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1882, Metchnikoff et la phagocytose - Corpus - réseau Canopé

Dans les dernières années du XIXe siècle, un débat virulent oppose les tenants de l’immunité cellulaire (France) et ceux de l’immunité humorale (Allemagne). Pour se défendre des agressions extérieures, un organisme ferait intervenir soit des cellules spécialisées, soit des substances solubles dans le sang. C’est le zoologiste russe Elie Metchnikoff (1845-1916) qui tranche, temporairement en 1882, la controverse en découvrant la phagocytose. Sa découverte est reconnue par la communauté scientifique, du moins celle des cellularistes.Quelques années plus tard, au sein de l’institut Koch à Berlin, les scientifiques s’intéressent à la genèse de certaines maladies infectieuses (diphtérie, tétanos, tuberculose) et à la façon dont le corps s’en défend. Ils découvrent que le sang contient des substances, les antitoxines, qui inactivent spécifiquement certaines toxines produites lors de ces infections. Des substances solubles dans le sang assurent donc aussi l’immunité.

https://www.reseau-canope.fr/corpus/video/metchnikoff-et-la-phagocytose-138.html

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La réaction inflammatoire - Corpus - réseau Canopé L'inflammation est une réaction innée de l'organisme, déclenchée en réponse à un traumatisme (brûlure, piqûre) et/ou à une agression par un pathogène (bactéries, par exemple). Cette réaction de défense, caractérisée, au niveau de la zone lésée, par l’existence couplée d’une rougeur, douleur, chaleur, d’un gonflement, repose essentiellement sur l’intervention de cellules différenciées du système immunitaire (les macrophages, les cellules dendritiques, les mastocytes…).Par leurs actions coordonnées, ces cellules sont capables d’interagir avec les éléments à neutraliser.

La mémoire immunitaire - Corpus - réseau Canopé L'immunité adaptative permet de lutter contre les antigènes en mobilisant les lymphocytes immunocompétents. Lors de la mise en place de la réponse immune, une partie des lymphocytes sélectionnés et activés ne se différencie pas en cellules lutteuses mais forme un réservoir de cellules mémoires dont la durée de vie est importante. Ces cellules gardent en mémoire le premier contact établi avec l'antigène. Ces lymphocytes B et T mémoires, spécifiques d'un antigène, peuvent être mobilisés lors d'un contact ultérieur avec le même antigène ou son peptide antigénique.

Bilan Activité 5 : L'immunité adaptative L’immunité innée constitue une première ligne de défense naturelle contre des éléments menaçant l’intégrité de l’organisme. Cette immunité peut être complétée, chez les vertébrés, par l’immunité adaptative dont l’assise repose sur la mobilisation spécifique de cellules immunocompétentes : les lymphocytes T et les lymphocytes B. La lutte contre un antigène endocellulaire (virus de la grippe par exemple) recrute ainsi des lymphocytes particuliers : les lymphocytes T8 et les lymphocytes cytotoxiques. Ces derniers sont capables, après avoir été activés, de reconnaître puis lyser spécifiquement une cellule infectée affichant à sa surface un peptide antigénique.

La phagocytose est l’un des processus biologiques les plus importants de notre organisme. On pourrait la définir comme étant la capacité d’une cellule à « absorber » ou à ingérer d’autres éléments d’une taille supérieure ou égale à 0,5 μm. La phagocytose est une fonction spécialisée, que seuls quelques types de cellules peuvent réaliser : il s’agit principalement des monocytes, des macrophages, des cellules dendritiques et des neutrophiles, que l’on regroupe sous le nom de phagocytes professionnels. D’autres cellules comme les cellules endothéliales possèdent également cette fonction, mais elle est beaucoup moins importante que chez les types de cellules précédemment cités. @130 ans de l'Institut Pasteur, piqûre de rappel Le 14 novembre 1888, à 13h, le président Sadi Carnot inaugurait les deux bâtiments pavoisés de tricolores, premiers édifices sortis de terre de l’Institut antirabique de Paris, qui deviendra très rapidement l’Institut Pasteur. La légende raconte que Louis Pasteur, trop ému, n’a pu lire son discours qu’il a confié à son fils. 130 ans après, l’Institut Pasteur est un réseau d’établissement mondial, présent dans 33 pays, qui emploie 23 000 personnes dont 1500 chercheurs, qui travaille en collaboration avec l’Organisation Mondiale de Santé et a vu 10 de ses chercheurs récompensés par le Prix Nobel. Ce sont ces 130 ans d’histoire que nous nous proposons de vous raconter. 130 ans de l’Institut Pasteur : piqûre de rappel : c’est l’histoire prophylactique qui va occuper La Méthode scientifique pour l’heure qui vient. Le reportage du jour

