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L’envers du X

Tribune libre | Texte signé par Isabelle Sorente, ancienne élève de l’école Polytechnique, romancière et auteur de théâtre. Elle a, entre autres, publié “180 jours” (JC Lattès, 2013), “Transformations d’une femme” (Grasset, 2009), “Le Coeur de l’ogre” (JC Lattès, 2003), “La Prière de septembre” (JC Lattès, 2002), “L” (JC Lattès, 2001) et “Hard Copy” (Actes Sud, 2001) et a co-fondé la revue Ravages avec Frédéric Joignot et Georges Marbeck. Notes en fin de page. “Aussi dérangeant que cela puisse être, derrière chaque vagin, chaque bouche à pipe, chaque anus, derrière chaque trou rempli de foutre, de doigts, de poings, de centaines de bites d’affilée, se cache un être humain“. Les témoignages non officiels des coulisses de l’industrie du sexe sont rares. Un être humain, un corps qui, souvent, saigne entre les scènes. Ne pas y penser, c’était mon cas avant. “Mais c’était avant. En vérité, qui sont vraiment ces hommes et ces femmes que le spectateur consomme à longueur de vidéo ? Backstage. Related:  Pornographie

La pornographie c’est ce à quoi ressemble la fin du monde (Chris Hedges) Article original publié en anglais sur le site de truthdig.com, le 15 février 2015. Christopher Lynn Hedges (né le 18 septembre 1956 à Saint-Johnsbury, au Vermont) est un journaliste et auteur américain. Récipiendaire d’un prix Pulitzer, Chris Hedges fut correspondant de guerre pour le New York Times pendant 15 ans. BOSTON— « Cinquante nuances de Grey », le livre comme le film, est une glorification du sadisme qui domine quasiment tous les aspects de la culture américaine et qui repose au coeur de la pornographie et du capitalisme mondial. « La pornographie », écrit Robert Jensen, « c’est ce à quoi ressemble la fin du monde. » Nous sommes aveuglés par un fantasme auto-destructeur. Le porno cherche à érotiser le sadisme. Il y a quelques personnes à gauche qui saisissent l’immense danger de permettre à la pornographie de remplacer l’intimité, le sexe et l’amour. J’ai rencontré Gail Dines, l’une des radicales les plus prééminentes du pays, dans un petit café à Boston mardi. Chris Hedges

Le porno féministe n'existe pas Le porno féministe est un label vendeur visant à nous faire croire qu’il existerait un «bon» porno (égalitaire, consensuel) par opposition à un «mauvais» porno (une industrie mainstream dominée par des hommes). Manque de pot, le porno féministe ne plaît pas à toutes les femmes… «Les filles ont une consommation de porno assez différente des mecs : elles regardent des choses plus violentes. Plus intenses, en tout cas.» S’il faut en croire Stephen des Aulnois, fondateur du magazine en ligne Le Tag Parfait, ce sont les tags SM qui ressortent lorsqu’on examine les statistiques de recherche pour les femmes qui fréquentent les sites de X. «Un des phénomènes symptomatique» de cette tendance est l’émergence d’un acteur qu’Ovidie voue aux gémonies : «Il s’appelle James Deen. «Lorsque j’ai réalisé mes premiers films X, je pensais que les bases de l’égalité homme-femme étaient suffisamment consolidées pour que nous puissions faire avancer le combat sur ce territoire.

« Le porno n’existe pas » et autres mensonges | Le ticket de Metro d'Ovidie Il paraît que « Le porno féministe n’existe pas« , c’est ce que j’ai découvert estomaquée en lisant un article publié sur le site de Libération. L’occasion d’y répondre de manière argumentée et de démonter un part un tous les clichés et mensonges qui circulent à ce sujet. J’ai longuement hésité à réagir. Oh, je doute que ma réponse soit autant lue que l’article d’origine qui, lui, a été relayé par tous les détracteurs du porno féministe, et Dieu sait qu’ils sont nombreux. Je doute que l’auteure de cet article ait mesuré l’ampleur de l’impact si négatif de son texte car pour tout vous dire, cela fait 15 ans que nous nous connaissons et j’ai la naïveté de croire que nous nous apprécions mutuellement. « Le porno féministe est consensuel » C’est une des erreurs les plus insupportables de l’article d’Agnès. « Le porno féministe est tendre » Alors ça, c’est une bonne grosse ânerie. « Le porno féministe n’existe pas » « Le porno féministe, ça ne correspond à rien de concret » Oui et non. Non.

