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Les problèmes auxquels, pendant leurs règles, les femmes du monde entier sont confrontées (et comment leur simplifier la vie)

Les problèmes auxquels, pendant leurs règles, les femmes du monde entier sont confrontées (et comment leur simplifier la vie)
SANTE - Les habitantes des régions déshéritées redoutent la période des règles, qui fait pourtant partie du cycle de la santé féminin. En raison d’un manque d’accès aux protections hygiéniques, les jeunes filles sont souvent obligées de rater l’école et les femmes à faible revenu sont davantage sujettes aux infections et à toutes sortes de désagréments. Dans les régions où le corps des femmes inspire la méfiance, la stigmatisation sociale et les rumeurs les placent au ban de leur communauté, ce qui limite leurs choix professionnels et leurs interactions, avec des conséquences incalculables sur leur bien-être physique, mental et socioéconomique. Ce problème a été évoqué lors de la dernière Journée internationale d’hygiène menstruelle, mais les militants continuent à lutter contre les tabous dans le monde entier, et à en finir avec les mythes nocifs sur les règles. 1. 2. 3. On demande généralement à ces femmes d’aller vivre dans une cabane pendant qu’elles sont indisposées. 4. 5. 6. 7. 8. Related:  Règles

Ma coupe menstruelle est-elle féministe? C'est non. Non à la TVA à 5,5% pour les serviettes et tampons. Au terme d'un "débat passionné" sur une "question complexe" selon le Secrétaire d'Etat au budget Christian Eckert (comprendre "une polémique hystérique sur une question dont vous n'entravez qu'une partie des enjeux, tas de gueuses"?), l'Assemblée Nationale a rejeté la semaine dernière la proposition de la députée de la Vienne Catherine Coutelle d'appliquer aux produits d'hygiène féminine le taux réduit réservé aux "produits de première nécessité". La colère gronde sur la blogo-facebooko-twittosphère féminine et pas que féministe. Et puis, on se fait fatalement la réflexion, à un moment ou à un autre, qu'une Assemblée Nationale à 73% masculine pourrait peut être manquer un peu d'empathie à l'endroit des femmes. Et c'est à ce moment qu'elle débarque dans le débat. Elle est économique : utilisable pendant au moins 10 ans, pour un prix d'achat unitaire de 15 à 30 euros.

La gêne face aux règles, naturelle ou sexiste ? Il y a eu la photo, la suppression, la polémique, le retour de la photo et, finalement, une question qui reste : pourquoi les règles nous gênent-elles tant ? Fin mars, l’étudiante canadienne Rupi Kaur postait sur son blog et sur Instagram une photo sur laquelle on la voit allongée, de dos, le pyjama et le matelas tachés du sang de ses règles. Un travail universitaire extrait d’une série réalisée avec sa sœur et tout bêtement intitulée Period («règles», en anglais), accompagnée d’un texte dénonçant notamment le fait que «certains sont plus à l’aise avec la "pornification" [l’intrusion du porno dans la société, ndlr] des femmes, la sexualisation des femmes, la violence et la dégradation des femmes» qu’avec les règles. Cette photo, Instagram l’a supprimée, arguant qu’elle contrevenait aux conditions générales d’utilisation. Deux fois. Face au tollé provoqué, le réseau social l’a remise en ligne et a présenté ses excuses à l’auteure, prétextant une suppression «accidentelle».

Le « flux instinctif libre », les règles sans serviettes ni tampons Au détour d’un « like » d’un de mes « amis » Facebook (vive la sérendipité sur les réseaux sociaux), j’ai découvert la pratique du « free flow instinct » – en français, le flux instinctif libre : les règles sans protection. Le principe : les femmes qui pratiquent le « FFI » n’utilisent ni tampons, ni serviettes, ni coupes menstruelles pendant leurs règles. Elles contractent leur périnée et le sang s’écoule quand elles vont aux toilettes. Forcément, ça m’a intriguée. En fouillant sur Internet, je suis tombée sur des témoignages de blogueuses très enthousiastes : pas de fuite, (presque) pas de tache et un sentiment unanime de libération et de prise en main de son corps. On laisse s’écouler le flux Dans un article publié en 2012 sur le site du Chou brave, une association française qui « réalise et produit différents projets autour de l’alimentation crue et vivante », l’auteure, Léna Abi Chaker, explique que le mouvement est né aux Etats-Unis [PDF]. Economique et écologique

