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Grand Entretien avec Richard David Precht “L’école doit redevenir un lieu qui stimule l’esprit créatif et le bonheur d’exister” Patrice van Eersel

Grand Entretien avec Richard David Precht “L’école doit redevenir un lieu qui stimule l’esprit créatif et le bonheur d’exister” Patrice van Eersel
L’homme est par ailleurs un passionné de sciences, notamment de neurologie. Une passion qui, curieusement, l’amène aujourd’hui à focaliser son attention sur l’école et la pédagogie. Et à proposer une véritable utopie éducative pour le XXIe siècle. C’est surtout pour cette raison que nous désirions le rencontrer. Oui, depuis l’enfance ! Votre dernier livre, « Anna, l’école et le bon Dieu » (pas encore traduit en français), utilise les récentes découvertes sur le cerveau pour s’attaquer férocement au système scolaire occidental dont vous dites qu’il « trahit nos enfants »… Absolument. Pourquoi dites-vous qu’il faut, non pas réformer, mais révolutionner l’école ? Pour au moins deux raisons. Vous insistez beaucoup sur l’ennui des élèves d’aujourd’hui… C’est une aberration. Les Français citent pourtant volontiers l’école allemande, supposée très ouverte aux activités physiques quotidiennes… Pourquoi ? L’autre maître mot est la relation. A quoi ressemblera l’école de demain ? Related:  Grandes idées

Les phrases de Nelson Mandela qui ont inspiré l'humanité Dans cet article, nous allons parler de l’une des personnalités qui a marqué son temps. Avec une vie exemplaire et un grand talent, Nelson Mandela nous a légué de nombreuses choses, notamment des phrases inspiratrices qui peuvent nous aider lorsque nous traversons une mauvaise passe. Pour résumer la vie de cet homme merveilleux, nous pouvons dire qu’il a vécu en Afrique du Sud, qu’il fut le pionnier de l’anti-Apartheid, qu’il fêta ses 27 ans en prison, qu’il fut le premier président noir de son pays en 1994, qu’il prêcha pour la paix, l’unité raciale et le pardon, qu’il travailla pour la charité et qu’il mourut à 95 ans en 2013. Il est l’un des grands leaders du monde qui, grâce à sa vie et son combat, nous a donné l’un des meilleurs exemples de lutte pour la liberté. Les phrases de Nelson qui font réfléchir L’écriture de Mandela était si précise qu’elle donne la sensation qu’il est en train de nous parler réellement. Réflexions de Mandela sur l’humain et la mort

Langage et pouvoir symbolique L’acte de délégation et le fétichisme politique L’auteur analyse ensuite l’acte de délégation par lequel une personne donne pouvoir à une autre. Il qualifie cet acte de magique et précise qu’il permet de faire exister ce qui n’était qu’une collection de personnes plurielles, sous la forme d’une personne fictive, « un corps mystique incarné dans un corps social. » Pour pouvoir s’identifier au groupe et dire « je suis le groupe », « je suis donc le groupe est », le mandataire nous dit Bourdieu doit en quelque sorte s’annuler dans le groupe, faire don de sa personne au groupe, clamer et proclamer : « je n’existe que par le groupe .» Il dira plus tard que « c’est lorsque je deviens Rien et parce que je suis capable de devenir rien, de m’annuler, de m’oublier, de me sacrifier, de me dévouer que je deviens Tout. » Et donc nous dit Bourdieu l’usurpation du mandataire suppose la modestie et donc la dissimulation de l’usurpation (en s’affirmant comme simple ministre par exemple).

humanisme Mouvement intellectuel qui s'épanouit surtout dans l'Europe du xvie siècle et qui tire ses méthodes et sa philosophie de l'étude des textes antiques. 1. Un terme à la multiple et féconde ambiguïté Le terme d'humanisme est l'un de ceux sur le sens desquels personne ou à peu près ne s'entend vraiment. C'est que le mot se trouve lié à l'évolution de la pensée occidentale, tout au long de plusieurs siècles de culture et d'histoire, comme en témoignent les emplois successifs des termes humanitas, humances, humain, humanité, humanisme, tous inséparablement liés. En latin déjà, humanitas désigne ce qui distingue l'homme de toutes les autres créatures, ce qui, donc, est précisément le propre de l'homme, la culture. 1.1. Au Moyen Âge, on appelle humaniores litterae les connaissances profanes, telles qu'elles sont apprises dans les facultés des arts (notre actuel enseignement du second degré), qui ouvrent elles-mêmes accès aux facultés – de rang élevé – où l'on enseigne le droit ou la médecine. 2.