Ces stars qui ont oublié d'avoir la classe sur scène... Publicité Publicité The gorgeous vintage S&M of trailblazing pornographer Jacques Biederer Czech photographer Jacques Biederer began his Parisian career in 1913 with G-rated portraiture, but soon moved on to more prurient subject matter—though this was still fairly “conventional” sexy materials for the day—ladies in their underwear, really. Then Biederer went through a period of full-on classical nudes, sometimes with couples, sometimes shot “on location,” outdoors or on a carefully arranged set. Then he got into fetish photography—whips, domination, corseting, pony play—pretty scandalous stuff, but always shot with an artistic eye. Biederer was a forerunner of someone like Irving Klaw in the US. Biederer’s work—whether a smiling ingenue or a dominatrix always valued composition, the emotions of his subjects, and sexuality—rather than simple sex mechanics. When France was occupied by the Nazis, Biederer (who was Jewish) was sent to Auschwitz, where he died.

Regarder sous les jupes devient un délit  Web Figaro Par Stéphanie ALEXANDRE Mis à jour le 09/08/2018 à 17:10 Publié le 09/08/2018 à 15:39 Recevez toutes les actualités Justice La pratique dite du « upskirting » qui consiste à regarder sous les robes des femmes sans leur consentement devient un délit puni d’un an de prison et de 15 000 € d’amende. C’en est terminé de l’impunité pour les voyeurs qui se rincent l’œil en faisant un trou dans une cabine d’essayage, en regardant sous la porte des toilettes ou depuis le bas des escalators ou en accrochant leurs smartphones à une perche pour voir sous les jupes des femmes. Désormais, les voyeurs encourent un an de prison, et 15 000 euros d’amende et le double en cas de circonstances aggravantes, lorsque le voyeur filme ou diffuse des images de la victime, si celle-ci est une mineure moins de 15 ans ou une personne particulièrement vulnérable. Grâce à loi « Schiappa », même ceux qui regardent sans enregistrer seront punis. Textes de lois et jurisprudence

Pornographie (1/4) : Vivons-nous dans un monde porno ? Laurent de Sutter, notre invité, n’entend pas la pornographie comme catégorie morale ou genre cinématographique mais comme une catégorie esthétique qui charrie des codes de représentations et de formes, parfois baroques ou encore kitsch. Il repense le contemporain du point de vue de la marchandise, et la pornographie, intrinsèquement liée à la marchandise, est alors très pertinente pour explorer ce contemporain. À l’époque moderne, c’est l’art même, sous l’effet du capitalisme, qui devient une marchandise. L’œuvre de Jeff Koons, aujourd’hui, nous place face à notre époque : l’esthétique pornographique est l’esthétique contemporaine… L'invité du jour : Laurent de Sutter, professeur de théorie du droit à la Vrije Universiteit Brussels à Bruxelles, auteur de Pornographie du contemporain : Made in heaven de Jeff Koons aux éditions La Lettre volée. Les origines de la pornographie Pornographie et prostitution Lecture d'Ivan Morane : Le kitsch, forme esthétique du porno ? Sons diffusés :

Une artiste russe risque 2 à 6 ans de prison pour avoir dessiné des vulves La Russie de Poutine est indéniablement un pays où les valeurs traditionnelles sont reines. Et ce n’est pas spécialement un compliment : en effet, il ne fait pas bon être une femme ou une LGBTQI+ en Russie, puisque dans ce pays où le sexisme et l’homophobie sont la règle, leurs droits sont limités. Ioulia Tsvetkova, une jeune artiste russe, a été assignée à résidence il y a 4 mois ; on lui a mis un bracelet électronique qui ne l’autorise à sortir qu’une heure par jour, et dans un périmètre de 500 mètres autour de sa maison. La jeune femme habite à Komsomolsk-sur-l’Amour, une petite ville de 250 000 habitants, à 8 500 kilomètres de Moscou. Ioulia Tsvetkova n’en est pas à sa première incrimination. Elle est aujourd’hui incriminée pour des dessins considérés comme pornographiques, qui auraient été rendus accessibles à des mineurs. Il est notoire qu’en Russie, on exclut toute forme de débat concernant l’homosexualité : c’est un pays indéniablement homophobe.

Почему порно — совсем не задорно Как-то при мне зашел разговор про порнографию, и одна из участвовавших в нем девушек со смехом рассказала, как благотворительный фонд, помогающий больным детям, отказался принять довольно крупное пожертвование от порнопортала. Ей подобное отношение казалось глупостью: мол, зачем демонизировать фильмы для взрослых настолько? В конце концов, это же не наркотики или оружие, а всего лишь кино, которое никому не приносит вреда. Создатели получили свою зарплату, потребители — удовольствие, да и вообще нет ничего более естественного, чем секс. Не пора ли отказаться от устаревших табу и признать порноиндустрию и ее продукцию как нормальную часть жизни современного общества? Думаю, подобное отношение к порнографии — это средняя температура по больнице. Нет ничего более ошибочного, чем уверенность в том, что порнография безвредна. Порнография — это не свободный выбор И деньги — это в самом лучшем случае. В порнографии нет благополучных здравомыслящих женщин, делающих свободный выбор.

