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Je suis abstentionniste et tu viens m’insulter...

Je suis abstentionniste et tu viens m’insulter...
Je suis abstentionniste et tu viens m’insulter, toi l’électeur, toi le votant, toi qui portes, scrutin après scrutin, des hommes et des femmes au pouvoir et qui n’auront de cesse de te décevoir. Qui te trahissent tout en te jurant que la prochaine fois ils feront mieux.Tu viens m’insulter, déverser sur moi ton aigreur suite à la défaite de ton camp, comme un soldat tenant son fusil face à un peloton de déserteurs. Dans ton esprit ardent de combativité, si tu as perdu ce n’est pas parce que ton ennemi est meilleur, ce n’est pas parce que tes leader sont mauvais, c’est simplement ma faute, à moi, qui ne veut pas me battre. Je suis le coupable. Tu t’affirmes éclairé, instruit, intelligent. Alors que nous dis-tu ? Tu nous dis que la montée de l’abstention provoque une montée du Front National. Observons cette loi physique. Tu n’es pas seulement mathématicien, tu es aussi sociologue. Il y a donc entre 50 et 53% d’abstentions chez les partisans du Front National. Par conviction. Related:  ABSTENTION/ANARCHISME

Le vote n'est ni un droit ni un devoir, c'est un leurre - Actif et militant sur LePost.fr (20:09) Publié parenréfléchissant post non vérifié par la rédaction 09/11/2011 à 18h51 - mis à jour le 09/11/2011 à 20h09 | vues | réactions Personne ne pourra l'éviter: si par malheur il vous arrive de remettre en cause le système politique qui a le monopole actuellement dans nos pays développés, et que vous poussez l'argumentation jusqu'à prétendre que voter revient à légitimer le système en place, une foudre vous tombera dessus. "Comment peux-tu rejeter ce droit pour lequel des personnes se sont battues?!" L'immense majorité des "citoyens" pensent que notre système politique est le fruit d'une mûre réflexion, et surtout, la plupart des citoyens pensent qu'il a été créé pour le bien commun. Ils ont à moitié tort. La "démocratie représentative" est une expression qui est apparue au cours du 19ème siècle. Le système comporte aussi de nombreuses défaillances qui peuvent nuire à sa propre survie: L'oligarchie nous a "accordé" le "droit" de vote, c'est un leurre dont il ne faut pas se contenter.

Je n'ai pas voté non plus - Cantos numériques Rédigé par Christophe aucun commentaire 09 décembre 2015 Libres propos démocratie élection Rousseau Bizarre comme titre, n'est-ce pas ? En fait, c'est en écho à cet article du copain Gee, auteur de de Grisebouille, qui a su exprimer de manière assez claire les raisons pour lesquelles il ne vote pas (plus). La démocratie représentative serait-elle morte ? Détournements de votes Comme disait Coluche : « dire qu'il suffirait que les gens n'en n'achètent plus pour que cela ne se vende pas ». Mais quel message ? La démocratie représentative a vécu Quel est mon constat, au-delà de la simple déception ? Oui, ma bonne dame, et c'est pas pareil du tout. L'attiédissement de l'amour de la patrie, l'activité de l'intérêt privé, l'immensité des États, les conquêtes, l'abus du gouvernement, ont fait imaginer la voie des députés ou représentants du peuple dans les assemblées de la nation. Un peu d'explication de texte Rousseau est catégorique, sans appel. [...] D'autres modèles existent déjà

Êtes-vous un anarchiste? – La réponse pourrait vous surprendre! (David Graeber) David Graeber est professeur d’anthropologie sociale à la London School of Economics (LSE). Il est membre de l’IWW (Industrial Workers of the World), un syndicat anarchiste. Anarchiste et activiste, fils d’un couple d’autodictates ouvriers, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont “Pour une anthropologie anarchiste”. Il se peut que vous ayez déjà entendu deux ou trois choses à propos des anarchistes et de ce en quoi ils sont supposés croire. Au plus simple, les croyances de l’anarchiste se basent sur deux principes élémentaires. Commençons par quelques exemples de la vie de tous les jours: S’il y a la queue pour prendre le bus, attendez-vous votre tour et vous réfrénez-vous de jouer des coudes pour passer devant les autres même s’il n’y a aucune forme d’autorité présente ? Si vous avez répondu “oui”, alors vous agissez comme un anarchiste ! Tout le monde pense être capable de se comporter raisonnablement. Et si c’était faux ? Y a-t-il vraiment une seule bonne raison de croire ça ?

