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INTERLIGNES n°45 - « Est-ce qu'ils apprennent ? »

INTERLIGNES n°45 - « Est-ce qu'ils apprennent ? »
Ce numéro 45 aborde la vaste question des procédures pédagogiques qui aboutissent à l’acte d’apprendre des élèves. Si, en théorie, le choix dépend surtout de la représentation que l’enseignant a de l’apprendre, sur le terrain il lui est parfois difficile d’expliciter certains choix. Pourquoi certaines démarches sont-elles bannies et d’autres largement répandues alors qu’elles font toutes globalement apprendre, à certaines conditions ? Ce numéro se propose de faire le point sur les représentations de l’acte d’apprendre, les processus d’apprentissage ainsi que sur les pratiques pédagogiques. "En décembre 2000, le numéro 27 d’interlignes « Enseignement et apprentissage au lycée professionnel » invitait déjà à réfléchir aux procédures pédagogiques les plus efficaces pour mettre les élèves au travail. Françoise Bollengier, Professeure honoraire, formatrice de lettres - Françoise Girod, IA-IPR honoraire chargée des lettres-histoire-géographie Couverture interlignes n°45 Sommaire : Hommage Related:  apprendreapprendre

Meirieu : Le plaisir d'apprendre Avec "Le plaisir d'apprendre", Philippe Meirieu nous donne un beau livre. Contre l'utilitarisme scolaire, il rappelle les exigences culturelles du métier et invite l'Ecole à chercher dans la culture les remèdes à l'ennui. Douze personnalités (F. A qui ce livre est-il destiné ? Il faut lire les pages où Philippe Meirieu explique ce qu'est le bonheur d'apprendre, "le seul événement qui fait grandir un être : quand il accède à la compréhension du monde. Mais pour Philippe Meirieu, cette passion est toute d'exigence. A l'appui de sa thèse, P. Ce "Manifeste" de Philippe Meirieu est évidemment une réflexion sur l'enseignement. Philippe Meirieu, Manifeste. Meirieu : "Les valeurs de l’École et celles de la société s’éloignent de plus en plus. " Si nous ne voulons pas abandonner nos enfants à la sous-culture des « joueurs de flûte » qui les traitent essentiellement comme des « cœurs de cible », il faut bien se reposer la question du « plaisir d’apprendre »". Sans doute un peu tout cela.

Comment tout mémoriser rapidement avec les répétitions espacées Comment mémoriser mes cours ? Comment retenir du vocabulaire anglais ? Des formules de mathématiques ? Des théorèmes de physique ? Essayez les répétitions espacées ! Voilà le genre de question qui hante le cerveau des étudiants de tout âge et de toute condition ! Répétitions espacées : grâce à la courbe d’oubli d’Ebbinghaus En 1885, Hermann Ebbinghaus publiait son livre « La mémoire. Cette courbe montre sans pitié que nous apprenons très vite. Si on étudie un sujet à fond, une seule fois, sans révision, il est impossible de retenir à long terme. Cela explique aussi pourquoi les étudiants qui s’y prennent à la dernière minute peuvent réussir un examen le lendemain ou le surlendemain. L’impact des répétitions espacées sur la mémoire à long terme Alors, est-ce sans espoir ? Non. Cette théorie suppose que, lorsque nous étudions quelque chose de neuf, nous en retenons la majeure partie pendant un temps très court. Que se passe-t-il lors de ces répétitions ? Mais attention ! 1. 2. Comment ?

Marcel LEBRUN : n'opposons pas le cours traditionnel et la classe inversée. Marcel LEBRUN, docteur en sciences est professeur en technologies de l'éducation et conseiller pédagogique à l'Institut de Pédagogie Universitaire et des Multimédias de l'Université Catholique de Louvain.Il accompagne en particulier les enseignants dans la mise en place de dispositifs techno-pédagogiques à valeur ajoutée pour l'apprentissage. Auteur de plusieurs ouvrages sur les rapports entre technologies et pédagogies, il vient de publier avec Julie LECOQ un des ouvrages (Canope, 2015 )les plus exhaustifs disponibles aujourd'hui sur la pédagogie de la classe inversée dont chacun s'étonne de l'engouement remarquable qu'elle suscite parmi les enseignants qui innovent dans les pratiques pédagogiques à l'ère du numérique.Les auteurs proposent une réflexion sur le statut du savoir et la modification de la relation entre enseignant et apprenant que la société numérique accélère. Au contraire, une démarche hybride est souhaitable. Claude TRANVice-Président de l'An@é