365 DNI (ou 365 jours) Disponible depuis le 7 juin sur Netflix, le film polonais 365 DNI (ou 365 jours) émoustille la toile par ses scènes érotiques mais dérange certains internautes par son propos... C'est le phénomène du moment sur Netflix. Après avoir ému la planète avec le long-métrage turc 7. Koğuştaki Mucize, la plateforme SVOD a décidé de faire monter la température à l'approche de l'été en rendant disponible à l'international un autre film européen au succès grandissant dans son pays d'origine. Intitulé 365 DNI (ce qui signifie 365 jours en français), ce drame érotique a été un carton en Pologne lors de sa sortie en février dernier. Clairement ciblé comme un 50 nuances de Grey version polonaise, 365 DNI contient plusieurs scènes de sexe torrides avec en toile de fond une histoire aux accents romantiques, à l'image de son modèle américain. Et, si vous l'avez aimé, sachez qu'une suite pourrait rapidement voir le jour puisque Blanka Lipinska a déjà écrit deux autres romans avec les mêmes personnages.

La fessée patriotique Actualité de la recherche Mensuel N° 346 - Avril 2022 Article mis à jour le 14/03/2022 La Discipline patriotique ou le fanatisme corrigé, estampe coloriée parue lors de la semaine pascale de 1791. À l’époque, cette peinture connaît un grand succès : de nombreuses variantes circulent dans les journaux et sur les étals des librairies des quais de Seine ou encore du Palais-Royal à Paris. « D’après un relevé exact, il s’est trouvé 621 fesses fouettées. • Dictionnaire du fouet et de la fessée. "On se permet de faire n’importe quoi": une ex-actrice porno dénonce l'absence de règles dans le milieu amateur La réalisatrice et productrice de contenu pornographique assure que les femmes qui se tournent vers le milieu amateur sont "plus vulnérables". Au lendemain du placement en garde à vue du propriétaire du site "Jacquie et Michel", Michel Piron, et quatre autres personnes, le porno amateur se retrouve pointé du doigt. L'affaire, qui concerne une enquête ouverte en juillet 2020 à Paris pour viols et proxénétisme, met en lumière les dérives d'un milieu en pleine expansion. Michel Piron est retenu notamment pour agressions sexuelles ainsi que pour complicité de plusieurs infractions parmi lesquelles viols aggravés, proxénétisme aggravé et traite des êtres humains, selon le parquet de Paris. "Il n'y a pas de règles" Ce mercredi sur notre antenne, Liza Del Sierra, réalisatrice, productrice et ancienne actrice de films pornographiques, est revenue sur ces dérives et la manière dont les pouvoirs publics pourraient les endiguer. "Les choses changent"

Un cadre d'ArcelorMittal filmait ses collègues aux toilettes, son procès s'ouvre à Thionville Il y a deux ans, en 2021, une employée du groupe Arcelor Mittal dénonce des faits de voyeurisme. La justice soupçonne un cadre du site de Gandrange en Moselle. Les enquêteurs découvrent sur son ordinateur plus de 100.000 photos et 200 vidéos. Il filmait les femmes de l'entreprise aux WC. Son procès s'ouvre mardi 24 janvier à Thionville. Les faits remontent à 2021. Une employée du site ArcelorMittal de Gandrange (Moselle), alors qu’elles se trouvait dans les WC, affirme avoir plusieurs fois aperçu une silhouette faufilant un téléphone portable sous la porte des toilettes. Rapidement, les soupçons se portent vers un ingénieur. Les visages des victimes ne sont pas visibles. Maintenant, il est intéressant de constater qu’il y a une vraie solidarité entre les victimes. L’affaire a alors fait ressurgir plusieurs autres témoignages. La direction des ressources humaines aurait préféré régler l’affaire en interne.

J'ai regardé un porno avec ma boss (et j'ai eu envie de mourir) On ne va pas se le cacher, ce n'était pas vraiment la soirée que j'avais prévu de passer. Quelques heures avant la projection du film À nos amours, un long-métrage porno alternatif, dans un ciné du centre de Paris, je pensais n'y retrouver que mon collègue – ce qui est déjà, je le reconnais, assez insolite (on est chez NEON après tout). Mais voilà que ma boss a finalement décidé de pointer son nez. Rendez-vous devant le cinéma des Écoles à 19h30. Ma boss, elle, est en retard. Une gêne ? Ça y est. En guise d'amuse-bouche, le premier court-métrage du collectif parisien La Branlée. Sur le même sujet ⋙ "Consommer du porno dans une salle de ciné permet d'en parler" : on a assisté à une avant-première très spéciale⋙ "On paye pour Netflix, payons pour le porno" : face au mainstream, la pornographie féministe et éthique résiste Après quelques rires, donc, le premier looping. Même alternatif, un porno reste un porno Jamais je n'avais vu une séquence si vivante, et une salle si statique.

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