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Effet Dunning-Kruger

Effet Dunning-Kruger
Ce phénomène a été décrit au moyen d’une série d'expériences dirigées par les psychologues américains David Dunning (en) et Justin Kruger. Leurs résultats ont été publiés en décembre 1999 dans la revue Journal of Personality and Social Psychology[2]. Dunning et Kruger attribuent ce biais à une difficulté métacognitive des personnes non qualifiées qui les empêche de reconnaître exactement leur incompétence et d’évaluer leurs réelles capacités. Cette étude suggère aussi les effets corollaires : les personnes les plus qualifiées auraient tendance à sous-estimer leur niveau de compétence et penseraient à tort que des tâches faciles pour elles le sont aussi pour les autres. L'effet Dunning-Kruger est controversé et ne fait pas consensus au sein de la communauté scientifique[3],[4]. L'effet, ou du moins son explication originale de Dunning et Kruger, a été remis en question par d'autres études[5],[6],[7],[8] et comparaisons entre différentes cultures[9],[10]. Portail de la psychologie

https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Dunning-Kruger

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Animer un grand groupe : quels outils Les grands groupes nous contraignent-ils nécessairement à une approche "magistrale" et à une technique pédagogique basée sur les exposés et les diaporamas ? Cet article présente quelques techniques et des ressources qui montrent que des alternatives existent. Basées ou non sur des solutions numériques, elles créent d'autres formes d'interactions que celles qui prévalent dans les petits groupes et permettent un véritable apprentissage. Les classiques : les sous-groupes Le réflexe face à un grand groupe consiste à créer des groupes plus petits, et à leur confier soit la même tâche, soit des tâches différentes et complémentaires. biais cognitif – Science et Psychologie Car réfléchir c’est difficile Une des premières choses qu’on nous apprend lorsque les cours sur la psychologie commencent, c’est que notre précieux cerveau s’est développé au fil du temps (de l’histoire de l’espèce humaine, plus précisément) pour atteindre sa complexité et sa taille actuelle. Le cerveau et notamment l’esprit, sont caractérisés par des fonctions qui sont le produit de l’évolution, depuis des processus basiques comme l’attention, la perception ou la mémoire, jusqu’aux processus plus complexes comme le raisonnement ou les fonctions exécutives, qui servent à planifier les conduites, organiser la pensée, contrôler l’attention et réguler les émotions, entre autres.

Un nouveau type de développement professionnel : les Lesson Study Les Jugyo Kenkyu, ou Lesson Study, constituent une méthode d’enseignement-apprentissage qui a été développée au Japon dans les années 1890 et qui commence à gagner peu à peu les États-Unis et l’Europe, plus particulièrement la Suisse. Stéphane Clivaz, du Laboratoire Lausannois Lesson Study, présente cette méthode dans un article intitulé Les Lesson Study? Kesako?. Les Lesson Study (LS) « partent d’une difficulté à propos d’un sujet d’enseignement » que relève un groupe d’enseignants. Ces derniers analysent l’apprentissage visé, approfondissent la notion théorique en question et cherchent dans des ressources pédagogiques et didactiques les divers moyens d’enseigner cette notion afin de planifier ensemble une séquence d’enseignement.

Biais cognitifs en éducation : l’effet Pygmalion Plusieurs des jugements que nous posons au quotidien, bien qu’ils nous semblent réfléchis, sont en fait loin d’être rationnels et peuvent nous inciter à prendre de mauvaises décisions. Ces jugements erronés portent le nom de « biais cognitifs », et on en connaît jusqu’à maintenant quelque 250 différents. Bien que la profession enseignante encourage le développement de l’esprit critique chez ceux qui l’exercent, la relation apprenant-enseignant est propice à l’éclosion de certains de ces biais, et ceux-ci peuvent avoir des répercussions considérables sur l’apprentissage. Le diaporama pour une présentation orale (1/3) Nous avons tous le souvenir d’un intervenant dont le diaporama de 97 écrans avait fait sombrer la salle dans une profonde torpeur… Pourtant quelques règles simples à appliquer pourraient tout changer… Lorsque vous créez un diaporama, vous devez avoir deux objectifs en tête : Communiquer une information : par le fond,Mettre en valeur cette information : par la forme. Remarque : Entre ce que l’orateur souhaite dire, sait dire, pense à dire, peut dire et finalement dit… et ce que l’auditeur a entendu, a écouté, a compris… C’est 30 % du contenu initial qui est retenu dans le meilleur des cas !! Avant de vous lancer dans la conception de votre diaporama, demandez-vous à quoi va vous servir l’outil.

Et si on arrêtait avec les bulles de filtre? Une semaine avant le plus grand fiasco de la presse d’information américaine, abasourdie par l’élection de Donald Trump, le quotidien Le Monde publiait une enquête à charge, dénonciation sur une double page des bulles de filtre intitulée: « Facebook, faux ami de la démocratie ». Une fois encore, c’est un journal papier qui nous alerte sur le danger constitué par les réseaux sociaux. Sous couvert de promouvoir l’échange et de favoriser la discussion, ceux-ci nous enfermeraient en réalité dans une chambre d’écho, nouvelle caverne de Platon qui ne ferait que nous renvoyer indéfiniment notre reflet.

De la question des devoirs à l’apprentissage de l'autonomie dans le travail personnel, pistes et ressources pour la formation Sommaire Ce texte s'appuie sur la modélisation conçue par le centre Alain-Savary présentée dans le document "Concevoir des formations pour aider les enseignants à faire réussir tous les élèves", et notamment sur les cinq directions proposées pour concevoir la formation continue : Prendre conscience des inégalités générées par les devoirs à la maison et des ruptures didactiques entre les différents espaces/temps du travail personnel Réflexions d’un historien sur les fausses nouvelles de la guerre I[modifier] Les historiens ont suivi avec le plus vif intérêt les progrès accomplis au cours de ces dernières années par la psychologie du témoignage. Cette science est toute jeune ; à peine si elle a plus de vingt ans d’âge ; du moins il n’y a guère plus de vingt ans qu’elle a commencé à se constituer en discipline indépendante. Il est juste d’ajouter que la critique historique, plus vieille, lui avait frayé les voies. Les premiers témoins qui furent interrogés de façon rationnelle étaient des documents, maniés par des érudits.

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