background preloader

La problématique de l'appropriation culturelle

La problématique de l'appropriation culturelle
[Cet article est une traduction de « What’s Wrong with Cultural Appropriation? These 9 Answers Reveal Its Harm »] Donc vous venez d’arriver à une soirée d’Halloween. Vous pensez porter un costume d’enfer, mais à la place de vous complimenter, quelqu’un vous dit que votre costume est de l’appropriation culturelle. Et vous pensez que cette accusation est ridicule. Vous n’aviez pas d’intentions haineuses, donc vous ne voyez pas comment cela pourrait avoir un impact négatif. Si vous vous demandez quel est le problème à propos de l’appropriation culturelle, je vais vous l’expliquer. Poursuivez la lecture pour quelques explications sur pourquoi les gens pourraient s’énerver si vous empruntez quelque chose d’une autre culture. Ce qu’est l’appropriation culturelle (et ce que ça n’est pas) Pour faire court : l’appropriation culturelle, c’est lorsque quelqu’un adopte des aspects d’une culture qui n’est pas la sienne. En d’autres termes, le contexte compte. 1. 2. 3. 4. 5. Est-ce un blanc ? Surprise ! 6. Related:  Féminisme

Comment la testostérone vient aux hommes (et aux femmes aussi) «Effets du comportement de genre sur la testostérone chez les femmes et les hommes», annonce le titre de l’étude*. Minute: le mécanisme n’est-il pas censé fonctionner dans l’autre sens? La testostérone n’est-elle pas un facteur explicatif de certaines attitudes associées au genre masculin – forte compétitivité, agressivité marquée, moindre empathie? Les idées courantes vont globalement dans cette direction-là. Mais l’expérience réalisée par Sari M. van Anders, Jeffrey Steiger et Katherine L. Déroulement de l’expérience: des comédiens des deux sexes sont recrutés pour jouer un monologue mettant en scène un acte de pouvoir (en l’occurrence, le licenciement d’un subordonné). Conclusions? Le pouvoir rend antisocial Que fait, au juste, la testostérone? Plusieurs études reflètent par ailleurs le fait que les taux de testostérone s’associent à des différences comportementales. La libido en boucle Ce fonctionnement à deux voies est connu dans le domaine du sexe.

Petites notes sur l’appropriation culturelle | équimauves Concept du coup de clavier ici. C’est à l’arrache. Condensé de commentaires sur l’appropriation culturelle. Il s’agit ici d’une simple succession de notes sur pourquoi le sujet est important. L’appropriation culturelle n’est pas un échange culturel. L’appropriation culturelle c’est l’adoption ou le vol d’icônes, rituels, normes esthétiques et comportement d’une culture ou sous-culture par une autre. L’appropriation culturelle dérive de l’impérialisme, du capitalisme, de l’oppression et de l’assimilation. L’appropriation culturelle est violente et douloureuse parce qu’elle est une extension de siècles de racisme, génocide et/ou oppression (matérielle, discursive, idéologique). L’appropriation culturelle n’est pas non plus une façon acceptable de respecter les personnes de couleur et/ou d’honorer leur culture. Apprécier une culture n’est pas synonyme de s’approprier cette culture. Laura ajoute: « »blesser les gens ça arrive ». A voir ! Et cette confrontation: Une idée de ce que ça donne :

Genre : état des lieux La Vie des idées : « Gender studies », « théorie du genre », « théorie du gender », « théorie du genre sexuel » : les associations catholiques et les députés accablent ces théories de tous les maux, sans jamais les définir. Peut-on définir les gender studies, ou études de genre ? Laure Bereni : L’expression « études sur le genre » (on parle aussi, indifféremment, d’« études genre » ou d’« études de genre ») s’est diffusée au cours des dernières années en France pour désigner un champ de recherche qui s’est autonomisé dans le monde académique depuis une quarantaine d’années, et qui prend pour objet les rapports sociaux entre les sexes. La première réaction que m’inspirent les discours des contempteurs du genre, c’est qu’il est faux de laisser penser qu’il existerait une théorie du genre. Ce label utilisé par les adversaires des recherches sur le genre laisse entendre qu’il existerait un corpus idéologique homogène et doté d’une stratégie politique déterminée.

