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Le cerveau des natifs du numérique en 90 secondes

Le cerveau des natifs du numérique en 90 secondes
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Les digital natives existent-ils Dans ce cadre conceptuel renouvelé privilégiant le continuum entre technique et culture plutôt que l'opposition binaire entre mythe et réalité, il nous faut considérer les digital natives comme une figure performative, un être de papier qui fait agir et qui par-là se trouve doté d'une existence empirique. Ainsi, parce qu'ils sont évoqués dans les représentations de l’échelle des âges imaginaires du numérique, les digital natives remplissent un rôle fonctionnel bien réel, celui de passeur d’usage intergénérationnel : « Le téléphone mobile avec le clavier non tactile, j'ai commencé à en être addict quand mes filles habitaient loin de moi. Ces messages courts, c'étaient ma seule façon de communiquer avec elles car au téléphone, elles ne répondaient pas. « Il a bien fallu. Et du côté des jeunes praticiens endossant le statut mythique des « digital natives », ils se doivent de cultiver l'immanentisme de leur littératie numérique. Crédit photo : Maurizio Pesce / Flickr

Australie. Une vidéo pour qu’on “arrête de taxer nos règles” Dans un clip, des Australiennes demandent que les protections hygiéniques ne soient plus taxées comme un produit de luxe. Leur revendication rejoint un mouvement plus général contre la stigmatisation et les tabous concernant les règles. Les tampons et serviettes hygiéniques sont-ils un produit de première nécessité ? “Les Australiennes en ont marre de payer davantage pour la simple raison qu’elles ont leurs règles.” La chanson est complètement revisitée sous le signe du tampon, omniprésent à l’image : plongé dans un verre d’eau, en gros plan sanguinolent, porté autour du cou ou en guise de déguisement par des rappeuses qui dansent en martelant : “Arrête de taxer mes règles” ; “Je saigne parce que je suis née comme ça. Douloureuse stigmatisation La question des règles, de la discrimination qu’elles suscitent et du tabou qui les entoure est d’une grande actualité. Fin mars, Instagram censurait la photo d’une jeune femme allongée sur son lit, une tache de sang entre les jambes.

Les fonctions exécutives : Un outil pour la réussite scolaire Par Annie Bernier, Université de Montréal Les fonctions exécutives (FE) sont des fonctions mentales d’une grande importance pour la réussite des enfants à l’école. Elles sous-tendent plusieurs habiletés fort utiles pour assurer le fonctionnement optimal de l’enfant en classe et en contexte scolaire : Contrôler ses impulsions, résister aux distractions, passer aisément d’une activité à une autre, se souvenir de ce que l’on vient d’apprendre même si une distraction a eu lieu, ou encore choisir de maintenir son attention sur une tâche ennuyante mais importante. Plusieurs chercheurs se sont donc intéressés à évaluer formellement si les FEs sont bel et bien associées à la réussite scolaire. Il semble donc utile pour les enseignants et autres éducateurs d’être au fait de quelques notions de base concernant les FEs. [Consulter le résumé] [Projet Grandir Ensemble]

Trouvez le titre parfait pour votre roman Certains auteurs l’ont en tête avant même d’écrire le roman, d’autres hésitent entre plusieurs versions… Ce qui est sûr, c’est que le titre d’un roman donne du fil à retordre aux écrivains. Alors comment faire pour trouver un bon titre de roman ? Un titre qui donne envie au lecteur d’acheter le livre, un titre qui reflète l’intrigue sans en dire trop. Un titre original Le meilleur moyen de savoir si le titre que vous avez en tête n’existe pas déjà, c’est de le taper dans Google, ou encore Amazon. Le ton et le narrateur Lors de l’écriture d’un roman, il est important de conserver le même ton littéraire. Déterminez bien les noms et les verbes Pour être plus marquant, utilisez des noms et des verbes précis. Ne sabotez pas l’intrigue Cela semble évident mais n’en dévoilez pas trop dans le titre. Ne restez pas bloqués sur un titre Parfois, c’est d’abord le titre qui vous vient en tête, et c’est ainsi que vous décidez d’écrire une histoire, autour de ces quelques mots.