La valeur de l'erreur Il est interdit de se tromper Même si cette règle n’est pas explicite, nous l’avons tous intégrée. Nous savons qu’il est préférable d’éviter le mot « faute » qui est chargé de culpabilité alors que l’erreur se corrige et permet l’apprentissage, mais malgré cette prise de conscience, nous n’avons toujours pas le droit à l’erreur. Combien d’enfants et d’adultes préfèrent ne pas faire plutôt que de mal faire ? Rendre l’erreur constructive et même heureuse est un réel défi. Face à la douleur de l’erreur, « c’est pas moi, c’est les autres » Notre culture est aussi celle de la culpabilité. Et si évaluer, c’était donner de la valeur ? Dès la maternelle, des bonhommes pas contents ou contents viennent souvent évaluer les productions des touts petits. Le point rouge et la remarque « ton tracé manque beaucoup de précision et d’assurance » ne sont pas accusateurs mais l’enfant risque de se sentir frustré, angoissé, surtout s’il a mis toute son énergie pour s’appliquer et faire plaisir à sa maîtresse.

«Vous êtes raciste. C'est le cadeau que je veux que vous acceptiez, que vous embrassiez» C’est un texte en forme de méditation, qui est bien plus qu'une lettre - même s'il commence ainsi - ou qu’une simple démonstration rationnelle. Un billet, publié sur le site du New York Times par George Yancy, professeur de philosophie à l’université Duquesne à Pittsburgh, qui vise surtout à créer un état d’esprit d'humilité et d'introspection permanente; à susciter en vous l'envie de combattre, mais avec votre cœur et votre intelligence pour seules armes. Il ne devrait, sans doute, être commenté, partagé, cité qu’en laissant passer quelques jours, quelques heures au moins après sa lecture. Nous ne saurions trop vous conseiller d’aller le lire dans son intégralité. Empathie Cela démarre par une longue «captatio benevolentia», comme on dit en littérature. George Yancy continue alors d’écrire avec la plus grande empathie, une attention extrême à son lecteur. Cette lettre, continue le professeur, est un cadeau, et doit être reçue comme telle. «Je perpétue quotidiennement le sexisme»

Les 18 règles de vie du Dalai-Lama à partager le plus possible Le Dalaï-Lama, grand ambassadeur de l'humanisme dans le monde entier est une figure emblématique pour bon nombre d'entre nous. Ses philosophies sont évocatrices de paix de partage et d'échange. On retrouve bien sur ses valeurs dans le monde du voyage. Je tenais moi aussi, au nom de Voyager Loin, à parler de ces 18 règles de vie. Partagez les sans modération ! Photo © Jamie Williams 1. Le risque est impliqué dans chaque grande occasion de la vie. 2. Si vous oubliez ce que vous avez appris à ne pas faire, vous serez condamnés à répéter vos actions. 3. Respect de soi – La confiance est la clé de la réussite et si une personne ne se respecte pas, vous ne pouvez pas croire en elle. Respect des autres – Et vous serez respectés en retour. Responsabilité pour toutes vos actions – Vous êtes seul responsable de vos sentiments, de vos actions, de votre réussite, etc. 4. Essayer d’obtenir tout ce que vous désirez ne sera pas nécessairement bon pour vous dans le long terme. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11.