Mon identité n’est pas un costume : le phénomène d’appropriation culturelle – Lallab Pour Halloween, sorcières, fantômes et zombies seront de sortie... mais aussi indiens, danseuses orientales ou encore geishas. C’est une fête où l’on se déguise en ce que l’on souhaite et personne ne nous en tient rigueur, sauf que, même si l’intention n'est pas mauvaise, notre déguisement peut s’apparenter à de l’appropriation culturelle. On vous explique en quoi cela pose problème. Déjà, l'appropriation culturelle, qu’est-ce que c’est ? On le décrit comme un phénomène par lequel les membres d’une certaine culture s’approprient des éléments d’une autre culture. Ce qui peut s’apparenter à un simple costume/accessoire reste une réalité pour d’autres. Pourquoi l’appropriation culturelle n’est pas un compliment Cela participe à la banalisation de l’oppression Par exemple, les images ci-dessous, qu’est-ce qu’elles vous inspirent ? L’une est issue de la couverture du magazine ELLE, l’autre vient d’un défilé de mode de la marque américaine Victoria's Secret. Cette coiffe a une signification.

Sur le travail sexuel : une perspective féministe révolutionnaire Introduction Le débat actuel sur le travail sexuel parmi les féministes a davantage tendance à échauffer les esprits qu’à les éclairer. Les accusations de mauvaise foi fusent des deux côtés, les résultats de recherches sont mobilisés pour affaiblir la position adverse, même lorsque la validité de la recherche elle-même est limitée par ses méthodes et ses champs d’application. Les prises de position des travailleuses du sexe se voient accusées de chaque côté d’être naïves ou manipulées, selon la position respective que leur parole semble renforcer. Au cours de la dernière décennie, ce débat a été largement associé aux démarches pour légiférer sur le travail du sexe à partir d’objectifs féministes. Quand on s’engage dans une bataille politique, des pressions immenses mènent à simplifier à l’extrême les termes du débat. Quand on se penche sur les discussions, on se trouve tiraillée entre des descriptions très contradictoires de la prostitution, qui toutes semblent exactes.

Anthologie d’Andrea Dworkin : Souvenez-vous, résistez, ne cédez pas (Préface de Christine Delphy) Quand la jeune Andrea Dworkin publie son premier livre de théorie féministe, Woman Hating, en 1974, les « anciennes » – Kate Millett, Audre Lorde, Phyllis Chesler – saluent son ton « abrasif, extrême », sa « rapidité », sa « pureté », et une capacité unique à exprimer et à susciter la colère, toutes les colères. Colère de la victime, mais aussi colère de la femme-qui-ne-se-croyait-pas-victime-et-qui-se-reconnaît-pourtant-dans-la-photo-du-meurtre. Car c’est de cela qu’il s’agit dans l’œuvre de Dworkin : du meurtre, de l’anéantissement des femmes dans la sexualité masculine. Cette colère en provoque une autre : les hommes, toujours aux postes de commande des maisons d’édition, et parfois des voitures qui emmènent les conférencières féministes (c’est ainsi que Dworkin gagne sa vie), trouvent que trop c’est trop. Our Blood, son deuxième livre théorique, raconte dans l’introduction une partie de cet exil intérieur, de façon parfois comique. Christine Delphy, mars 2017 Notes de la préface : 1.

