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Facebook, qui nous influence le plus : l’algorithme ou nos a-priori

Facebook, qui nous influence le plus : l’algorithme ou nos a-priori
Claire Richard pour Rue89 revient sur l’étude publiée dans le magazine Science par trois chercheurs de Facebook, dont Eytan Bakshy, venant remettre en question la “bulle de filtres” d’Eli Pariser que les algorithmes des réseaux sociaux favoriseraient. “En examinant les « informations dures » (hard news, c’est-à-dire la politique, l’économie, etc., par opposition au divertissement ou au sport) partagées par ces utilisateurs ainsi que la couleur politique de ces articles, les chercheurs ont mesuré l’exposition à des contenus « transversaux » (cross-cutting) – indice d’une exposition à des contenus politiquement variés – et comparé l’influence de trois biais de sélection : l’homophilie, l’algorithme et le comportement des utilisateurs.” “Toute cette affaire de chercher à séparer conceptuellement l’influence de l’algorithme des choix individuels méconnaît volontairement ce que sont et ce que font les algorithmes. Hubert Guillaud Signaler ce contenu comme inapproprié Related:  Sociologie

Comment on devient dépendant à Facebook Journée Mondiale sans Facebook : profitons-en pour repenser notre usage des réseaux Capables de passer une journée sans Facebook ? (Homolka Jan/AP/SIPA) Certes la durée de la coupure compte : elle permet de mesurer notre dépendance. On peut vivre heureux avec son réseau, mais doit-on compter encore sur l’autorégulation ? La supercherie de l’autorégulation a vécu En numérique, l’autorégulation est une belle fausse-croyance. Nous-même ou nos enfants, le savons-nous bien ? En numérique, rester maître du jeu devient un challenge Y a-t-il un risque d’usage chronique ou addictif ? Addiction ? Les enfants et adolescents sont plus en danger Addiction à Facebook, Snapchat, Twitter, SMS ou Instagram... Le harcèlement peut devenir dramatique et conduire les enfants au suicide. Il faut dialoguer avec votre enfant : surtout si les résultats s’effondrent, qu’il s’isole, a l’air triste et mange trop ou trop peu. Doit-on à un moment se couper de son réseau social ? Le plus souvent, heureusement, non, mais parfois oui. Pour "Marion", les réseaux sociaux ont été fatals. Et dans l’idéal ?

La sociologie économique de Thorstein Veblen ; pertinences et impertinences d’une pensée à contre-courant « Thorstein Veblen is to economics what Jonathan Swift is to English litterature: a master of the art of satire. » Mark Blaug « ‘Professor Veblen,’ I began. ‘Do you ever take anything seriously?’ He regarded me quizzically and replied: ‘Yes, but don’t tell anybody.’ » Howard Woolston « Some of [Veblen’s] students discovered in physical combat that he was not as weak as he appeared » Joseph Dorfman 1Le 3 août 1929, s’éteignait un penseur phare trop peu connu du public francophone et négligé en Amérique du Nord. 2Cet ouvrage vise à explorer la pertinence du système de pensée légué aux sciences sociales contemporaines par Veblen. 3C’est pour répondre à ces questions qu’une poignée de chercheurs a choisi de collaborer afin d’examiner, d’une manière critique, les contributions de Veblen à la sociologie et à l’économie. 4L’oeuvre de Thorstein Bunde Veblen (1857-1929) fait partie des monuments intellectuels de la pensée économique et sociologique américaine. 9À cette même époque, la U.S.

Pourquoi les médias sociaux ne changent-ils pas le monde La prolifération de l’usage des médias sociaux n’a pas abouti à un changement social significatif, estiment les chercheurs Alex Pentland, Manuel Cebrian et Iyad Rahwan dans un article (.pdf) du dernier numéro de la revue Communications of the ACM. Pour Alex Pentland, le directeur du Laboratoire des dynamiques humaines du Media Lab du MIT (dont nous avons souvent parlé, notamment en rendant compte de son livre sur la physique sociale) et du groupe de travail sur la science de la connexion, Iyad Rahwan (@iyadrahwan) directeur du groupe de recherche Scalable Cooperation du Media Lab et Manuel Cebrian du groupe de recherche consacré aux données Data61 de l’agence nationale de la recherche australienne, le CSIRO, si les médias sociaux ont fourni un carburant aux mobilisations spontanées, ils n’ont pas aidé à construire un changement social durable et réfléchi, c’est-à-dire des actions collectives coordonnées. Vidéo : Les chercheurs ont illustré leur article d’une vidéo et d’une BD (.pdf).