Cartographie numérique pour débutant – Isidore et Ganesh Depuis que j’étudie le numérique et ses applications dans le domaine du patrimoine, je suis très attirée par la question de la cartographie, sans avoir jamais eu l’occasion de véritablement m’y plonger. Mes premières expériences ont été assez laborieuses, sinon des échecs cuisants. Les outils sont pléthore et il faut quelques prérequis techniques de bases pour s’y retrouver. Cartographie numérique ? Vocabulaire de survie Les éléments de base d’une carte numérique interactive sont le fond de carte, les calques, les POI (« Points of Interest » soit des marqueurs, lignes, polygones) et les coordonnées géographiques. les fonds de carte : c’est le plan de base sur lequel sont placés les points d’intérêt. L’internaute qui s’intéresse à la cartographie numérique entendra aussi beaucoup parler de SIG (système d’information géographique : système d’information conçu pour recueillir, stocker, traiter, analyser, gérer et présenter tous les types de données spatiales et géographiques). Utiliser CSV

Réussir un débat Détails Catégorie parente: Fiches-méthodes Catégorie : Vers le Bac Mis à jour le vendredi 9 septembre 2011 21:18 Publié le mercredi 7 septembre 2011 13:02 Objectifs : - apprendre à argumenter- prendre la parole en public- apprendre à évaluer une prestation orale argumentée Modalités : La question du débat et le dossier documentaire sont fournis au moins une semaine avant aux élèves sans qu’aucun ne sache s’il sera jury ou équipier. Déroulement : Deux équipes (5 - 7 élèves) et un jury (5 – 6 élèves) sont constituées. Jury : Le président de jury lance le débat en posant une question simple à l’une des deux équipes puis il n’intervient plus (sauf dans les cas extrêmes). Matériel :- 2 montres chronomètres (une pour les rounds, une pour les temps morts)- 1 cloche ou sonnette pour sonner les rounds et les temps-morts. Il est préférable de faire le débat en demi groupe ; en classe entière la moitié de la classe est spectatrice. Critères d’évaluation du jury :

Mes 14 outils indispensables pour apprendre efficacement Dans le cadre professionnel, j’accompagne plusieurs enfants dans leurs apprentissages. J’avais envie de partager avec vous les 14 outils incontournables que j’utilise pour les aider à apprendre efficacement et à prendre plaisir dans leurs apprentissages. Ce sont des méthode et des outils qui pourraient être enseignés à l’école pour apprendre, réviser et mémoriser plus facilement et avec plus de plaisir. 1. Le Mind Mapping Hélène Weber (auteur de l’ouvrage Objectif mémoire) définit une Mind Map® comme un outil d’organisation des informations qui favorise à la fois leur compréhension et leur mémorisation. Mind map des questions ouvertes. Le Mind Mapping est un outil qui facilite la compréhension à travers le : respect du fonctionnement naturel du cerveau (par associations d’idées),la mise en lien visuel des idées. Hélène Weber ajoute que l’élaboration d’une Mind Map® oblige le cerveau à trier, sélectionner, organiser, structurer et mettre en lien les informations d’un contenu. 2. 3. 4. 5. 6.

De l'intérêt des objectifs pédagogiques L’objectif pédagogique, c’est « ce que l’apprenant sera capable de faire à l’issue de la formation ». Il concerne donc les apprentissages, tandis que l’objectif opérationnel a pour objet les transferts visés en situation professionnelle. L’objectif pédagogique est un incontournable de la formation de formateurs, un élément essentiel du « contrat » entre le formateur et ses apprenants. Et pourtant, il reste souvent mal utilisé, plus « figure de style » que véritable outil pour la conception pédagogique. Une vision « néo taylorienne » ? Les objectifs pédagogiques font leur apparition avec l’enseignement programmé, de Skinner. D’où leur formulation : « Etre capable de… (verbe à l’infinitif qui exprime l’action qui doit être menée par l’apprenant)« A partir de », « en tenant compte de »… (éléments caractérisant les données d’entrée, l’environnement dans lequel le comportement sera observé)« Avec tel niveau de performance » (éléments caractérisant les critères d’évaluation)

Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ? Au plus près des besoins de l’enfant – Accompagner l’élève Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ? Un texte de Daniel Calin À l’école, les erreurs ont longtemps été des fautes. Elles n’étaient pas considérées comme des occasions d’apprendre, mais comme les bases de l’évaluation. Quel est le problème ? Selon le modèle pédagogique actuellement dominant, le terme même de faute serait à proscrire, du fait de sa connotation morale négative. Alain anticipe ainsi remarquablement sur la philosophie bachelardienne, dont on s’accorde d’ordinaire à faire l’inspiratrice des pédagogies de l’erreur(3). Qu’on ne s’y trompe cependant pas. Il est d’ailleurs loin d’être assuré que la substitution de la sanction des fautes par un travail de rectification des erreurs évite de blesser l’élève. Le problème essentiel ici n’est pas d’adoucir la relation à l’élève. Daniel CalinSeptembre 2006 Propositions bibliographiques Alain (1932), Propos sur l’éducation, P.U.F., Paris.Astolfi J. Notes

De la transmission à la pollinisation des savoirs | Le blog de C-Campus La loi de 1971 a imposé une représentation de la formation fondée sur la transmission. Cette représentation est aujourd’hui caduque et détourne les énergies des pédagogues. Il est urgent de changer de paradigme en passant de la transmission à la pollinisation des savoirs. Les recherches sur les apprentissages informels nous l’ont démontré depuis longtemps : les personnes apprennent de multiple façons en tout lieu et en tout temps. La formation n’est qu’une modalité d’apprentissage parmi d’autres. Le sachant transmettant ses connaissances à des apprenants dans un cadre formel (salle de formation, tutorat, e-learning, etc.) est peut-être le modèle pédagogique dominant, mais il n’est pas le seul. Pour une autre vision de l’apprentissage : la pollinisation des savoirs Ces apprentissages dits informels reposent sur une logique de pollinisation. Comme il existe des insectes pollinisateurs, certains équipiers peuvent jouer un rôle plus ou moins important dans la pollinisation des savoirs.

Apprendre : en soi, seul et avec les autres Le précédent billet était l’occasion de vous présenter la genèse d’un schéma présentant comment nous apprenons. Je le reprends aujourd’hui pour mettre en avant quelques caractéristiques de l’apprentissage et des dispositifs de formation. La nouvelle version du schéma est présentée ci-dessous. apprendre : en soi, seul et avec les autres 1 – Les différentes profondeurs de l’apprentissage Ce schéma permet de mettre en avant les différents niveaux de profondeur de l’apprentissage : en profondeur : cela englobe principalement la mémorisation, qui est de l’ordre de l’intime et ne se maîtrise pas complètement (peut-être y a-t-il d’autres aspects à prendre en compte, je suis preneur de tous vos éclairages).en soi : ce sont toutes les activités de réflexion que nous pouvons avoir. 2 – impact sur un dispositif de formation Ce schéma permet de repérer explicitement la limite d’accès d’un dispositif de formation. Le travail de formalisation des connaissance doit aider chacun à mieux apprendre.

Enseigner plus explicitement : l'essentiel en quatre pages Ce que dit le prescrit Le référentiel de l'Éducation prioritaire (« enseigner plus explicitement les compétences que l’école requiert pour assurer la maitrise du socle commun »), comme les programmes 2015 des cycles 2, 3 et 4, avec de nombreuses occurrences du terme «explicite», s’accordent sur la nécessité « d’enseigner plus explicitement ». Nombre de modalités sont recommandées au fil des pages : expliciter des techniques, des pratiques, des attentes, des règles, des stratégies, des démarches, des savoir-faire, des implicites dans la compréhension des textes, des connaissances préalables aux apprentissages... Autant d’ambitions à confronter aux contraintes des situations de classe… Mais quelle en est la genèse conceptuelle ? Des cadres théoriques différents Depuis quelques années, le vocable « pédagogie explicite » est utilisé par plusieurs courants de recherche au risque de malentendus : Les savoirs scolaires ne sont pas une somme de connaissances à accumuler dans la tête des élèves.

Numérique, notre attention en question Les innovations technologiques suscitent toujours de profondes inquiétudes quant à leurs conséquences sur l’être humain et la vie économique et sociale. Ce fut particulièrement le cas lorsqu’apparurent de nouveaux moyens de communication tels que l’imprimerie, le téléphone, la radio, ou encore la télévision. Aujourd’hui, c’est le développement massif des technologies numériques (Internet, téléphone mobile, messagerie électronique, etc.) qui soulève un ensemble d’interrogations et de craintes concernant leurs effets sur la cognition, l’activité humaine et la vie sociale. L’une d’elles part du constat que nous vivons à présent dans un environnement numérique caractérisé par une surabondance informationnelle, une multiplication massive des sollicitations et une (tentative de) captation croissante de l’attention par ou à travers ces technologies. Il est possible de distinguer dans ce vaste corpus deux perspectives différentes. L’attention à l’épreuve de la révolution numérique

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