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Les learning centers, ces BU nouvelle génération

Les learning centers, ces BU nouvelle génération
S'adapter aux nouveaux modes de travail des étudiants : telle est la mission confiée aux learning centers, appelés à remplacer peu à peu les bibliothèques universitaires. Un concept aux contours un peu flous, qui s'articule autour de quelques éléments clés liés à la dimension collaborative de ces lieux où la convivialité est de mise. Plus de postes informatiques… mais aussi des canapés et des poufs Alors que nombre de bibliothèques universitaires sont prises d'assaut par les étudiants, surtout au moment des partiels, la plupart des projets de learning center prévoient d'augmenter leurs capacités d'accueil. À côté des espaces de travail classiques, des lieux plus informels sont également aménagés – tous bénéficiant bien sûr d'une connexion wifi. Outre ces aménagements intérieurs, l'achat de mobilier et d'équipements multimédias, l'investissement dépend surtout de l'importance des travaux de construction ou de rénovation des bâtiments. Incontournable cafèt LE Travail en groupe bienvenu Related:  Bibliothèques, services et évolutions des modèles

Les médiathèques tournent la page Des bibliothèques sans livre ? Des espaces de rencontres ouverts le dimanche ? Des plateformes 100 % web ? Mais à quoi pourront bien ressembler les médiathèques de demain ? Changement de paradigme Les médiathèques sont face à un changement de paradigme. L’autre évolution qui frappe de plein fouet les structures, ce sont les nouvelles formes de consommation culturelle. Digital natives Ces chiffres sont encore plus importants en ce qui concerne la génération des Digital natives (moins de 25 ans). 87 % des consommateurs entre 15 et 25 ans regardent des vidéos en ligne, 98 % écoutent de la musique dématérialisée et 46 % disent avoir lu au moins une fois un livre électronique. 20 % des 15 à 18 ans n’utilisent jamais de média traditionnel pour regarder des vidéos. 10 000 livres numériques, 600 liseuses, 48 ordinateurs, une vingtaine de tablettes... Face à ce constat, certes ici très schématique, quel avenir pour les médiathèques ? Le numéribus L’exemple de San-Antonio peut prêter à sourire.

ARK (Archival Resource Key) ARK, qu'est-ce que c'est ? ARK (Archival Resource Key) est un système d'identifiants mis en place par la California Digital Library (CDL), et qui a vocation à identifier des objets de manière pérenne. Il peut s'agir d'objets de tous types, physiques (table, livre), numériques (livre numérisé…) ou même immatériels (concepts, …). Le système ARK : structure et organisation Un identifiant ARK s'inscrit dans la structure suivante : L'autorité d'adressage (NMAH : Name Mapping Authority Host) est le service qui se charge de résoudre les identifiants ARK, c'est-à-dire de rendre un identifiant ARK "actionnable" en permettant l'accès à l'objet qu'il identifie et/ou à sa description. La partie pérenne de l'identifiant est constituée du type d'identifiant, du numéro d'autorité nommante (NAAN) et du nom ARK proprement dit, dans notre exemple il s'agit de la chaîne de caractères "ark:/12148/bpt6k107371t" : Une copie du registre d'autorités nommantes à la BnF ARK à la BnF

Les learning labs, ces salles de cours 3.0 À côté des traditionnels amphis ou salles de TD, de nouveaux espaces, plus ouverts et plus modulables, font aujourd'hui leur apparition dans les écoles et les universités. Une dizaine ont vu le jour récemment. Leur finalité : favoriser le développement de pédagogies alternatives, fondées sur l'interactivité et la créativité. Expérimenter et innover : voilà ce qui guide les learning labs. "Nous mettons les équipements technologiques à disposition des enseignants, pour voir s'ils peuvent en faire quelque chose qui ait du sens dans leur pédagogie. Le but est de faire émerger des idées farfelues", s'amuse Benjamin Six, responsable de l'innovation pédagogique de l'Essec. Des espaces modulables… Concrètement, cela passe par des tables et chaises sur roulettes, facilement déplaçables, que l'on peut rapprocher pour mener un travail en petit groupe, puis organiser en cercle pour lancer une discussion collective. … et des équipements high-tech… … demandant des investissements conséquents

Véronique Mesguich: On ne naît pas numérique, on le devient! "Affronter les incertitudes : s'attendre à l'inattendu, à l'improbable, sources de progrès": tel était l'un sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur, énoncés en 1999 par Edgar Morin. Les jeunes sont-ils aujourd'hui réellement préparés par l'école et la société à affronter ce monde d'incertitude qui est le nôtre depuis désormais plusieurs années ? Les nouvelles technologies de l'information pourraient-elles accompagner cette période de forte mutation ? Comment peut on développer la culture numérique des jeunes afin de les rendre plus autonomes et responsables, lutter contrer l'échec et favoriser l'égalité des chances ? Depuis bientôt 20 ans ou peu s'en faut, nous parlons de l'avènement des nouvelles technologies de l'information, cependant l'adaptation des organisations (entreprises ou institutions), des modèles économiques et du secteur de l'Education reste lente, marquée par de petites avancées et de fortes réticences.

Université : le top 10 des pédagogies innovantes #1 La classe inversée : le cours avant le cours Faire travailler les étudiants en amont du cours, pour consacrer le temps du cours à d'autres activités : approfondissement de certaines notions, réponse aux questions des étudiants, mais aussi mise en commun des productions, échanges et débats... Tel est le principe de la pédagogie inversée, qui se répand dans les universités et grandes écoles. Si la méthode n'est pas nouvelle, les outils numériques facilitent ce type de pratique. Résultat : les étudiants s'approprient souvent mieux le contenu du cours que s'ils avaient seulement écouté de manière passive. #2 Des amphis plus interactifs Les amphis aussi entament leur révolution. Autre technique : les buzz groupes. #3 Les fablabs ou la pédagogie de la bidouille Scies, perceuses, mais aussi fraiseuses à commande numérique, découpeuse laser, et bien sûr imprimantes 3D. Préparation du Game of Drones, au PMClab, le fablab de l'UPMC // © UPMC #4 Les learning labs, ces salles de cours 3.0

Réfugiés ou précaires : l'Ideas Box, 'une bibliothèque selon les besoins' L'Ideas Box est une sorte de couteau suisse culturel, imaginé et produit en France par Bibliothèques Sans Frontières (BSF). Cette boîte dessinée par Philippe Starck se déploie en quelques minutes pour proposer une médiathèque mobile : livres papier ou numérique, tablettes, lecteurs ebook, écran, tables et chaises... Un outil précieux pour les camps de réfugiés ou les territoires en crise, mais également en France, auprès de publics précaires ou éloignés de la culture. L'Ideas Box de BSF, à la Mairie du 10e arrondissement de Paris (ActuaLitté, CC BY SA 2.0) Le concept de l'Ideas Box avait été présenté à l'occasion du 80e congrès mondial des bibliothécaires, l'IFLA, cet été à Lyon. Déployée au square Alban-Satragne ou au Jardin Villemin, dans le 10e, la Box permettra par exemple à des enfants qui ne partent pas en vacances de profiter d'une offre culturelle et d'activités en plein air. Savoir qui, dans un pays développé, a besoin de l'Ideas Box Transmettre l'habitude de la bibliothèque

Les bibliothèques du futur La bibliothèque 3ème lieu : propositions pour une démarche marketing Le texte ci-dessous a été publié dans le médiathème « Bibliothèques troisième lieu » coordonné par Amandine Jacquet (ABF, 2015, isbn 978-2-900177-41-9) que je vous recommande chaudement d’acheter. La bibliothèque troisième lieu est un concept qui permet de repenser les services et l’accueil du public en bibliothèque. Afin de compléter cette avancée, nous devons avoir une stratégie plus globale pour multiplier les occasions de faire connaître la bibliothèque et de fidéliser les usagers. Au fil des années, les bibliothèques n’ont cessé de se remettre en cause et d’évoluer, en proposant des animations, un accès Internet et des espaces numériques et de nouveaux supports, ou en sortant de leurs murs pour nouer des partenariats tout azimut. I. La collection n’est plus un artefact magique, si elle ne l’a jamais été, qui attire irrésistiblement le public vers la bibliothèque. II. Cette approche s’inspire de ce que nous pouvons observer dans les médias et les industries culturelles. III.

Robots, applications, 3D : la technologie au service des musées Finis les musées classiques, parfois un brin conservateurs ou statiques, et place à l'innovation. Pour rapprocher le public de l’œuvre, de nombreux projets voient le jour. Petite sélection de musées qui misent sur les outils numériques, dans le but de faire participer leurs visiteurs à une expérience augmentée. Quand les applications nous font voyager dans le temps et l'espace A la Fondation Barnes, l’Antiquité en temps réel Depuis le 7 septembre, la célèbre Fondation Barnes de Philadelphie (Pennsylvanie) rend la notion de « visitacteur » plus réelle que jamais. Visiter le Tate grâce à des Robots Cet été, le studio londonien The Workers a permis à des internautes d’explorer le musée d’art britannique Tate Britain avec son projet After Dark, lauréat du IK Prize 2014. Les arènes de Nîmes en 3D Scanners 3D, appareils photos 3D ou lasers permettent depuis juin 2014 de découvrir les arènes de Nîmes en réalité augmentée. Des QR Codes au Musée national de Beyrouth Des puces RFID à Vilvite

Rencontre avec Marie-Laure Habérard – l’innovation à la BM de Bordeaux Dans nos profils de poste, on voit de plus en plus apparaitre des missions liées à l’innovation. Il s’agit d’un phénomène assez facile à expliquer : les usagers sont de plus en plus demandeurs de nouveaux services et le numérique crée sans cesse de nouvelles opportunités. Par ailleurs, les métiers des bibliothèques sont traditionnellement axés sur le temps long des collections et sur les tâches répétitives qu’elles impliquent (catalogage, équipement, prêt-retour). C’est le cas à la bibliothèque municipale de Bordeaux où Marie-Laure Habérard est chargée des services innovants. Nicolas Beudon : Marie-Laure, tu es chargée de mission « services innovants » à la bibliothèque municipale de Bordeaux. Marie-Laure Habérard : C’est l’ancien directeur de la bibliothèque (Serge Bouffange) qui a décidé de créer ce poste en 2011. Sur quelle base s’est effectué ton recrutement dans ce cas ? Quels sont les premiers chantiers que tu as pilotés ? Biblio.bato, première bibliothèque éphémère à Bordeaux

Allons jouer à la bibliothèque ! Dans un rapport intitulé «Jeu et bibliothèque, pour une conjugaison fertile» (1), Françoise Legendre, inspectrice générale des bibliothèques, explore le rapprochement entre deux univers a priori étrangers l’un à l’autre, celui des savoirs classiques et celui des activités ludiques. Ce rapprochement est déjà l’œuvre dans un certain nombre d’équipements, avec des réalités diverses, depuis l’offre de quelques dizaines de jeux proposés sur des étagères jusqu’à une salle dédiée à des tournois de jeux vidéo, en passant par des collections de jeux de plusieurs milliers de titres. Pratique ancienne Même si elles restent encore discrètes, les activités ludiques des bibliothèques sont sorties de l’ombre avec l’avènement du jeu vidéo comme pratique culturelle. Bibliothèque de Valuéjols (Cantal), Vincent Séguret, CC BY NC ND 3.0 Angle mort Il en va de même pour les partenariats que certaines bibliothèques nouent avec des ludothèques. Légitimité en question Formalisation de l’offre Des freins Focus

Guide pour créer un makerspace en bibliothèque Le guide pour construire un makerspace dans une bibliothèque a été rédigé et publié fin août 2015 par Thomas Fourmeux, bibliothécaire assistant multimédia à la bibliothèque Dumont d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) sur son blog Biblio Numericus. Cet article dresse un état des lieux des possibles pour envisager la création d’un makerspace (« espace faiseur » en français) ceci à partir d’une veille thématique pointue. Qu’est-ce qu’un markerspace ? Comme l’indique le collectif Patchworking Poitiers : « Pour parler à la fois de FabLab et de Hackerspace, on utilise souvent le terme générique de Makerspace. Quels choix essentiels pour créer un makerspace ? A travers 5 items clés : le budget ; prendre le temps ; les espaces ; les outils, Thomas Fourmeux propose un panorama de choix et d’actions pour réaliser un makerspace en tenant compte des impératifs d’un projet mûrement réfléchi pour le lieu culturel qu’est une médiathèque. Tags: créativité, fablab

Une boîte à outils pour repenser la bibliothèque (design thinking) Subventionnées par la Fondation Bill et Melinda Gates, les bibliothèques publiques de Chicago (États-Unis) et de Aarhus (Danemark) ont travaillé avec la compagnie IDEO pour créer une méthode de réflexion pour les bibliothécaires. Cette méthode emprunte au Design Thinking et s'applique aux bibliothèques : elle est centrée sur les attentes et l'expérience des utilisateurs. Le fruit de leur réflexion a été rassemblé dans une boîte à outils.La boîte à outils s'adresse à tout bibliothécaire qui souhaite faire évoluer la bibliothèque dans laquelle il travaille, en utilisant des méthodes qui mettent l'usager au cœur du processus de réflexion.La boîte à outils se compose de trois documents à télécharger gratuitement : le guide de la boîte à outils, le manuel d'activités d'accompagnement et le guide des gens pressés (ou comment utiliser le Design Thinking pendant une journée). Lire la suite : "Design thinking toolkit for libraries" released, Richards, IFLA blogs, 13 janvier 2015.

Comment créer un tiers-lieu ou un lieu partagé ? Infographie décisionnelle Comment créer un tiers-lieu ou un lieu partagé ? Maxime Arnaud est l’auteur de cette infographie mode d’emploi – en pdf (voir ci-dessous) organisée autour d’étapes clés et 6 phases essentielles pour se lancer dans un projet de lieu partagé parmi 8 types : colocation de bureaux, centre d’affaires, télécentre, espace de coworking, atelier partagé, hackerspace ou fablab. Panorama des possibles pour un tiers-lieu ou lieu partagé L’infographie Comment créer un tiers-lieu tient compte de retours d’expériences en France réunis par la Coopérative des Tiers-Lieux. Sur cette affiche sous la forme d’un schéma de processus – organigramme (« flowchart »), il est signalé des points à prendre impérativement en compte, des pratiques efficientes, des principes pour un projet collectif de tiers-lieu réussi sans oublier les écueils et dérives. Une vision que l’équipe qui a conçu et pensé cette infographie tiers-lieu appelle un « panorama des possibles ». Créer un tiers-lieu : Bonnes pratiques décisionnelles

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