OuiShare Fest 2016 : « Fini la sensibilisation, place aux moyens d’action ! » Coopératives, blockchain ou revenu universel : pour que l’économie collaborative tienne ses promesses, elle devra adopter de nouveaux modèles de gouvernance et de répartition de la valeur. C’est le parti-pris du quatrième OuiShare Fest qui se déroulera à Paris, du 18 au 21 mai. Entretien avec Francesca Pick, responsable du programme. ConsoCollaborative : La quatrième édition du OuiShare Fest s’ouvre bientôt, avec pour thème « After the gold rush » (après la ruée vers l’or). Que doit-on comprendre ? Francesca Pick : L’année dernière, avec « Lost in transition » (perdus dans la transition), on a porté le constat d’un certain « désenchantement » de l’économie collaborative. ConsoCollaborative : Justement quels sont les grands sujets que le « Fest » va explorer en ce sens ? Francesca Pick : D’abord, comment mieux répartir la valeur au sein des organisations. Vidéo réalisée à l’occasion des quatre ans du collectif OuiShare ConsoCollaborative : Le « Fest » se déroulera du 18 au 21 mai.

Philippe Breton, extrait de Ultramoderne Solitude publié dans La Décroissance, le journal de la joie de vivre N°128, avril 2016. Surfer sur Facebook ne vous rend pas heureux, même si vous avez beaucoup d’amis Facebook, ou l’art de s’inventer une vie. C’est ce que démontre une étude réalisée par des psychologues américains spécialisés dans la cyberpsychologie et les comportements sur les réseaux sociaux. D’après cette étude intitulée : "Est-ce que les statuts Facebook sont révélateurs de notre bien-être ressenti ?" la réponse serait non. Pourquoi ? En revanche, d’après les tests réalisés sur un panel d’usagers quotidiens de Facebook, il apparaît clair que les personnes tristes sont plus honnêtes quant à leur état psychologique. Nombreux amis, compliments, likes... rien n'y fait En 2013, une étude avait déjà été menée sur le même thème ("Comment l’utilisation de Facebook permet de prévoir un déclin du bien-être ressenti chez les jeunes adultes").

Evgeny Morozov : «Ce sera l’avènement d’un modèle néolibéral très individualisé» Chercheur et journaliste d’origine biélorusse, Evgeny Morozov s’est imposé en quelques années comme l’un des plus féroces détracteurs du discours des géants du Net. Après avoir déconstruit le «solutionnisme technologique», il a publié en 2015 le Mirage numérique (les Prairies ordinaires), où il opère une critique radicale de la Silicon Valley au prisme des mutations du capitalisme et de la «disparition de l’Etat social». À lire aussi Notre dossier : «Google, Apple, Facebook, plus forts que les Etats» Facebook et Google exaltent les vertus d’un monde hyperconnecté et affirment vouloir «changer le monde». A la différence d’un fabricant de tracteurs ou de réfrigérateurs, les entreprises technologiques se développent en s’appuyant sur des pratiques, des secteurs, des relations sociales et en essayant de les réinventer de manière à rapporter le plus d’argent possible à ceux qui contrôlent les réseaux numériques - elles-mêmes. Amaelle Guiton

rue89.nouvelobs Tristan Harris a été le « philosophe produit » de Google pendant trois ans. Ça vous laisse perplexe ? Nous aussi, au début. On a découvert cet ingénieur informatique américain formé à Stanford via un post de Medium passionnant titré « Comment la technologie pirate l’esprit des gens ». Il y explique (en anglais) comment les entreprises de la Silicon Valley nous manipulent pour nous faire perdre le plus de temps possible dans leurs interfaces. Concrètement, Facebook a intérêt à ce qu’on scrolle son fil d’actu toute la journée, et pour ça, il nous détourne de notre intention initiale. Tristan Harris a créé un label, Time Well Spent, pour faire en sorte que les technologies nous redonnent du pouvoir au lieu de nous transformer en zombies boulimiques de notifications et de flux d’infos. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. Tristan Harris à TedX Bruxelles - TedX Mais est-ce que c’est si grave, pour toi ? Ça nous rend vraiment fou, en fait (rire). C’est vrai. Mais ça a mal tourné ?

"Eli Pariser lui-même souligne enfin que “seulement 7% de ce sur quoi les gens cliquent sont des “infos dures”. C’est une infime pièce du puzzle et c’est inquiétant. Ça signifie peut-être que les infos “douces” sont en train de gagner la bataille pour l’attention sur les réseaux sociaux – du moins pour le moment. » " by vcharpenay Jun 27

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