« Des gens sont morts pour que tu votes !  Est-ce si vrai ? – Veni Vidi Sensi « Nous sommes de plus en plus nombreux à faire le choix de la pêche à la ligne les dimanches où tout le monde se rend à l’isoloir, dépités par un monde politique qui ne nous semble plus vraiment adapté à la volonté populaire. Ayant eu la chance de co-écrire l’épisode de Doxa sur la démocratie (malheureusement plus actuel encore qu’à sa sortie), je ne vais pas cacher mes positions abstentionnistes en la matière. Mais s’abstenir, aujourd’hui, c’est se heurter à plusieurs critiques plus ou moins étayées de ceux qui continuent à croire à l’utilité de leur bulletin. Je ne m’étendrai pas sur l’argument du « ton abstention fait monter le FN », déjà maintes fois démonté, en premier lieu par les actes de la classe politique actuelle. Les morts sont tous des braves types… Le premier argument, particulièrement puissant, est également à haut potentiel trollesque. Des gens sont morts pour le vote : pendant la Révolution ? Après la Révolution : le suffrage pour tous, c’est bien pratique WordPress:

Résistance politique: Attention à la récupération réformiste des mouvements sociaux par l’oligarchie Nous avons traduit un nouvel article du politologue canadien Andrew Gavin Marshall, qui illustre en prenant l’exemple actuel du mouvement d’occupation de Wall Street, comment les mouvements spontanés sont en fait rapidement récupérés par l’ingénierie sociale afin d’en faire des mouvements réformistes confortant le système et non plus luttant contre lui. Tous les mouvements syndicaux (sauf l’anarcho-syndicalisme) et les partis politiques dits de gauche, communistes ou « social-démocrates », ont été récupérés et sont devenus des réformiste mangeant dans la main de l’oligarchie et ne faisant plus de vagues, ou si peu que cela n’en est que l’illusion (exemples multiples de tous les partis communistes et syndicats d’Europe et d’Amérique du Nord, analysons par exemple le « grand mouvement » bidon contre la réforme des retraites en France…). L’ennemi est l’institution elle-même. Parler sans agir n’est que théoriser, agir sans réfléchir n’est qu’activisme stérile. — Résistance 71 —

Lettre à Jean Grave, par Élisée Reclus (Voter c'est abdiquer) - Le MHM Clarens, Vaud, 26 septembre 1885. Compagnons, Vous demandez à un homme de bonne volonté, qui n'est ni votant ni candidat, de vous exposer quelles sont ses idées sur l'exercice du droit de suffrage. Le délai que vous m'accordez est bien court, mais ayant, au sujet du vote électoral, des convictions bien nettes, ce que j'ai à vous dire peut se formuler en quelques mots. Voter, c'est abdiquer ; nommer un ou plusieurs maîtres pour une période courte ou longue, c'est renoncer à sa propre souveraineté. Voter, c'est être dupe ; c'est croire que des hommes comme vous acquerront soudain, au tintement d'une sonnette, la vertu de tout savoir et de tout comprendre. Voter c'est évoquer la trahison. N'abdiquez donc pas, ne remettez donc pas vos destinées à des hommes forcément incapables et à des traîtres futurs. Je vous salue de tout cœur, compagnons . Élisée Reclus.

Timult, « Critique de l’idéologie de la non-violence  | «Violence ? Parfois oui… Nous republions un excellent article publié par la revue française Timult, à forte sensibilité féministe (notamment mais pas seulement). Un texte d’une grande intelligence, qui défriche fort bien la question. Une « critique de l’idéologie de la non-violence » qui ne manque pas de pointer également son envers tout aussi erroné, la fétichisation de « la violence ». À lire et diffuser ! L’idéologie de la non-violence en question Colères inaudibles, privilèges silencieux et bruits de vitrine brisée « La soumission de l’opprimé relève de l’ordre établi. Dans chaque lutte, chaque mouvement auquel j’ai pris part, les mêmes questions se sont posées, les mêmes points de vue se sont opposés en ce qui concerne l’usage de « la violence ». S’opposer en se renvoyant des identités aussi superficielles et médiatiques ne fait que renforcer les clivages et les postures identitaires. La non-violence, une histoire des puissants Non-violence comme idéologie Cette situation, c’était mon quotidien. Notes :

