anciennes (USA, Canada, une partie de l’Europe occidentale, Australie), les gouvernements n’ont plus la possibilité, pour de multiples raisons (tant morales que culturelles, historiques, d’image et de crédibilité) d’imposer leur volonté absolue par la force militaire ou policière comme dans d’autres régions du monde. La seule façon d’imposer cette autorité consiste à se servir de la crise pour asservir, sous couvert de protection régalienne, les peuples qu’ils gouvernent. [ D'après Christian Poveda - Ouvrage La mort en face ] Si toutefois, par malheur pour ces gens-là, l’humanité [notamment par le biais de l’éducation] parvenait à prendre conscience de ce qu’elle est, cela sonnerait le glas de cette caste qui constitue la « tique-mère » de l’ultra-libéralisme, longtemps soutenu par Milton Friedman et l'école de Chicago. [ D'après "Je n'est pas un autre" - Ou comment reconquerir sa beauté intérieure ]

Stratégies de Manipulation Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s'intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » (extrait de "Armes silencieuses pour guerres tranquilles") 3 La stratégie du dégradé Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en "dégradé", sur une durée de 10 ans. (cf. Sylvain Timsit

Manipulation mentale Faiblesse, dépendance et crainte Résumé de Farber et alii, Brainwashing, conditioning and DDD, Sociometry, Vol 20, 1957, 271-285 (ici, en anglais). En 1957, une équipe de chercheurs en psychologie comportementale a étudié les comportements des soldats américains de retour de Corée, pendant la guerre. Étonnamment, peu suspects de sympathie communiste ou maoïste au départ, ils avaient pris fait et cause pour l'ennemi qu'ils avaient combattu.Les psychologues ont découvert les techniques utilisées à cette époque pour obtenir ce retournement de veste. Emploi et DDD La logique de l'emploi obéit strictement à ces principes et déstructure de la même façon le moi de l'employé: - Debility: l'employé est rudoyé, parfois même, il souffre de privations faute de salaire suffisant. - Dependency: l'employé est soumis au bon vouloir des employeurs, des actionnaires ou de la conjoncture. - Dread: l'employé peut être renvoyé à la misère à tout moment.

Méritocratie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour certains, la méritocratie est un système politique, économique et social. Pour d'autres, c'est une idéologie ou une croyance[1]. Elle tend à hiérarchiser et à promouvoir les individus dans la société en fonction de leur mérite et non d'une origine sociale (système de classe), de la richesse ou des relations individuelles (système de « copinage »). Quoiqu'il s'agisse d'un « principe fondamental » et « consensuel » des démocraties pour Marie Duru-Bellat[2],[3], cette méritocratie « réelle » n'a pour certains chercheurs jamais existé[4]. Agnès van Zanten déclare qu'« il est évident que la méritocratie n’a jamais existé ni en France, ni dans d’autres contextes nationaux »[5]. Histoire[modifier | modifier le code] Différence avec l'aristocratie[modifier | modifier le code] Étymologiquement, « aristocratie »[6] est synonyme de « méritocratie ». Chine et méritocratie[modifier | modifier le code] France et méritocratie[modifier | modifier le code]

Impuissance apprise Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Test de laboratoire sur l'apprentissage des animaux : un rat nageant dans un labyrinthe. L'impuissance apprise a été proposée en 1975 par Martin Seligman, professeur de psychologie expérimentale sous le terme de théorie de l'impuissance apprise et a été, par la suite, reformulée avec l'aide d'Abraham et de Teasdale en 1978 sous le terme d' « attribution et impuissance apprise »[2]. Cette théorie a finalement été révisée et complétée par Abramson, Metalsky et Alloy, en 1989, sous le terme de « théorie de manque d'espoir ou de désespoir »[2]. Définition[modifier | modifier le code] Il s'agit d'un état psychologique, résultat d'un apprentissage dans lequel le sujet fait l'expérience de son absence de maîtrise sur les événements survenant dans son environnement (peu importe la valence positive ou négative de l’événement). Cette expérience, tendrait à l'adoption par le sujet, animal ou humain, d'une attitude résignée ou passive.

Proteus effect This article is about an aspect of human psychology. For the statistical bias in academic publishing, see Proteus phenomenon. Overview[edit] The Proteus effect proposes that the visual characteristics and traits of an avatar are associated with specific behavioral stereotypes and expectations. When an individual believes that others will expect certain behaviors from them because of their avatars' appearance, they will engage in those expected behaviors.[1] Support for the proteus effect comes from past research in real world scenarios that has shown how certain physical characteristics, like attractiveness and height, are often associated with more positive social and professional outcomes.[2][3] Moreover, experimental manipulations of these characteristics in virtual environments have shown that individuals engage in stereotype confirming behaviors.[1][4] Theoretical background[edit] Behavioral confirmation[edit] Self-perception theory[edit] Deindividuation[edit] Evidence[edit]

Psychologie inversée Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La psychologie inversée est une technique de communication consistant à tenir un discours ou adopter une attitude allant à l’encontre de ce que l’on souhaite en fait suggérer. Historique[modifier | modifier le code] Domaines d'application[modifier | modifier le code] Dans l'éducation[modifier | modifier le code] La psychologie inversée est souvent utilisée avec les enfants en raison de leur forte tendance à vouloir faire l'opposé de ce qui leur est demandé, craignant de perdre leur liberté qu'ils perçoivent menacée. Les opinions divergent quant à l'utilisation de la psychologie inverse dans le cadre de l'éducation. D'autres s'y opposent dans la mesure où « la psychologie inverse implique une habile manipulation de l'enfant désobéissant »[2] et où le fait d'habituer un enfant à faire le contraire de ce qui lui est indiqué sape l'autorité du parent. Dans la médecine[modifier | modifier le code] Dans la publicité[modifier | modifier le code]

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