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Induction (logique)

Induction (logique)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'induction est historiquement le nom utilisé pour signifier un genre de raisonnement qui se propose de chercher des lois générales à partir de l'observation de faits particuliers, sur une base probabiliste. L'idée de départ de cette conception de l'induction était que la répétition d'un phénomène augmente la probabilité de le voir se reproduire. C'est par exemple la façon dont réagit le cerveau chez le chien de Pavlov. L'accumulation de faits concordants et l'absence de contre-exemples permet, ensuite, d'augmenter le niveau de plausibilité de la loi jusqu'au moment où on "choisit" par souci de simplification de la considérer comme une quasi-certitude : ainsi en est-il du deuxième principe de la thermodynamique. On n'atteint jamais la certitude "complète" ; tout contre-exemple approprié peut remettre "immédiatement" cette « loi » en cause. Mais la définition précédente est assez impropre. L'âne, le mulet, le cheval vivent longtemps ; (fr) Related:  Manipulation mentale

Prophétie autoréalisatrice Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une prophétie autoréalisatrice est une prophétie qui modifie des comportements de telle sorte qu'ils font advenir ce que la prophétie annonce. Ce qui n'était qu'une possibilité parmi d'autres devient réalité, par l'autorité de l'oracle qui énonce la prophétie ou par la focalisation des esprits sur cette possibilité. L'inverse, la prophétie autodestructrice ou paradoxe du prophète ou encore paradoxe du prévisionniste, est une prédiction qui, au contraire, détruit les possibilités de réalisation de la prédiction. Dans les deux cas, le fait d'énoncer la prédiction et de trouver des gens pour y croire modifie les anticipations et donc les comportements. Plus généralement, ces prophéties font partie des système à rétroaction, rétroaction positive (amplificatrice, instable) pour les autoréalisatrices, rétroaction négative (amortissante, stabilisatrice) pour les autodestructices. Mécanisme[modifier | modifier le code] Portail de la sociologie

Épistémologie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'épistémologie (du grec ancien ἐπιστήμη / epistếmê « connaissance, science » et λόγος / lógos « discours ») désigne soit le domaine de la philosophie des sciences qui étudie les sciences particulières, soit la théorie de la connaissance en général. Définition[modifier | modifier le code] L'épistémologie serait selon la « tradition philosophique francophone », une branche de la philosophie des sciences qui « étudie de manière critique la méthode scientifique, les formes logiques et modes d'inférence utilisés en science, de même que les principes, concepts fondamentaux, théories et résultats des diverses sciences, afin de déterminer leur origine logique, leur valeur et leur portée objective »[1]. Dans la tradition philosophique anglo-saxonne, l'épistémologie se confondrait avec la théorie de la connaissance, et ne porterait donc pas spécifiquement sur la connaissance scientifique. Qu’est ce que la connaissance (la question gnoséologique) ?

Psychologie inversée Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La psychologie inversée est une technique de communication consistant à tenir un discours ou adopter une attitude allant à l’encontre de ce que l’on souhaite en fait suggérer. Historique[modifier | modifier le code] Domaines d'application[modifier | modifier le code] Dans l'éducation[modifier | modifier le code] La psychologie inversée est souvent utilisée avec les enfants en raison de leur forte tendance à vouloir faire l'opposé de ce qui leur est demandé, craignant de perdre leur liberté qu'ils perçoivent menacée. Les opinions divergent quant à l'utilisation de la psychologie inverse dans le cadre de l'éducation. D'autres s'y opposent dans la mesure où « la psychologie inverse implique une habile manipulation de l'enfant désobéissant »[2] et où le fait d'habituer un enfant à faire le contraire de ce qui lui est indiqué sape l'autorité du parent. Dans la médecine[modifier | modifier le code] Dans la publicité[modifier | modifier le code]

L'Abduction (épistémologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sur les autres projets Wikimedia : abduction, sur le Wiktionnaire L'abduction (du latin « abductio » : emmener) ou inférence de la meilleure explication[1] est un mode de raisonnement. Elle consiste, lorsque l'on observe un fait dont on connaît une cause possible, à conclure à titre d'hypothèse que le fait est probablement dû à cette cause-ci. L'abduction est communément admise, avec la déduction et l’induction, comme l’un des trois types majeurs d’inférence[2]. Ce type de raisonnement a d’abord été mis en évidence indirectement par Aristote comme un syllogisme dont la prémisse majeure est certaine et dont la mineure est seulement probable ; la conclusion n'a alors qu'une probabilité égale à celle de la mineure[3]. Le sémioticien italien Umberto Eco a appelé ce procédé la « méthode du détective[4],[n 1] ». l'abduction sur-codéel'abduction sous-codéel'abduction créativela méta-abduction[5] autrement dit, si on a le fait et si on sait que .