» La Grève des électeurs, par Octave Mirbeau Une chose m’étonne prodigieusement, j’oserai dire qu’elle me stupéfie, c’est qu’à l’heure scientifique où j’écris, après les innombrables expériences, après les scandales journaliers, il puisse exister encore dans notre chère France (comme ils disent à la Commission du budget) un électeur, un seul électeur, cet animal irrationnel, inorganique, hallucinant, qui consente à se déranger de ses affaires, de ses rêves ou de ses plaisirs, pour voter en faveur de quelqu’un ou de quelque chose. Quand on réfléchit un seul instant, ce surprenant phénomène n’est-il pas fait pour dérouter les philosophies les plus subtiles et confondre la raison ? Où est-il le Balzac qui nous donnera la physiologie de l’électeur moderne ? Et le Charcot qui nous expliquera l’anatomie et les mentalités de cet incurable dément ? Nous l’attendons. Je comprends qu’un escroc trouve toujours des actionnaires, la Censure des défenseurs, l’Opéra-Comique des dilettanti, le Constitutionnel des abonnés, M. Mais les autres ? Ah !

En finir avec l'idée de Nature, renouer avec l'éthique et la politique Texte paru dans la revue Les Temps Modernes de mars-juin 2005. D’après un texte d’Estiva Reus. Ce qui est naturel est bien, répète-t-on1. La Nature est un ordre, harmonieux, où toute chose est à sa place, qu’il ne faut pas déranger. Pourtant, si la nature désigne tout ce qui existe, alors rien ne peut être contre-nature. En soi, cultiver un sentiment de « respect » de ce qui apparaît comme une puissance, et de soumission à un ordre (même déguisée en « volonté d’harmonie »), ne paraît pas de bon augure... La révérence pour l’ordre naturel Le naturel reste fortement associé à des jugements de valeur. L’idéologie du « respect de la nature » l’emporte de plus en plus sur celle de la victoire sur la nature, alors même que l’une est le miroir de l’autre. Des réactions du même ordre se manifestent épisodiquement dans les domaines les plus divers : soudain, la crainte inspirée par quelque menace nouvelle ranime l’idée que la Nature commande et punit. Nature et discriminations intra-humaines 1.

2012 : Le vote n'est ni un droit ni un devoir, c'est un piège Personne ne pourra l'éviter : si par malheur il vous arrive de remettre en cause le système politique qui a le monopole actuellement dans nos pays développés, et que vous poussez l'argumentation jusqu'à prétendre que voter revient à légitimer le système en place, une foudre vous tombera dessus. "Comment peux-tu rejeter ce droit pour lequel des personnes se sont battues ?!" L'immense majorité des "citoyens" pensent que notre système politique est le fruit d'une mûre réflexion, et surtout, la plupart des citoyens pensent qu'il a été créé pour le bien commun. Ils ont à moitié tort. La "démocratie représentative" est une expression qui est apparue au cours du 19ème siècle. Le système de l'oligarchie déguisée (démocratie représentative), a de nombreux avantages pour que l'oligarchie déjà formée (nobles et bourgeois) lors de la révolution subsiste et continue à se développer dans le temps : Ces points peuvent aussi créer des faiblesses dans le système :

Non, l’abstention ne favorise pas le Front national Antoine Peillon est journaliste. Il est l’auteur, entre autres, de Ces 600 milliards qui manquent à la France : enquête au cœur de l’évasion fiscale (Le Seuil, 2012), de Corruption (Le Seuil, 2014) et de Résistance ! (Le Seuil, 2016). Antoine Peillon. Ce délire médiatique, totalement contradictoire avec la réalité du phénomène dénoncé, s’articule malheureusement à la désinformation de certains politiciens patentés. « Les dirigeants du FN disent d’ailleurs eux-mêmes que l’abstention est leur principal adversaire » Heureusement, il y a justement moyen de comprendre, si nous le souhaitons vraiment et si nous nous donnons la peine d’analyser rigoureusement ce que les politologues appellent les « déterminants » des votes en faveur du FN. Son analyse fut amplement vérifiée, deux ans plus tard. Déjà, entre les élections régionales (premiers tours) de 2004 et de 2010, l’abstention explosait de 34,34 % à 48,79 % (+ 14,45 % !) Voter, c’est abdiquer.

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