Comment utiliser une coupe menstruelle ? 1ère étape : Lire la notice Chaque fabriquant donne une notice d’utilisation et d’entretien avec sa cup. Vous devez la lire, c’est primordial pour optimiser sa durée de vie et compléter ou confirmer ses connaissances en matière de cup. N’oubliez pas de la stériliser avant la première utilisation ! (voir l’étape 12 en bas de page) 2ème étape : La préparation Nous vous conseillons de préparer cette première fois en prenant le temps d’apprivoiser votre cup dans l’intimité de votre salle de bain quelques jours avant d’avoir vos règles. 50% des femmes n’y arrivent pas du premier coup et rare sont celles qui se font aider par une copine. Conseil d’amie : La toute première fois, lubrifiez-vous le vagin avec un lubrifiant à base d’eau. 3ème étape : Lavez ses mains et sa coupe menstruelle Il faut alors éviter les savons parfumés qui irriteraient le vagin. 4ème étape : Essayez plusieurs types de pliages. Rendez-vous sur cette page pour avoir accès aux vidéo tuto sur les pliages. Pour résumer ce schémas

Les règles des femmes astronautes, un sujet épineux pour la Nasa À la conquête de l'espace, la Nasa est à la pointe de l'innovation technologique. Mais quant il s'agit d'aborder la question des menstruations de ses astronautes féminines, l'agence est bien moins à l'avant-garde, comme le rapporte le site Mashable, relayant une récente étude publiée dans le journal npj Microgavity le 21 avril. Les femmes astronautes ont utilisé la pilule contraceptive pendant des années pour bloquer leurs règles une fois en mission dans l'espace. Pourtant, cette méthode est peu désirable lors de longues missions de plusieurs années en direction de la planète Mars par exemple, stipule l'étude. « Envisager ce qu'il faudrait pour gérer différemment le sujet lors d'une mission de trois ans vers Mars, c'est exactement l'exercice sur lequel bon nombre de personnes travaillent actuellement à la Nasa », explique Virginia Wotring, co-auteur de l'étude, à Mashable. Si une femme astronaute préfère avoir ses règles dans l'espace, il faudra prévoir les équipements nécessaires.

Instagram n'aime pas les photos de règles En censurant la photo d’une jeune femme dont le pantalon est tâché de sang menstruel, Instagram a déclenché une polémique justifiée. Au XXIe siècle les menstruations féminines continueraient-elles d’être taboues ? Oui, si l’on en croit l’histoire qui est arrivée à la poète féministe Rupi Kaur. La jeune artiste canadienne d’origine indienne, auteur du recueil Milk and Honey, a posté il y a quelques jours une photo d’elle-même sur Instagram, allongée de dos sur son lit, une tâche rouge au niveau de l’entrejambes et sur les draps. Rien de bien choquant donc. L’objet de censure / Instagram © Rupi Kaur Mais le cliché n’a pas vraiment été du goût de la plateforme, qui l’a retirée – à deux reprises – en précisant qu’il enfreignait son règlement communautaire. Immédiatement après la suppression, la jeune femme a reçu des milliers de messages de soutien, dans lesquels les internautes clamaient leur incompréhension face à cette censure injustifiée et ouvertement qualifiée de misogyne.

Comment font les femmes astronautes lorsqu’elles ont leurs règles dans l’espace ? Depuis les quelques décennies qu’il explore l’espace, l’Homme est confronté à certains problèmes, notamment biologiques. Exemples de ces difficultés, les menstruations des femmes astronautes, qui compliquent leurs missions. SooCurious vous présente ce défi logistique et les moyens d’y répondre. Même si les femmes sont toujours sous-représentées dans les missions spatiales, puisque 89% des astronautes envoyés vers le cosmos depuis 1961 sont des hommes, 59 d’entre elles ont déjà voyagé dans l’espace. La question des menstruations dans cet élément si particulier n’a donc rien d’anodine et constitue même une problématique étudiée des scientifiques. Deux éminentes chercheuses ont mené une étude sur les menstruations dans le cosmos : Varsha Jain, gynécologue spécialiste de l’espace au King’s College de Londres, et Virginia E.Wotring, spécialiste en pharmacie et en astronomie au Baylor College of Medicine. Mais ce choix pose plusieurs problèmes, le premier étant logistique.