Inhibition latente Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'inhibition latente décrit la capacité à filtrer les stimuli de l'attention, c'est-à-dire prêter moins attention à ce à quoi on est habitué. Le modèle a été développé par Lubow et Moore en 1959[1]. Explications[modifier | modifier le code] L'inhibition latente est le processus cognitif permettant de traiter les stimuli sensoriels. C'est un processus inconscient, sauf chez certaines personnes souffrant d'un "déficit d'inhibition latente". C’est ce mécanisme d’inhibition latente qui fait que notre cerveau opère un tri dans toutes les informations sensorielles et qui nous rend conscients de ce qui est jugé utile et pertinent, en enlevant les bruits, images et sensations de fond. En 2001, les équipes de recherches de Harvard et de Toronto, conduites par Shelley Carson et Daniel Higgins ont publié une étude liant le QI et la schizophrénie[2]. Déficit d'inhibition latente[modifier | modifier le code] Causes[modifier | modifier le code]

Amour platonique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Origine du concept[modifier | modifier le code] Il exprime le fait que ce sont des qualités qui sont aimées dans une personne, et non la personne elle-même. Il faut d'ailleurs éviter l'amalgame simple et facile, selon lequel amour platonique concorde avec philosophie platonicienne. Théorie du Beau chez Platon : Le premier degré consiste en une attraction charnelle où les plaisirs de la chair l'emportent, première étape sur le chemin de l'amour des idées. Mais elle est en corrélation aussi avec le mythe de l'attelage ailé dans le Phèdre. Interprétation philosophique[modifier | modifier le code] Le concept d'amour platonique désigne dans le langage courant, un amour privé d'accomplissement charnel. L'amour, montre Socrate, est essentiellement désir. Celle-ci veut révéler à Socrate que la visée de l'amour dépasse infiniment l'objet sur lequel il s'est provisoirement arrêté. L'influence de la méditation platonicienne sur l'amour a été considérable.

Huit circuits de conscience Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le modèle de la conscience sur huit circuits/niveaux est une théorie sur la structure de la conscience proposée par le Dr Timothy Leary. Leary pensait que l'esprit est le mieux représenté comme un assemblage de huit « niveaux » ou « circuits », aussi appelés « vitesses » ou « mini-cerveaux ». Les huit niveaux[modifier | modifier le code] Les huit niveaux sont : Selon Leary ce modèle expliquerait, entre autres, le conflit social dans les années 1960, où le courant principal, supposé avec une activité jusqu'au niveau 4 (Domestique), et caractérisé comme étant fait de "moralistes tribaux" par Leary, est entré en conflit avec la contre-culture de l'époque, des individualistes et hédonistes actifs jusqu'au niveau 5 (Neurosomatique). Les idées de Leary ont fortement influencées le travail de Robert Anton Wilson. Il y a des références au Modèle des 8 Niveaux de Conscience dans l'anime Serial Experiments Lain. Références[modifier | modifier le code]

L'Inférence Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'inférence désigne les actions de mise en relation d'un ensemble de propositions, aboutissant à une démonstration de vérité, de fausseté ou de probabilité, sous la forme d'une proposition appelée conclusion[1]. Dans sa définition classique, l'inférence est une opération logique portant sur des propositions tenues pour vraies (les prémisses) et concluant à la vérité d'une nouvelle proposition en vertu de sa liaison avec les premières. Exemples[modifier | modifier le code] L'inférence implique le recours à l'interprétation, peu importe qu'il y ait une suggestion. « Imaginez, vous vivez en famille dans une maison. En pensant à la scène, en vous imaginant en situation, il est peu probable que vous ne fassiez pas d'inférence. En pragmatique linguistique[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : inférence, sur le Wiktionnaire Références[modifier | modifier le code]

Cadre cognitif Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Cadre. Un cadre cognitif en psychologie sociale et en psychologie du raisonnement est un outil cognitif qui permet de faciliter le raisonnement et la prise de décision concernant un sujet précis. La description complète d'un cadre contient le vocabulaire utilisé et les prédicats retenus (qui vont souvent former le « bon sens »). Un cadre est une forme de biais cognitif partageant beaucoup de similarités avec l'heuristique de disponibilité. Les cadres cognitifs sont des outils très puissants en propagande. Pour la personne interpellée, c'est souvent impossible. En propagande, un cadre va déterminer quel seront les idées rejetées ou acceptées par l'audience. Il faut se garder de juger que l'usage d'un cadre cognitif fait preuve de manipulation et de mauvaises intentions. Portail de la psychologie

Idéalisme (philosophie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ce schéma très général se décompose en autant d'espèces d'idéalisme qu'il y a de manière de relativiser la réalité au bénéfice d'un quelconque monde conceptualisé ou de la conceptualisation elle-même : Ce tableau des principaux types d'idéalisme appelle deux observations : Ne s'appliquant pas au même objet et pour cause, les postulats de ces idéalismes peuvent être plus ou moins contradictoires. Il apparaît difficile par exemple de poser la pensée comme seule réalité fiable et d'avancer en même temps l'hypothèse d'une réalité plus transcendantale. Pour Platon, la réalité ne se divise pas en deux espaces, mais il n'existe qu'une réalité de type intelligible (improprement appelée « monde intelligible ») dont le monde dit visible participe et tient sa réalité. Dans le monde visible il faut distinguer ce qui est de l'ordre : Dans le monde intelligible on distinguera : Matérialisme Portail de la philosophie

Effet placebo Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Placebo. Un placebo est un traitement d'efficacité pharmacologique propre nulle mais agissant, lorsque le sujet pense recevoir un traitement actif, par un mécanisme psychologique et/ou physiologique. Les placebos sont utilisés en recherche médicale dans les groupes contrôles pour l'évaluation de traitements médicaux. Les placebos n'existent pas que pour les médicaments. L'effet placebo (du latin : « je plairai » [N 1]) est défini comme l'écart positif (bénéfique) constaté entre le résultat thérapeutique observé lors de l'administration d'un médicament et l'effet thérapeutique prévisible en fonction des données strictes de la pharmacologie. Aspects historique[modifier | modifier le code] Caricature décrivant un traitement avec les « tracteurs de Perkins ». Malgré de brillants résultats, il fut disgracié quand un latiniste eut éventé la mèche : sous les noms savants se cachaient toujours le même ingrédient[12] :

INFERENCE

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