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Alcool : l’ivresse de plus en plus fréquente chez les jeunes français

Alcool : l’ivresse de plus en plus fréquente chez les jeunes français
L’augmentation des épisodes d’alcoolisation est plus marquée chez les jeunes femmes, selon un mode de consommation qui se rapproche de celui des pays anglo-saxons. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Pascale Santi Alors que l’examen du projet de loi de santé a débuté mardi 31 mars à l'assemblée nationale – qui prévoit notamment des dispositions visant à réduire les risques d’une consommation d’alcool excessive –, les ivresses apparaissent de plus en plus nombreuses chez les jeunes. Et notamment chez les jeunes filles, selon les données communiquées par le baromètre Santé 2014 réalisé par l’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) 2014 (*). Les jeunes de 18-25 ans sont plus nombreux que leurs aînés à avoir connu un état d’ivresse dans l’année. Un jeune sur deux (46%) est concerné, alors qu’ils étaient 33% il y a 10 ans. 28% des étudiantes connaissent au moins trois ivresses dans l’année Fort développement de la « biture express » Lire Génération « biture express » Related:  Addiction

Niveaux d usage des drogues 2014 Comment se libérer des addictions ? Entretien avec Michel Reynaud Pouvez-vous décrire le service d’addictologie dans lequel vous officiez ? Comment les personnes que vous recevez sont-elles orientées vers vous ? Il s’agit d’un service hospitalier à part entière, comprenant dix-huit lits et un hôpital de jour. Nous couvrons jusqu’à 17 000 consultations par an, toutes addictions confondues, à commencer par l’alcool. Avec notre unité d’hospitalisation de niveau III, correspondant à un centre de référence universitaire, nous accueillons les patients les plus « compliqués », qui ont de la difficulté à être pris en charge ailleurs. Sont-ils conscients de leur dépendance, ou certains sont-ils encore dans le déni ? Ils sont conscients de leur addiction quand ils entreprennent cette démarche, mais se trouvent malgré tout dans une situation d’ambivalence : quand on est « addict », on aimerait conserver le plaisir, tout en laissant les ennuis. Quant aux raisons d’une démarche de soins, elles sont multiples, et dépendent le plus souvent du type d’addiction.

Alcoolisme : "Seul un addict peut comprendre un autre addict" L'alcool reste un véritable fléau en France. Il est à l'origine de 50.000 décès par an. On estime que près de 15 % de la population est dépendante de l'alcool. Des gens fragiles qui poussent parfois la porte des alcooliques anonymes. Autour d'une table une quinzaine de personnes sont présentes. Toutes ont un point commun : elles ont décidé d'arrêter de boire. "Seul un addict peut comprendre un autre addict" "Je dis que je suis encore alcoolique, alors que cela fait 26 ans que je n’ai pas bu. Emmanuel le sait bien. "J’avais tout perdu, je n’arrivais plus à m’en sortir seul et il fallait que je trouve une solution. Tous le disent, c'est en soutenant les autres que l'on sort de l'alcoolisme, mais ils rajoutent aussitôt, on n'en guérit jamais.

Une odeur de poudre (2/3) : Les consommatrices D’après une synthèse publiée par l’OFDT, Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies, la cocaïne est le produit illicite le plus consommé en France après le cannabis. Tout en ne concernant qu'une petite partie de la population, lit-on sur le site de cette organisation, le produit a connu une diffusion exponentielle au cours des années 1990 et 2000. La part des 18-64 ans ayant expérimenté la cocaïne a été multipliée par sept en deux décennies. Comme on l’entendait dans l’épisode précédent d’une odeur de poudre, ceci est en grande partie le résultat d’une vaste opération de marketing et de redéploiement des ventes orchestrée par le cartel de Medellin. En France, comme on peut s’en douter, la cocaïne concerne surtout les jeunes adultes, en particulier les 26-34 ans. Le nombre d'expérimentateurs occasionnels de cocaïne, en tout, est estimé à environ 2,2 millions de personnes, et le nombre d'usagers au cours de l'année à environ 450 000 personnes. Tous les milieux sociaux touchés

Une société addictive Parfois, j’ai du mal à me comprendre. L’autre jour, après une longue matinée d’écriture, j’avais le cerveau prêt à exploser et besoin de respirer. Et si j’allais faire un tour en ville ? Pourtant je croule déjà sous les livres : certains, ramenés récemment, sont à peine entamés ou juste feuilletés. Une demi-heure plus tard, je ressortais avec trois romans et deux essais. La raison est simple : je souffre d’une addiction. L’addiction ordinaire Si je n’étais pas accro aux livres mais aux tickets de loterie ou encore aux chaussures, nul doute que je serais classé parmi les acheteurs compulsifs, définis par les traits suivants : des pensées envahissantes concernant des achats « inadaptés » et excessifs, engendrant une perturbation des liens sociaux. Si mon cas ne relève pas de la psychiatrie, c’est d’abord parce que mon addiction porte sur une denrée « noble » – les livres – c’est la preuve, au passage, qu’on juge une addiction aussi en fonction de critères moraux.

