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10000 ans d'économie

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Alessandro Giraudo, Viel-Tradition - Les leçons de l’Histoire économique Thèmes et idéesNos invitésNos analysesÉmissions Les incontournables Bernard Belletante Grandes écoles : c'est la fin des classes prépa ? Olivier Passet Capitalisme et nouveaux barbares : le vieux, la crise et le neuf Aurélien Duthoit La révolution numérique et la fin du capitalisme selon Jeremy Rifkin Guillaume Duval Pourquoi le papy-boom ne sauvera pas l'emploi ? Accueil > Nos émissions > Parole d'auteur éco > Les leçons de l’Histoire économique Les leçons de l’Histoire économique Par Alessandro Giraudo - Economiste en chef du groupe Viel-Tradition En savoir plusRegarder plus tardTélécharger Xerfi Canal TV a reçu Alessandro Giraudo, économiste en chef du groupe Viel-Tradition, dans le cadre de son ouvrage : "Quand le fer coûtait plus cher que l'or : 60 histoires pour comprendre l'économie mondiale". Une interview menée par Thibault Lieurade. Mots clés : Economie, Enseignement formation, Quantitative easing, Inflation, Histoire, Guerre, Histoire économique, Viel-Tradition, Alessandro Giraudo Tier x

Le capitalisme numérique réinvente le XIXe siècle Avec le numérique, notre capitalisme contemporain est en train de vivre l'une de ses transformations historiques majeures. Une véritable révolution, de celles qui bousculent le monde d'avant, bâtissent les nouvelles richesses et laissent les perdants sur le carreau. Aujourd'hui comme hier, ce capitalisme peut investir, créer des emplois, donner du pouvoir d'achat et servir au plus grand nombre, à condition qu'il soit politiquement régulé. Car ses tendances naturelles le poussent à une forte concentration des pouvoirs et à s'affranchir de toute protection sociale. Tous pour un et rien pour les autres On connaît la puissance des Apple, Google, Amazon, etc., mais le capitalisme numérique est déjà entré dans une seconde phase avec le développement rapide de plates-formes Internet qui mettent simplement en relation ceux qui veulent faire le taxi avec leur voiture et ceux qui en ont besoin d'un, ceux qui veulent louer leur appartement ou une boîte à outils, rédiger un testament, etc.

Depuis cette nuit, la Terre vit sur ses réserves Il aura fallu moins de huit mois à l’humanité pour consommer toutes les ressources naturelles renouvelables que la planète peut produire en un an, selon le Global Footprint Network. L’humanité vit désormais au-dessus de ses moyens. En moins de huit mois, elle a déjà consommé toutes les ressources naturelles renouvelables que la planète peut produire en un an. L’organisation non gouvernementale Global Footprint Network réalise ce calcul depuis une vingtaine d’années. Grâce à des données fournies par les Nations unies, elle compare l’empreinte écologique, qui mesure l’exploitation des ressources naturelles de la Terre par l’homme, avec la biocapacité de la planète, c’est-à-dire sa capacité à régénérer ses ressources et absorber les déchets, comme les émissions de gaz à effet de serre. L’ONG détermine ainsi le jour de l’année où l’empreinte écologique dépasse la biocapacité. Toujours plus précoce, cette date avance de trois jours par an, en moyenne, depuis 1970. « Cercle vicieux »

Zygmunt Bauman et la société liquide L’avènement de la postmodernité et la montée du néolibéralisme plongent les individus dans une incertitude constante, qui précarise leurs modes de vie. Une interprétation originale et critique de nos sociétés « liquides ». Avez-vous lu Zygmunt Bauman ? La question semble légitime au vu du peu de discussions que suscite cet auteur dans l’espace intellectuel français (1), qui contraste avec l’écho international que rencontre sa pensée. Bien souvent, c’est uniquement son ouvrage Modernité et Holocauste (dont l’interprétation déstabilisante de la Shoah fit polémique à sa parution en 2002) ou sa métaphore de la « société liquide » qui est au cœur des débats, occultant ainsi son projet intellectuel dans son ensemble. L’ambivalence humaine Très tôt confronté au socialisme d’État et à l’idéal communiste (biographie), Z. Humanisme antitotalitaire et pensée critique deviennent alors ses fondements intellectuels, qui l’amènent à théoriser les conditions d’émancipation. Une modernité aliénante Z. Z.

Rencontre avec Daniel Bell. La dynamique des sociétés Pour D. Bell, il est possible de penser une société globale à partir de l’articulation des différentes sphères (économique, politique, culturelle) qui la composent, sachant que chaque sphère garde sa logique propre. Il y a vingt ans, vous annonciez l’avènement d’une société postindustrielle. Que désigne précisément pour vous cette notion ? L’objectif de mon livre, Vers la société postindustrielle, écrit en 1974, n’était pas de faire une prospective sur la société à venir. L’intention méthodologique est la suivante : si nous ne pouvons prédire le futur, il est néanmoins possible de tracer un scénario, puis de le comparer à ce qui arrive effectivement. Mon problème-clé était de voir si la méthode du scénario me permettait de trouver ce que je nomme les « principes axiaux » ou « principes directeurs » qui expliquent la nature d’une société. C’est ainsi qu’ont opéré les grands maîtres comme Tocqueville, Marx ou Weber, lorsqu’ils ont voulu saisir la logique d’ensemble de la société moderne.

