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Déconstruction

Déconstruction
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour l'approche architecturale, voir Déconstructivisme La déconstruction est une méthode, voire une école, de la philosophie contemporaine. Cette pratique d'analyse textuelle s'exerce sur de nombreux types d'écrits (philosophie, littérature, journaux), pour révéler les décalages et confusions de sens qu'ils font apparaître par une lecture centrée sur les postulats sous-entendus et les omissions dévoilés par le texte lui-même. Ce concept, participant à la fois de la philosophie et de la littérature, a eu un grand écho aux États-Unis, où il est assimilé à la philosophie postmoderne, et plus globalement à l'approche divergente de la philosophie continentale d'Europe. Historique de la notion de déconstruction[modifier | modifier le code] La déconstruction chez Heidegger[modifier | modifier le code] La déconstruction chez Derrida[modifier | modifier le code] Penseurs influencés par la déconstruction[modifier | modifier le code] Related:  Philo analytique, philo du langage

Tournant linguistique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le tournant linguistique, plus souvent désigné par l'expression anglaise linguistic turn, est originellement une expression par laquelle Gustav Bergmann[1] désignait en 1953 une manière de faire de la philosophie initiée par Ludwig Wittgenstein dans son Tractatus logico-philosophicus. D'une manière générale, il s'agit d'un changement méthodologique et substantiel, affirmant que le travail conceptuel de la philosophie ne peut avoir lieu sans une analyse préalable du langage. Le tournant linguistique a notamment connu des applications en histoire. Généralités[modifier | modifier le code] L'idée de fond est de traquer les énoncés mal formés et sans signification réelle, tout en vérifiant la structure logique réelle qui sous-tend les formulations d'idées dans le langage naturel. En histoire[modifier | modifier le code] Démarche en histoire[modifier | modifier le code] Influences en histoire[modifier | modifier le code]

Jacques Derrida Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Derrida. Jacques Derrida Philosophe français Philosophie contemporaine Jacques Derrida, né Jackie Derrida le à El Biar (Algérie), et mort le à Paris, est un philosophe français qui a créé puis développé la notion de déconstruction. Toute son œuvre consiste à interroger les couples d'oppositions telles que parole et écriture dans la linguistique, raison et folie dans la psychanalyse, sens propre et sens figuré dans la littérature, hostilité et hospitalité, masculin et féminin dans la théorie des genres ; oppositions qui correspondent au couple ontologique premier, sensible et intelligible, et ses multiples déclinaisons : intérieur et extérieur, rationnel et irrationnel, sens et non-sens, fondateur et fondé. En 2007, Derrida était considéré par The Times Higher Education Guide[1] comme le troisième auteur le plus cité dans les ouvrages de sciences humaines de l’année. Biographie[modifier | modifier le code]

Philosophie analytique Gottlob Frege, dont les travaux inspireront la philosophie analytique. L'expression « philosophie analytique » désigne un mouvement philosophique qui se fonda dans un premier temps sur la nouvelle logique contemporaine, issue des travaux de Gottlob Frege et Bertrand Russell à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, pour éclairer les grandes questions philosophiques. Sa démarche s'appuie sur une analyse logique du langage cherchant à mettre en évidence les erreurs de raisonnement que celui-ci peut induire et faisant ainsi de la « clarification logique de la pensée » le but de la philosophie selon le mot de Carnap. La philosophie de type analytique est pratiquée majoritairement dans le monde anglophone et quelques autres pays ; elle est assez peu présente en France et en Europe en général. Jules Vuillemin est un des premiers philosophes français à s'intéresser à la philosophie analytique et à en adopter des aspects stylistiques et méthodiques, notamment la formalisation logique.

[Le Contemporain] - [( Scripteur - Susuke : J'ai longtemps cherché une formule pour caractériser cette époque, mais je n'ai rien trouvé d'autre que cette façon particulière de l'écrire, le Contemporain, avec une majuscule, comme si cette majuscule un peu ridicule lui donnait une quelconque dignité ou personnalité, ou comme si elle nous rassurait ou nous facilitait la tâche. Mais s'il faut vraiment définir le Contemporain autrement qu'en termes d'actualité, de présence ou d'instantanéité, que peut-on en dire? Propositions [Le Contemporain (Ctp) n'est pas une époque, c'est le discours que nous tenons sur nous-même] [Nous vivons l'époque où un processus d'"hominescence" redéfinit l'humain] [Notre époque est celle où l'on valorise l'hétérogène, ce qui échappe à la structure] [La discordance est devenue la norme] [L'espace contemporain est le recollement d'un monde disjoint, désajointé, bifide] [Le moderne a toujours été double, il est la duplicité même] [Le postmoderne, né avec le moderne, est sa continuation et son exténuation]

Holisme Holisme (du grec ancien ὅλος / hólos signifiant « entier ») est un néologisme forgé en 1926 par l'homme d'État sud-africain Jan Christiaan Smuts pour son ouvrage Holism and Evolution[1]. Selon son auteur, le holisme est « la tendance dans la nature à constituer des ensembles qui sont supérieurs à la somme de leurs parties, au travers de l'évolution créatrice[1] ». Le holisme se définit donc globalement par la pensée qui tend à expliquer un phénomène comme étant un ensemble indivisible, la simple somme de ses parties ne suffisant pas à le définir. De ce fait, la pensée holiste se trouve en opposition avec la pensée réductionniste qui tend à expliquer un phénomène en le divisant en parties. Différentes acceptions[modifier | modifier le code] Histoire[modifier | modifier le code] Antiquité[modifier | modifier le code] XXe siècle[modifier | modifier le code] Holisme est un terme nouveau introduit dans les années 1920. Jan Christiaan Smuts[modifier | modifier le code] Le holisme de J. « M.