L'OCDE exhorte le Japon à favoriser le travail des femmes pour relancer l'activité Journée sans téléphone mobile : et si on décrochait ? Pour l’expert en comportement Thierry Le Fur, il est indispensable de trouver « les conditions d’un usage adapté ». Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Marlène Duretz Une journée sans téléphone mobile ? Depuis 2001, Phil Marso, instigateur de la journée mondiale sans téléphone mobile, encourage à réfléchir sur le « mobilou » chaque 6 février, le jour de la saint Gaston – et sans déplaire à Nino Ferrer et à son « téléphon qui son’/Et y a jamais person’ qui y répond ». Autant demander l’impensable et tenir à l’impossible une majorité de détenteurs de ce doudou connecté, que 60 % des Français consultent dans la première heure suivant leur réveil et que 30 % dégainent entre dix à vingt-cinq fois par jour, et 13 % cinquante fois et plus. En considérant que les enfants sont, dès l’âge de 2 ans, derrière les écrans, « nous serons en moyenne connectés plus de cent mille heures, à l’échelle d’une vie, comptabilise Thierry Le Fur. A quoi reconnaît-on une addiction numérique ?

Les publicités sexistes dans Paris, c'est fini ! Un vote historique. La publicité sexiste à Paris, c’est fini ! Notre capitale n’acceptera plus la moindre affiche utilisant et dégradant le corps des femmes à des fins commerciales. Ainsi en a décidé le conseil municipal, hier, mardi 28 mars 2017. Les scandales se multipliant (exemple ici), il était temps que les élus prennent les devants. « Toute publicité qui utilise des stéréotypes sexistes, lesbophobes et/ou homophobes, ainsi que des représentations dégradantes, dévalorisantes, déshumanisantes et vexatoires des femmes et des hommes […] cautionnant toute forme de discrimination fondée sur l’origine ethnique, l’origine nationale, la religion, le sexe ou l’âge ou portant atteinte à la dignité humaine ». De manière générale, aucune publicité sexiste n’est acceptable. En ce sens, on ne peut que saluer la ville de Paris, qui, depuis hier, a rejoint dans ce domaine des villes comme Genève et Londres. Espérons maintenant que d’autres villes françaises s’inspirent de cette mesure inédite.

Tabac, alcool, cannabis, cocaïne, porno... Alerte sur les niveaux de consommation de ces produits chez les jeunes Cette enquête, dont les résultats sont dévoilés par « Le Parisien », paraît alors que le Plan national de mobilisation contre les addictions du gouvernement est attendu. Tabac, alcool, cannabis, cocaïne, porno, jeux vidéo et utilisation des écrans. D’après une vaste enquête sur les addictions, dont les résultats sont révélés, vendredi 8 juin, dans Le Parisien, les jeunes de 14 à 24 ans ont un niveau de consommation « inquiétant » de ces produits. La Fondation Gabriel Péri (de gauche) et la Fondation pour l’innovation politique (libérale) sont commanditaires de l’étude, qui a également permis d’interroger les parents et un échantillon représentatif de la population adulte. « Les parents sous-évaluent les consommations de leurs enfants en matière d’alcool, de tabac, de jeux d’argent et de pornographie » mais « ils sont demandeurs de solutions », remarque le professeur Reynaud. Lire aussi : La consommation récréative de GHB alarme la nuit parisienne Campagnes d’info peu efficaces

Le platine, membre méconnu des métaux précieux Rédigé le 19 août 2011 par Byron King | Or & Matières Premières ▪ Quand on entend parler de « métaux précieux » on pense d’abord à l’or et à l’argent. C’est ce que les conquistadors espagnols avaient à l’esprit, bien entendu, lorsqu’ils ont commencé leur long chemin vers l’intérieur des terres, quittant leurs bateaux amarrés au large des plages du Nouveau Monde. Mais l’or et l’argent ne sont pas les seuls métaux de valeur. En cherchant de l’or et de l’argent, les Espagnols trouvèrent aussi une autre substance, une substance qui était à l’époque considérée comme nuisible : de petites pépites blanches et denses, mélangées aux pépites et aux paillettes d’or. L’Etat-Providence a signé son propre arrêt de mort ! Mais dans cette nouvelle donne, une poignée de Français pourrait être jusqu’à quatre fois plus riche d’ici deuxans. Comment en faire partie ? Ces petites particules étaient difficiles à séparer. Pourtant, cette substance n’était pas de l’or. Et abracadabra ! Pas mal, hein ? Byron King

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