Qu'est-ce que le capitalisme ? Alors que le capitalisme semble régner sans partage sur tous les recoins de la planète, les historiens débattent comme rarement sur sa genèse. Depuis que des chercheurs ont entrepris de réviser de fond en comble l’histoire économique des contrées non européennes, c’est une nouvelle histoire du capitalisme qui se profile. Les travaux d’histoire globale ont remis sur le tapis la question des origines du capitalisme en montrant que nombre de ses ingrédients constitutifs peuvent être repérés bien avant le XVIe siècle, tant en Europe qu’en Asie, qu’il s’agisse de l’existence de marchés développés, du système de crédit, de contrats salariaux, de l’impérialisme (1)… Ce courant de recherche prolonge en ce sens la vision de Fernand Braudel, pour lequel le capitalisme se définit comme un ensemble de pratiques présentes dans de multiples sociétés, à de multiples époques (2). La quête rationnelle du profit Raison de plus pour rappeler en quoi consiste la spécificité du capitalisme. (1) Voir P.

Réflexions sur la société post-industrielle - Daniel Cohen - 2006 par Daniel Cohen, professeur de sciences économiques à l’Ecole Normale Supérieure Lors de la séance du 23 octobre 2006 de l’Académie des sciences morales et politiques, l’économiste Daniel Cohen donnait une communication sur le thème : Réflexions sur la société post-industrielle. Professeur de sciences économiques à l’Ecole Normale Supérieure, directeur du CEPREMAP, le Centre pour la recherche économique et ses applications, il est aussi l’auteur de "Trois leçons sur la société post-industrielle", publié au Seuil, en 2006. Daniel Cohen constate que nous avons quitté la société industrielle née entre 1913 et 1973, "un bref XXè siècle", où le mode de production était lié à un mode de protection. Quelles sont les causes de la transformation du monde contemporain introduite par la troisième révolution industrielle, celle des années soixante-dix pendant lesquelles émergent de nouvelles technologies ? Quelles ruptures ont conduit aux transformations du monde contemporain ?

Réchauffement climatique en vidéo - NASA - 2012 NASA Finds 2011 Ninth-Warmest Year on Record The global average surface temperature in 2011 was the ninth warmest since 1880, according to NASA scientists. The finding continues a trend in which nine of the 10 warmest years in the modern meteorological record have occurred since the year 2000. NASA's Goddard Institute for Space Studies (GISS) in New York, which monitors global surface temperatures on an ongoing basis, released an updated analysis that shows temperatures around the globe in 2011 compared to the average global temperature from the mid-20th century. "We know the planet is absorbing more energy than it is emitting," said GISS Director James E. The difference between 2011 and the warmest year in the GISS record (2010) is 0.22 degrees F (0.12 C). The first 11 years of the 21st century experienced notably higher temperatures compared to the middle and late 20th century, Hansen said. Related Links

L'Europe se bat difficilement contre le réchauffement climatique L’Europe va-t-elle se fixer de nouveaux objectifs pour lutter contre le réchauffement climatique ? Les 28 ont jusqu’à demain matin pour tenter de se mettre d’accord et pour l’instant ça coince. Quels sont les obstacles ? D’abord, c’est difficile, parce que l’Europe est très ambitieuse en matière de lutte contre le réchauffement climatique, elle est même exemplaire ! L’Europe est la région du monde qui s’est fixée les objectifs les plus exigeants depuis les années 90. La question est désormais : comment allez plus loin, il faut se fixer de nouvea ux objectifs, continuer à jouer l’exemplarité, un an tout juste avant la grande négociation mondiale qui se tiendra à Paris, où la France, qui est d’ailleurs un bon élève en la matière, veut absolument parvenir à un accord mondial. D’où l’importance que les pays de l’Union européenne réussissent à se mettre d’accord d’ici demain. Le document sur la table a été préparé par la Commission : on peut le résumer en trois chiffres :

La Chine peut-elle devenir le pilote de la mondialisation Selon la patronne (française) du Fmi ces 2 décisions sont primo la décision prise par la FED de remiser le bazooka monétaire, celui qui a ranimé l’économie mondiale après la crise des subprimes. Secundo, le fait que la Chine entame sa transition vers un modèle économique très différent de celui qui lui a valu son fantastique décollage. Elle ne veut plus être l’atelier de la planète, mais se muer en une économie de service. C’est cette transition qui déprime les cours des matières premières et affecte les pays qui dépendent de leur exportation, comme le Brésil. Il s’agit de retrouver les anciens chemins de la « route de la soie », tant terrestres que maritimes. Dans le cas de la « route » maritime, ces grands ambitions chinoises rencontrent déjà de fortes résistances dans les pays limitrophes. Route de la soie China © Radio France C’est bien à une course de vitesse entre Pékin et Washington pour le pilotage de la mondialisation auquel nous assistons.

175 pays ont signé l'accord de Paris sur le climat 175 pays ont signé l'accord historique sur le climat négocié en décembre à Paris, vendredi à New York. La Chine et les Etats-Unis, les deux plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, font partie des signataires. C'est la France qui, symboliquement, a la première signé l'accord de Paris, vendredi à New York. Avant de signer, François Hollande, dans un discours à la tribune de l'ONU, avait appelé les Etats à respecter leurs engagements et à "prolonger" l'accord trouvé à Paris, le 12 décembre. 175 pays, un nombre record, ont signé. "Jamais auparavant un aussi grand nombre de pays n'avait signé un accord international en une seule journée", s'est réjoui le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Parmi les signataires, la Chine et les Etats-Unis : 38% des émissions de gaz à effet de serre La Chine et les Etats-Unis, les deux plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, font partie des signataires. La prochaine étape, cruciale, sera celle de la ratification.

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