Chenelière Éducation Cet ouvrage traite des habiletés liées à six fonctions exécutives du cerveau : l’activation, l’inhibition de l’impulsivité, la flexibilité, la planification, la mémoire de travail et la régulation des émotions. L’ouvrage propose aux intervenants des milieux scolaires et de réadaptation une définition de ces fonctions exécutives de même qu’un répertoire d’activités qui visent à faire prendre conscience aux élèves des habiletés associées à ces fonctions. Les habiletés traitées permettent le contrôle métacognitif des apprentissages, l’autocontrôle, le traitement de l’information, la résolution de problèmes et la gestion des actions intentionnelles. Chaque chapitre porte sur l’une de six fonctions exécutives et comporte deux sections. Ces exercices sont accompagnés de matériel reproductible offert sur un cédérom. À qui s’adresse cet ouvrage ? 1. L’apprentissage La métacognition Les fonctions exécutives Les troubles exécutifs et le syndrome dysexécutif L’enseignement des habiletés exécutives 2. 3.

Intelligences multiples - Idées ASH Le contenu de ces pages est issu essentiellement de mes notes personnelles d'une intervention très enrichissante de Bruno HOURST, lors d'une conférence pédagogique. Professeur de mathématiques, Bruno Hourst a cherché une approche pédagogique qui permette aux élèves en difficulté scolaire - mais qui ont tous des richesses - de pouvoir apprendre en exploitant ces richesses. Cette approche pédagogique vient d’un mouvement anglo-saxon qui s’est posé la question de savoir pourquoi certains mémorisent très vite. « La suggestopédie » du bulgare Georgi Lozanov. Cela n’a pas pris en France. L’approche pédagogique du mieux-apprendre s’appuie sur quelques principes clés : L’importance de l’environnement d’apprentissage (environnement physique, mental, émotionnel, social). La notion de plaisir : L’effort imposé doit être évité. Les images mentales : Elles sont un outil très puissant que les enfants perdent de nos jours du fait qu’on leur apporte trop d’images. Les pauses : Attention ! Yoga d'école :

5 neuromythes invalidés par les neurosciences Steeve Masson explique dans cette vidéo qu’il existe beaucoup de fausses croyances sur le cerveau qui sont en fait des neuromythes. 1. Les styles d’apprentissage Les recherche en neurosciences n’ont pas encore réussi à démontrer qu’il existe des styles d’apprentissage propres à chaque individu (auditif, visuel, kinésthésique). En revanche, il est vrai que nous apprenons tous par différents canaux : par la vue, par l’oreille, par le mouvement. Nous n’avons pas un seul et unique mode d’évocation. 2. Les chercheurs en neurosciences n’ont jamais réussi à démontrer qu’une personne pourrait être « plutôt cerveau gauche ou plutôt cerveau droit ». 3. La Brain Gym consiste en des exercices de coordination pour optimiser le développement du cerveau. Pour autant, la Brain Gym reste de l’exercice physique et l’exercice physique est recommandé pour la santé. J’avais moi-même rédigé un article au sujet de la Brain Gym dans lequel je relayais un article sceptique sur les fondements de cette approche.

Organisation spatiotemporelle de l’apprentissage. La manière d’apprendre et de se situer dans cet espace dit virtuel et pourtant bien réel est parfaitement illustrée dans ces 2 vidéos : «Famille ; révolution numérique, apprendre», une conférence,animée par Serge Tisseron et Serge Soudoplatoff, et «Les élèves doivent contribuer à produire des connaissances» de François Taddéi. Une nouvelle organisation pour une nouvelle manière d’apprendre. Cette conférence et cette interview rappellent l’importance du collaboratif mais aussi l’immense importance des lieux de savoir qu’ils soient localisés dans des lieux classiques à des heures classiques ou dans des lieux insolites» à des heures tout aussi «insolites». Elles révèlent, aussi, pour l’enseignant, le formateur ou le tuteur cette nouvelle manière d’apprendre. Ces vidéos sont une mise en abime de sa propre manière d’apprendre ou plutôt de la nouvelle manière dont j’apprends aujourd’hui. La nouveauté c’est la porosité des espaces et du temps que je consacre au travail et/ou au loisir.

Quelques éléments de la psychologie cognitive pour aider les professionnels à concevoir des situations d'apprentissages Cette captation vidéo a été réalisée le 3 juin 2015 lors d'une journée de formation intitulée : Les dispositifs, la classe, l’établissement ; quels soutiens à l’engagement des élèves ? Cette journée a été l’occasion de réfléchir aux enjeux d’une aide apportée de manière cohérente et ajustée aux besoins des élèves, dans un contexte marqué par la controverse autour de l’insuffisante efficacité des dispositifs d’accompagnement des élèves. Quels pas de côté ces dispositifs font-ils faire aux enseignants, aux praticiens, afin de mieux comprendre la nature des difficultés des élèves ? Écouter les enregistrements de la journée Une approche en quatre niveaux pour aider les professionnels à concevoir des situations d'apprentissage. player1 L'apprentissage scolaire correspond à quatre grandes catégories de processus (Du début à 1min14) Du point de vue de la psychologie cognitive l’apprentissage scolaire correspond à 4 grandes catégories de traitements, de processus : player2

Patrick Rayou : " Essayer de comprendre pourquoi les enfants ne comprennent pas" Comment aider les élèves ? C'est la question, entre autres, de la réforme du collège. C'est aussi le sujet de l'important rapport "Qu'est ce qui soutient les élèves ?", que le Café pédagogique a présenté le 12 février, Patrick Rayou, co-auteur de ce rapport, en éclaire certains points. Tout en rendant hommage au travail réalisé dans les structures évoquées dans le rapport, il souligne l'importance d'une formation des enseignants aux théories de l'apprentissage et au travail collectif. Une expression revient souvent dans le rapport c'est l'idée d' une "pensée magique" du soutien. Dans certains cas elle est attribuée aux élèves dans d'autres aux professeurs. Pour les enseignants, il peut y avoir la même croyance. Faut-il l'écarter la motivation ? Bien sur que non. Une autre idée du rapport c'est la place du travail. Anne Barrère dans sa thèse sur les lycéens et les enseignants au travail (1) montre bien que cette croyance est partagée par tout le monde et qu'elle va avec la méritocratie.

Contes et légendes de la neuropédagogie On le dit souvent ici : il ne faut pas hésiter à utiliser les neurosciences pour faire évoluer la pédagogie. Les avancées scientifiques sur la compréhension de notre cerveau et les mécanismes d’apprentissage nous donnent en effet des clés essentielles pour adapter la pédagogie. Mais attention : certains professeurs, pleins de bonne volonté, se font prendre au piège des neuromythes. Un neuromythe est une idée fausse que l’on se fait sur le cerveau. Une telle idée se base généralement sur une véritable découverte scientifique, mais dont une interprétation erronée a été diffusée auprès du public. Le neuromythe le plus connu est sans doute celui ci : nous n’utilisons que 10% de notre cerveau. Le fait est que de plus en plus d’enseignants et de formateurs se laissent tentés par la neuropédagogie, mais faute d’une véritable formation dans le domaine, tombent dans les travers des neuromythes qui y sont associés.

Cerveau et apprentissage — Enseigner avec le numérique La Fondation La main à la pâte publie en ligne le site satellite Cerveau et apprentissage dont l'objectif est d’éclairer les pratiques éducatives et d’inspirer les professionnels de l’éducation en ce qui concerne les fonctions cognitives. Cet espace web est conçu dans un esprit de partage de connaissances visant à rapprocher le monde de l’enseignement et le monde de la recherche. Il s'agit notamment, pour reprendre la présentation du site, de favoriser des échanges afin de développer une compréhension plus profonde et utile des mécanismes impliqués dans l’apprentissage, et de relier des contenus scientifiques théoriques (ce que les enseignants doivent savoir sur les fonctions du cerveau de l’enfant, sur son développement cognitif, sur l’apprentissage sans ou avec difficultés) à des activités à faire en classe. Le site met à disposition des acteurs de l’éducation trois types d’outils : Sources Cerveau et apprentissage : Réseaux et médias sociaux

La pyramide des besoins de Maslow d’un point de vue pédagogique | madamemarieeve Le psychologue Abraham Maslow a établi une hiérarchie des besoins en faisant des recherches sur la motivation. Il a ainsi réalisé, dans les années 1940, la pyramide des besoins. Le fonctionnement doit être perçu tel un escalier. L’individu doit satisfaire les besoins qui sont à la base afin de pouvoir réaliser ceux qui sont au niveau supérieur. Voici l’explication de chacun des niveaux. Besoins physiologiques: Ils sont liés à la survie. Besoin de sécurité : Ce besoin se réfère au fait que tout individu doit se protéger des dangers. Besoin d’appartenance et affectif : Ce besoin a une dimension sociale. Besoin d’estime : Il est le prolongement du besoin précédent. Besoin de s’épanouir : Ce besoin se retrouve au sommet des aspirations humaines. Nous devons tenir compte, en tant qu’enseignant, de ces besoins. Voilà donc la pyramide vue sous un regard ayant une vision pédagogique: Besoins physiologiques : L’enseignant doit toujours s’assurer que l’enfant est prédéterminé à écouter.

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