Douze choses que l’on ne vous a pas enseigné à l'école, sur la pensée créative 1. Vous êtes créatif. L’artiste, l’inventeur, n’est pas une personne particulière, chacun de nous est un type particulier d’artiste ou d’inventeur. Chacun de nous est potentiellement créatif, un penseur spontané. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. La créativité est paradoxale. Par : Michael Michalko La pyramide des besoins de Maslow d’un point de vue pédagogique | madamemarieeve Le psychologue Abraham Maslow a établi une hiérarchie des besoins en faisant des recherches sur la motivation. Il a ainsi réalisé, dans les années 1940, la pyramide des besoins. Le fonctionnement doit être perçu tel un escalier. L’individu doit satisfaire les besoins qui sont à la base afin de pouvoir réaliser ceux qui sont au niveau supérieur. Le plus haut niveau étant le besoin de s’épanouir. Voici l’explication de chacun des niveaux. Besoins physiologiques: Ils sont liés à la survie. Besoin de sécurité : Ce besoin se réfère au fait que tout individu doit se protéger des dangers. Besoin d’appartenance et affectif : Ce besoin a une dimension sociale. Besoin d’estime : Il est le prolongement du besoin précédent. Besoin de s’épanouir : Ce besoin se retrouve au sommet des aspirations humaines. Nous devons tenir compte, en tant qu’enseignant, de ces besoins. Voilà donc la pyramide vue sous un regard ayant une vision pédagogique: N’est ce pas l’objectif premier d’un enseignant? J’aime ça :

citations "N'attendez pas le jugement dernier - il a lieu tous les jours." Albert Camus "Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose... Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer." Antoine de Saint-Exupéry "Ceux qui pensent qu'il est impossible d'agir sont généralement interrompus par ceux qui agissent." "Il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel." "Celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience." "Nul besoin de faire de la Terre un paradis : elle en est un. "La chance est un hasard, le bonheur est une vocation." "Le difficile, c'est ce qui peut être fait tout de suite. "Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir mais de le rendre possible." "La vie est trop courte pour qu'on soit pressé."

accords toltèques Dire "merci" plutôt que "désolé" : la belle leçon de Yao Xiao ! Présenter ses excuses quand on pense devoir le faire, à première vue, c’est nécessaire. Pourtant, dans la plupart des cas, il y a beaucoup mieux à faire ! Eh oui. Très souvent plutôt que de s’excuser d’avoir été un boulet, il est mille fois préférable de remercier celui ou celle qui vous a supporté/encouragé/relevé/écouté ! Ça évite de se faire du mal… et, surtout, ça fait du bien à quelqu’un d’autre ! Encore faut-il avoir le bon réflexe ! C’est justement pour nous aider à préférer le mot « merci » à celui de « désolé », que Yao Xiao, une illustratrice chinoise a eu l’idée géniale de réaliser une sorte de petit mode d’emploi sous forme de bande-dessinée. Quand on se sent coupable d’un petit quelque chose, mieux vaut adopter un comportement positif (« merci ») plutôt qu’une attitude négative (« désolé »). Démonstration ! Dire « merci » plutôt que « désolé », c’est grandir l’autre plutôt que de s’aplatir soi-même. (Traduction des images : Demotivateur)

LE CLASSICISME - Je veux vous parler encore avec la même sincérité que j'ai déjà commencé, reprit-elle, et je vais passer par-dessus toute la retenue et toutes les délicatesses que je devrais avoir dans une première conversation, mais je vous conjure de m'écouter sans m'interrompre. Je crois devoir à votre attachement la faible récompense de ne vous cacher aucun de mes sentiments, et de vous les laisser voir tels qu'ils sont. Ce sera apparemment la seule fois de ma vie que je me donnerai la liberté de vous les faire paraître; néanmoins je ne saurais vous avouer, sans honte, que la certitude de n'être plus aimée de vous, comme je le suis, me paraît un si horrible malheur, que, quand je n'aurais point des raisons de devoir insurmontables, je doute si je pourrais me résoudre à m'exposer à ce malheur. Je sais que vous êtes libre, que je le suis, et que les choses sont d'une sorte que le public n'aurait peut-être pas sujet de vous blâmer, ni moi non plus, quand nous nous engagerions ensemble pour jamais.

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