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Qu'est-ce que le Digital Labor

Qu'est-ce que le Digital Labor
Par Antonio A. Casilli. « Le digital labor est avant tout un domaine derecherche universitaire en plein essor. Aux États-Unis, en 2009, « The Internet as playground and factory » a été la première conférence sur ce sujet (les actes ont été publiés en 2012 sous le titreDigital Labor. The Internet as playground and factory, sous la direction de Trebor Scholz[+] NoteTrebor SCHOLZ (dir.): Digital Labor :The Internet as Playground andFactory, New York, Routledge, 2012. [1]. [2], chercheur autrichien en activité en Angleterre. [3] et, en novembre 2014, la New Schoolde New York a accueilli un autre colloque sur lesujet : Digital Labor : Sweatshops, Picket Lines, Barricades[+] Note Voir le site web de la conférence [4]. Mais qu’est-ce que, finalement, le digital labor ? En revanche, nous devons nous situer en dehorsdes lieux classiques de la production, pour voirapparaître ce travail. Ce n’est, là, qu’un premier noyau de notre définition. Related:  Autour de culture numérique et éducationCompétence numérique2Veille 2

Digital Humanism? Qu’est-ce que le digital labor, par Dominique Cardon et Antonio Casilli – Le guide des égarés. Voici un livre court et synthétique et peu onéreux qui prend naissance dans le cadre des ateliers de l’INA animée pendant plusieurs années par Louise Merzeau qui signe d’ailleurs la préface de cette édition. Il faut reconnaître l’efficacité de l’ouvrage qui juxtapose deux interventions, la première d’Antonio Casilli, la seconde de Dominique Cardon. Les deux conférences se suivent et se répondent ce qui forme un objet éditorial opportun. L’ouvrage répond à pleins de questions actuelles et correspond à mon avis à beaucoup de cursus qui évoquent les questions numériques et notamment mon cours d’intelligence collective où je vais le faire figurer au programme, car il éclaire de façon intéressante les tensions actuelles avec la mise en avant des concepts autour du travail et du digital labor, qu’on peine finalement à traduire en français. Antonio Casili resitue la question du digital labor et l’évolution du concept ces dernières années. Le modèle éditorial est intéressant.

Le transmédia : entre narration augmentée et logiques immersives Les industries de la télévision et du cinéma se sont emparées des stratégies de production transmédias, en y voyant un moyen de promouvoir leurs contenus narratifs et d’attirer plus de publics vers leur franchise. Dans un environnement de plus en plus concurrentiel et connecté, la stratégie transmédias représente un moyen de lancer une franchise ou de fidéliser un public à un univers. La promotion de franchise grâce aux stratégies transmédias, même si elle place ce phénomène dans une perspective marketing, n’est pas sans intérêt. L’avantage de partir d’une franchise est que la narration et les personnages sont déjà posés ; le but est alors de proposer des éléments narratifs complémentaires sur plusieurs médias, numériques ou non. Le Mur de Westeros - Game of Thrones Ainsi, la chaîne américaine à péage HBO a fait appel à l’agence publicitaire Campfire pour promouvoir deux de ses séries phares : True Blood et Game of Thrones. C’est avec la série Lost que J.J.

France Culture - Emission radio sur les implications du "like" Maintenant qu’on n’est à peu près certain que les 1,6 millions de « like » apposés sur la page FB de soutien au bijoutier de Nice ne sont pas un arnaque, ou tout au moins, à la marge, il est temps d’essayer de les interpréter. Avec la question sous-jacente : Est-ce que ces 1,6 millions de personnes sont vraiment engagés dans ce geste de soutien ? Est-ce que cela révèle une extrême-droitisation de la société française ? Qu’est-ce que cela nous dit sur le vote Front National aux prochaines élections ? A ces questions, il est très difficile de répondre, si ce n’est par les faits, en relevant par exemple que les manifestations de soutien physique au bijoutier, organisées à Nice n’ont pas rassemblé grand monde, en tout cas pas plus que d’habitude. « Liker », c’est cliquer pour montrer son soutien, pour montrer qu’on apprécie une marque, un propos, une personne, une photo, une page. « Liker », ce n’est pas aimer, évidemment, c’est beaucoup moins fort.

