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Histoire des femmes

Histoire des femmes
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la perspective féministe, jusqu'au milieu du XXe siècle, les sociétés occidentales accordent un traitement favorisant les hommes et assujettissant[5] les femmes, tant au point de vue du droit que des usages et coutumes. En effet, les traditions accordent une importance particulière au rôle social de femme au foyer, qui doit se consacrer aux tâches ménagères, à la reproduction et à l'éducation des enfants. Notons cependant que la dévalorisation implicite de ce rôle de "femme traditionnelle" n'est que récente, liée au poids grandissant pris par la sphère économique dans le monde [réf. nécessaire]. Par ailleurs, ce rôle de femme au foyer n'exclut pas l'exercice d'une profession, notamment depuis la révolution industrielle. L'idée de l'égalité des sexes ne s'impose ainsi que récemment, mais les femmes ont su bien avant tirer parti de conditions historiques pour s'affranchir des contraintes et différences qui leur sont imposées. Related:  Histoire des femmes

Condition féminine Du point de vue des sciences sociales, la condition féminine décrit la position des femmes dans l'organisation sociale. Ainsi, cet article traite des différences de traitement entre les femmes et les hommes dans la société. Un éclairage fort sur la situation des femmes dans le monde est apporté par l'Organisation des Nations unies (ONU), à partir de 1977, avec la Journée internationale des droits des femmes (ou Journée internationale des femmes) ; elle a lieu le 8 mars chaque année et c'est l'occasion d'un bilan mais aussi de mettre en lumière des revendications[1]. L'ONU avait précédemment créé une Commission de la condition de la femme et compte également une Entité des Nations unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, dite ONU Femmes. Depuis 2011, une journée des filles a également lieu chaque année le 11 octobre[2]. Les femmes représentent environ la moitié des humains dans le monde. Quelques définitions[modifier | modifier le code]

Chasse aux sorcières Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un résumé de 1533 relatant l’exécution d’une sorcière accusée d’avoir brûlé la ville de Schiltach en 1531. La chasse aux sorcières est la recherche et la condamnation de personnes accusées de pratiquer la magie noire. Contexte[modifier | modifier le code] La croyance à la sorcellerie ne peut se comprendre qu'en se replongeant dans les mentalités anciennes. Cette chasse aux sorcières fait parfois intervenir la justice criminelle. Le christianisme a généralement estimé qu'il s'agissait d'une superstition païenne, car dans sa doctrine aucun être humain n'a le pouvoir de commander aux démons. Des chasses aux sorciers ont eu lieu en Europe avec des hauts et des bas jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, principalement entre 1580 et 1630, faisant au total à travers les siècles un nombre considérable de victimes, qui reste cependant très difficile à estimer puisqu'on n'a peu de traces écrites des lynchages spontanés. L’émancipation féminine ?

Statut des femmes à l'époque mérovingienne Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Continuités par rapport à l'Empire romain[modifier | modifier le code] Les Mérovingiens règnent sur un peuple principalement composé d'individus que les textes législatifs désignent comme Romains. À l'instar des autres rois barbares, les souverains mérovingiens prennent soin de conserver l'ancienne législation impériale et ordonnent que chaque individu soit jugé en fonction de son identité ethnique[1]. C'est le principe de personnalité des lois. De la même façon, les droits romain et franc s'accordent sur les contraintes liées au mariage (limites d'âge, interdiction du mariage consanguin...) - les filles peuvent être mariées à l'âge de 12 ans, contre 15 pour les garçons[2] - même s'ils diffèrent sur le plan du transfert des biens. Droits et devoirs[modifier | modifier le code] Une image déformée[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Reines mérovingiennes[modifier | modifier le code]