Comprendre la violence sexiste à l’ère du néolibéralisme Commençons par cette scène : un homme blanc nu poursuit, dans les couloirs d’un hôtel hors-de-prix situé à Manhattan, une femme noire sous-payée, demandeuse d’asile, dans le but de la forcer à avoir une relation sexuelle avec lui. L’homme, vous l’aurez compris, est alors le directeur du Fonds Monétaire International (FMI), et l’homme politique français, Dominique Strauss-Kahn. La femme, qui a alors 33 ans, est bien Nafissatou Diallo, femme de chambre de l’hôtel où résidait Strauss-Kahn, et qui cherche alors asile aux États-Unis loin de sa Guinée natale, une ancienne colonie française. Bien que toutes les accusations de viol et d’agression qui pesaient sur cet ancien chef du FMI aient été abandonnées, il a eu à en payer ce qu’on peut considérer comme un prix fort – ceci incluant, parmi bien d’autres choses, sa démission et un dédommagement financier conséquent versé à Mme Diallo. Cette scène devrait constituer un symbole de notre temps. Cet article entend développer cette hypothèse.

Repenser l’oppression des femmes La dernière décennie a connu un foisonnement extraordinaire d’analyses et de débats marxistes-féministes. L’ouvrage récent de Michèle Barrett, Women’s Oppression Today, est une tentative ambitieuse de présenter et de synthétiser ces recherches. Par le biais d’un dialogue avec les courants les plus influents de la pensée socialiste-féministe, Barrett cherche à élaborer, sans réductionnisme ni idéalisme, une analyse marxiste du rapport entre l’oppression des femmes et l’exploitation de classe au sein du capitalisme. Dans quelle mesure l’oppression des femmes se construit-elle indépendamment des opérations générales de la production capitaliste ? Les approches marxistes-féministes qui ont adopté le concept de patriarcat comme outil analytique se sont justement souciées d’intégrer le fait du pouvoir masculin à une analyse de classe. Le détail de la critique de Barrett Le capitalisme et la famille-ménage Comme le conclut Barrett, Les problèmes de l’approche de Barrett

Le genre dans les sociétés égalitaires Introduction Les représentations populaires des relations hommes-femmes dans les sociétés primitives se résument à l’image de l’« homme des cavernes » de la BD du New Yorker, une massue à la main et tirant sa femme par les cheveux. À un niveau plus élevé, supposé scientifique, les écrits de Robert Ardrey, Desmond Morris et d’autres renforcent cette image. On a beaucoup écrit sur le fait que nos ancêtres primates se tournaient vers la chasse comme complément à la cueillette de produits alimentaires d’origine végétale. Jusqu’à récemment, quelques peuples, non atteints par l’industrialisation, vivaient largement de la cueillette de végétaux sauvages et de la chasse. Les gens ne suivaient pas un leader unique, mais participaient à l’élaboration des décisions – des codes soulignaient l’importance de faire taire les animosités et de restreindre la jalousie et la colère. Les femmes dans les sociétés sans classes Les Innus (Montagnais Naskapi) Traduit de l’anglais par Jean-Alain Thomas

Voyageuses, mères ou guerrières, les Européennes de la préhistoire intéressent enfin les archéologues L'ADN ne mentirait pas. Les enquêteurs/enquêtrices du 21ème siècle ont fait parler les génomes mitochondriaux qui ont traversé le temps, entre 40 et 50 siècles, dans des sépultures bavaroises, au coeur d'une verte vallée, celle de la Lech, près de Augsburg. Ce creux tranquille est propice aux fouilles archéologiques et recelle des trésors humains dont les technologies modernes parviennent à exraire la substantifique moelle, celle qui permet de remonter l'histoire de l'humanité, en particulier de ses mouvements. Et de ces restes, des archéologues/généticiens allemands, tirent une hypothèse, déjà proposée par d'autres, mais cette fois étayée par des exemples plus nombreux : entre 2500 et 1700 ans avant Jésus Christ, durant environ 800 ans, les femmes de cette région seraient pour la plupart venues d'ailleurs. Une découverte qui enthousiasme les internautes féministes : "Aujourd'hui, nous savons donc qu'à l'âge de bronze, les femme voyageaient tandis que les hommes restaient à la maison.