'consommation collaborative' in La Fabrique Spinoza, think tank du bonheur citoyen Autour de l'humanisme numérique Pour l’anthropologue, les moyens de communication modernes, tout en intensifiant les relations, accentuent l’inauthenticité des échanges en introduisant une couche bureaucratique, une sorte d’éloignement et de fragmentation inscrits dans un cadre à la fois administratif et global. Dans L’anthropologie face aux problèmes du monde moderne, Claude Lévi-Strauss, identifie cette condition comme politique car elle caractérise les rapports modernes entre les citoyens et le pouvoir. C’est en partie ce qui explique son intérêt pour la première théorie de communication, fondée par Norbert Wiener et John von Neumann. L’échelle globale des structures de communication et de ce qu’on a choisi plus tard d’appeler la société de l’information invite l'anthropologue à repenser, en tout cas en partie, les concepts et les catégories premières de son travail. Le terrain, la méthode, les formes d’échanges et surtout les manières de tisser le lien social sont à revoir. [1]. Un seul exemple suffirait ici.

PIX, la nouvelle plateforme d’évaluation et de certification des compétences numériques, tout public ! – Ludovia Magazine 1 Share Share Tweet Email PIX n’est pas un acronyme alors ne cherchez pas à quoi rattacher ces 3 lettres ! De manière plus ciblée, c’est aussi un formidable outil de formation pour les enseignants et autres membres de la communauté éducative comme l’explique Benjamin Marteau, directeur du projet PIX, dans l’interview ci-contre. PIX est développée selon la méthodologie agile des « Startups d’Etat » dans le cadre d’un partenariat entre tous les acteurs du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et la Recherche, le Conseil national éducation-économie et le secrétariat général à la modernisation de l’action publique. PIX débarque après les pionniers que sont le B2i et le C2i et profite des expériences acquises « pour faire un nouveau dispositif qui va rassembler tout le monde », souligne Benjamin Marteau. PIX, le résultat de plusieurs constats « L’idée de départ du projet PIX est plurielle », déclare Benjamin Marteau. PIX, pour qui ? PIX, pourquoi ? PIX, avec quels outils ?

Blog "Mais où va le web ?" - Quand l'économie numérique aspire nos émotions Avec Le web Affectif, une économie numérique des émotions (INA), les chercheurs en sciences de l’information Julien Pierre et Camille Alloing révèlent un petit condensé de la nouvelle économie du clic qui recueille et exploite les affects, ces éléments circulant entre les corps et les objets connectés. Comment fonctionne cette économie des émotions ? Qui en sont les acteurs et comment faut-il analyser les lignes de fracture entre producteurs et consommateurs ? Pour les auteurs, la répartition du travail affectif s’inscrit plus largement dans une culture des émotions qui en dit autant de nos joies et tristesse que des mutations du système capitaliste dans son ensemble. Entretien avec les auteurs, qui précisent ici les fondements conceptuels de l’ouvrage. Commençons par le début, pourquoi exactement parlez-vous d’« exploitation des affects » sur internet ? Vous semblez déclarer que l’émotion est l’ultime frontière entre l’entreprise et l’intimité, entre consommateur et producteur.

Mind Control TV : la BBC teste une télévision contrôlée par la pensée La chaîne britannique BBC a mis au point un prototype de système de contrôle par la pensée pour remplacer la télécommande du téléviseur. Muni d’un casque EEG, la personne concentre son attention sur l’application et le programme qu’elle souhaite visionner. © BBC Mind Control TV : la BBC teste une télévision contrôlée par la pensée - 2 Photos La lecture de nos ondes cérébrales est décidément pleine de promesses… La semaine dernière, nous apprenions qu’une équipe était parvenue à restituer sous forme de texte des phrases complètes pensées en langage naturel. Une avancée importante, susceptible de faire progresser les interfaces cerveau-machine pour pouvoir, un jour peut-être, communiquer avec un ordinateur ou un smartphone en langage parlé par la pensée. Si cette perspective est sans doute encore lointaine eu égard aux obstacles techniques à surmonter, d’autres applications sont envisageables à plus court terme. L’expérience est actuellement menée par la BBC. À voir aussi sur Internet

Observatoire International du Numérique

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