Place des femmes en Grèce antique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’épopée homérique[modifier | modifier le code] L'Iliade et surtout l'Odyssée, quand ils ne dépeignent pas des combats et des banquets royaux, comprennent de nombreuses scènes de la vie quotidienne, où les femmes sont sur le devant de la scène. Le caractère historique de ces descriptions est évidemment sujet à caution : cependant, il semble probable que le ou les poètes auteurs de ces deux épopées ait tiré son inspiration, dans ces passages, de la vie quotidienne de son époque, au VIIIe siècle av. J. Fresque de « la Parisienne », palais de Cnossos Les femmes des rois homériques sont aussi des reines. Enfin, elles sont des maîtresses de maison, régissant l'οἶκος / oikos, c'est-à-dire la maison, le domaine. Autour de l'épouse légitime gravitent les servantes et les concubines. Les siècles submycéniens et l'époque archaïque[modifier | modifier le code] Témoignages archéologiques[modifier | modifier le code] À Gortyne[modifier | modifier le code]

Place de la femme dans l'Égypte antique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La place faite à la femme dans l'Égypte antique (pré-hellénistique) peut paraître surprenante de « modernité » si on la compare à celle qu'elle occupa dans une majorité de sociétés contemporaines et postérieures. Bien qu'homme et femme aient traditionnellement des prérogatives bien distinctes dans la société, il semble qu'il n'y ait pas eu de barrière infranchissable en face de celles qui désiraient s'éloigner de ce schéma. La société égyptienne reconnaît à la femme, non seulement son égalité à l'homme, mais son indispensable complémentarité qui s'exprime notamment dans l'acte créateur. Ce respect s'exprime clairement dans la morale et la théologie égyptienne, mais il est certes assez difficile de déterminer son degré d'application dans la vie quotidienne des Égyptiens. On est loin de la condition féminine en Grèce antique, où la femme était considérée comme « une éternelle mineure ». La femme dans la littérature[modifier | modifier le code]

Gynocratie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une gynocratie ou gynécocratie est un régime politique dans lequel le pouvoir est exercé par des femmes. Définition[modifier | modifier le code] Le terme « gynocratie » vient du grec : gunê, « femme » et cratos, le pouvoir. Souvent confondu avec le matriarcat, il ne s'agit que d'un modèle théorique. Exemples fictifs[modifier | modifier le code] En mythographie[modifier | modifier le code] En dramaturgie[modifier | modifier le code] L'Assemblée des femmes, pièce d'Aristophane, 392 Bande dessinée[modifier | modifier le code] Les maîtresses de la cité de Malka de la bande dessinée Le Pays sans étoile (1971), série Valérian, agent spatio-temporel, sont des gynocrates au pouvoir absolu sur les hommes. Dans le tome 2 de Pascal Brutal de Riad Sattouf situé dans un futur proche, une gynarchie a remplacé la monarchie en Belgique. Littérature[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code]

Matriarcat Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Histoire et significations de la notion[modifier | modifier le code] En anthropologie, il est distingué une société matrilocale : l'époux va habiter dans le village de l'épouse,d'une société matrilinéaire où la transmission du statut social avec nom et fortune passe par la lignée maternelle. Une société matriarcale est à la fois matrilocale et matrilinéaire. Charles Fourier considérait le « matriarcat » dans son sens de « société matrilinéaire » comme la troisième de ses sept périodes de « l'enfance du genre humain », succédant à la « sauvagerie » et précédant la « barbarie ». Johann Jakob Bachofen utilisa peu après le terme dans son sens actuel de société humaine où la dominance aurait été exercée par les femmes et fondée sur le concept du « droit maternel », c'est-à-dire sur un statut issu de la maternité. Le matriarcat selon l'évolutionnisme social[modifier | modifier le code] Les origines du matriarcat[modifier | modifier le code]

Zhenotdel Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Affiche de propagande du Zhenotdel. Le Zhenotdel (en russe: Женотдел), le département des femmes du Secrétariat du Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique, était le ministère du Parti communiste russe consacré aux affaires féminines dans les années 1920. Histoire[modifier | modifier le code] Le Zhenotdel est créé par deux révolutionnaires féministes russes, Alexandra Kollontaï et Inès Armand, en 1919. Il est supprimé en 1930, conformément à l'idée dominante que les problèmes des femmes avaient été résolus. Sources[modifier | modifier le code] (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Zhenotdel » (voir la liste des auteurs)

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