Le sida : le corps - Corpus - réseau Canopé La contamination par le VIH peut s’opérer de différentes manières : par voie sexuelle, sanguine et/ou par voie materno-fœtale. Après contamination, le virus, parasite cellulaire obligatoire, infecte rapidement ses cellules hôtes, notamment les cellules CD4+, pièces maîtresse du système immunitaire. Dans ces cellules, le VIH peut, en détournant la machinerie cellulaire, se répliquer et faire bourgeonner de très nombreuses copies virales. Cette dernière phase coïncide avec l’effondrement des défenses immunitaires caractérisant l’état d’immunodéficience.Ce stade clinique est celui où les agents infectieux opportunistes peuvent coloniser l’organisme affaibli, favorisant l’apparition et le développement de maladies dites opportunistes, telles que la tuberculose ou la toxoplasmose.

*Schéma bilan contamination / infection e 14/09/2010 Présentation: consignes, exposés, socle commun des connaissances, programme, tenue du classeur Chapitre 1 : Des éléments de notre environnement pénètrent en permanence dans notre corps Activité 1 : La peste noire décrite par Ambroise Paré L'immunologie, qu'est-ce que c'est ? - Vidéo L'immunologie est la discipline qui étudie les mécanismes de défense de notre organisme contre les pathogènes (bactéries, virus, parasites) et qui nous permet de maintenir notre intégrité vis-à-vis de greffes et de transplantations. Si on imagine notre système de défense comme une armée, il y a une armée rapide et très efficace qui détruit l'ennemi tout de suite, mais qui n'a pas de mémoire : c'est l'immunité innée. L'immunité adaptative est plus fine.

Louis PASTEUR (1822 - 1895) Biologiste et chimiste français, créateur de la bactériologie et de la microbiologie La vie de Pasteur est toute empreinte de simplicité et de qualité morale. Tout dans son œuvre scientifique est articulé avec tant d'harmonie, qu'on dirait l'homme prédestiné et sa mission réglée par quelque puissance surnaturelle. Un vaccin, qu'est-ce que c'est ? - Vidéo La vaccination consiste à inoculer un microbe inactivé (par la chaleur, des molécules chimiques...) ou bien un morceau de microbe, ce qui n'induit pas une maladie mais par contre prépare et stimule le système immunitaire de la personne vaccinée, ce qui fait que son système immunitaire sera prêt et pourra répondre très vite lorsque cette personne sera confrontée au vrai pathogène dans sa vie future. Cela permettra d'atténuer la maladie ou même d'empêcher qu'elle se développe. Il y a une limite, en particulier dans le cas de la grippe : un anticorps va reconnaître un antigène bien particulier, donc si celui-ci a petit peu muté entre temps, l'anticorps ne va pas bien fonctionner et le vaccin ne sera pas efficace à 100 %. Pour en savoir plus, découvrez : Comment fonctionne un vaccin avec Les Essentiels de Jamyl'interview de Camille Locht, microbiologiste, qui explique ses recherches sur la tuberculose et son vaccin, le BCG Réalisateur : Jean-Marc Gresta, Céline Knidler, Julien Monteaux

Les anticorps, qu'est-ce que c'est ? - Vidéo Les anticorps sont des molécules qui sont produites dans notre organisme par un type de cellule qu'on appelle lymphocytes B et qui reconnaissent de façon tout à fait spécifique une molécule qu'on va appeler du « non-soi » (un pathogène, une cellule cancéreuse, une bactérie...). Cette reconnaissance va s'accompagner de l'activation de mécanismes de destruction de cette cible. Quand on rencontre un pathogène particulier, on doit produire des anticorps contre ce pathogène précis et non pas contre un autre.

Doc. 1 : Frottis sanguin chez une personne saine Leucémie lymphoïde chronique (LLC) Sommaire : 1 - Diagnostic positif 2 - Diagnostic différentiel 3 - Pronostic et évolution 4 - Complications 5 - Notions de traitements Exemples illustrés • Module 10 item 163 • Objectif ECN : Diagnostiquer une leucémie lymphoïde chronique Mary Mallon Mary Mallon à l'hôpital Mary Mallon (née le 23 septembre 1869, morte le 11 novembre 1938), également connue sous le surnom de Mary Typhoïde (Typhoid Mary), fut la première personne aux États-Unis identifiée comme porteur sain de la fièvre typhoïde. Comme cuisinière, elle causa l'infection de 51 personnes, et trois en sont mortes[1],[2]. Sa notoriété a été renforcée par son déni véhément de sa propre responsabilité dans la transmission de la maladie, ainsi que par son refus de cesser son travail de cuisinière. Elle fut mise deux fois en quarantaine sur l'île North Brother Island par les autorités de santé publique : entre 1906 et 1910 et de 1915 jusqu'à la fin de sa vie, puisqu'elle y mourut d'une pneumonie à l'âge de 69 ans. Ses emplois de cuisinière[modifier | modifier le code]

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