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Clinton, Juppé, Erdoğan, Daesh et le PKK, par Thierry Meyssan

Clinton, Juppé, Erdoğan, Daesh et le PKK, par Thierry Meyssan
Publié en 2013, le plan Wright reprend les éléments du plan Juppé pour la Libye, la Syrie et l’Irak. Cependant, Robin Wright va plus loin en incluant des projets pour l’Arabie saoudite et le Yémen. En arrivant au pouvoir à Ankara, en 2003, le parti islamiste AKP a modifié les priorités stratégiques de la Turquie. Plutôt que de se baser sur les rapports de force post-« Tempête du désert », Recep Tayyip Erdoğan ambitionnait de sortir son pays de l’isolement dans lequel il se trouvait depuis la chute de l’Empire ottoman. Débutée avec succès, cette politique —dite de « zéro problème »— conduisit Ankara non seulement à ne plus craindre Damas et son soutien au PKK, mais à lui demander de l’aider à négocier une sortie de crise. Réalisant qu’il n’était pas possible de maintenir de bonnes relations avec tous les États de la région compte tenu du conflit palestinien, Ankara choisit de soutenir les Palestiniens face à Israël. C’est alors que tout bascula… Ce plan est resté secret jusqu’à ce jour. Related:  Turquie

Washington relance le scandale Erdoğan Comme si de rien n’était, le ministre de l’Économie, Nihat Zeybekçi, et le vice-Premier ministre, Numan Kurtulmus, décernent en juin 2015 un prix à l’homme d’affaire irano-azéri-turc Reza Zarrab, accusé d’avoir blanchi 2,8 milliards de dollars pour le compte de l’AKP. Le 17 décembre 2013, profitant d’un voyage au Pakistan du Premier ministre de l’époque, Recep Tayyip Erdoğan, 91 suspects étaient arrêtés par la Justice turque, dont 26 furent déférés aux tribunaux. Selon les magistrats, ils avaient créé une organisation criminelle pour contourner l’embargo US vis-à-vis de l’Iran et blanchir des fonds détournés à la République islamique. Parmi les suspects, on trouvait un homme d’affaire turco-azéri-iranien, les enfants des ministres de l’Environnement, de l’Économie et de l’Intérieur, l’ancien négociateur pour l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, le directeur de la principale banque publique, et un magnat de l’immobilier. Côté iranien, l’affaire a été prise au sérieux.

"Un Etat fascisant s'installe de plus en plus sûrement en Turquie" Cengiz Aktar est politologue, chercheur à l'Istanbul Policy Center. Spécialiste des questions européennes, il a longtemps travaillé pour les Nations unies et notamment au sein du HCR. Il revient sur la situation en Turquie et le silence des nations au moment où le vice-président américain Joe Biden est en visite. Le vice-président américain Joe Biden est en visite en Turquie. - Il y aura plusieurs sujets sur la table lors de la visite du vice-président américain, que ce soit le déploiement d'une force turque en territoire irakien ou bien encore la dernière incursion en territoire syrien qui aurait eu pour but de poser des mines anti-personnelles ou encore les pourparlers à Chypre en vue de la création, enfin, d'un Etat fédéral de Chypre qui unifierait les deux entités. Je ne sais pas à l'avance si la question des droits de l'homme sera abordée ou non. - La Turquie ne peut pas avoir de politique digne de ce nom en la matière. Les Européens acceptent de jouer à un jeu de dupes.

Géopolitique : Vers un nouvel axe Moscou-Ankara-Téhéran? Les chancelleries occidentales attendent avec une certaine fébrilité le résultat de la rencontre entre le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et son homologue russe, Vladimir Poutine, organisée ce mardi à Saint-Pétersbourg. Un événement inimaginable il y a seulement quelques semaines. De nombreux experts y voient le signe d’un «basculement géostratégique», d’une «rupture» aux conséquences potentiellement considérables. Lire aussi l'éditorial Le pari risqué d'Erdogan Pas de lune de miel en perspective entre les deux pays, mais des intérêts bien compris qui pourraient peser sur l’issue du conflit syrien et le rapport de force régional. Jusque-là Moscou et Ankara étaient sur des lignes diamétralement opposées. A ce moment-là, l’irréparable semblait avoir été commis. Les diplomates russes n’hésitaient alors pas à lâcher, sous le sceau de la confidence, qu’Erdogan était «fou». Le coup d’Etat avorté contre le pouvoir turc du 15 juillet 2016 semble avoir précipité les choses.

La nouvelle doctrine stratégique turque, par Thierry Meyssan Durant le coup d’État, plusieurs soldats ont été décapités par des islamistes de l’AKP et leurs têtes jetées dans le Bosphore. Ici, un islamiste fouette des soldats qui ont été arrêtés. L’armée laïque a été épurée sans aucun rapport entre les soldats impliqués dans la tentative de putsch et ceux qui sont sanctionnés. De nombreuses erreurs d’interprétations ont été commises sur l’évolution de la Turquie au cours des trois derniers mois, notamment après la démission du Premier ministre Ahmet Davutoğlu (22 mai) et la tentative de coup d’État militaire (15 juillet). Le faux coup d’État Balayons d’abord les absurdités à propos du coup d’État. Le coup a été organisé avec les États-Unis depuis la base de l’Otan à Incirlik et en s’appuyant sur l’Armée de l’Air qui est contrôlée par la multinationale Lockheed Martin, Par conséquent deux interprétations uniquement sont possibles : Soit les États-Unis ont adressé un avertissement au président Erdoğan pour le rendre plus docile. L’évolution à venir

Brisante Einschätzung der Bundesregierung : Türkei "Aktionsplattform" für Islamisten Die Bundesregierung sieht die Türkei als "zentrale Aktionsplattform für islamistische Gruppierungen". Das geht nach ARD-Informationen aus einer vertraulichen Stellungnahme der Regierung hervor. Präsident Erdogan unterstütze militante Organisationen im gesamten Nahen und Mittleren Osten. Von Arnd Henze, ARD-Hauptstadtstudio Die Zusammenarbeit mit islamistischen und terroristischen Organisationen im Nahen und Mittleren Osten ist nach Einschätzung der Bundesregierung seit Jahren bewusste Politik der türkischen Regierung und wird von Präsident Recep Tayyip Erdogan aktiv unterstützt. Beziehungen zur Hamas gezielt intensiviert Damit stellt die Bundesregierung erstmals offiziell eine direkte Verbindung zwischen dem türkischen Präsidenten und einer Terrororganisation her - denn als solche wird zumindest die Hamas seit 2003 in der Europäischen Union eingestuft. Bisher bewusste Zurückhaltung der Bundesregierung Offenbar keine Abstimmung mit dem Auswärtigen Amt SPD beunruhigt

Les grands travaux d'Erdogan, entre rêve d'une "nouvelle Turquie" et folie des grandeurs Le troisième pont du Bosphore, inauguré vendredi à Istanbul, s'inscrit dans une série de grands travaux voulus par le président Recep Tayyip Erdogan pour bâtir une "nouvelle Turquie", dans lesquels ses détracteurs voient une "folie des grandeurs". Près de 900 millions de dollars (798 millions d'euros), plus grande portée du monde, circulation ferroviaire et automobile: avec ce projet d'envergure, Erdogan entend laisser une nouvelle trace dans l'histoire de la Turquie moderne, marquée par les dates d'achèvement des deux premiers ponts du Bosphore (1973 et 1988). L'évènement lui offre également l'occasion d'un bref moment de gloire dans une Turquie toujours assommée un mois et demi après un putsch raté, qui a fait entrer ses chars dans le nord de la Syrie et a encore été secouée vendredi matin par un attentat mortel dans le sud-est attribué à la guérilla kurde. - 'Vitrine politique' - - Aéroport tentaculaire - Read the article on News Republic

ARTE+7 | Erdogan, l'ivresse du pouvoir À l'heure où la guerre et ses tragédies embrasent le Moyen-Orient, le président de la République turque Recep Tayyip Erdogan est devenu l’une des personnalités incontournables dans le jeu des nations, l'une des plus contestées aussi. Parvenu au pouvoir en 2003, en tant que Premier ministre, il s'est d'abord imposé aux yeux du monde, et même des opposants à son Parti de la justice et du développement, l'AKP, comme un dirigeant moderniste d'un genre nouveau. Proeuropéen et libéral mais prônant l'islam politique, ce chef charismatique rebat les cartes du jeu national en arrachant l’État au contrôle de l’armée, en concédant aux Kurdes une certaine dose d’autonomie culturelle et en renouant avec la tradition ottomane dans toute la région. À l'extérieur, il semble chercher une "troisième voie", entre coopération et distanciation avec l'Occident. Enquête portrait

La Turquie menace de fermer la base stratégique d'Incirlik à la coalition - Moyen-Orient « Le droit de dire "nous allons fermer Incirlik" est toujours entre nos mains, mais, comme je l'ai déjà dit, les conditions seront évaluées », a déclaré Ibrahim Kalin, porte-parole du président Recep Tayyip Erdogan, interrogé sur la chaîne de télévision 24 TV. Il a ajouté que la question ne se posait pas de façon « urgente ». Selon Dorothée Schmid, spécialiste des politiques européennes en Méditerranée et au Moyen-Orient, à l'Institut français des relations internationales (Ifri), cette menace brandie par Ankara n’est pas très surprenante. « C’est une pression un peu habituelle de la part des autorités turques. La base d’Incirlik, une très grande base qui est située près d’Adana à la frontière avec la Syrie, est un élément très important pour la coalition anti-Daech et pour les opérations aériennes de la coalition en Syrie. Et les Turcs sont parfaitement conscients du fait que c’est un atout stratégique important pour les Etats-Unis. La question des Kurdes syriens

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