Les règles : en avoir ou pas ? Des questions et des réponses !!!! Lisez aussi l’article sur les coupes menstruelles Pourquoi les femmes ont-elles des règles ? Les règles sont un phénomène cyclique intimement lié à l’ovulation : Voici, schématiquement, ce qui se passe pendant le cycle menstruel : Un cycle menstruel, c’est le temps qui sépare le premier jour des règles du premier jour des règles suivantes. Rassurez vous, l’immense majorité des femmes n’a PAS un cycle de 28 jours mais ça ne les empêche pas d’être parfaitement saines et fertiles - même si certains médecins disent le contraire... En supposant que vous ayez un cycle régulier de 28 jours (mais le principe est le même, à quelques jours près, si votre cycle est de 25 ou de 35 jours), voici ce qui se passe : 1° Pendant la première partie du cycle (14 jours) les hormones fabriquées par l’ovaire préparent l’ovulation et épaississent l’endomètre (la paroi intérieure de l’utérus) ; 3° si la femme n’a pas eu de rapport sexuel non protégé à ce moment-là, l’ovocyte meurt au bout d’une journée. Non. Non.

Les scientifiques ont enfin compris pourquoi les femmes ont mal pendant leurs règles Les règles, ça fait mal, mais on n’a jamais vraiment su - ou cherché à savoir - pourquoi. Environ huit femmes réglées sur dix sont affectées par le syndrome prémenstruel (dit SPM, ou PMS chez les Anglo-Saxons), et doivent affronter douleurs abdominales, migraines, nausées, sautes d’humeur et autres joyeusetés dans les jours qui précèdent leurs règles. Les raisons biologiques de ces manifestations restaient jusqu’alors peu connues, mais une étude, publiée dans le Journal of Women’s Health il y a quelques jours, pourrait changer la donne. L’étude scientifique, menée sur 3 302 femmes et qualifiée de «révolutionnaire» par le quotidien britannique The Independent, suggère que ces symptômes sont provoqués par une inflammation aiguë, liée à la présence d’une protéine, la protéine C réactive, connue sous le nom de CRP. Des conséquences dans le traitement et la prévention du SPM Juliette Deborde

4 alternatives écologiques et non toxiques pour se protéger en période de menstruations Il n’est pas toujours évident de respecter l’environnement en toutes circonstances, surtout lorsqu’on est une femme en période de règles. Alors que les entreprises leaders sur le marché offrent des protections contenant des pesticides, d’autres proposent des alternatives 100 % écolos. Avez-vous déjà remarqué que la composition des protections périodiques n’est jamais indiquée sur la boîte ? Les multinationales leaders du « confort féminin » n’ont, en effet, aucune obligation d’afficher les composants des produits hygiéniques. Les leaders sur le marché, comme Procter & Gamble, restent bien évasifs sur le sujet. « Les fibres absorbantes de nos tampons sont principalement en coton, en rayonne de viscose ou un mélange de coton et de rayonne, et peuvent contenir du polyéthylène, du polypropylène et du polyester », répond Maud Smith, responsable communication pour Tampax et Always, les deux marques Procter & Gamble. Les protections périodiques ont également un impact sur notre planète.

Comment éviter les mauvaises odeurs pendant les règles Quand on a nos règles, on a la sensation de sentir le poisson pas frais. On a même parfois l’impression que c’est inscrit sur notre front. Qu’on se rassure, ce n’est pas le cas, mais ce n’est jamais agréable, en particulier lorsque l’on est en couple. Afin de mieux comprendre pourquoi nos menstruations ne sentent pas la rose, Taraneh Shirazian, assistant professeur au département de gynécologie a accepté de répondre au web magazine Refinery29. Voici les trois choses à retenir : Les règles ne sont pas seulement du sang Chaque fois que l’on rit, que l’on éternue ou que l’on fait du sport, on sent un écoulement de sang et on s’imagine que c’est la mer rouge. Le flux menstruel contient des bactéries, du mucus vaginal et du tissu (non pas comme celui de notre robe préférée). Plus le sang reste présent dans notre utérus, plus nos règles sentent fort. Les menstruations ne doivent pas sentir le poisson Lorsque l’on a des pertes de sang, on conserve de la moisissure à l’intérieur de notre vagin.

Ne plus avoir ses règles à cause de sa contraception : danger ou pas Pourquoi arrête t-on la pilule durant 7 jours ? A l’apparition de la pilule contraceptive, les femmes étaient hésitantes et mal à l’aise à l’idée de prendre la pilule en continu, sans avoir de période de « repos ». Continuer à avoir des pertes de sang les rassuraient sur le fonctionnement de leur propre corps… Ce réflexe est resté. Aujourd’hui pourtant, de plus en plus de moyens de contraception diminuent fortement ou stoppent carrément l’apparition des règles… Avoir ses règles avec la pilule Si on parle couramment des règles, ce terme est en réalité erroné. Les pertes rouges ne peuvent donc pas être appelées à proprement parler « règles ». Pourquoi a t-on des saignements sous pilule ? Ne plus avoir ses règles à cause de la pilule… Vous en rêvez mais est-ce que vous en voulez vraiment ? Selon l’étude publiée par « The European Journal of Contraception & Reproductive Health Care », 57% des femmes seraient ravies de ne plus avoir leurs règles qu’une fois tous les trois mois.

«Les règles, ça gêne au moins une fois dans leur vie toutes les sportives» En Chine, la nageuse Fu Yuanhui ne fait pas seulement parler d’elle pour ses grimaces, sa spontanéité atypique et sa soudaine notoriété. Depuis dimanche, et la malheureuse quatrième place de son équipe sur le 4x100 féminin dans la piscine olympique de Rio, la médaillée de bronze du 100 mètres dos, déjà adulée dans son pays, est devenue l’un des sujets les plus discutés en ligne du Twitter chinois, Weibo. Pas pour sa mauvaise performance dans le relais, plutôt pour ses propos sans détour pour tenter de l’expliquer. «C’est parce que j’ai eu mes règles hier» : la justification n’est pas anodine, et d’autant moins en Chine, où les «ragnagnas» sont tabous. Mais il n’y a pas qu’en Chine que les menstruations gênent. Loi du silence Le monde du sport n’échappe pas à cette loi du silence couleur rouge sang. Pourtant, les sportives sont peu nombreuses à ouvertement évoquer le sujet. En revanche, on connaît encore mal les conséquences des menstruations sur les performances des sportives.

Les règles des femmes, un tabou ? C'est un terrain médiatique et artistique à conquérir Les limaces, 2014 (Marianne Rosenstiehl) Vous connaissez tous les marronniers de la presse féminine : "le Point G, mythe ou réalité ?", "Êtes-vous clitoridienne ou vaginale ?" Mais un sujet universel, lui, semble encore tabou dans les médias : celui des règles. Quand American Apparel a lancé, en 2013, un t-shirt avec une image de Petra Collins, représentant en gros plan une femme se caressant pendant ses règles (et en plus avec des poils), les médias ont hurlé à la vulgarité. Aufeminin.com se posait des questions : "Qui aura le courage de le porter ? Sérieusement ? L'invisibilité sociale des règles L’objectif de la marque de vêtements était sans aucun doute de "créer le buzz", mais seules de très rares voix, dont la critique d’art Emilie Bouvard, dans Le Plus, avaient célébré la démarche féministe de l’artiste, et rappelé "l’invisibilité sociale" et artistique des règles et de la masturbation féminine. Shocking ? Se moquer des tabous ancestraux Cachez moi ces règles que je ne saurais voir ?

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