Théorie de la pertinence Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La théorie de la pertinence a été introduite par l'une des maximes gricéennes, selon laquelle il y aurait à l'œuvre un principe d'économie dans le langage, visant à ne dire que ce qui est pertinent. Le philosophe Paul Grice est connu pour sa distinction entre deux formes de communication : le sens naturel et le sens non-naturel. Un signe signifie de lui même lorsque sa seule production a du sens (comme le rougissement définit la honte), et de façon non-naturelle lorsque le sens de celui-ci est le résultat d'une convention. En France, à peu près à la même époque, Oswald Ducrot (Dire et ne pas dire, 1972) développait des idées comparables. Dan Sperber, philosophe et anthropologue français, et Deirdre Wilson, linguiste britannique, ont développé à partir de ces idées une théorie pragmatique générale, connue sous le nom de théorie de la pertinence. Références[modifier | modifier le code] Sperber, D. and Wilson, D. Sperber, D. & Wilson D. (2004).

Rasoir d'Ockham Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le rasoir d'Ockham ou rasoir d'Occam est un principe de raisonnement philosophique entrant dans les concepts de rationalisme et de nominalisme. Son nom vient du philosophe franciscain Guillaume d'Ockham (XIVe siècle), bien qu'il fût connu avant lui. On le trouve également appelé principe de simplicité, principe d'économie ou principe de parcimonie (en latin lex parsimoniae). Il peut se formuler comme suit : Pluralitas non est ponenda sine necessitate« Les multiples ne doivent pas être utilisés sans nécessité. » L'énoncé Entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem, littéralement « Les entités ne doivent pas être multipliées par delà ce qui est nécessaire », est une variante souvent attribuée à Guillaume d'Ockham sans cependant qu'il y en ait trace dans ses écrits. Une formulation plus moderne est que « les hypothèses suffisantes les plus simples sont les plus vraisemblables ». Historique[modifier | modifier le code]

De la grammatologie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. De la grammatologie est un ouvrage de Jacques Derrida paru aux Éditions de Minuit en 1967. Résumé[modifier | modifier le code] Dans ce texte qui est l’œuvre maîtresse de Derrida, il est essentiellement question de mettre en acte une science de l'écriture sur le modèle de la linguistique, qui est la science du langage. Grammatologie et psychanalyse[modifier | modifier le code] La psychanalyse, selon Derrida, a en effet appris au penseur à soupçonner les métaphores cartésiennes de la transparence des énoncés, et c'est sur la base d'une telle critique établie par Freud que Derrida pose la question de l'écriture (à ce sujet, voir L'écriture et la différence, "Freud et la scène de l'écriture"). Découverte de l'inconscient et herméneutique[modifier | modifier le code] Cet aspect des choses va pousser Derrida dans la direction d'une pensée de l'auto-bio-graphie (cf. La déconstruction[modifier | modifier le code] Bradley, Arthur. La Voix et le phénomène

Acte de langage Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un acte de langage est un moyen mis en œuvre par un locuteur pour agir sur son environnement par ses mots : il cherche à informer, inciter, demander, convaincre, promettre, etc. son ou ses interlocuteurs par ce moyen. Cette théorie, liée à la philosophie du langage ordinaire, a été développée par John L. On peut alors modéliser l'acte de langage comme n'importe quel autre type d'acte : il a un but (aussi appelée intention communicative), un pré-requis, un corps (c'est-à-dire une réalisation) et un effet. Il existe différents types d'actes de langage, que l'on catégorise généralement selon leur but : citer, informer, conclure, donner un exemple, décréter, déplorer, objecter, réfuter, concéder, conseiller, distinguer, émouvoir, exagérer, ironiser, minimiser, railler, rassurer, rectifier… L'identification de l'acte de langage conditionne largement l'interprétation du message délivré, au-delà de la compréhension de son contenu sémantique.

Sens (métaphysique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Sens. Les philosophes entendent par sens "la destination des êtres humains et de leur histoire, la raison d'être de leur existence et de leurs actions, le principe conférant à la vie humaine sa valeur"[1]. Le sens, c'est la "signification qu'a une chose pour une personne et constitue sa justification"[2]. D'une part, "Sens", en métaphysique, a pour synonymes "fondement", "justification", "raison d'être", "valeur" (valeur explicative, valeur morale...) ; d'autre part, la notion de Sens laisse voir que la chose considérée entre dans un réseau, fait partie d'une harmonie, anime un projet, met en œuvre une pensée. Ainsi, Saint-Exupéry affirme : "Ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort"[3] : la vie a de la valeur et elle en confère à la mort. La question du Sens est la question par excellence de la philosophie première, c'est-à-dire de la métaphysique. La notion de Sens couvre alors trois plans :

Sémiologie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme sémiologie a été créé par Émile Littré et pour lui, il se rapportait à la médecine[1]. Il a ensuite été repris et élargi par Ferdinand de Saussure, pour qui la sémiologie est « la science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale[2] ». Le terme sémiotique, inventé par Charles Sanders Peirce quelques années auparavant, recouvre la même idée et est utilisé le plus fréquemment en dehors de France. Sémiologie en linguistique[modifier | modifier le code] La sémiologie (du grec ancien σημεῖον / sêmeîon (« signe ») et λογία / logía (« étude »)) apparaît être une discipline récente. On assiste alors à un regain d'intérêt pour l'étude des signes, et la sémiologie devient une nouvelle discipline dans les Sciences sociales avec des auteurs comme Greimas, Barthes, Jean Baudrillard, Mounin ou Umberto Eco. Aujourd'hui, de ces deux termes sémiologie / sémiotique, le second prédomine. Sémiologie médicale[modifier | modifier le code]

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