Roseaux — L’égalité dans la différence CW : transphobie, intersexophobie, cissexisme, hétérosexisme N.B. : Le féminisme auquel ce magazine adhère est un féminisme inclusif : il ne concerne ainsi pas seulement les femmes cisgenres, blanches, hétérosexuelles, neurotypiques et valides (liste non exhaustive). Contrairement à la forme de féminisme dont je vais vous parler aujourd’hui. Pour faire simple, le féminisme essentialiste – au sens sociologique du terme – part du principe que les femmes et les hommes sont différent·e·s, et ce, dès la naissance. Le sexe assigné à la naissance constitue le point de départ d’une longue liste de critères définissant d’une part les femmes, et de l’autre les hommes. Vous trouverez à la fin de cet article une liste de sites féministes essentialistes, sur lesquels vous retrouverez l’argumentation que je dénonce ici. Une transphobie et une intersexophobie assumées La conséquence la plus immédiate de ce positionnement est une transphobie tout à fait assumée (un exemple assez représentatif ici).

Mort de Kate Millett, la grande féministe qui remettait Freud à sa place « La Politique du Mâle » l'avait propulsée de thésarde à l'université de Columbia en théoricienne centrale de la deuxième vague féministe. Kate Millett est décédée ce mercredi 6 septembre d'une crise cardiaque, à Paris, à l'âge de 82 ans. Elle y fêtait son anniversaire avec son épouse, la photographe Sophie Keir. Née à Saint-Paul dans le Minnesota en 1934, une ville «où il est plus agréable de revenir que de grandir», confiera-t-elle à «L’Obs», elle est la cadette de trois filles. Elle assiste aux cours de l'université du Minnesota, avant qu'une riche tante lui paye des études à Oxford. Sexe, islam, féminisme… grand entretien avec Leïla Slimani « La Politique du Mâle », tiré de sa thèse à Columbia, est publié en 1970 aux Etats-Unis. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. "Le monde appartient aux hommes" « L'Obs » l'avait rencontrée à l'occasion de la sortie française de son livre en 1971. Avant d'expliquer comment son ouvrage lui est venu tout naturellement: Amandine Schmitt

Soudan : Fatima Ahmed Ibrahim, féministe, communiste et musulmane, partie en silence Comme trop souvent encore, un écart infini sépare l’immense œuvre accomplie par des femmes et leur niveau de notoriété. La disparition de Fatima Ahmed Ibrahim vient nous le rappeler. Pionnière dans la lutte pour le droit des femmes au Soudan, elle est décédée, le 12 août 2017 à Londres, à l’âge de 88 ans dans un silence assourdissant. Yves-Gonzales Quijano enseignant-chercheur à l’université Lumière Lyon 2 – GREMMO n’a pas manqué de le souligner sur son blog. « Alors qu’en Grande-Bretagne, le Guardian et le Times lui ont chacun consacré une longue nécrologie, écrit-il, on ne trouve pas une ligne dans la presse francophone – si j’en crois Google – pour évoquer la Soudanaise Fatima Ahmed Ibrahim (…) » Il n'a pas été « aisé » pour ce chercheur de rédiger une biographie sur cette figure du féminisme, tant le peu de sources existantes sur elle, essentiellement en langues arabe et anglaise, sont ténues. Activiste précoce, alliant féminisme et foi Fatima Ahmed Ibrahim Exilée au Royaume-Uni

Le sexisme est profondément ancré dans le cerveau - Sciencesetavenir.fr Les clichés ont la vie dure. Surtout lorsqu'ils sont profondément ancrés dans le cerveau. Des chercheurs italiens, de l'Université de Milan-Bicocca, ont étudié le cerveau de 15 étudiants confrontés à des stéréotypes de genre afin de trouver des marqueurs électrophysiologiques communs. Comme une erreur linguistique Pour analyser cela, les scientifiques ont enregistré l'activité électrique cérébrale (via l'électroencéphalogramme ou l'EEG) de volontaires confrontés à la lecture de 240 affirmations violant ou non des stéréotypes de genre. La zone du cerveau la plus active dans la représentation du préjugé sexuel est le cortex préfrontal moyen droit (en haut) et la jonction temporo-pariétale gauche (gyrus supramarginal, (en bas). © Neuroscience

Related: